Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

mercredi 27 février 2008

les économistes commencent à se rendre compte qu'ils nous conduisent dans le mur

MAIS ils vont essayer de sauver le capitalisme et leurs avantages de riches à tout prix.

quotas,taxes et rêglements seront leurs ARMES

et comme dans toutes les guerres,ce sont les JEUNES qu'ils comptent envoyer au front.

Une autre croissance,

Les Echos, 04/01/07
Par Alain Grandjean, Patrick Criqui et Jean-Marc Jancovici

Entre les partisans d'une croissance "as usual", qui se heurte irremediablement aux limites de la planete, et ceux de la decroissance, souvent vue comme un retour au Moyen Age, peut-on donner un contenu concret et mobilisateur a une autre croissance ?
La decouverte (recente) du fait que la Terre est finie montre que la croissance illimitee de la consommation de ressources non renouvelables est strictement impossible. De la meme maniere nous devrons reduire ineluctablement nos emissions de gaz a effet de serre. La generalisation a l'ensemble de l'humanite du mode de vie americain et meme europeen est impossible. Il n'y a tout simplement pas assez de petrole pour faire rouler des voitures en Chine si leur taux d'equipement devenait similaire au notre. Les exportateurs occidentaux et les importateurs orientaux en feront un jour ou l'autre la decouverte cuisante. Autre exemple : il est strictement impossible de prolonger indefiniment la croissance actuelle du trafic aerien. Le reve de la mobilite sans limite pour tous se heurte aux realites.
Est-ce pour autant la fin du "developpement" et la preuve de la necessite de la decroissance de l'activite economique ? Nous ne le pensons pas et nous ne le souhaitons pas. On imagine en effet trop bien quels pourraient etre les resultats sociaux catastrophiques d'une decroissance prolongee : l'entree dans la depression generalisee et le desespoir.
Comment par ailleurs la decroissance economique pourrait-elle permettre les mutations rapides de l'economie vers un modele ecologiquement soutenable : comment produire une energie propre en quantite suffisante pour 9 milliards d'hommes en 2050 sans investissements massifs et sans innovations technologiques ?
Cela va necessiter des moyens de recherche et de developpement importants et tous azimuts : des technologies "rustiques", comme la construction et le chauffage au bois, a des innovations radicales dans les technologies du photovoltaique ou les nanotechnologies pour le recyclage ; dans tous les secteurs, de l'agriculture, qui devra developper une "chimie verte", a l'urbanisme, qui devra inventer des organisations spatiales optimales au plan energetique.
Nous ne concilierons les imperatifs ecologiques et sociaux qu'en reussissant a decoupler entierement l'activite economique et sa traduction monetaire, d'une part (qui peut continuer a croitre au niveau mondial), de la consommation (ou plutot de la destruction) de matieres et de l'energie, d'autre part. Comment faire ?
Il va falloir que nous nous imposions des contraintes globales incontournables definies par les capacites des ecosystemes a nous fournir les ressources et les services de maniere soutenable. Grace a une architecture adaptee de quotas, de taxes et de reglements, nous creerons un cadre a l'action decentralisee des acteurs, qui ne pourront plus raisonner hors contrainte et devrons donc developper de nouvelles solutions. Il en resultera des innovations parfois radicales et des investissements massifs pour la preservation et la restauration de l'environnement et des services ecologiques, creant ainsi par ailleurs de nouveaux emplois. Les consommateurs devront s'accommoder d'une certaine sobriete dans la consommation materielle. Mais pas necessairement d'une perte de confort et de qualite de vie. Un seul exemple : ce qui nous interesse c'est de vivre dans une maison temperee, pas de bruler des calories.
La "croissance durable" reste a inventer. Mais "sobriete, investissement, emploi et innovation dans le respect et la restauration de l'environnement", voila un beau defi a relever pour les generations du XXIe siecle. Un "plan Marshall ecologique" peut etre un projet mobilisateur pour tous les jeunes, y compris ceux que nous ne savons pas aujourd'hui accueillir correctement dans la societe.
Cliquez ici pour telecharger le fichier
<http://www.capitalismedurable.com/article.php?id_article=1677>

samedi 23 février 2008

attention VIRUS dans les commentaires du message précédent.

ne pas cliquer sur le lien du commentaire en Anglais.

je le laisse afin que chacun puisse voir la forme que ces messages destructeurs ont.

jeudi 21 février 2008

pour info


on peut édifier des murs PORTEURS en fixant entre eux des cadres contreventés par 1 ou 2 plaques d'OSB.
c'est le principe des maisons à ossature bois.


mon idée est de mettre de la paille dans ces cadres.
la paille se retrouve prise en sandwitch entre 2 plaques d'OSB.
je remplace les chevrons de 45X100 par des planches ayant l'épaisseur des bottes.
rapport efficacité/prix difficile à battre.
Posted by Picasa

85-86 cm entre les madriers qui portent les chevrons

Posted by Picasa

45 cm entre les chevrons

Posted by Picasa

vu de dessous,ça donne ça

Posted by Picasa

OSB=contreplaqué



l'OSB c'est du contreplaqué
les fibres de bois sont pressées donc il y a très peu de colles toxiques dedans.
Posted by Picasa

lundi 18 février 2008

Grande nuit du logement solidaire !

Venez passer la nuit avec les 27 associations de solidarité engagées auprès des mal-logés et des SDF.
Prises de paroles, animations, musique, café, couvertures de survie et discussions jusqu'au petit matin.
Venez nombreux et parlez-en autour de vous.

http://logement-solidaire.over-blog.org/

NON aux APEs

je ne veux pas être COMPLICE de LEUR EUROPE:

http://www.awadimusic.com:80/

ON NE SIGNE PAS

jeudi 14 février 2008

mercredi 13 février 2008

LE DROIT A L'ALIMENTATION

La faim et les droits de l¹homme par Jean Ziegler

UN BON RESUMÉ A FAIRE CIRCULER,

La faim et les droits de l’homme par Jean Ziegler

I. Toutes les cinq secondes, un enfant de moins de dix ans
meurt de faim ou de ses suites immédiates.
Plus de 6 millions en 2007.
Toutes les quatre minutes, quelqu'un
perd la vue à cause du manque de vitamines A. Ce sont 854
millions d’êtres qui sont gravement sous-alimentés,
mutilés par la faim en permanence.

