Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

vendredi 31 août 2007

pour ne pas être tout le temps négatif:la revenche des jeunes

Le site communautaire Facebook vient de se trouver une nouvelle utilité. Le site, qui a déjà attiré plus de 37 millions d’internautes à travers le monde depuis sa création il y a trois ans, vient de servir pour une manifestation étudiante virtuelle. Tout commence fin juin, quand la banque HSBC décide de faire payer 9,9% d’intérêts sur les comptes des étudiants britanniques quand ceux-ci sont à découvert de moins de 1500 livres sterling (environ 2200 euros). Immédiatement, le syndicat étudiant NUS (National Union of Students) ouvre un groupe sur Facebook, afin de rassembler le plus grand nombre possible d’étudiants contre ce changement de politique chez HSBC. En quelques semaines, le groupe dédié sur Facebook attire plus de 4000 étudiants britanniques, en pleines vacances d’été, chacun y allant de sa menace de boycott ou de changement de banque.
Quand NUS engage des négociations avec HSBC pour faire cesser les pénalités, le syndicat brandit fièrement le nombre de participants regroupés sur Facebook. Et hier, HSBC a finalement cédé, expliquant avoir « écouté les besoins de ses clients ». Plus de pénalités sur les comptes à découverts, donc, et les étudiants déjà sanctionnés pour un découvert durant l’été seront remboursés. NUS s’est de son côté félicité de l’utilisation de Facebook : « Nous avons pu toucher nos membres bien plus facilement que d’habitude durant les vacances d’été. » La première manif’ virtuelle, sans banderoles ni service d’ordre, est un succès. Depuis, les curieux se pressent : alors que l’affaire est réglée depuis hier, le groupe sur Facebook s’approche désormais des 6000 inscrits, et le taux d’inscription ne faiblit pas.

sur le même sujet(les rillettes)

le billet de Marques,
(et chapeau au passage pour la qualité d'écriture):

http://soumission.sociale.over-blog.com/article-7077089.html

pour Pierrot,pour lui montrer que même en étant au PS,certains continuent quand-même à réfléchir sans avaller les couleuvres imposées

Une mémoire de poisson rouge

Les jeunes lions parient sur l’oubli de ce qu’ils ont été pour s’abstraire de leurs responsabilités.

Par Michaël Moglia, membre du conseil national du PS, collectif des socialistes pour le renouveau de la gauche.
QUOTIDIEN : vendredi 31 août 2007


Après les éléphants, leurs éléphanteaux et la gazelle étaient apparus triomphants au soir même du second tour des élections législatives, les jeunes lions devenus en quelques semaines poissons rouges : pas plus de trois minutes de mémoire.
Sur le même sujet
PS : rénover dans la clarté
Autoproclamés rénovateurs, ils auraient, alors que le processus d’analyse de la séquence écoulée proposé par le premier secrétaire ne fait que débuter, réponse à tous les maux qu’ils auraient eux-mêmes identifiés. Selon de vieilles méthodes éculées consistant essentiellement à parier sur l’oubli de ce qu’ils ont été ou ont défendu il y a quelques semaines encore, ils pensent s’abstraire de leur propre responsabilité. Pour nos poissons rouges, la lourde défaite, quoique logique, de Ségolène Royal, serait due à l’inorganisation du Parti socialiste, à la plupart de ses responsables qui auraient manifesté peu d’entrain à la soutenir et à un programme jugé peu crédible.
Sur la forme, les «rénovateurs» n’ont pas de mots assez durs contre ceux qui ont animé le parti, ces dernières années, en ayant en ligne de mire principale François Hollande. Pensant qu’une fois de plus la communication peut l’emporter sur le fond, ils multiplient basses attaques, petites phrases et slogans. Il y a quelques jours encore n’est-ce pas Manuel Valls qui souhaitait, sur les ondes d’une radio nationale, curieuse proposition, faire imploser le parti ?
Le Parti socialiste, tant contourné, méprisé lors de la campagne présidentielle, n’aurait plus aucun crédit à leurs yeux.

Nous sommes nombreux et principalement depuis le 21 avril 2002 à avoir mis le doigt sur les dysfonctionnements dont souffre le PS : notabilisation, absence de renouvellement de ses animateurs, décrochage d’avec sa base idéologique.

Dommage que ceux qui se veulent aujourd’hui l’avant-garde aient, lors des précédents congrès, systématiquement préféré signer de molles synthèses permettant au premier secrétaire de poursuivre sa tâche.
Il est ainsi étonnant de voir Gaëtan Gorce, néorénovateur lui aussi, si virulent aujourd’hui, alors qu’il mit systématiquement toutes ses forces, jusqu’à ce jour, au service de la majorité, contribuant par là même à maintenir le système qu’il dénonce désormais si facilement.
Réclamant des «têtes» pour mieux y mettre la leur (?), ils n’en sont pas à une contradiction près. Qui, si ce n’est le rénovateur Arnaud Montebourg, permit, en retirant sa candidature lors de l’élection du président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, la réélection de Jean-Marc Ayrault, pourtant à ce poste depuis une décennie maintenant ?
Ce curieux attelage de responsables, n’ayant a priori en commun que leur année de naissance, aurait également réglé les questions de fond. Tous trois partagent l’analyse de Ségolène Royal selon laquelle les propositions volontaristes de généralisation des 35 heures et d’augmentation du pouvoir d’achat par le Smic à 1 500 euros nous auraient menés à la défaite. Tous trois ont pourtant approuvé, comme elle d’ailleurs, en le votant, le projet des socialistes qui contenait ces mesures de justice sociale. Les 35 heures, mesure phare du gouvernement Jospin, ne furent-elles pas défendues à l’époque par Manuel Valls, conseiller en communication du Premier ministre ? Gaëtan Gorce, tout comme Arnaud Montebourg, n’a-t-il pas soutenu et voté ce texte à l’Assemblée nationale ? Ce dernier, tout comme moi, n’a-t-il pas milité, lors des congrès de Dijon puis du Mans, en faveur de leur généralisation ? Quant à porter le Smic à
1 500 euros, lorsque l’on est militant socialiste et qu’on aspire à la fonction suprême, que peut-on trouver de si «peu convaincant» dans cette proposition qui apparaît comme une évidence aux yeux de ceux qui attendent tant de la gauche une fois au pouvoir ? Faut-il rappeler que dans notre pays plus de 16 % des salariés touchent le Smic ? Ce sont donc trois millions de personnes qui perçoivent moins de 1 000 euros par mois en échange de leur travail.

Nous sommes tous d’accord, aujourd’hui, c’est une évidence, pour dire qu’il nous faut revoir profondément notre logiciel idéologique. Comment pourrait-il en être autrement après une telle défaite ? Mais cet aggiornamento signifie-t-il l’abandon de ce qui fait de nous des socialistes ?
Nos propositions, si identitaires, sont-elles amenées à être remplacées, sous couvert de modernité, par des mesurettes démagogiques si éloignées des préoccupations de ceux qui souffrent le plus ?
Mettre un drapeau aux fenêtres en chantant la Marseillaise restera certainement l’exemple le plus frappant de cet abandon du fond au profit de la forme.

De plus, les «rénovateurs» nous demandent de tenir compte de la droitisation de la société française, élément d’explication supplémentaire, selon eux, de la victoire de Nicolas Sarkozy.
S’il y a droitisation, c’est bien du côté du Parti socialiste qu’il faut regarder.

Courant derrière Nicolas Sarkozy, qui lui-même courait après Jean-Marie Le Pen, Ségolène Royal n’a eu de cesse de faire campagne sur des thèmes inhabituels pour la gauche (sécurité, nation, immigration), délaissant, parfois même remettant en cause, les fondamentaux du socialisme.
Cette stratégie fut perdante. D’abord parce qu’en mettant en avant les thématiques de la droite, Ségolène Royal et son staff de campagne les ont légitimées, ensuite parce que le dialogue privilégié entamé avec François Bayrou, nommé Premier ministre avant même le second tour, eut pour conséquence un mauvais report de voix des électeurs de gauche et d’extrême gauche.
Loin des formules à l’emporte-pièce ou des bons mots si faciles, ce dont le Parti socialiste a besoin dans les semaines et les mois à venir, c’est d’avoir le courage de la vérité. Avoir le courage d’affronter lucidement, en commençant par le reconnaître, le verdict des urnes et de redéfinir, sur la base de nos valeurs, nos orientations. Il nous faut également, impérativement, doter notre appareil politique de nouvelles procédures de délibération et d’organisation. Pour ce faire, il faut ouvrir grand les portes et les fenêtres, associer à nos travaux les syndicats, les associations, les citoyens, toutes celles et ceux intéressés par notre démarche de reconstruction, de refondation. Le programme est ambitieux, indispensable, les Français, attachés au pluralisme, le souhaitent. Les électeurs de gauche, qui se désespèrent si souvent du Parti socialiste, nous le demandent.
Les poissons rouges, en travaillant un peu leur mémoire, ont leur place dans cet immense chantier. Il faudrait qu’ils acceptent, s’ils veulent être constructifs, d’arrêter de faire monter les enchères de la provocation, de vouloir, dans le but d’épater les militants, toujours sauter plus haut, en prenant le risque, un jour, de tomber du bocal.

je pense qu'ils y vont un peu fort,il aurait fallu les chiffres d'il y a 20 et 40 ans pour mieux comprendre l'évolution

14- L'environnement serait en cause dans 40 % des deces,
Le Monde, 16/08/07
Gilles van Kote

Deux morts sur cinq dans le monde seraient lies directement ou indirectement a des facteurs environnementaux, selon une etude mise en ligne depuis le debut du mois d'aout sur le site de la revue Human Ecology, qui la publiera dans son numero de decembre. Pour parvenir a ce chiffre, David Pimentel, professeur en ecologie et en agronomie, et une equipe d'etudiants de l'universite Cornell (Etat de New York) se sont appuyes sur plus de 120 articles scientifiques concernant les effets sur la sante humaine de l'augmentation de la population mondiale, de la malnutrition et de toutes sortes d'atteintes a l'environnement.
"Actuellement, 40 % des deces dans le monde resultent de differents facteurs environnementaux, notamment les polluants chimiques, le tabac et la malnutrition", concluent les chercheurs. Ceux-ci ont une conception tres large de l'environnement, puisqu'ils incluent dans leur decompte les deces provoques par certaines maladies comme le sida ou le paludisme. "Des changements dans la biodiversite, l'evolution de parasites et des invasions par des especes exotiques aboutissent frequemment a l'apparition de maladies", justifient-ils, prenant en exemple la deforestation, qui a favorise l'apparition de foyers de paludisme dans certaines regions d'Afrique.
David Pimentel et son equipe analysent tour a tour les effets sur la mortalite humaine de la surpopulation, de la pollution de l'air et de l'eau, des polluants chimiques, de la degradation des sols, de la contamination des aliments, de la malnutrition et de la resistance aux medicaments, avant de s'interesser aux maladies emergentes ou reemergentes. "Le changement climatique semble creer un environnement favorable a certaines maladies et a des vecteurs de maladies", ecrivent-ils.

Cancers, malnutrition et sida
"Les facteurs environnementaux, notamment les substances chimiques, l'exposition aux ultraviolets ou a des radiations ionisantes, le tabac et la fumee de cuisson contribuent a 75 % de tous les cancers", precisent les chercheurs, citant une etude parue dans le British Medical Journal en 2004 et rappelant que le cancer fait 6 millions de victimes chaque annee dans le monde. L'article precise parallelement que 3 millions de tonnes de pesticides sont utilisees chaque annee sur terre.

