Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

vendredi 28 septembre 2007

l'enjeu est exprimé

La question du jour. Comment faire pousser l’agriculture bio ?, Liberation, 25/09/07
L. N.
Le Grenelle peut etre l’occasion d’encourager cette filiere verte.
« On nous dit qu’on ne peut rien faire pour developper la bio en France, mais comment est-ce possible alors que l’on puisse faire beaucoup pour developper les OGM ?»
Arnaud Apoteker, charge de campagne chez Greenpeace sortait dubitatif hier du groupe de travail consacre a l’agriculture. Loin de l’agitation entourant les OGM, ce groupe travaille sur l’agriculture du futur. Avec la bio en tete de ses preoccupations.
Petit rappel : en France, l’agriculture biologique represente a peine 2 % des surfaces agricoles utiles. Comment ensemencer la filiere ? Pour Guy Kastler, eleveur dans l’Herault et representant des Amis de la Terre, le nerf de la guerre se situe au cœur de l’Europe. «Developper la bio par le marché creerait un appel d’air pour les produits bios d’importation, moins chers qu’en France…» Mieux vaut reorienter une partie des subventions de la Politique agricole commune, au total 13 milliards d’euros, vers la filiere bio. Pour aider ceux qui le veulent a convertir leurs terres et aider les autres a subsister. Cet ete, les attaques de mildiou ont reduit a neant les efforts des maraichers ou des viticulteurs bios. Sans compter que les subventions vont historiquement vers des cultures intensives : un hectare de mais est subventionne 350 euros, tandis qu’un hectare d’herbe - bien plus propice a l’elevage bio - vaut une prime d’a peine 20 euros.
Autre levier, la restauration collective. Comment faire pour que les collectivites locales puissent se fournir via la filiere francaise alors que les appels d’offre des groupements d’achat deviennent europeens et que la competition fait rage ? «Pour obtenir un poulet labellise bio en Grande-Bretagne, il faut compter 52 jours d’elevage, contre 92 en France», previent Bernard Chevassus-au-Louis, ancien chercheur de l’Inra. Forcement, c’est moins cher. «Il faut restaurer les circuits courts entre le producteur et l’assiette», repondent en chœur les ONG. Aider la bio a penetrer dans les cantines necessite - encore - de transferer, dans le cadre de la reforme de la PAC, des financements vers des institutions ayant la tutelle de la restauration collective.
«Mais faut-il faire decoller la bio ?» interroge Francois Lucas, president de la Coordination rurale qui craint que cela se fasse au detriment de l’agriculture conventionnelle. Selon lui, les Francais ne voudraient pas consommer bio. Pour certains optimistes, comme Michel Metais de la Ligue de protection des oiseaux, au contraire, «son interet fait consensus». Histoire de court-circuiter le Grenelle, Michel Barnier, le ministre de l’Agriculture, n’a pas hesite a degainer un «plan d’action pour la bio», la semaine derniere, afin de satisfaire la demande des consommateurs en 2012. A charge pour le Grenelle de le renforcer.
<http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/grenelle/question/280559.FR.php>

1 commentaire:

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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.