Cela se passe sur une planète qui regorge de richesses. La
FAO est dirigée par un homme de courage et de grande
compétence, Jacques Diouf. Il constate qu’au stade du
développement actuel de ses forces de production
agricoles, la planète pourrait nourrir sans problème 12
milliards d'êtres humains, soit le double de l'actuelle
population mondiale
Conclusion : ce massacre quotidien par la faim n'obéit à
aucune fatalité.
Derrière chaque victime, il y a un
assassin.

L'actuel ordre du monde n'est pas seulement
meurtrier. Il est aussi absurde. Le massacre a bien lieu
dans une normalité glacée.

L’équation est simple : quiconque a de l’argent mange et
vit. Qui n’en a pas souffre, devient invalide ou meurt. Il
n’a pas de fatalité. Quiconque meurt de faim est
assassiné.

II. Le plus grand nombre des personnes sous-alimentées,
515 millions, vivent en Asie où elles représentent 24 % de
la population totale. Mais si l’on considère la proportion
des victimes, c’est l’Afrique subsaharienne qui paie le
plus lourd tribut : 186 millions d’êtres humains y sont en
permanence gravement sous-alimentés, soit 34 % de la
population totale de la région. La plupart d’entre eux
souffrent de ce que la FAO appelle « la faim extrême »,
leur ration journalière se situant en moyenne à 300
calories au-dessous du régime de la survie dans des
conditions supportables.
Un enfant manquant d’aliments adéquats en quantité
suffisante, de sa naissance à l’âge de 5 ans, en
supportera les séquelles à vie. Au moyen de thérapies
délicates pratiquées sous surveillance médicale, on peut
faire revenir à une existence normale un adulte qui a été
temporairement sous-alimenté. Mais un enfant de moins de 5
ans, c’est impossible. Privées de nourriture, ses cellules
cérébrales auront subi des dommages irréparables. Régis
Debray nomme ces petits des « crucifiés de naissance » .
La faim et la malnutrition chronique constituent une
malédiction héréditaire : chaque année, des centaines de
milliers de femmes africaines gravement sous-alimentées
mettent au monde des centaines de milliers d’enfants
irrémédiablement atteints. Toutes ces mères
sous-alimentées et qui, pourtant, donnent la vie
rappellent ces femmes damnées de Samuel Beckett, qui «
accouchent à cheval sur une tombe … Le jour brille un
instant, puis c’est la nuit à nouveau »
Une dimension de la souffrance humaine est absente de
cette description : celle de l’angoisse lancinante et
intolérable qui torture tout être affamé dès son réveil.
Comment, au cours de la journée qui commence, va-t-il
pouvoir assurer la subsistance des siens, s’alimenter
lui-même ? Vivre dans cette angoisse est peut-être plus
terrible encore qu’endurer les multiples maladies et
douleurs physiques affectant ce corps sous-alimenté.

La destruction de millions d’Africains par la faim
s’effectue dans une sorte de normalité glacée, tous les
jours, et sur une planète débordant de richesses.
En Afrique subsaharienne, entre 1998 et 2005, le nombre de
personnes gravement et en permanence sous-alimentées a
augmenté de 5,6 millions.

III. Jean-Jacques Rousseau écrit : « Entre le faible et le
fort, c'est la liberté qui opprime et c'est la loi qui
libère ».
Afin de réduire les conséquences désastreuses
des politiques de libéralisation et de la privatisation à
l’extrême pratiquée par les maîtres du monde et par leurs
mercenaires (FMI, OMC), l'Assemblée générale des Nations
Unies a décidé de créer et de rendre justiciable un
nouveau droit de l'homme : le droit à l'alimentation.
Le droit à l’alimentation est le droit d’avoir un accès
régulier, permanent et libre, soit directement, soit au
moyen d’achats monétaires, à une nourriture
quantitativement et qualitativement adéquate et
suffisante, correspondant aux traditions culturelles du
peuple dont est issu le consommateur, et qui assure une
vie physique et psychique, individuelle et collective,
libre d’angoisse, satisfaisante et digne.
Les droits de l’homme - hélas ! - ne relèvent pas du droit
positif. Ce qui signifie qu'il n'existe encore aucun
tribunal international qui rendrait justice à l’affamé,
défendrait son droit à l’alimentation, sanctionnerait son
droit de produire lui-même ses aliments ou de se les
procurer au moyen d’achats monétaires, et protégerait son
droit à la vie.

IV. Tout va bien aussi longtemps que des gouvernements
comme celui du président Luis Inacio Lula da Silva à
Brasilia ou du président Evo Morales à La Paz mobilisent
par leur propre volonté les ressources de l’Etat, afin
d'assurer à chaque citoyen son droit à l’alimentation.
L’Afrique du Sud est un autre exemple. Le droit à
l’alimentation est inscrit dans sa Constitution. Celle-ci
crée une Commission nationale des droits de l’homme,
composée en parité par des membres nommés par les
organisations de la société civile (Eglises, syndicats et
mouvements sociaux divers) et de membres désignés par le
Parlement. Les compétences de la Commission sont étendues.
Depuis son entrée en fonction, il y a cinq ans la
Commission a déjà arraché des victoires importantes. Elle
peut intervenir dans tous les domaines relevant du déni du
droit à l’alimentation : éviction de paysans de leur terre ;
autorisation donnée par une municipalité à une société
privée pour la gestion de l’approvisionnement de l’eau
potable, entraînant des taxes prohibitives pour les
habitants les plus pauvres ; détournement par une société
privée de l’eau d'irrigation au détriment des cultivateurs ;
manquement au contrôle de la qualité de l’alimentation
vendue dans les bidonvilles ; etc.
Mais combien existe-t-il de gouvernements, notamment dans
le tiers-monde, dont la préoccupation quotidienne
prioritaire est le respect du droit à l’alimentation de
leurs citoyens ? Or, dans les 122 pays dits du tiers-monde
vivent aujourd’hui 4,8 milliards des 6,2 milliards d’hommes
que nous sommes sur terre.