Parmi les principales causes de deces citees, certaines d'entre elles pouvant se croiser : des conditions sanitaires et un acces a l'eau insuffisants (5 millions de morts par an), la malnutrition (6 millions de morts), la pollution de l'air (3 millions de morts, dont deux tiers d'enfants de moins de cinq ans victimes d'infections respiratoires), le tabac (5 millions de morts), les deficiences en fer (9 millions), la tuberculose (3 millions) ou le sida (3 millions).

Les auteurs de l'article estiment que "compter sur les maladies et la malnutrition pour limiter la population du monde (...) serait une politique a hauts risques" et appellent de leurs voeux "une politique globale et juste de controle de l'augmentation de la population, combinee avec un programme efficace de gestion de l'environnement".

jeudi 30 août 2007

rectificatif pour DEN

ce broyeur là je vais l'acheter:
i l est en vente à partir du jeudi 6 septembre dans les LIDL

pour le prix habituel d'un broyeur merdique tu as un bon outil.

de toutes façons,les branches de plus de 4 cm sont mieux dans une cheminée que dans un broyeur.

Broyeur de jardin
L'unité.
Pour branches jusqu'à ø 40 mm.
Châssis robuste en acier.
Moteur puissant et silencieux.
Système de broyage par rouleaux.
Interrupteur de sécurité.
Fonction auto-réversible.
Bac de récupération 60 litres.
Sur roues pour faciliter les déplacements.
Env. 60 x 50 x 95 cm.
* Dont 6 € de contribution recyclage.
139 €*

L'article de Buzz:extra-ordinaire en effet:je suis d'accord avec certains constats mais pas du tout avec l'idéologie prônée

La France prépare mal l'avenir de sa jeunesse
Raymond Barre et Pierre Messmer sont anciens premiers ministres. Le groupe de travail, placé sous la présidence de Marcel Boiteux, réunissait, outre les deux auteurs, Michel Albert, Gabriel de Broglie, membres de l'Académie, Christian de Boissieu, Jean-Michel Charpin et Jean-Philippe Cotis..
Publié le 18 janvier 2007

La société française est inquiète. Inquiète pour ses enfants, inquiète pour son avenir. Le malaise des jeunes est devenu un thème courant.

La société française est inquiète. Inquiète pour ses enfants, inquiète pour son avenir. Le malaise des jeunes est devenu un thème courant. Depuis un an, l'Académie des sciences morales et politiques a entrepris un travail de fond sur cette question dont elle publie aujourd'hui les conclusions dans un essai au titre sans appel : La France prépare mal l'avenir de sa jeunesse (Éditions du Seuil). Ce livre est le fruit de réflexions fondées sur les travaux scientifiques de chercheurs de la Rue d'Ulm, rassemblés autour du professeur Daniel Cohen. Ce n'est pas l'esprit partisan qui nous conduit aujourd'hui à prendre la plume ensemble pour la première fois. C'est la gravité de faits irréfutables que nous avons constatés. Optimistes et déclinistes pourront bien s'affronter pour savoir si le verre est à moitié plein ou à moitié vide ; le fait est qu'il se vide. La France n'est sans doute pas encore au bord du gouffre, mais il est plus que jamais urgent de prendre conscience des erreurs qui l'y mènent.
Pour protéger les emplois, les Français ont accepté d'en exclure de nombreux jeunes. Aujourd'hui, 1 sur 4 n'a pas décroché d'emploi stable trois ans après la fin de sa formation ; on en comptait 1 sur 10 en 1982. Les politiques suivies - rigidification du droit du travail et « partage de l'emploi » - ont eu pour effet de créer des barrières presque infranchissables entre les titulaires des emplois protégés - privés aussi bien que publics - et ceux qui en sont exclus : les 20-30 ans, mais aussi les 50-65 ans.

Car l'emploi, contrairement au pain, ne se partage pas ; il se multiplie par le travail. L'accès à l'emploi se fait dorénavant sur le mode de la « file d'attente », comme dans tout système de pénurie organisée. La France consacre pourtant plus de dépenses que ses voisins aux dispositifs d'aides à l'emploi des jeunes. Mais ces mesures ne seront jamais que des palliatifs si le droit du travail n'est pas réformé. Les pays scandinaves, en favorisant une protection des personnes et non des emplois, ont prouvé qu'il était possible de modifier de manière efficace les institutions du marché du travail sans renoncer pour autant à la garantie de sécurité à laquelle aspirent les salariés.
Le dualisme du marché du travail se double de celui, tout aussi pernicieux, du système éducatif. L'école et l'université se sont ouvertes massivement. Mais cette ouverture a engendré autant de désillusions qu'elle avait suscité d'espoirs. D'élitiste qu'elle était et d'égalitaire qu'elle devait devenir, notre école est devenue plus injuste. L'égalité des chances n'a pas progressé. Elle a même régressé pour les plus grandes écoles. Les fils d'ouvriers et d'employés représentaient 25 % des admis à Polytechnique il y a 50 ans ; ils sont 1 % aujourd'hui. En dehors des cursus d'excellence, seules les filières professionnelles font l'objet d'une certaine sélection et d'une certaine réussite. Ceux qui ne peuvent y entrer viennent s'échouer en masse dans les formations générales des universités. Et là, après avoir perdu leur temps, ils subissent quand même une sélection : celle de l'échec. Les tabous de la gratuité, du refus de la sélection et le manque d'autonomie des universités rendent l'enseignement supérieur difficilement réformable, sauf par contournement ou à la marge grâce à la création de filières spécialisées, due aux initiatives heureuses de certaines équipes pédagogiques.
Les jeunes restent beaucoup plus longtemps dépendants de leur famille du fait de l'allongement des études et des difficultés d'insertion. Et c'est sur eux que pèsera bientôt le poids croissant des retraites de leurs aînés, et le service d'une dette publique exponentielle. Si en­core cette dette servait à préparer l'avenir !
Mais les financements pub­lics de la recherche - qui représentent la moitié de son budget - ont fortement régressé. Dans un monde mû par le progrès rapide des technologies, ce relatif désinvestissement est désastreux.
Les exemples étrangers montrent qu'il n'y a pas de fatalité à une telle situation. Ce n'est pas la mondialisation qui aggrave à ce point les dualismes de notre société ; ce sont nos propres idées reçues. Alors, tant pis pour les jeunes ? Sans nul doute, si nos concitoyens et ceux qui aspirent à les gouverner décident, dans les mois qui viennent, de continuer à privilégier les positions acquises et à repousser les indispensables adaptations aux défis internationaux que nous devons relever.

1 minute pour la terre

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Comme j'ai été injuste avec monsieur Espinosa...

j'ai reçu une réponse à mon mail.
je crois qu'il est juste de m'excuser publiquement et de diffuser l'information.

Bonjour,Nous vous remercions vivement pour votre participation au Grenelle Citoyen des urgences environnementales initié au niveau national par Ecoforum etWWF.Le document transcrit a bien été enregistré ainsi que vos coordonnées.Nous vous invitons également à participer, à notre action « 1 minute pourla Terre » : http://www.ecoforum.fr/minute-info.htmLancée par WWF et ECOFORUM, « 1 minute pour la Terre » nous permet deréaliser un inventaire citoyen, département par département, des urgencesenvironnementales en France. Pour que cet état des lieux représente bienla réalité, nous avons besoin du plus grand nombre de réponses. Nous ensommes à plus de 4500 participants en 4 semaines. Aidez-nous à diffusercette information en l'envoyant a vos contacts.
Cordialement,
Magalie LACROIXAssistante à la coordination06 16 29 06 45
Victor Hugo ESPINOSAPrésident d'ECOFORUM06 73 03 98 84

jeunes,travail,pauvreté.2 millions de jeunes japonais .phase 3 du capitalisme fou?

Plus de 5.000 sans-abri et jeunes travailleurs précaires dorment chaque nuit dans des cybercafés, certains étant même équipés de douches.

Les médias locaux les appellent les « réfugiés des cybercafés ». Plus de 5.000 Japonais sans domicile fixe, des travailleurs précaires d’une vingtaine d’années pour la plupart, dorment quasiment chaque nuit dans des cybercafés, selon une enquête diligentée par le gouvernement nippon qui s'inquiète de ce nouveau phénomène.
Moyennant la modique somme de 100 yen (63 cents d'euro) l'heure, le cybercafé japonais moyen met à disposition des clients une cabine équipée d'un fauteuil à dossier réglable, un ordinateur et une télévision. De nombreux établissements proposent également une consommation illimitée de boissons et certains sont même équipés de douches.
Rejet de l'éthique traditionnelle du travail
Un tiers des sondés ont déclaré avoir perdu leur domicile après avoir été licenciés, et 40% avoir déjà passé la nuit dans la rue. Ces SDF d'un nouveau genre arrivent parfois à enchaîner des petits boulots en se servant de leur portable pour pallier l'absence d'une adresse fixe. Mais souvent, ils ne perçoivent pas plus que le salaire minimum, et sont privés de sécurité sociale et d'assurance maladie.

« Nous commençons tout juste à comprendre la dynamique sous-jacente », a déclaré un responsable du ministère de la Santé. « Cette enquête va nous aider à identifier et traiter les nombreux problèmes d'emploi et sociaux impliqués dans ce phénomène. »
Les autorités expliquent le phénomène par une précarité grandissante, qui concernerait quelque deux millions de jeunes Japonais. Les analystes estiment qu'elle est due à la crise économique qui a frappé le Japon dans les années 1990, mais aussi à un rejet de l'éthique traditionnelle du travail.

mercredi 29 août 2007

grenelle de l'environnement:panier de crabes?

j'ai envoyé ce mail il y a quelques jours qui est resté sans réponse:

à l'attention de Monsieur Espinosa

bonjour,

je ne suis pas une association,juste un citoyen.
un simple citoyen amoureux de l'écologie et qui en a fait son métier.
je suis paysan bio dans la drôme,le département le plus bio de France.
j'aime mon métier.
mais,avec ce que je gagne,je ne peux pas faire vivre correctement ma famille.
je suis donc au RMI partiel.
et je ne suis pas le seul dans ce cas:des copains paysans bio installés depuis longtemps comme moi ont jeté l'éponge au printemps à cause des mauvaises conditions climatiques.
le bio,pour nous c'est le choix de ne pas empoisonner nos clients mais c'est ,au quotidien, ajouter encore plus d'alléas à une activité agricole qui en compte déjà beaucoup et c'est,à cause du surcroit de main-d'oeuvre nécéssaire,se limiter dans les quantités produites:
une image:
un paysan bio peut déserber manuellement un demi hectare de carottes dans sa saison
alors qu'un exploitant agricole classique en cultivera 40 hectares dans le même temps.
le paysan bio ne vendra pas ses carotes 80 fois plus cher.

alors,le bio est-il une impasse?
moi et mes amis ne le croyons pas.

pour nous il y a une solution écologique à notre probème.
une solution qui arrangerait tout le monde sauf quelques lobbys.

nous aimerions avoir le droit de produire des bio-carburants,
non pas des agro-carburants qui polluent,de vrais bio-carburants.
dans notre région c'est possibe avec le TOURNESOL qu'on peut cultiver sans insecticide,sans fongicide,sans déserbant grâce à une technique qui s'appelle le BRF et donc sans labour(ce qui nous pare de l'ambroisie).
ce tournesol,nous demandons de pouvoir le cultiver avec une production limitée à 50 ha par producteur afin d'éviter le piège de la sur-exploitation et de la compétition entre agriculteurs.
nous voulons le transformer en huile et n'avoir le droit de le vendre qu'à la ferme (circuit court)
cette culture,dans ces conditions pourrait nous permettre d'obtenir un revenu équivallent au SMIG.
comme l'activité n'est pas trop exigente en temps,elle nous laisserait la possibilité de cultiver à côté des légumes ou d'autre produits bios ou de créer des petits élevages traditionnels.
comme nous n'avons plus la contrainte économique de nourrir nos familles,les prix que nous pourrions pratiquer seraient alors plus abordabes que ceux que nous sommes obligés de pratiquer aujourd'hui.

il n'est pas question de remplacer totalement le pétrole mais plutôt d'offrir une solution moins polluante de carburant aux consommateurs qui le désirent.
et tant qu'à venir chez nous acheter leur carburant,peut-être seront-ils eux-même intéressés par nos produits annexes?

la limitation de production est la chance des vrais bio-carburants car cette activité pourrait créer énorméent d'emplois.
tout le contraire du développement actuel de l'agro-carburant vert à base de betterave qui ne pourra être produit,dans les conditions prévues actuellement,que par la poignée de bettraviers industriels qui ont déjà tout le matériel.
leurs usines étant très mécanisées,elles créeront très peu d'emplois.

l'installation de micro-fermes bios (avec un revenu minimum garanti par les bio-carburants) sur tout le territoire pourrait redynamiser le tissus économique et social du monde rural.

je sais que ma proposition n'est pas habituelle,
quand j'en parle aux politiques de ma région,je m'adresse à un mur (trop de changements c'est effrayant pour eux)
alors j'ai,nous avons, besoin de vous pour défendre cette autre vision de l'agricuture.
nous ne voulons pas prendre la place des autres,
nous pensons juste que le modèle que nous voulons développer respecte mieux l'avenir de nos enfants que le modèle agro-industriel subventionné qui nous est imposé.

si vous l'acceptez,la balle est maintenant dans votre camps.

que le fameux BON-SENS agricole vous guide!

je suis à votre disposition pour tout renseignement.

(suivent mes coordonnées)

pascal

complément à l'article de "emcee" et à mon commentaire sur son blog

et aussi pour répondre à Cristine Lagarde qui affirme que tout le monde part avec les mêmes chances et que seul l 'acharnement au travail fait la différence dans les réussites.

http://inegalites.fr/spip.php?article272&id_mot=28

L'article de "emcee" sur le massacre de la jeunesse est paru

http://blog.emceebeulogue.fr/post/2007/08/29/Tony-ta-jeunesse-fout-le-camp?pub=1

Le bio dans les choux

Pourquoi le bio est dans les choux, Infos de la Planete, 25/07/07
Professeur Canardeau pour le Canard Enchaine (France)

Tout le monde adore l'agriculture bio, et pourtant elle ne couvre en France que 2% des surfaces cultivees. Aie !
Meme lui! En janvier 2004, le depute UMP Didier Julia depose une question ecrite au ministre de l'Agriculture, pour deplorer l'absence en France d'aides directes a la reconnaissance de l'agriculture biologique. Oui, Julia, le Pied Nickele qui s'illustra lors de l'affaire des otages Chesnot-Malbrunot, en Irak!
Le bio fait l'unanimite. Il sera meme au menu du fameux Grenelle de l'Environnement decrete par Sa Majeste Sarko Ier. Pas de pesticides, ces poisons qui commencent a alarmer les consommateurs, pas d'engrais de synthese (dont la fabrication a partir de petrole genere des gaz a effet de serre), bref, tous les avantages.
Des lors, question naive : pourquoi 2 % seulement des surfaces agricoles francaises sont-elles consacrees a la bio ? En Italie, pays latin et laxiste, on en est a 8 %. En Autriche, pays germain et legerement austere, a 15 %. Au debut des annees 80, nous etions pourtant les champions d'Europe, avec 40 % des surfaces agricoles bio de toute l'Union europeenne ! En 1982, une grande enquete commandee par Edith Cresson, ministre de l'Agriculture, estimait a 10 000 le nombre de producteurs bio chez nous. Aujourd'hui, vingt ans plus tard, nous en sommes a 11 640. Oui, question naive : que s'est-il passe ?

En fait, tous les gouvernements, de gauche comme de droite, ont privilegie l'agriculture intensive. Un modele qui a pour seul objectif de produire toujours plus. Et d'exporter le plus possible.
Prenez les aides directes de la Politique agricole commune, la fameuse PAC. Elles sont calibrees en fonction des rendements. Un eleveur bio de vaches laitieres touche donc moitie moins que son voisin qui fait dans l'elevage conventionnel. Le cerealier de la Beauce, lui, rafle 5 a 10 % de plus que son homologue qui fait tout pousser sans pesticides. Voila qui suffit a decourager les vocations bio...
Pourquoi diable un agriculteur aurait-il envie de se convertir au bio ? D'abord, il voit ses rendements chuter de 50 %, tout en se donnant un mal de chien. Il doit alterner ses cultures en fonction des saisons, se contenter de substances minerales ou a base de plantes pour combattre les doryphores et autres nuisibles qui s'en prennent aux recoltes. Voire elever des coccinelles contre les pucerons,! Galere assuree, mais certitude de ne pas laisser comme ardoise aux generations futures des sols lessives ou des nappes phreatiques plombees aux nitrates. Comme si cela ne suffisait pas, celui qui opte pour le bio a l'interdiction pendant deux ans au minimum de vendre ses produits sous l'etiquette Agriculture biologique le temps que les champs enchi-miques se refassent une sante. Pour qu'il reste cependant des candidats, l'Europe a prevu une aide a la conversion. Mais, chez nous, elle est faiblarde. En Autriche, un cultivateur qui se met aux legumes bio plein champ empoche chaque annee 450 euros par hectare d'aide a la conversion. En France, 350 euros. Et pendant cinq ans seulement. Ensuite, c'est au bon vouloir des prefets de Region. Resultat : trois Regions seulement (sur 22) ont budgete une aide au maintien (150 euros par hectare pour les legumes bio plein champ). Bref, comme on le voit, la France a tout fait pour encourager le bio... Mieux : elle a dote son label Agriculture biologique du cahier des charges le plus exigeant d'Europe.
Ce qui est insupportable/ note Guy Kastler, de Nature et Progres, association qui milite pour l'agriculture biologique en France, c'est qu'il existe une demande sociale immense et que l'offre agricole en France n'y repond pas. Du coup, nous importons massivement, surtout des pays voisins. Remarquable, en effet : d'un cote l'agriculture industrielle exporte, de l'autre l'agriculture bio importe. Elle ne couvre meme pas la moitie des besoins !
Qui donc a interet a ce que le bio vegete ? En France, la politique agricole est decidee par la FNSEA, qui est chez elle au ministere de l'Agriculture, rue oie Varenne. Et le syndicat officiel ne veut pas entendre parler de la bio. Point barre, s'agace un pionnier de l'agriculture biologique. Pour la productiviste FNSEA, en effet, un agriculteur bio, c'est presque a coup sur un adherent en moins. On comprend pourquoi, en prive, Nicolas Hulot repete inlassablement qu'a l'Elysee il y a toujours deux Bastille a prendre. Le nucleaire, et la FNSEA. Les industriels de l'agroalimentaire voient eux aussi le bio d'un mauvais œil. Quand vous fabriquez du ketchup, les tomates de saison vous n'en avez rien a faire. Ce qu'il vous faut c'est des tomates tout au long de l'annee et en grosse quantite. L'agro-industrie est une puissance colossale, qui investit maintenant dans les OGM ou les biocarburants remarque notre pionnier. Le bio represente tout ce qu'ils detestent. Elle ne fait pas assez tourner la machine, et rend les paysans plus autonomes. Dans la grande distribution, on ne se roule pas non plus par terre pour l'agriculture biologique. On lui prefere des fruits parfaitement calibres, aux couleurs petantes pour attirer le chaland, et qui repoussent toujours plus loin les dates de peremption. Pendant plusieurs annees, temoigne ce responsable d'une grande chaine d'hypermarches, nous avons joue le jeu bio loyalement, mais avec de grosses pertes. Il nous arrivait de jeter jusqu'aux trois quarts de nos produits, qui ne trouvaient pas de clients avant la date de peremption.
Enfin, et surtout, il y a l'industrie chimique. Le pire ennemi du bio. Celle qui, cette annee encore, va fourguer aux agriculteurs 76 000 tonnes de pesticides et des montagnes d'engrais. Le groupe chimique Rhone-Poulenc a longtemps fait la pluie et le beau temps dans les ministeres, meme a l'Environnement, confie au ''Canard'' un responsable de la filiere. Je me souviens encore de ce dejeuner au cours duquel le conseiller d'un ministre socialiste de l'Agriculture nous a propose de debloquer des aides si le cahier des charges du bio etait ''assoupli''. J'ai su plus tard.
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C'est bio mais c'est cher
Puisqu’ils se passent d'engrais et de pesticides, si couteux, les produits bio devraient etre moins chers que les autres, non ? Non. D'abord parce que nous respectons les saisons, dit Jean-Pierre Bourven, maraicher bio dans le 95. Nous faisons des tomates quatre mois dans Vannee, Pas onze comme l'agriculture intensive ! Et, aussi, parce que nos rendements sont moindres : les engrais de synthese permettent un rendement deux fois plus eleve. Si on a 100 quintaux a l'hectare avec le chimique, on en aura 80 avec le raisonne, et de 30 a 40 avec le bio. Mais le principal probleme du bio, c'est qu'il exige beaucoup plus de main-d'œuvre : Avec la chimie, on desherbe un champ de carottes pour 1 euro. En bio, il me faut quatre heures de main-d'œuvre, soit, charges et conges compris, 60 euros.Sans compter que, paradoxalement, l'agriculteur bio traite plus souvent ses cultures que l'autre, utilisant a bon escient (et a plusieurs reprises) des produits repulsifs a base de plantes comme le purin d'ortie au lieu de traiter une fois pour toutes avec un poison chimique remanent. Sans oublier que les marges sur les produits bio sont souvent confortables...
<http://www.infosdelaplanete.org/imprimer/2522/pourquoi-le-bio-est-dans-les-choux.html>
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lundi 27 août 2007

comment enrichir les actionnaires des multi-nationales sur le dos des pauvres avec bonne conscience?

Aujourd'hui sarko a fait sa déclaration de politique étrangère devant 200 ambassadeurs de France et...PARISOT.
c'est marrant parce qu'après coup,TF1 essaye de la cacher:
http://tf1.lci.fr/infos/france/0,,3530715,00-premier-discours-diplomatique-nicolas-sarkozy-.html

je vois l'action étrangère du gouvernement dans les 5 ans à venir comme une copie de celle des états-unis.

et ce n'est pas réjouissant.