V. Les nouveaux maîtres du monde ont horreur des droits de
l’homme. Ils les craignent comme le diable l’eau bénite.

Car il est évident qu’une politique économique, sociale,
financière réalisant à la lettre tous les droits de
l’homme briserait net l’ordre absurde et meurtrier du
monde actuel et produirait nécessairement une distribution
plus équitable des biens, satisferait aux besoins vitaux
des gens et les protégerait contre la faim et une bonne
part de leurs angoisses.

Dans leur achèvement, les droits de l’homme incarnent donc
un monde totalement autre, solidaire, libéré du mépris,
plus favorable au bonheur.
Les droits de l’homme – politiques et civils, économiques,
sociaux et culturels, individuels et collectifs – sont
universels, interdépendants et indivisibles. Ils sont
aujourd’hui l’horizon de notre combat.

Jean Ziegler

1 > droits de l’homme des Nations Unies sur le droit à
l’alimentation ; il vient de publier /L’Empire de la
honte/ (2007) en livre de poche.
2 <> FAO, /L'état de l'insécurité alimentaire dans le
monde/, Rome, 2006.
3 <> Nourrir normalement veut dire procurer à chaque
individu adulte, chaque jour, 2 700 calories.
4 <> Régis Debray et Jean Ziegler, /Il s’agit de ne pas se
rendre/, Paris, Arléa, 1994.
5 <> Samuel Becket, /En attendant Godot/, Paris, Editions
de Minuit, 1953.
6 <> Un droit de l’homme collectif est par exemple le
droit à l’autodétermination ou le droit au développement.

l'information commence à circuler: les nécrocarburants sont loin d'être écologiques

Les «biocarburants» sont loin d'etre verts, 20 Minutes, 08/02/08
Yaroslav Pigenet

Consideres un temps comme une alternative «verte» a l’utilisation des carburants petroliers, l’exploitation des agrocarburants (souvent appeles biocarburants) se revele etre encore plus polluante pour l’atmosphere. C’est ce que demontrent deux etudes americaines publiees par la revue Science .
L’espoir des agrocarburants
Qu’il s’agisse de bioethanol produit a base de graines de ble et de maïs ou de biodiesel produit a base d’oleagineux (soja, colza), les carburants issus de l’agriculture ont deux avantages evidents : ils constituent une source d’energie toujours renouvelable et apparemment neutre du point de vue des emissions de carbone. A priori, il suffit de replanter l’equivalent de ce que l’on a brule en carburant pour reconstituer les stocks et «refixer» par photosynthese le CO2 ainsi libere. Les agrocarburants ont ainsi ete presentes comme un des moyens de diminuer les emissions de gaz a effet de serre (GES) dans l’atmosphere.
Pollution verte
Deux nouvelles etudes montrent toutefois que le cout environnemental global de l’exploitation des agrocarburants n'est pas neutre. Pour produire des quantites suffisantes de graines et d’oleagineux, on doit abattre des forets pour gagner de la terre, utiliser beaucoup d’engrais pour fertiliser les sols et bruler beaucoup de carburant pour recolter le tout. Des pratiques qui diminuent le rendement energetique des agrocarburants et augmentent considerablement les emissions de GES dans l’atmosphere.
300 ans pour rembourser son carbone
Joseph Fargione et ses collegues de l’Universite du Minnesota (Etats-Unis) ont ainsi etudie les effets a long terme de la conversion de terres non cultivables (forets, savanes, marais, etc) en terres agricoles destinees a la production d’agrocarburants. Ils ont notamment calcule la « dette en carbone » resultant de l’abattage des arbres – qui ne pourront plus fixer le CO2 atmospherique - et de la decomposition des racines laissees sur place.
Or selon les chercheurs, cette dette en carbone est, selon les pays,
17 a 420 fois plus importante que la diminution annuelle des emissions de GES due a l’utilisation des agrocarburants.
Par exemple, la conversion de 10 000 m2 de foret amazonienne en champ de soja liberant 700 tonnes d’equivalent carbone, les gains en emissions dus a l’utilisation du biodiesel produit sur cette surface ne compenseront cette dette qu’au bout de 300 ans ! Pour la foret indonesienne, evoquee dans le reportage ci-dessous, cette dette serait de 400 ans.
Bio-Fuel toasting the Indonesian rainforests : a voir a :
<http://www.youtube.com/watch?v=HKrQGC7uVNo&eurl=http://www.20minutes.fr/article/211759/Sciences-Les-biocarburants-sont-loin-d-etre-verts.php>
Des emissions doublees pendant 30 ans
Une autre etude, menee par Timothy Searchinger et ses collegues de l’Universite Princeton (Etats-Unis), montre que meme aux Etats-Unis, la generalisation des carburants agricoles risque d’aggraver l’accumulation des GES.
A l’aide d’une modelisation, ils ont estime les variations des emissions globales de CO2 dues a une conversion massive des prairies et des forets en champs de maïs destines a la production de bioethanol. Ils ont alors constate que l’utilisation de ce carburant doublera les GES sur 30 ans et continuera de les augmenter pendant 167 ans.
En attendant le jatropha
Les auteurs de ces etudes estiment donc que l’utilisation de la premiere generation des agrocarburants n’est en aucun cas une solution au probleme de l’accumulation des GES responsables du rechauffement global. Ils recommandent plutot le developpement d’un nouveau type de biocarburant derive de nos dechets organiques ou de plantes moins gourmandes en terres, en eau et en engrais comme, par exemple, le jatropha.
<http://www.20minutes.fr/article/211759/Sciences-Les-biocarburants-sont-loin-d-etre-verts.php>

une crise alimentaire majeure se profile

Analyse.Une crise alimentaire majeure se profile, Le Monde, 08/02/02
Frederic Lemaitre, editorialiste

Il y a un an, a la fin du mois de janvier, quand les Mexicains sont descendus dans la rue pour protester contre l'augmentation du prix de la galette de mais, beaucoup ont souri.
En septembre, quand le meme motif a pousse les associations de consommateurs italiens a boycotter vingt-quatre heures durant l'achat de pates, le folklore a egalement semble prevaloir. A tort, dans les deux cas.
Ces mouvements sont en fait le reflet d'une crise majeure : les difficultes accrues que rencontrent de par le monde des centaines de millions de personnes pour se nourrir. La raison est simple : viande et cereales sont devenus inabordables pour les plus modestes, dans les campagnes mais aussi dans les villes, un phenomene nouveau.
Le Mexique et l'Italie ne sont pas des cas isoles.
Les emeutes de la faim se multiplient. Le Maroc, l'Ouzbekistan, le Yemen, la Guinee, la Mauritanie et le Senegal ont egalement ete le theatre de manifestations directement liees a l'augmentation du prix de produits alimentaires de premiere necessite. "Ce phenomene inquiete bien davantage les gouvernements que l'augmentation du prix de l'essence", confiait, au Forum de Davos en janvier, le responsable d'un grand organisme international.
Signe de l'inquietude grandissante : alors que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) tente de boucler dans les semaines a venir un accord liberalisant les echanges de produits agricoles, les pays sont, au contraire, de plus en plus nombreux a limiter les exportations de cereales, en instaurant des quotas ou en relevant les taxes de maniere parfois prohibitive. Apres l'Argentine et l'Ukraine, la Russie et la Chine (exportatrice de mais) viennent d'adopter de telles politiques restrictives. Leur objectif est clair : privilegier le marche interieur pour eviter les tensions sociales.
L'envolee des prix en 2007 est, il est vrai, impressionnante. Sur un an, l'indice de la FAO, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, a bondi de pres de 36 %. "En valeur absolue, nous ne sommes pas a des records historiques, mais on a rarement vu de telles variations", constate Abdulreza Abbassian, economiste a la FAO.
Plusieurs facteurs se conjuguent. L'augmentation de la demande, la stagnation de l'offre et les couts croissants du transport maritime.
L'augmentation de la demande est une bonne nouvelle. En s'embourgeoisant, Bresiliens, Chinois et Indiens adoptent de nouveaux gouts alimentaires. En moins d'une generation, la consommation de viande par Chinois est passee de 20 a 50 kilos, ce qui a une incidence directe sur la demande de cereales fourrageres. Vue la croissance economique des pays emergents, tout indique que ce phenomene va se poursuivre.
Comme on denombre par ailleurs 28,5 millions de bouches supplementaires a nourrir par an - la population doit passer de 6,5 milliards aujourd'hui a environ 9 milliards dans la deuxieme moitie du siecle -, la demande n'est pas pres de diminuer.
De son cote, l'offre est a la peine. En raison d'aleas climatiques, les recoltes ont souvent ete mediocres voire mauvaises dans plusieurs greniers de la planete comme l'Ukraine et l'Australie. Les stocks n'ont jamais ete aussi bas depuis trente ans. L'Europe, qui croulait jadis sous ses reserves, devrait cette annee importer 15 millions de tonnes de cereales. Un record.
La flambee des cours du petrole provoque, de son cote, un double effet negatif : elle rencherit le cout du transport maritime, qui represente desormais le tiers du prix des cereales. Surtout, elle rend les biocarburants de plus en plus attractifs. Sucre, mais, manioc, oleagineux sont donc detournes de leur finalite nourriciere. "Dans certains pays africains, l'huile de palme est directement indexee sur le prix du petrole.
Les Africaines qui font leur marche n'ont plus les moyens de s'en procurer", constate Josette Sheeran, directrice general du Programme alimentaire mondial (PAM). Celle-ci tire la sonnette d'alarme. "Le PAM nourrit environ 90 millions de personnes sur les 860 millions qui souffrent de la faim. L'augmentation des cereales nous oblige a faire un choix : soit nourrir 40 % de moins, soit diminuer de 40 % les portions offertes", resume-t-elle.

En Haiti, les plus pauvres en sont reduits a se nourrir de galettes d'argile.

Pression demographique, croissance economique, rechauffement climatique... A ces trois raisons souvent mises en avant s'en ajoute une quatrieme, tout aussi fondamentale : l'erreur des politiques menees jusqu'a present.

Dans son rapport sur le developpement publie en octobre 2007, la Banque mondiale le reconnait sans fard : pendant vingt ans, les responsables ont tout bonnement oublie l'agriculture.

Alors que 75 % de la population pauvre mondiale vit dans les espaces ruraux, seulement 4 % de l'aide publique va a l'agriculture dans les pays en developpement.

Prenant le contre-pied de la politique privilegiee jusqu'ici par le Fonds monetaire international (FMI) et par elle-meme, la Banque mondiale reconnait que la croissance de l'agriculture et donc la reduction de la pauvrete dependent d'investissements publics dans les infrastructures rurales (irrigation, routes, transports, energie...).
Ces efforts seront d'autant plus necessaires que le rechauffement climatique constitue, d'apres les experts, un danger majeur pour l'agriculture mondiale. "Les zones touchees par la secheresse en Afrique subsaharienne pourraient augmenter de 60 a 90 millions d'hectares (...) d'ici a 2060. (...) Le nombre de personnes souffrant de malnutrition pourrait augmenter de 600 millions d'ici a 2080", prevoyait l'ONU en 2007.

Chaque etude semble plus pessimiste que la precedente.