à lire:
http://blog.emceebeulogue.fr/post/2007/08/22/Les-Etats-Unis-etendent-leurs-tentacules-grace-a-laide-aux-pays-pauvres

Georges Mothron suspend l'utilisation de Malodor mais écoutez bien ses MENSONGES et comment il se pose en VICTIME

Article de 20 minutes

Georges Mothron: «Je suspends l'utilisation du Malodor» à Argenteuil
Lire aussi
Reportage : «Un jour, c'est nous qu'ils jetteront à la benne»
Réaction : «Utiliser ce type de produit est dégradant»

Alors que la polémique autour de l'emploi du «Malodor» par la commune d'Argenteuil prend de l'ampleur, Georges Mothron, maire UMP d'Argenteuil annonce à 20 Minutes la suspension de l'utilisation du produit, dans une interview exclusive.Pourquoi avoir eu recours à ce produit répulsif ?Nous avons une quinzaine de SDF à Argenteuil. Nous assurons 25 lits libres été comme hiver. Mais 4 ou 5 personnes super retirées de la vie sociale, alcooliques, qui font sur eux ou sous eux, refusent l’aide de quiconque, et s’installent devant les issues de secours du centre commercial et de son parking. Nous avons tenté de les dissuader de le faire, par la douceur, puis par la force en les délogeant toutes les heures avec un jet d’eau. Mais ils reviennent et les riverains se plaignent de la vision, de la pollution sonore et de la vue pour les gosses. Le produit a été acheté avec de l’argent public, mais nous n’avons jamais demandé à des agents municipaux d’utiliser ce produit contrairement à ce qu’ils disent. Le test a été effectué, je ne sais pas exactement par qui, devant une autre sortie du centre commercial que celle où vivent les SDF, pour voir si cela gênait les passants. Cela ne les gène pas mais vu la polémique crée par l’opposition, et après en avoir discuté avec Christine Boutin, j’ai décidé de surseoir à son utilisation, en attendant qu’on me propose d’autres solutions.

Vous aviez déjà pris des arrêtés anti-mendicité, l’un évoquait l'odeur des SDF, et maintenant vous voulez les déloger.
N’est-ce pas contraire à la liberté d’aller et venir ?
N’est-ce pas le genre de produits qu’on utilise pour les animaux plus que pour les hommes ?

Ce n’est pas une chasse aux pauvres contrairement à ce qui a été dit, mais une chasse au maire. La liberté d’aller et venir ne vaut pas dans n’importe quel état, et pas sous alcool Nous ne faisons pas cela de gaieté de cœur. Mais il faut sécuriser le site et ce produit devait servir à cela. Je suis né à Argenteuil, je me bats pour changer son image. Que ceux qui me donnent des leçons m’aident plutôt à trouver des solutions....Retrouvez l'intégralité de l'interview demain dans 20 Minutes...
Propos recueillis par Michael Hajdenberg

être subventionné pour détruire la planête:une réalité

Des centaines de milliards de dollars pour detruire la planete, Lester R. Brown pour Earth Policy Institute, 01/02/07, publie sur Internet le 30/07/07
Lester R. Brown pour Earth Policy Institute (Etats-Unis)
Traduction : Marc Zischka pour Ecologik Business

Une etude du Earth Council (Conseil de la Terre, ndlt) ''Subventionner le developpement non durable'', souligne ''qu’il y a quelque chose d'incroyable dans le fait que le monde depense chaque annee des centaines de milliards de dollars pour subventionner sa propre destruction.''
Chaque annee, dans le monde, les contribuables fournissent environ 700 milliards de dollars de subventions pour des activites destructives en matiere d'environnement, comme la combustion d'hydrocarbures fossiles, la surexploitation des aquiferes, la coupe a blanc de forets, et la sur-peche.
L'Iran offre un exemple classique de subventions extremes quand elle tarife le petrole pour l'usage domestique au dixieme du cours mondial, en encourageant fortement la possession d'une voiture et la consommation d'essence. La Banque Mondiale indique que si cette subvention annuelle de 3.6-milliards de dollars etait supprimee, cela reduirait etonnamment les emissions carbone de l' Iran de 49 percent. Cela renforcerait aussi l'economie en liberant de l'argent public pour l'investissement dans le developpement economique du pays. L'Iran n'est pas seul dans ce cas. La Banque mondiale signale egalement que la suppression de subventions energetiques reduirait les emissions de carbone au Venezuela de 26 %, en Russie de 17 %, en Inde de 14 %, et en Indonesie de 11 %.
Quelques pays eliminent ou reduisent ces subventions qui dereglent le climat. La Belgique, la France et le Japon ont elimine toutes les subventions pour le charbon. L'Allemagne a reduit sa subvention pour le charbon de 5.4 milliards de dollars en 1989 a 2.8 milliards de dollars en 2002, pendant qu'ils diminuaient la consommation de 46 pour cent. Cette aide sera supprimee d'ici 2010. La Chine reduit sa subvention au charbon de 750 millions de dollars en 1993 a 240 millions de dollars en 1995. Plus recemment, elle a impose une taxe sur les charbons a forte teneur en souffre.
Une etude du parti Vert Britannique, Aviation’s Economic Downside (la face cachee de l'economie de l'aviation" ndlt) decrit le montant des subventions donnees a l'industrie du secteur aerien. Cela debute avec des reductions d'impots de 17 milliards de dollars, incluant une exemption totale de la taxe federale. Les couts externalises ou indirects, comme le traitement des maladies dues au fait de respirer un air pollue par les avions, le cout du changement climatique, et ainsi de suite, ajoutent presque 7 milliards de dollars a la note. La subvention au Royaume-Uni represente 391 dollars par habitant. C'est aussi une politique fiscale regressive simplement parce qu' une partie substantielle de la population britannique ne peut se permettre de prendre l'avion, pourtant ce mode de transport couteux est subventionne pour la partie de la population la plus aisee.
Pendant que les pays industriels les plus avances ont reduit leurs subventions aux combustibles fossiles - notamment le charbon, le combustible le plus impactant en matiere de changement climatique - les Etats Unis ont augmente leur aide aux combustibles fossiles et a l'industrie nucleaire. Un rapport des Green Scissors (ciseaux verts, ndlt) de 2002, une etude demandee par une coalition de groupes environnementaux, a calcule que pendant les 10 annees precedentes les subventions pour les industries de l'energie se chiffrent a 33 milliards de dollars. Sur ce total, l'industrie du petrole et du gaz ont recu 26 milliards de dollars, le charbon 3 milliards, et le nucleaire 4 milliards. A un moment ou il est necessaire de preserver les ressources petrolieres, les contribuables americains subventionnent leur epuisement.
En soi, les subventions ne sont pas mauvaises. De nombreuses technologies et industries sont issues de subventions gouvernementales. Les avions a reaction se sont developpes avec des depenses de R&D militaires, et ont conduit aux avions de ligne commerciaux modernes. Internet est le resultat de liens entre les ordinateurs de laboratoires gouvernementaux et d'instituts de recherche finances par le secteur public. La combinaison de la deduction de la taxe federale et une forte reduction de la taxe de l'etat en Californie a donne naissance a l'industrie eolienne moderne.
Il y a un besoin urgent de faire evoluer les subventions. Eliminer les subventions destructrices de l'environnement reduit a la fois la charge sur les contribuables et limite les activites destructives. Un monde confronte a la perspective d'un changement climatique bouleversant l'economie, ne peut justifier plus longtemps des subventions pour accroitre la combustion de petrole et de charbon. Deplacer ces subventions vers le developpement de sources d'energies plus neutres sur le climat comme le vent, le solaire, la biomasse et la geothermie est une cle pour stabiliser le climat de la planete. Deplacer les subventions de construction de routes vers la construction de voies ferrees pourrait augmenter la mobilite dans de nombreux cas, tout en reduisant les emissions de carbone.
Dans une economie mondiale avec des deficits fiscaux a tous les niveaux du gouvernement, l'exploitation de ces deplacements de subventions, comme des deplacements de taxes, peuvent contribuer a equilibrer les comptes et preserver les systemes environnementaux qui supportent l'economie. Les deplacements de subventions et de taxes promettent des gains a la fois dans l'efficacite economique et dans la reduction de la destruction environnementale, une situation gagnant-gagnant.
A un moment ou le public est de plus en plus sensibilise au changements climatiques occasionne par l'utilisation des combustibles fossiles, son industrie est toujours subventionnee a hauteur de 210 milliards de dollars par an. Les subventions aux combustibles fossiles appartiennent a une epoque passee ou le developpement des industries du petrole et du charbon etaient vues comme un moteur du progres economique —et non une menace pour notre civilisation du 21e siecle. Une fois mises en place, les subventions ont conduit des lobbies aux interets particuliers a se battre bec et ongle contre leur elimination, meme celles qui n'etaient pas adaptees au depart.
Aux Etats-Unis, les societes petrolieres et gazieres sont peut etre maintenant les lobbies les plus puissants a Washington. Entre 1990 et 2004, elles ont amasse 181 millions de dollars dans des contributions a des campagnes visant a proteger des des deductions fiscales speciales se chiffrant en milliards. Donald Lubick, secretaire adjoint aux politiques fiscales pour le Tresor americain declarait en temoignant devant le Congres au comite Ways and Means (Direction et Moyens, ndlt) au sujet des compagnies petrolieres et gazieres en 1999: Voila une industrie qui a, en proportion de sa taille, une aide fiscale plus importante que n'importe quelle autre industrie dans le pays. Que des investissements aussi profitables soient possibles est un indicateur de la corruption du systeme politique americain, et particulierement la possibilite pour ceux qui ont l'argent de modeler l'economie a leur avantage.
Les subventions penetrent et deforment chaque secteur de l'economie mondiale. La subvention aux mines de charbon en Allemagne etait justifiee au depart par le maintient des emplois, par exemple. A son sommet, le gouvernement subventionnait a hauteur de 90,000 dollars par travailleur par an. En termes purement economiques, il aurait ete plus sense de fermer les mines et de payer les mineurs a ne pas travailler.
De nombreuses subventions sont cachees aux contribuables
. Cela est particulierement vrai pour l'industrie des combustibles fossiles, dont les subventions incluent une autorisation d'epuisement pour pomper du petrole aux Etats-Unis. Plus grave encore sont les depenses militaires habituelles americaines pour proteger l'acces au petrole du Moyen Orient, qui ont ete estimees par les analystes de la Rand Corporation (association a but non lucratif qui s'occupe des challenges auxquels sont confrontes les secteurs publics et prives, ndlt) la derniere guerre d'Irak coute entre 30 milliards et 60 milliards de dollars par an, alors que le petrole importe de la region n'a qu' une valeur de 20 milliards de dollars.
Une etude de 2001 conduite par Redefining Progress (Redefinir le Progres, ndlt) montre que les contribuables americains subventionnent l'utilisation de l'automobile pour 257 milliards de dollars par an, soit environ 2,000 dollars par contribuable. En plus de subventionner les emissions de carbone, cela signifie aussi que les contribuables qui ne possedent pas de voitures, y compris ceux qui sont trop pauvres pour en avoir une, subventionnent ceux qui en ont.
L'un des sujets brulants de la subvention des combustibles fossiles est qu'elle offre une reserve de deductions fiscales pouvant etre utilisees pour des sources d' energies renouvelables benignes pour le climat, comme l'eolien, le solaire et la geothermie. Subventionner les combustibles fossiles revient a subventionner les vagues de chaleur dessechant les cultures, la fonte des glaces, la hausse du niveau des oceans, et des tempetes encore plus destructives. Il est sans doute temps pour les contribuables du monde d'indiquer si c'est comme cela qu'ils veulent que l'on depense leur argent durement gagne.
- Adapte des chapitres 4 et 12 de Plan B 2.0 : Rescuing a Planet Under Stress and a Civilization in Trouble de Lester R. Brown (New York: W.W. Norton & Company, 2006), disponible en ligne sur www.earthpolicy.org/Books/PB2/index.htm
(Le Plan B 2.0: Sauver une planete sous stress et une civilisation en danger, ndlt)
<http://www.infosdelaplanete.org/2547/des-centaine-de-milliards-de-dollars-pour-detruire-la-planete.html>

dimanche 26 août 2007

idéologie UMP,copié sur le blog de Martine Billard

Loi « Travail, emploi et pouvoir d’achat » : extraits du Compte rendu intégral de l'Assemblée nationale

Le discours de Christine Lagarde, ministre de l’économie, des finances et de l’emploi, pour présenter sa loi dans l'hémicycle a laissé plus d'un député et plus d'un journaliste fort surpris par le contenu.