Le 1er fevrier, la revue Science a publie les previsions de l'universite Stanford de Californie selon lesquelles le sud de l'Afrique pourrait perdre plus de 30 % de sa production de mais, sa principale recolte, d'ici a 2030. De leur cote, l'Indonesie et l'Asie du Sud-Est verraient leurs principales cultures diminuer d'au moins 10 %. "C'est inquietant.
On ne pensait pas que cela irait si vite", reconnait la FAO.
Il va donc falloir produire davantage. Certains preconisent d'augmenter les surfaces agricoles, mais le rechauffement climatique et l'urbanisation croissante vont plutot reduire l'espace disponible. Accroitre le rendement est egalement possible.
Mais l'agriculture intensive consomme davantage d'eau, un bien qui devient rare et precieux.
Reste le developpement des organismes genetiquement modifies, mais leur utilisation est, on le sait, contestee.

A l'aube du XXIe siecle, l'agriculture est donc redevenue un probleme majeur pour l'humanite.

SALOPPERIE: le monde selon MONSANTO

Le monde selon Monsanto. De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien, Marie-Monique Robin, coedition ARTE editions /La Decouverte, mars 2008

Fruit d’une enquete exceptionnelle de trois ans sur trois continents, ce livre reconstitue la genese d’un empire industriel, qui, a grand renfort de rapports mensongers, de collusion avec l’administration nord-americaine, de pressions et tentatives de corruption, est devenu l’un des premiers semenciers de la planete.
Avec 17 500 salaries, un chiffre d’affaires de 7,5 milliards de dollars en 2006 et une implantation dans quarante-six pays, Monsanto represente le leader mondial des OGM, mais aussi l’une des entreprises les plus controversees de l’histoire industrielle. Production de PCB (polychlorobiphenyles, vendus en France sous le nom de pyralene), de polystyrene, d’herbicides devastateurs (comme l’agent orange pendant la guerre du Vietnam) ou d’hormones de croissance bovine et laitiere (interdites en Europe) : depuis sa creation, en 1901, la firme a accumule les proces en raison de la toxicite de ses produits. Pourtant, aujourd’hui, Monsanto se presente comme une entreprise des « sciences de la vie », recemment convertie aux vertus du developpement durable. Grace a la commercialisation de semences transgeniques, concues notamment pour resister aux epandages de Roundup, l’herbicide le plus vendu au monde, elle pretend vouloir faire reculer les limites des ecosystemes pour le bien de l’humanite.
Qu’en est-il exactement ? Quels sont les objectifs de cette entreprise, qui, apres avoir longtemps neglige les impacts ecologiques et humains de ses activites, s’interesse tout a coup au probleme de la faim dans le monde au point de se donner des allures d’organisation humanitaire ?
Fruit d’une enquete exceptionnelle de trois ans qui a conduit Marie-Monique Robin dans trois continents (Amerique du Nord et du Sud, Europe et Asie), ce livre retrace l’histoire fort mal connue de la compagnie de Saint-Louis (Missouri). Il s’appuie sur des documents inedits, mais aussi sur des temoignages de victimes de ses activites toxiques, de scientifiques, de representants de la societe civile, d’avocats, d’hommes politiques, de representants de la Food and Drug Administration ou de l’Environmental Protection Agency.
-----------------------------
Marie-Monique Robin
Nee en 1960, laureate du Prix Albert-Londres (1995). Journaliste et realisatrice, elle a realise de nombreux documentaires – couronnes par une dizaine de prix internationaux – et reportages tournes en Amerique latine, Afrique, Europe et Asie. Elle est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Escadrons de la mort, l’ecole francaise (La Decouverte, Paris, 2004) et L’ecole du soupcon. Les derives de la lutte contre la pedophilie (La Decouverte, Paris, 2006).
Le monde selon Monsanto, par Marie-Monique Robin, preface de Nicolas Hulot, coedition Arte editions / La Decouverte, 15.5 x 24 cm, 372 pages, 22 euros, ISBN : 978-2-7071-4918-3.

demain sera agricole ou ...

Dossier agriculture, Dossiers & Documents du Monde n°372, fevrier 2008


Demain sera agricole ou...
Le monde realise enfin que l'agriculture est essentielle pour lutter contre la pauvrete. Au-dela des polemiques sur les OGM, les biocarburants, l'élevage...
Chez tous les marchands de journaux, 2,95 euros.

jamais si belle étiquette n'a orné semblable bouteille de piquette

Bonjour, Madame et Monsieur les Sénateurs,

Depuis maintenant vingt ans, vous avez choisi de favoriser le Capital au
détriment du Travail, au nom d'un réalisme économique qui n'est qu'une
capitulation devant les intérêts financiers d'une minorité fortunée.

Bien sûr, ces propos vous semblent d'un autre âge et totalement hors de
saison. Mais ce qui est d'un autre âge, c'est la série de reculs sociaux
entraînés par vos réformes soi-disant modernes et réalistes...C'est aux
résultats qu'on juge une politique, et la généralisation de la précarité et
des difficultés de tous ordres que rencontrent les français, après leurs
prédecesseurs anglo-saxons, montre que tous les traités signés depuis 20 ans
ne font qu'organiser la régression sociale au profit des nantis (plus
archaique tu meurs, mais que voulez-vous, les faits, archaiques ou pas, sont
têtus...)

Et voilà que pour rendre irréversible leur triomphe ultralibéral, nos
politiques se sont mis en tête de graver dans le marbre les règles qui
organisent la domination des plus riches sur ceux qui vivent de plus en plus
mal de leur travail...

Et voilà que de prétendus socialistes ( jamais si belle étiquette n'a orné
semblable bouteille de piquette ) osent prêter la main aux puissants en
sacralisant la "concurrence libre et non faussée", assortie de
l'interdiction d'harmoniser les règles fiscales et sociales, ce qui revient
à mettre sous l'eau la tête des malheureux citoyens européens qui n'en
peuvent mais, condamnés à vendre toujours moins cher leur force de travail à
des rentiers multimillionnaires toujours plus insatiables !!

Jusqu'à quand devrons-nous supporter le lamentable spectacle de nos élus,
censés défendre ceux qui n'ont que leur travail pour vivre, livrant à nos
pires ennemis les voies et les moyens de réduire la classe laborieuse à des
conditions de vie dignes du XIX ème siécle ?

Vraiment, vous ne connaissez rien à la vie quotidenne des gens et aux
raisons qui les ont fait voter majoritairement NON le 29 mai 2005 ! Il
paraît que les caisses du pays sont vides? Mais il me semble que les coffres
des spéculateurs craquent de partout ! qu'attand-on pour les soulager de l'
embolie qui les guette par une puissante ponction fiscale, en contradiction
avec tous nos diafoirus de l'économie libérale ? ?

Si vous voulez retrouver un peu de crédit auprès de vos électeurs
potentiels, votez NON à la réforme constitutionnelle ! Militez pour
l'élection d'une Assemblée Constituante de députés européens chargés de
rédiger la Constitution Européenne ! Et arrêtez de dire que ce qui ne plaît
pas à la droite et aux nantis n'est pas réaliste et ne peut se faire, ou
alors, à la suite de votre gourou Tony Blair et de son disciple Jean-Marie
Bockel, rejoignez une bonne fois pour toutes le camp de la droite, et que
les choses soient enfin claires pour tout le monde !

André Barnoin, citoyen européen, et non pas sujet de la Commission
Européenne.

jeudi 7 février 2008

vu chez Beber:une grosse envie de VOMIR

trouvé sur "Maison de quartier saint Nicolas-romans"

http://maisondequartierstnicolas.blogspirit.com/

Un soir au Fouquet's
Un voile se lève sur la nuit fondatrice de la Sarkozy triomphante. Le 6 mai et la soirée au Fouquet’s, célèbre et non moins select resto des Champs-Elysées. Un épisode marquant, symbolique du Sarkozysme. Deux journalistes se proposent de retracer la soirée et livrent la liste des invités.
"Une nuit au Fouquet’s", c’est le titre du bouquin publiée par Judith Perrignon et Ariane Chemin (qui après la Femme fatale se spécialise décidemment dans la narration de d'événements où elle n’était pas présente. Chapeau l’artiste). C’est grâce à ce "récit" que l’on apprend la liste des invités du nouveau chef de l’Etat au soir de son sacre. Et elle donne le tournis. Du CAC 40, du CAC 40 et du CAC 40, bien sûr. Des vieilles stars du ciné français beaufisés, des sportifs sur le retour et quelques amis à plus de 100 000 Keuros l’année. Des broutilles. C'est long mais ça vaut le coup.
Allez, ces guest-stars soigneusement choisies par Cécilia Sarkozy sont une cinquantaine, les voilà, plus ou moins classifiés.
Amis de Cécilia, l’éphémère première dame de France:
- Mathilde Agostinelli, responsable de la communication de Prada France et Robert Agostinelli, fondateur du fonds d'investissement Rhône Capital, membre du Council on Foreign Office. Pour info, ce sont entre autres eux qui ont invité les Sarko à Wolfeboro. Et elle qui a habillé toute la petite famille lors du défilé du 16 mai. Gratis. Qu'il est doux d'avoir des copines.
- Agnès Cromback, présidente de Tiffany France et Bruno Cromback, joaillier, PDG d'Augis 1880. C’est l’autre couple puissance invitante de Wolfeboro. On notera que ces couples là s'assemblent bien.
- Xavier de Sarrau, avocat et ancien président d’Arthur Andersen Europe et Sylvie de Sarrau, le couple des meilleurs amis, enfin ça c’était avant Rachida Dati.
- Patrick Balkany, député-maire de Levallois-Perret et Isabelle Balkany, premier adjoint de son mari, vice-présidente du Conseil général des Hauts-de-Seine. Ils concourent aussi dans la catégorie du couple meilleur ami, mais sont un peu trop gaffeurs pour être des prétendants fiables. Se sont répandus dans les médias après l’Annonce du 18 octobre.
Les potes de 3ème mi-temps :
- Basile "grandes oreilles" Boli, ancien joueur de l'OM, l’homme de la ligue des champions remportée par le club en 1993.
- Denis Charvet, ex-rugbyman du Racing, actionnaire de casinos comme l'ancien sélectionneur du XV de France et néomisnistre Laporte, présent lui aussi lors des festivités. Qui a dit que les rugbymen ne jouaient plus?
- Pascal Gentil, champion de taekwondo.
- Richard Virenque, la flèche jaune du vélo français, remis de son opération.
Les vieux pipoles et autres cautions culturelles :
- L’ex-couple phare des Bronzés : Marie-Anne Chazel et Christian Clavier.
- Johnny Hallyday, icône nationale et sa femme Laetitia.
- Jean Réno, notre Léon international et Zofia Borucka, sa femme mannequin.
- Arthur, producteur et animateur de télévision. Pas sa femme, tiens ? L’ex de David Halliday aurait-elle été blacklistée par Cécilia pour faire plaisir à Laetitia?
- Bernard Fixot, éditeur de best-sellers, abhorré par les germanopratins. Donc, forcément à sa place ici. Et sa femme Valérie-Anne Giscard d'Estaing, éditrice aussi, seule représentante de l'illustre lignée politique de VGE.
- Philippe Warrin, unique photographe présent au Fouquet's. Photographe "grand écart", spécialiste de la Star ac’, de la photo présidentielle et de la femme bafouée en passe de divorcer.
- Eric Vu-an, maître de ballet au Ballet national de Marseille. Un mystère. Si quelqu’un peut m’éclairer?
- Hugues Gall, président de l'Institut de financement du cinéma et des industries culturelles. Sûrement une incrust du précédent, non?
La famille, bien sûr, Nicolas l'adore:
- Guillaume Sarkozy, le frère du Président, ancien vice-président Medef , qui a beaucoup œuvré pour l’apparition fantomatique de Cécilia place de la Concorde, après le dîner.
- François Sarkozy, frère du Président, vice-président du conseil de surveillance du groupe Bio-Alliance Pharma
- Andrée Sarkozy, la maman de l’omniprésident.
Les journalistes, pour services rendus:
- Nicolas Baverez, essayiste, chroniqueur au Point. Merci à "la France qui tombe".
- Nicolas Beytout, directeur de la rédaction du Figaro. Indispensable à une bonne campagne. Deux Nicolas, signe de l'égo hypertophié du président. C'est Eric Zemmour qui a dû mal le prendre.
Ses amis les riches, mais les vrais, dans les très hautes sphères. De loin, la liste la plus impressionante:
- Bernard Arnault, président de LVMH, n°1 du luxe français, première fortune de France. Avec un tel président, attiré par le luxe comme les mouches part la merde, Arnault ne pouvait pas ne pas être là. Par ailleurs, Arnault possède La Tribune et bientôt Les Echos.
- Vincent Bolloré, PDG d'Havas, sixième groupe de communication mondial. Patron d’un tas de médias dont Direct soir, Direct 8 et Matin plus.
- Martin Bouygues, PDG de Bouygues, boss de TF1. La boîte à con a tourné à plein régime avant la campagne, pendant la campagne et après la campagne au speedy sarko. (en photo avec Sarko)
- Serge Dassault, PDG de Dassault et du journal le Figaro, l'allié inébranlable de toutes les campagnes.
- Stéphane Courbit, ex-président d'Endemol France depuis peu, gave le temps de cerveau disponible, important pour faire tourner la boîte à cons.
- Nicolas Bazire, secrétaire général de LVMH.
- Antoine Bernheim, banquier d'affaires, président de la compagnie d'assurances Generali.
- François de La Brosse, publicitaire, très proche de Nicolas Sarkozy – il lui a fait ses sites internet gloriophiles – et son épouse Conrada de La Brosse, dirigeante de la maison de l'Esprit de Château.
- Jean-Claude Darmon, ex-président de Sportfive, ancien grand argentier du football français, grande gueule m’as-tu vu, tout comme les aime Nicolas.
- Dominique Desseigne, PDG du groupe Barrière. Tiens, des casinos ! Bernard Laporte a dû lui laisser sa carte de visite.
- Albert Frère, première fortune de Belgique. Le patron des patrons. Il possède des actions un peu partout parmi les entreprises du CAC 40.
- Paul Desmarais Sr, milliardaire canadien, PDG de Power Corporation, actionnaire de plusieurs groupes français lui aussi. Ancien pote de bourse d’Albert Frère. Sarkozy sait choisir ses invités étrangers.
- Jean-Claude Decaux, PDG de JCDecaux, leader mondial de mobilier urbain.
- Henri Proglio, PDG de Veolia, ex-Compagnie générale des eaux . Officieux compagnon de Rachida Dati.
- Patrick Kron, PDG d'Alstom. Il était d’ailleurs convié il y a peu par Nicolas lors de sa visite d’Etat au Maroc, pour signer deux trois contrats l’air de rien.
Les politiques, les vrais:
- François Fillon, futur Premier ministre et actuel collaborateur.
- Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre et actuel… pas grand-chose. Et puis c'est tout, comme dirait Philippe Lucas. Parce que des vrais politiques de droite d'envergure, Sarko les a tuer.
Les bébés Sarko, pas trop d’expérience, c’est plus malléable:
- David Martinon, futur porte-parole de l'Elysée et actuel "enfant imbécile".
- Rachida Dati, future ministre de la Justice et nouvelle Cruella.
- Christine Albanel, ex-directrice du château de Versailles, future ministre de la Culture, actuellement mangée par Georges-Marc Bénamou, c’est ignoble.
- Roger Karoutchi, futur secrétaire d'Etat avec le Parlement, surnommé "la serpillère".
Les porte-fligues:
- Henri Guaino, plume du Président, on lui doit Jaurès, Blum, Môquet et aussi le discours de Dakar. Eclectique.
- Claude Guéant, préfet, futur secrétaire général de l'Elysée et actuel homme le plus puissant de France, selon Le Point, qui ne fait jamais dans la demi-mesure.
Et les flatteurs intéressés :
- Pierre Giacometti, directeur général d'Ipsos France. Merci pour l'info.
- Alain Minc, président d'Alain Minc Conseil. Se prévaut d’une influence sur la terre entière.