Ci-dessous donc les "meilleurs moments" de ce discours qui marque indéniablement une vraie rupture par l'affirmation sans fard de l'appel à s'enrichir et de la responsabilité individuelle exclusive puisque chacun aurait les mêmes chances au départ.


Confiance, croissance, emploi, tels sont les trois principes qui guideront notre action, tels sont les trois principes qui permettront à notre pays de regagner le sens du travail.

Cette loi est faite pour que le travail n’exclue personne, pour que le travail paye, pour que le travail ne laisse jamais un goût amer et l’impression d’avoir été fait en vain. Durant ces derniers mois, que nous ont dit les Français ? Qu’ils voulaient non pas des loisirs en plus, mais du travail ... non pas « du pain et des jeux », mais les fruits de leur labeur. Ils nous ont dit qu’ils en avaient assez de voir leurs efforts quotidiens méprisés par quelques « bobos » à la mode. La valeur travail, je veux vous indiquer à quel point elle me parait démocratique, républicaine, économique et sociale.

Reconsidérer le travail, c’est rompre en effet avec une tradition de mépris qui trouve sa source dans l’Ancien régime, quand les nobles avaient défense de s’adonner au commerce. La Révolution n’a pas mis fin à cette attitude. On la retrouve au XIXe siècle chez de nombreux auteurs : chacun pensera évidemment à Paul Lafargue et à son éloge de la paresse, ouvrage dans lequel il souhaitait que les Français travaillent trois heures par jour, et, pour le reste, passent leur vie à « fainéanter et bombancer ».
Le dernier avatar de ce Droit à la paresse, c'est, dans les années 90, le mythe post-industriel de la fin du travail : l'homme pourrait, illusion suprême, être définitivement remplacé par les machines et par les ordinateurs. Et la loi sur les 35 heures est l'ultime expression de cette tendance historique à considérer le travail comme une servitude. Comment ne pas voir quels préjugés aristocratiques recouvre une telle conception ?

Oui, dans une démocratie, c’est le travail qui doit être le fondement de toutes les réussites, de toutes les fortunes. Il met l’ensemble des professions sur un pied d’égalité : le grand patron comme le petit employé savent l’un et l’autre ce que c’est qu’une « grosse journée de boulot ».
Le travail est une chose naturelle, essentielle à l’homme pour mener une vie équilibrée, indispensable à l’individu pour s’accomplir et développer au mieux ses potentialités. Ce n’est ni une aliénation ni un simple pis-aller uniquement destiné à subvenir aux nécessités du quotidien. Oui, en ce XXIe siècle bien entamé, l’idée du travail s’offre à nous de tous côtés : du côté des chômeurs qui en réclament, du côté des salariés qui veulent le voir mieux rémunéré, du côté des employeurs qui cherchent à le rendre plus compétitif.

Entre l’égalité de tous sur la ligne de départ et les performances de chacun à l’arrivée, le travail fait de l’individu le seul responsable de son propre parcours.
Croire que l’on va résoudre le chômage par la réduction du travail c’est prendre, à mon avis, le problème à l’envers. Allons-nous encore longtemps, nous qui avons tant de forces, continuer à nous automutiler ?
J’entends dire parfois, à propos du travail et de la concurrence qu’il engendre : c’est la guerre de tous contre tous. Voilà un véritable contresens. Car à la guerre, le plus fort soumet le plus faible tandis que, dans les rapports de travail, le plus fort communique de la force au plus faible.
Ce qui compte dans le travail, ce n’est pas le combat mais l’émulation, la possibilité offerte à chacun de se surpasser. Certains, bien sûr, réussissent mieux que d’autres mais, c’est là l’essentiel, personne n’y perd. Rien, mieux que le travail, ne tisse des liens entre les hommes, par-delà les hiérarchies sociales, par-delà les frontières. Et je prétends qu’une feuille de paie est le plus sûr garant de la paix, de la paix sociale comme de la paix entre les peuples.
...
Cessons donc d’opposer les riches et les pauvres, comme si la société était irrémédiablement divisée en deux clans. Cette loi est destinée à tous ceux qui travaillent, quels que soient leurs revenus.
Que de détours pour dire finalement une chose toute simple : le travail paye. Mais c’est une vieille habitude nationale : la France est un pays qui pense. Il n’est guère d’idéologie dont nous n’ayons fait la théorie, et nous possédons probablement dans nos bibliothèques de quoi discuter pour les siècles à venir. C’est pourquoi j’aimerais vous dire : assez pensé, assez tergiversé ; retroussons tout simplement nos manches !

Le travail recèle la possibilité d’un épanouissement personnel. Ainsi que le dit Confucius : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. »

Il n'y a rien de honteux, pour quelqu’un qui travaille, à vouloir gagner davantage d'argent. Cessons d'être aussi pudiques sur notre intérêt personnel, qui, bien souvent, rejoint celui du groupe. La lutte des classes est bien sûr une idée essentielle mais, de mon point de vue, essentielle pour les manuels d'histoire. Il faudra certainement, un jour, en étudier les aspects positifs, mais elle n’est aujourd’hui d’aucune utilité pour comprendre notre société.
Ce qui importe aujourd’hui, c’est de se battre pour s’imposer soi-même et non pas de lutter contre les autres. Demandez donc aux jeunes, y compris et surtout ceux des quartiers difficiles, ce qu’ils en pensent. Un riche, pour eux, ce n’est pas un rentier exploiteur, c’est bien souvent un entrepreneur qui a réussi. Pour eux l’argent n’est plus synonyme d’injustice, mais d’espoir. Nos jeunes n’ont pas forcément envie de renverser l’ordre des choses, mais de s’y insérer, voire de s’y imposer. Que la jeunesse de notre pays ait à ce point envie de crier victoire, c’est pour nous le plus bel encouragement à poursuivre notre tâche !

j’en viens au bouclier fiscal. Ceux parmi vous qui sont curieux peuvent se poster gare du Nord un vendredi soir, à l’arrivée de l’Eurostar ou du Thalys. Ils comprendront que tous ces banquiers français partis travailler à la City, tous ces exilés fiscaux réfugiés en Belgique n’ont qu’une envie : rentrer vivre en France. À tous ceux-là, ainsi qu’à tous nos compatriotes qui cherchent les clés des paradis fiscaux, nous ouvrons nos portes. Nous leur disons : la France n’est pas un paradis fiscal, mais ce n’est pas l’enfer non plus. Revenez, car nous avons besoin de vous, besoin que vous veniez dépenser en France les sommes que vous dépensez ailleurs.

Si des fortunes se sont honnêtement constituées, il s’agit d’en faire profiter au mieux le reste du pays par le biais de l’incitation plutôt que de la contrainte, car c’est, à mon sens, le mode le plus civilisé de la redistribution.

Il est naturel de vouloir transmettre à ses proches le fruit d’une vie de travail. La constitution d’un patrimoine représente en quelque sorte, j’ose le dire, le développement durable d’une famille. Entre époux ou partenaires liés par un PACS, les droits de succession sont tout simplement éliminés. Prenons l’exemple de deux personnes mariées sous le régime de la communauté légale, ayant deux enfants et étant propriétaires d’un seul bien commun, un immeuble estimé à 800 000 euros. Si l’une des deux décède, aucun membre de la famille ne paiera de droits de succession, alors qu’auparavant, ils auraient dû débourser au total 30 000 euros. Dans la même situation, mais avec un immeuble valant près du double, le conjoint sera toujours exonéré et les droits de succession pour les enfants seront réduits de 20 000 euros.

Aujourd’hui plus que jamais, le travail est pour notre pays la clé de son devenir, dans le grand jeu de la mondialisation. Nos concurrents, qui se satisfaisaient de voir la France un peu endormie, en arrière de la main, s’effraient de la voir aujourd’hui se réveiller. Cette course de fond que j’ai annoncée tout à l’heure, nous allons la mener en tête. Travaillez plus, vous multiplierez l’emploi ; dépensez plus, vous participerez à la croissance ; gagnez plus, vous augmenterez le pouvoir d’achat !

samedi 25 août 2007

Philippe Metezeau estime avoir fait le nécéssaire pour les SDF

reportage de France 3

édition du 19/20
du samedi 25 Aout


http://jt.france3.fr/1920/index.php3?jt=0

il faut placer le curseur sur 10:23
et ça finit à 12:27

Philippe Meteseau:"dans la mesure où on leur propose un logement social,je considère que la solidarité qu'on leur doit s'exprime raisonnabement"

il n'en a rien à foutre le catho si le logement ne correspond pas aux besoins de ces SDF.

voir l'avis d'un spécialiste:

http://paysan-bio.blogspot.com/2007/08/coutez-bien-le-diagnostic-de-stphane.html

avenir des pauvres

ce qui va arriver à notre jeunesse si on laisse nos dirrigeants instrumentaliser la pauvreté:
(l'angleterre ,Londres,ce n'est pas loin et le modèle Blair plait autant à sarko qu'à ségo)

http://tf1.lci.fr/infos/media/jt/0,,3529849,00-grande-bretagne-gang-responsable-mort-petit-garcon-.html

ils accusent internet mais moi j'accuse la pauvreté.
les chiffres de ce reportage sont édifiants:
-16 mineurs assassinés en 1 an
-70 euros pour une arme à feu
-700 euros pour une console de jeu
-257 gangs à Londres
-90 000 couteaux rendus aux flisc
-100 agressions à l'arme blanche par jour
toujours la même question
EST-CE DE CE MONDE QU'ON REVE POUR NOS ENFANTS ?


le reportage est suivi de 2 autres intéressants:
le dernier sur l'état des lieux de la culture des OGM en Europe:
22 pays sur 27 n'en produisent pas.
donc il est inutile pour nos dirrigeants de se défausser sur Bruxelles comme ils le font d'habitude.