Edifiant, non?

mercredi 6 février 2008

3 reportages de TF1 à la suite

j'ai déja parlé des ânes en sicile
la suite aussi est intéressante
http://tf1.lci.fr/infos/media/jt/0,,3705760,00-sicile-tri-selectif-dos-ane-.html

je suis d'accord avec ça

LA FORFAITURE SE GÉNÉRALISE DANS LES INSTITUTIONS !


En votant pour la révision constitutionnelle ou en s’abstenant, plus de 80 % des parlementaires se sont rendus complices du plus grand détournement politique de l’histoire contemporaine de notre pays.
Dans notre république, chaque élu(e) tient son mandat et sa légitimité de l’expression du peuple.

S’il est communément admis que les promesses électorales ne sont jamais tenues, il y a des mandats dont les parlementaires ne peuvent s’exonérer : ce sont ceux exprimés par la volonté populaire lors d’un référendum.

C’est pourtant ce vote NON majoritaire à ce même traité européen que députés et sénateurs, dans leur quasi-totalité, ont choisi de mépriser.
Ce geste inqualifiable restera comme une tache indélébile.

La preuve est faite, une fois de plus, que notre système institutionnel n’a plus de démocratique que l’apparence et que
l’une des tâches prioritaires pour celles et ceux qui veulent toujours changer la société est d’inventer de nouveaux rapports de véritable démocratie et de contrôle des représentants du peuple.
Contribuer au développement des luttes sociales par un éclairage des enjeux à la lumière de l’affrontement entre le capital et le travail doit aller de pair avec une réflexion sur des institutions garantissant la place et le rôle des travailleurs, seuls créateurs de richesses.
La forfaiture orchestrée par un groupe d’imposteurs au service du grand patronat, l’ampleur de la complicité parmi les élites politiques, tous d’accord pour légitimer la domination mondiale du capital, rendent ce travail de transformation plus indispensable que jamais. Il doit commencer dès aujourd’hui.
A condition de jamais oublier les actes de chacun à l’occasion de toutes les échéances électorales.