LA PRESSION SUR CEUX QUI BOSSENT:le NAIRU

Si vous pensez encore que le chômage est un Fléau "NATUREL", c'est que vous ne connaissez pas le NAIRU!Extrait vidéo de la chaine BLOOMBERG TV (chaine financière sur le satellite), enregistré le 22 Décembre 2006. Un économiste de la Société Gérérale est interviewé pour commenter les dernières décisions et explications de Jean-Claude TRICHET, Président de la Banque Centrale Européenne (BCE, basée à Francfort, émettrice de l'Euro) quant à la politique monétaire européenne actuelle et à venir. La priorité UNIQUE de la BCE, et l'obsession des marchés financiers, est l'INFLATION. Or les taux de chômage "officiels" sont en baisse (même apparente) et ça, ça "REND NERVEUX LA BCE"! Le reste je vous le laisse écouter. J'ai retranscrit le passage clé ci-dessous: Juste un point: le "taux de chômage d'équilibre", c'est le nom français du fameux NAIRU, le taux de chômage MINIMUM (oui,minimum!)qui permet d'équilibrer l'inflation, d'éviter qu'elle n'augmente, en faisant pression sur les salaires et... les salariés par la Peur du chômage et de la précarité). "... aujourd'hui il y a une amélioration de la situation de l'emploi, il y a des tensions sur certains marchés du travail et on voit bien que même si les taux de chômage restent élévés (il le reconnaît, NDLR!), on peut se dire qu'HISTORIQUEMENT ON EST AU NIVEAU DES TAUX DE CHOMAGE D'EQUILIBRE (NAIRU donc), VOIRE LEGEREMENT EN DESSOUS, et ça ça crée FORCEMENT un RISQUE ou une NERVOSITE du côté de la BCE..." FORCEMENT!!!! NON le chômage n'est pas qu'un Fléau, mais aussi un outil de régulation économique et de contrôle social par la PEUR fort efficacement employé depuis 20 ans.

Guillaume de Baskerville

Plus d'infos sur ces recherches ici: http://lenairu.blogspot.com/ "http://lenairu.free.fr/">http://lenairu.free.fr/ http://linflation.free.fr/

LA PRESSION SUR CEUX QUI BOSSENT:écoutez bien la fin de la prévision économique!


Le chômage voulu?
envoyé par Guillaume_de_Baskerville

Philippe METEZEAU:surement un bon père de famille - voilà la tête de ces méchants SDF qui puent tant


Répulsif contre SDF !!!
envoyé par tx3a

écoutez bien le diagnostic de Stéphane Gemmani:inadaptation totale des moyens développés par rapport aux besoins=morts.responsables mais pas coupables

SDF=LA PRESSION SUR CEUX QUI BOSSENT (comme il m'a énervé le zorro- pote à sarko)


Sarkozy face à un SDF
envoyé par pierif

à propos des SDF qui ont "choisi de ne pas travailler car ce sont tous des fainéants" que les politiciens lavent.

Article de l'humanité paru le 28 novembre 2005

Ils sont salariés le jour, SDF la nuit

Selon l’INSEE, un tiers des personnes sans abri sont employés ou ouvriers.
Contrairement aux idées reçues, les personnes sans logement ne sont pas coupées de l’emploi. Elles le sont même de moins en moins. Selon une étude de l’INSEE d’octobre 2003, un sans domicile fixe sur trois exerce une activité professionnelle.
Nouveau diagnostic de l’accroissement du nombre de travailleurs pauvres observé en France - depuis une vingtaine d’années, le phénomène des salariés sans domicile fixe ne peut plus être dissimulé derrière des parcours de vie individuels.
Touchées de plein fouet par la précarisation du travail, la généralisation du temps partiel imposé, des « petits boulots » d’intérim, mais aussi par l’insuffisance de la politique du logement, de plus en plus de personnes travaillent… sans gagner assez pour trouver un logement.

Selon l’étude, un quart des SDF salariés bénéficient d’un CDI. Dans neuf cas sur dix, ils sont employés ou ouvriers. Mais, selon Bernadette de la Rochère, rédactrice de l’étude de l’INSEE, « le fait d’avoir un emploi recouvre des réalités très diverses : parmi les SDF qui travaillent, il y a des gens qui touchent un très maigre salaire, d’autres qui travaillent sans être déclarés, d’autres encore en intérim, donc par intermittence ». 29 % des SDF sont sans papiers, et pour gagner de l’argent, ils n’ont d’autre choix que de travailler sans être déclarés.

Ainsi, Sabine, serveuse dans une chaîne de pizzeria renommée de Paris : « Mon employeur ferme les yeux sur ma situation, mais il n’est pas dupe, il en profite pour me faire travailler plus, il sait que je ne peux pas refuser, explique-t-elle. Par contre, il ne sait pas que je suis à la rue. Si je lui dis, il ne me considérera plus de la même façon, et au moindre problème dans la caisse je deviendrai une coupable idéale ». Un quart des SDF sont de sexe féminin.
Mais même s’ils occupent un emploi, leur parcours et leur statut professionnel sont plus précaires. En moyenne, leur durée hebdomadaire de travail n’excède pas les 32 heures. Et leur ancienneté est faible : six sur dix l’occupent depuis moins de six mois. Signe de cette précarité, presque la moitié de ceux qui ont déjà un emploi en recherchent dans le même temps un autre.
Enfin, « en janvier 2001, 36 % des sans-domicile recherchent effectivement un emploi », relate l’étude de l’INSEE. « À structure par âge et sexe comparable, c’est cinq fois plus que dans le reste de la population ».
Christelle Chabaud

"zorro georges mothron" et la peine de mort(si si il a osé)

son autre acte de bravoure:

N° 1521
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
DOUZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 8 avril 2004.
PROPOSITION DE LOI
tendant à rétablir la peine de mortpour les auteurs d’actes de terrorisme,
(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administrationgénérale de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délaisprévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
PRÉSENTÉE
par MM. Richard DELL’AGNOLA, Olivier DASSAULT, Jean AUCLAIR, Patrick BEAUDOUIN, Marc BERNIER, Michel BOUVARD, Ghislain BRAY, Bernard BROCHAND, Bernard CARAYON, Antoine CARRÉ, Roland CHASSAIN, Charles COVA, Jean-Claude DECAGNY, Bernard DEPIERRE, Jean-Michel FERRAND , Franck GILARD, Bruno GILLES, Georges GINESTA, François GUILLAUME, Joël HART, Denis JACQUAT, Mme Maryse JOISSAINS-MASINI, MM. Jacques KOSSOWSKI, Patrick LABAUNE, Pierre LANG, Lionnel LUCA, , Richard MALLIÉ, Alain MARLEIX, Franck MARLIN, Jean MARSAUDON, Jacques MASDEU-ARUS, Georges MOTHRON, Etienne MOURRUT, Alain MOYNE-BRESSAND, Jacques MYARD, Mmes Béatrice PAVY, Josette PONS, Xavier DE ROUX, Francis SAINT-LÉGER, André SAMITIER, Frédéric SOULIER, Guy TEISSIER, Léon VACHET et Christian VANNESTE
Additions de signatures : M. Daniel MACHMM. Jérôme RIVIÈRE, Éric RAOULT,
Députés.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Le 11 mars 2004, deux ans et demi après l’attentat du World Trade Center aux Etats-Unis, l’Espagne a été, à son tour, frappée par le terrorisme. A travers elle, c’est l’Europe toute entière qui a été prise pour cible. Avec plus de 200 morts et 1 400 blessés, les attentats de Madrid sont parmi les plus meurtriers dans le monde depuis la fin des années 70.
Après New York aux Etats-Unis en 2001, Bali en Indonésie en 2002, Casablanca au Maroc en 2003, les pays occidentaux sont à nouveau confrontés au terrorisme. Depuis le début des années 80, les actes terroristes n’ont cessé de se multiplier partout dans le monde. La France a malheureusement payé un lourd tribut, avec la vague d’attentats à la bombe qui avait ensanglanté Paris en 1985, 1986 puis 1995 et 1996 dans le RER aux stations Saint-Michel et Port-Royal.
Aujourd’hui, la terreur est mondiale, organisée, fanatique. Le terrorisme utilise désormais les moyens les plus archaïques et les technologies les plus sophistiquées aux pires fins : il tue massivement et n’épargne aucun pays. Ces attaques meurtrières ne visent pas seulement des individus mais les valeurs fondamentales de nos Etats démocratiques et la première d’entre elles, la liberté. La menace, qui pèse sur eux, est permanente, globale et diffuse.
Face à cette forme nouvelle de « guerre » sans règles, ni frontières, les démocraties semblent souvent démunies et ne disposent pas toujours, des moyens de se défendre et d’agir. De fait, les politiques mises en place pour lutter contre le terrorisme se sont traduites par des mesures préventives qui ont montré leurs limites. Cette « faiblesse » des démocraties face au terrorisme alimente un sentiment d’impuissance qui bafoue la mémoire de milliers de morts, victimes du fanatisme de quelques-uns, et met en danger les valeurs qui sont les siennes.
Si certains terroristes « kamikazes » sont prêts à donner leur vie pour l’accomplissement de leur funeste dessein, les chefs de ces organisations terroristes restent, quant à eux, dans la clandestinité. Une fois arrêtés, que dire alors de ces terroristes condamnés à la prison à vie qui continuent à communiquer au grand jour depuis leur cellule avec leurs complices, à donner des interviews voire à publier leurs mémoires ? L’exemple récent du terroriste Carlos emprisonné en France en a donné une triste illustration. Que faire devant le risque, demain, de voir des attentats perpétrés pour obtenir la libération d’un chef terroriste incarcéré et devenu le porte-drapeau d’un mouvement extrémiste ?
Toutes les démocraties européennes ont aboli, au cours des dernières décennies, la peine de mort au nom des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. La France a également renoncé au châtiment suprême avec la loi du 9 octobre 1981. Cette évolution générale constitue une avancée pour l’homme qu’il n’est pas, aujourd’hui, question de remettre en cause. Pour autant, les pays occidentaux ne doivent pas céder devant le terrorisme. Ils doivent pouvoir lutter et condamner avec la plus grande fermeté ces actes barbares, en apportant une réponse forte et sans équivoque aux ennemis de la liberté. Rien ne doit les amener à composer avec cette forme ultime de violence qu’est le terrorisme.
Dans l’intérêt supérieur des Etats, la France, en lien étroit avec ses alliés européens, doit amplifier la lutte antiterroriste et afficher une fermeté exemplaire. C’est pourquoi, il importe qu’elle puisse disposer de cette peine d’exception qu’est la peine capitale, pour combattre le terrorisme, « crime majeur contre la démocratie », selon l’expression de Robert Badinter.
En temps de « guerre », car c’est le mot qu’il faut employer pour qualifier les attaques répétées et meurtrières dont les démocraties sont la cible, la défense des Etats et des peuples doit primer sur toute autre considération.
Sur le plan juridique, rien n’empêche aujourd’hui la France de rétablir la peine de mort que le Parlement avait abolie par la loi no 81-908 du 9 octobre 1981. Certes, notre pays a ratifié en février 1986 le protocole no 6 additionnel à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, qui abolit la peine de mort en temps de paix, tout en autorisant d’ailleurs les Etats signataires de la Convention à maintenir ce châtiment « pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre ».
Mais, comme l’indique l’article 65 de cette Convention européenne, un Etat signataire peut, s’il le souhaite, après expiration d’un délai de cinq ans, dénoncer celui-ci. Le verrou juridique empêchant un rétablissement éventuel de la peine de mort est par conséquent caduc depuis le 1er mars 1991.
Il convient de préciser que, la France a signé, le 3 mai 2002, le protocole no 13 additionnel à ladite convention relatif à l’abolition de la peine de mort en toutes circonstances, mais qu’elle ne l’a pas ratifié à ce jour.
Le texte, que nous avons l’honneur de vous soumettre, propose donc le rétablissement de la peine de mort pour les auteurs d’actes de terrorisme tels qu’ils sont définis au 1o de l’article 421-1 du code pénal.
PROPOSITION DE LOI
Article 1er
L’article 1er de la loi no 81-908 du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Toutefois, la peine de mort demeure applicable aux auteurs d’actes de terrorisme. »
Article 2
La présente loi entrera en vigueur dès qu’aura pris effet la dénonciation du protocole no 6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales concernant l’abolition de la peine de mort.
Article 3
Après le premier alinéa de l’article 131-1 du code pénal est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1o La peine de mort ; »
Article 4
Après le premier alinéa de l’article 421-3 du code pénal, est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1o Il est porté à la peine de mort ou à la réclusion criminelle à perpétuité lorsque l’infraction est punie de trente ans de réclusion criminelle à perpétuité ; »
Article 5
Un décret en Conseil d’Etat précisera les conditions d’application de la présente loi.
Composé et imprimé pour l’Assemblée nationale par JOUVE11, bd de Sébastopol, 75001 PARIS
Prix de vente : 0,75 €ISBN : 2-11-118294-XISSN : 1240 – 8468
En vente au Kiosque de l'Assemblée nationale4, rue Aristide Briand - 75007 Paris - Tél : 01 40 63 61 21
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N° 1521 – Proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d’actes de terrorisme (M. Richard Dell’Agnola)

mettre le son à fond et bien écouter:il dit qu'il va DEGUISER la campagne législative en campagne municipale,manipuer les électeurs:tout un art


Législatives Argenteuil-Bezons
envoyé par aklineuropa

les pauvres puent mais en plus,ils trichent

heureusement "zorro-george mothron" est là pour protéger la société contre ces dangereux prédateurs

son acte de bravoure:

N° 2643
ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
DOUZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 9 novembre 2005.
PROPOSITION DE LOI
visant à instaurer un délaientre la sanction de fin de droit au revenu minimum d'insertionet la possibilité de se réinscrire auprès d'un organismechargé de recevoir la demande,
(Renvoyée à la commission des affaires culturelles, familiales et sociales,à défaut de constitution d'une commission spéciale dans les délaisprévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)
PRÉSENTÉE
par MM. Georges MOTHRON,

Jean-Claude ABRIOUX, Alfred ALMONT, Jean-Paul ANCIAUX, Jean AUCLAIR, Jacques-Alain BÉNISTI, Jean-Yves BESSELAT, Jean-Marie BINETRUY, Jacques BOBE, Yves BOISSEAU, Loïc BOUVARD, Bernard BROCHAND, Yves BUR, Roland CHASSAIN, Philippe COCHET, Alain CORTADE, Edouard COURTIAL, Olivier DASSAULT, Jean-Pierre DECOOL, Francis DELATTRE, Jean-Jacques DESCAMPS, Michel DIEFENBACHER, Philippe FENEUIL, Jean-Michel FERRAND, Daniel FIDELIN, Marc FRANCINA, Daniel GARD, Guy GEOFFROY, Franck GILARD, Georges GINESTA, Maurice GIRO, Mmes Claude GREFF, Arlette GROSSKOST, MM. Jean-Claude GUIBAL, Gérard HAMEL, Joël HART, Henri HOUDOUIN, Denis JACQUAT, Edouard JACQUE, Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, MM. Patrick LABAUNE, Edouard LANDRAIN, Jean-Marc LEFRANC, Marc LE FUR, Jean-Louis LÉONARD, Mme Geneviève LEVY, MM. Lionnel LUCA, Daniel MACH, Richard MALLIÉ, Thierry MARIANI, Franck MARLIN, Philippe-Armand MARTIN, Alain MARTY, Jacques MASDEU-ARUS, Jean-Claude MATHIS, Christian MÉNARD, Gérard MENUEL, Alain MERLY, Pierre MICAUX, Jean-Claude MIGNON, Pierre MORANGE, Etienne MOURRUT, Jean-Pierre NICOLAS, Jean-Marc NUDANT, Jacques PÉLISSARD, Michel PIRON, Bernard POUSSET, Daniel PRÉVOST, Didier QUENTIN, Frédéric REISS, Jacques REMILLER, Mme Juliana RIMANE, MM. Jean-Marc ROUBAUD, Jean-Marie SERMIER, Guy TEISSIER, Dominique TIAN, Mme Liliane VAGINAY, MM. Jean-Sébastien VIALATTE, Philippe VITEL et Michel VOISIN
Additions de signatures :Mme Françoise Branget et M. Léonce Deprez
Députés.
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Toute personne résidant en France dont les ressources n'atteignent pas le montant du revenu minimum d'insertion défini à l'article L. 262-2 du code de l'action sociale et des familles, et qui est âgé de plus de 25 ans ou assume la charge d'un ou plusieurs enfants nés ou à paraître et qui s'engage à participer aux actions ou activités définies avec elle, nécessaires à son insertion sociale ou professionnelle, a droit à un revenu minimum d'insertion.
Lors du dépôt de sa demande, l'intéressé reçoit une information complète sur les droits et obligations de l'allocataire du RMI et doit souscrire l'engagement de participer aux activités ou aux actions d'insertion qu'il a convenu avec l'organisme chargé de l'instruction administrative de son dossier.
Au moment de la demande initiale, l'allocataire signe un contrat d'insertion en échange duquel lui est versée son allocation pour une durée renouvelable de 3 mois. Le contrat d'insertion repose quant à lui sur des actions concrètes suivant la nature du parcours d'insertion. Entre autre, des activités ou des stages sont proposés aux allocataires et sont destinés à acquérir ou à améliorer leurs compétences. Diverses assistances sont mises en place notamment en vue de réaliser un projet de création ou de reprise d'activité ou encore des mesures sont envisagées sur des emplois aidés par le biais des contrats d'insertion (RMA), ou des contrats d'avenir.
Or aujourd'hui, dans de nombreux centres communaux d'action sociale (CCAS) il est constaté que d'une part un grand nombre d'allocataires ne respecte pas les termes du contrat notamment par la non-réalisation des activités prévues et que par ailleurs lorsqu'une mesure de radiation est enfin prise à l'encontre de l'allocataire réfractaire, celui-ci peut dès le lendemain de sa radiation prétendre à pouvoir se réinscrire dans le même CCAS qui lui a délivré son premier contrat, pour bénéficier d'une nouvelle allocation. Vous l'aurez compris, il n'y a pas de réelle sanction dans ce cas de figure, et que c'est une ouverture sur de nombreux abus.
Aussi, je vous propose de palier ce vide juridique en instaurant un délai de 6 mois entre la sanction de fin de droits et la possibilité de se réinscrire auprès de n'importe quel organisme habilité, de façon à éviter les nombreux abus constatés. Ceci devrait pousser nos allocataires bénéficiaires du RMI à respecter au mieux leurs contrats et les différents parcours nécessaires à leur insertion, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui.
PROPOSITION DE LOI
Article unique
L'article L. 262-28 du code de l'action sociale et des familles est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Toutefois, lorsque le président du conseil général met fin au droit au revenu minimum d'insertion dans les cas cités aux alinéas précédents, aucune ouverture d'un nouveau droit ne peut être acceptée avant un délai de six mois. »
Composé et imprimé pour l'Assemblée nationale par JOUVE11, bd de Sébastopol, 75001 PARIS
Prix de vente : 0,75 €ISBN : 2-11-119500-6ISSN : 1240 - 8468
En vente à la Boutique de l'Assemblée nationale4, rue Aristide Briand - 75007 Paris - Tél : 01 40 63 61 21
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N° 2643 - Proposition de loi de M. Georges Mothron visant à instaurer un délai entre la sanction de fin de droit au revenu minimum d'insertion et la possibilité de se réinscrire auprès d'un organisme chargé de recevoir la demande
© Assemblée nationale

vendredi 24 août 2007

il est beau comme un camion tout neuf


notre ami G E O R G E S M O T H R O N

aurait-il une préférence pour les moustachus?

SDF d'Argenteuil,pour avoir la côte avec le premier magistrat de la ville,adoptez la moustache et aspergez-vous de déodorant.

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Le maire UMP de la ville d'Argenteuil s'appelle Georges Mothron,

Georges Mothron
GEORGES MOTHRON
G E O R G E S M O T H R O N

il faut lui faire de la pub à ce MONSIEUR.

le maire d'Argenteuil et les pauvres

à partir du lien donné par buzz:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-947372@51-947373,0.html

cet enfoiré n'en est pas à son coup d'essai.

il serait lui-même gêné par l'odeur des pauvres.

sur senat.fr j'ai trouvé ça.

http://senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ051019962&idtable=q169563%7Cq169879%7Cq169875&_s=04063H&rch=qa&de=19780101&au=20051207&dp=1+an&radio=deau&appr=text&aff=sep&tri=dd&off=0&afd=ppr&afd=ppl&afd=pjl&afd=cvn

j'attire votre attention sur le commentaire du sénat.


Aide aux populations pauvres, notamment à Argenteuil
12 ème législature
Question écrite n° 19962 de Mme Alima Boumediene-Thiery (Paris - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 20/10/2005 - page 2694
Mme Alima Boumédiéne-Thiéry attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire, sur la pauvreté qui ne cesse de croître dans notre pays. Partout en France, des familles entières se retrouvent totalement démunies, abandonnées. Mois après mois, puis année après année, elles s'enfoncent de façon inexorable dans la précarité et dans la pauvreté. Pour ces hommes, ces femmes et ces enfants, se loger, se soigner et se nourrir devient jour après jour de plus en plus difficile, puis impossible. Ainsi, des gens finissent par dormir dans des squats, sous les ponts, dehors. Ils finissent par ne plus se soigner. Finissent par se nourrir au gré de la bonne volonté d'autres citoyennes et citoyens. Ils en appellent à la charité en vendant des menus produits comme des petits pains ou des marrons ou en mendiant. Ils se rendent alors auprès d'associations d'assistance aux plus démunis, tels le Secours populaire, la Croix Rouge, les Restos du coeur... Et, pour les plus fragiles et les plus isolés d'entre eux, l'ultime recours se résume à mendier pour obtenir de quoi manger. Face à l'une des pires formes d'exclusion sociale, un certain nombre de maires de France ont opposé comme réponse l'interdiction de la mendicité dans leur ville. Recourir à cette forme d'action est indigne de notre République. Interdire la mendicité revient, non seulement à vouloir se mettre un bandeau sur les yeux face à l'extrême misère qui parcourt et frappe des franges de plus en plus importantes de notre pays, mais cela revient également à frapper d'une double exclusion celles et ceux qui n'ont plus rien ; d'une part, on les rend ainsi invisibles dans les rues de nos villes, on les soustrait au regard de la collectivité, on les enferme ainsi dans une forme de non-existence, on les dénue de tout identité. C'est un véritable déni d'identité. D'autre part, en bafouant ainsi leurs droits les plus fondamentaux, on les empêche de recourir à l'un des moyens de se nourrir les moins nuisibles socialement et on les pousse ainsi à se rabattre vers des moyens de survie plus dangereux : vols, prostitution, agressions, toxicomanie, voire suicides. La municipalité d'Argenteuil a pris en juillet de cette année deux arrêtés de police administrative interdisant la mendicité, partout à Argenteuil, mais également le simple fait de demeurer allonger ou assis de façon prolongée au marché Héloïse. A cette double interdiction a été rajoutée, de manière insultante, dans le texte des deux arrêtés, la notion de « gêne olfactive ». En conséquence, elle lui demande ce qu'il compte entreprendre pour que ce genre de décisions ne soient pas reproduites et pour venir en aide aux populations pauvres, en général et à celles d'Argenteuil, en particulier.

La question est caduque

ma réponse à Balkany et aux autres...

non,ce n'est pas une blague:il n'y a pas de MISERE en France


Pas de misere en france
envoyé par Moifanch

un MERCI appuyé au passage à Jo Le Guen qui se bat pour nous avec peu de moyens mais tout son amour et...sa rage.


LA RAGE
envoyé par ptisurfeur

jeudi 23 août 2007

jusqu'où iront la connerie et l'intolérence?

parce que MONSIEUR est une élite et connait les lois,il peut impunément faire chier sa voisine.
et la justice le suit...au nom de l'environnement.

AFP - Jeudi 23 août, 16h37
STOCKHOLM (AFP) - Un tribunal suédois a contraint une femme à délimiter une zone non-fumeur dans la plus grande partie de son propre jardin, à la suite de la plainte d'un voisin avocat qui se disait gravement incommodé par la fumée, a rapporté jeudi le journal Sydsvenskan.
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"Je vais me plier à la décision de la cour parce que j'ai peur d'avoir à payer des amendes, mais je suis furieuse", a déclaré la femme au journal suédois.
Le tribunal chargé des affaires d'environnement à Vaxjö dans le sud de la Suède a pris sa décision lundi dernier après que le voisin, un avocat, eut porté plainte, affirmant qu'il était parfois forcé de porter un masque dans son jardin tellement la fumée le gênait.
Les noms des deux adversaires n'ont pas été révélés.
Le voisin anti-tabac demandait une interdiction de fumer. Le tribunal qui s'est déplacé sur les lieux dans la commune de Aakarp a rendu un jugement de Salomon, en délimitant une zone interdite mais en laissant une autre zone, plus réduite, où la propriétaire pourra allumer une cigarette en plein air.
"Je pense que c'est insensé, vraiment ridicule", a-t-elle déclaré au journal. "Ils ont délimité une zone dans mon propre jardin où je peux aller quand je fume, c'est complétement cinglé", a-t-elle ajouté.
Quant à l'avocat, il a trouvé que la décision du tribunal "était tout à fait satisfaisante".
Toutefois il a aussi exigé que sa voisine soit condamnée à 2.000 couronnes (213 euros) à chaque fois qu'elle fumerait dans la zone interdite. Le tribunal ne s'est pas encore prononcé sur cette demande.

et si on traitait les agro-industriels comme ils traitent leurs cochons...

http://tf1.lci.fr/infos/media/jt/0,,3528332,00-images-chocs-transport-illegal-porcelets-.html

j'en suis persuadé,l'espoir il est là:rendre l'action écologique plus RENTABLE que la destruction des ressources.

c'est ça la VRAIE REVOLUTION ECOLOGIQUE


Hammer Simwinga. Il redime les braconniers, Courrier International n°874-875-876, 02/08/07
Michael Wines, The New York Times

Hammer Simwinga, 45 ans, agronome, a recu le prestigieux prix Goldman 2007 pour l’environnement. Il a transforme la vie de 2 000 familles en creant des cooperatives qui pretent de l’argent aux villageois pour creer une exploitation, en leur enseignant des methodes d’agriculture durable et en les conseillant sur les questions economiques.
Mpika, petit village recule du nord-est de la Zambie, n’etait guere plus qu’une station-service pour les poids lourds parcourant l’axe qui relie Le Cap au Caire. Lorsque Hammer Simwinga y est arrive en 1994, l’agriculture survivait tant bien que mal, le braconnage rapportant plus que les travaux des champs. “Il y avait un bureau, quelques ordinateurs et une poignee de tracteurs, se souvient-il. Je me suis dit : ‘He ! C’est une chance pour moi !’”
Et c’en etait bien une. En mai 2007, Simwinga, 45 ans, a ete l’un des six laureats du prix Goldman pour l’environnement [la recompense la plus prestigieuse du secteur] et a recu 125 000 dollars en recompense de son “action remarquable et continue menee en faveur de la protection et de la promotion de l’environnement, souvent au peril de sa propre existence”. Les treize annees de travail de Simwinga a Mpika ont transforme la vie de 2 000 familles vivant dans les environs, soit quelque 35 000 personnes. Il explique aux populations rurales zambiennes que tuer des animaux n’est pas la meilleure facon de gagner sa vie.
L’histoire commence en 1986. Mark et Delia Owens, deux zoologues americains, etaient venus dans la region de la Luangwa pour etudier le comportement des lions. Presque toutes les nuits, ils entendaient les braconniers tirer sur des elephants. “Ils tuaient chaque annee 1 000 elephants, raconte Mme Owens. Nous ne pouvions pas continuer a etudier les lions dans un tel contexte.”
Les Owens ont alors mis sur pied un projet visant a proposer aux autochtones d’autres sources de revenus que le travail pour les nombreux trafiquants de produits animaux de la region. Peu a peu, le braconnage a recule ; en 1994, le nombre d’elephants tues par an etait inferieur a 15.
A la fin des annees 1980, son diplome d’agriculture en poche, Hammer Simwinga a commence a travailler comme conseiller agricole. “C’est la premiere fois que j’etais confronte a un braconnage massif. Mais je ne pouvais rien faire, cela ne faisait pas partie de mes fonctions.” Decu, il a alors quitte son travail au service du gouvernement, puis occupe differents emplois agricoles avant d’arriver a Mpika et de rencontrer les Owens. Ceux-ci, qui etaient parvenus a reduire le nombre de braconniers, etaient a la recherche d’une personne qui aide les candidats au braconnage a trouver de meilleurs moyens de subsistance. “Quand nous avons embauche Hammer, le programme a decolle, s’enflamme Mme Owens. Il savait si bien expliquer notre projet aux villageois et il a reussi a leur faire comprendre que nous travaillions autant pour eux que pour les animaux.” Simwinga a cree des cooperatives qui pretent de l’argent aux villageois pour leur permettre d’ouvrir un magasin, d’exploiter un moulin a grains ou de cultiver. Il leur a donne toutes sortes de conseils ; il leur a appris a creuser des etangs pour avoir du poisson ou encore a planter des haies afin d’augmenter le volume des recoltes et de disposer d’une source de nourriture supplementaire.
Aujourd’hui, il enseigne les methodes d’agriculture durable, apporte ses connaissances sur les questions economiques et soutient l’education des populations en matiere de conservation. Il fournit meme du materiel medical aux sages-femmes traditionnelles. Mais ce n’est pas tout : sa ferme comprend une zone de compost, deux etangs a poissons, une ruche et des touffes de coriandre qui servent de fourrage aux betes et empechent les sols de s’eroder. Au lieu de fertiliser ses champs en les brulant, technique qui endommage les elements fertilisants, il utilise maintenant le fumier de ses volailles et de ses vaches.
Desormais, ce sont les braconniers qui viennent vers Simwinga. Ils lui demandent des conseils. “Ils se rendent compte que leurs amis qui ont arrete de voler de la viande dans le bush s’en sortent mieux qu’eux”, explique-t-il avec un sourire jusqu’aux oreilles.
<http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=76433>

des chats pour les malades atteints d'Alzheimer...et pour les autres malades seuls.

Oscar, le petit chat qui pressent la mort, Le Figaro, 28/07/07
Martine Perez

Recueilli par une unite pour malades d'Alzheimer aux Etats-Unis, il detecte les patients dont la mort est imminente et reste pres d'eux pour un ultime reconfort.
« Oscar arrive devant la chambre 313. La porte est ouverte, il entre. Mme K. est allongee paisiblement sur son lit et respire doucement. Autour d'elle, les photos de ses petits-enfants et une de son mariage. Malgre ces souvenirs, elle est seule. Oscar saute sur le lit, renifle l'air et marque une pause, histoire de considerer la situation. Sans plus hesiter, il fait alors deux tours sur lui-meme pour se lover contre Mme K. Une heure passe. Oscar attend. Une infirmiere entre, verifie l'etat de la malade et note la presence d'Oscar. Preoccupee, elle sort et commence a passer des coups de telephone. La famille arrive, le pretre est appele pour les derniers sacrements. Le matou ne bouge toujours pas. Le petit-fils de Mme K. demande alors : "Mais que fait le chat ici ?" Sa mere, maitrisant ses larmes, lui repond : "Il est la pour aider grand-mere a arriver au paradis..." Trente minutes plus tard, Mme K. pousse son dernier soupir. Oscar se leve, sort a pas de velours, sans que personne ne le remarque... »
Une fois n'est pas coutume, la prestigieuse revue medicale americaine The New England Journal of Medicine, dans son dernier numero, loin de ses articles austeres, a choisi de publier l'histoire vraie et touchante d'un petit chat pas comme les autres. Recueilli dans une unite pour malades d'Alzheimer a Rhode Island aux Etats-Unis, il presente la particularite incroyable d'identifier les patients dont la mort est imminente et de se blottir alors contre eux pour leur apporter un ultime reconfort. Il s'interesse a chaque patient, mais ne s'installe sur leur lit que lorsque le moment fatal est arrive. Le docteur David Dosa, geriatre a l'hopital Rhode Island de Providence, travaillant dans cette unite, decrit avec precision dans le New England comment ce chat a transforme les pratiques de fin de vie, en prevoyant les deces, permettant d'organiser l'appel aux familles et les derniers offices religieux.

« Un indicateur quasi certain »
Quand les employes de cette maison de retraite de la ville de Providence ont recueilli le petit chat Oscar, ils etaient loin d'imaginer que ce dernier leur indiquerait, avec une fiabilite jamais dementie, le prochain patient qui passerait de vie a trepas. L'animal, age de deux ans, tigre et blanc, a ete adopte par le personnel de l'unite de soins specialises dans la maladie d'Alzheimer situe au troisieme etage. Selon David Dosa, Oscar fait des rondes regulieres, observe les patients, les renifle avant de passer son chemin ou de s'installer pour un dernier calin. Il lui est arrive d'accompagner jusqu'a leur ultime demeure des mourants qui, faute de famille, seraient morts tout seul.
Ses previsions se sont revelees jusqu'a present si exactes que, des qu'il se blottit contre un patient, les soignants contactent les proches. « Personne ne meurt au troisieme etage sans avoir recu la visite d'Oscar, ecrit David Dosa. Sa seule presence au chevet d'un patient est percue par les medecins et les soignants comme un indicateur quasi certain d'un deces imminent. »
Jusqu'ici, il a supervise la mort de plus de 25 pensionnaires, selon David Dosa, qui a precise de ne pas pouvoir fournir d'explication aux capacites divinatoires du chat. Oscar a-t-il des dons particuliers ? Cette histoire permet de mediter en tout cas sur l'impact des animaux de compagnie dans certaines structures destinees aux personnes agees.
Les chats, animaux particulierement affectueux, pourraient jouer un role de reconfort pour ces malades atteints d'Alzheimer que la demence eloigne du monde rationnel. L'agence d'hospitalisation locale, en tout cas, a pris la mesure du role d'Oscar puisqu'elle a fait graver ces quelques mots sur le mur du service : « Cette plaque recompense Oscar le chat pour ses soins dignement compassionnels. »
<http://www.lefigaro.fr/sciences/20070728.FIG000000815_oscar_le_petit_chat_qui_pressent_la_mort.html>

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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.