Pour le bureau de Rouges Vifs IDF,Jean CALVARY
Paris, le 4 février 2008.

mardi 5 février 2008

l'article sur la dérive des syndicats

http://www.rue89.com/2008/02/03/syndicats-les-detournements-continuent

un extrait qui me parrait révélateur sur la POURRITURE DU SYSTEME:
"Les mêmes causes vont produire les mêmes effets. Si on leur donne un accès facile à tout un tas de ressources illégales... Ce ne sont ni des saints, ni des démons, ils vont se servir et se laisser doucement gangréner par le système."

ça me confirme bien dans l'idée que c'est en mettant notre destin entre les mains de gens qui se disent NOS représentants,alors qu'ils ont d'autres priorités,que nous nous mettons nous-même dans la merde.

PS,Syndicats et autres n'ont plus qu'un but:NOUS VENDRE.
et à LEUR PROFIT exclusif.

ma solution:
on commence par choisir nous-même NOS représentants et après,on pourra recommencer à discuter,à négocier.
en attendant,on bloque un système injuste.
ça s'appelle de la résistance

l'homme plus con que le singe?il organise sa propre dépendance.

Les chimpanzes, un exemple a suivre pour les traders, Liberation avec AFP, 30/01/08

Une etude americaine revele que les chimpanzes sont des speculateurs tres prudents, qui ne mettent pas en jeu des biens de valeur importante.
Les chimpanzes ne s’engagent dans un troc qu’a condition de pouvoir en retirer un benefice immediat, n’accumulent pas de biens et ont un sens peu developpe de la propriete, selon une etude americaine parue mercredi dans la revue scientifique en ligne Plos One.
«Les chimpanzes pratiquent le troc pour echanger des articles de valeur plus faible afin d’obtenir des biens de valeur superieure (a leurs yeux), et non l’inverse», ont constate des chercheurs americains, au terme d’experiences effectuees sur deux groupes de ces singes vivant dans des conditions differentes.
Tous les chimpanzes participant a l’experience se sont montres prets a ceder leurs carottes, un aliment qu’ils n’apprecient guere, contre des raisins, qu’ils adorent.
En revanche, ils «ont montre plus de difficultes a entreprendre l’echange attendu lorsque les aliments avaient (pour eux) des valeurs plus proches», expliquent Sarah Brosnan et ses collegues du Michael Keeling Center de recherche et de medecine comparative de l’Universite du Texas.
Dans ces cas, ils avaient tendance a consommer la friandise qu’ils appreciaient moins, plutot que des aliments plus desirables qu’ils pouvaient obtenir grace au troc.
Les chercheurs avancent deux hypotheses pour expliquer ce comportement: le risque eleve de «defection» du chimpanze qui a recu une marchandise et doit en donner une autre en retour, mais peut aussi s’en aller en courant.
Dans le cas d’un echange avec l’homme, le singe ne craindra pas d’etre dupe et sera plus enclin a effectuer la transaction.
La deuxieme explication est l’absence d’accumulation de biens chez les chimpanzes. Ces primates, commentent les scientifiques, «obeissent a des regles de possession de biens qu’ils controlent physiquement», mais un individu «ne peut pas se specialiser dans la production ou dans du troc sur une grande echelle», comme dans le modele de developpement des societes humaines decrit au XVIIIe siecle par l’economiste Adam Smith.


«Les humains non plus ne maximisent pas toujours leurs gains, en particulier lorsque le cout des transactions est eleve», relevent enfin les chercheurs qui esperent que de futurs travaux reveleront comment le troc de produits a forte valeur «est devenu une forme importante de cooperation chez les hommes».
<http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/307080.FR.php>

OGM : la stratégie commerciale des semenciers ne correspond pas à des principes scientifiques

Agriculture responsable : les semenciers claquent la porte des Nations-Unies, Le Journal du developpement durable, 28/01/08
Elsa Bellanger

Les entreprises du secteur des biotechnologies, Monsanto, Syngenta et BASF, ont quitte un groupe de travail international de prospective pour une agriculture durable, capable de reduire la faim et la pauvrete.

Motif du depart : le projet de rapport final n’est pas tendre avec les organismes genetiquement modifies (OGM) et avec les pratiques de propriete industrielle dans le domaine des semences.
Les industriels des biotechnologies, producteurs de semences d’organismes genetiquement modifies (OGM), se sont retires d’un projet international pour l’agriculture, rapporte The Guardian.
Ne de la mobilisation internationale a l’occasion du Sommet mondial de Johannesburg en 2002 sur le developpement durable, l’International Agriculture Assessment of Science and Technologies for Developpment (IAASTD) est une operation de prospective, lancee par la Banque mondiale et les Nations-Unies (FAO, OMS, PNUD, PNUE et UNESCO), autour de la question : « peut-on reduire la faim et la pauvrete dans le monde, ameliorer les conditions de vie des zones rurales et promouvoir un developpement durable et equitable grace a l’acces, l’utilisation et la production de savoirs, de sciences et de technologies agricoles ? ».
Regroupant une soixantaine de representants de gouvernements, de la societe civile et d’institutions internationales, le projet a l’ambition d’evaluer les connaissances scientifiques et technologiques agricoles en vue de definir les options d’une agriculture durable et de faire emerger des programmes de recherche pour combler les lacunes identifiees.
Les OGM : une source potentielle de problemes dans les pays en developpement
Les entreprises du secteur des biotechnologies, Monsanto, Syngenta et BASF, ont quitte l’IAASTD quand le projet de rapport a remis en cause l’evidence de l’accroissement des rendements permis par les cultures OGM et s’est inquiete des problemes potentiel de la possible appropriation des ressources agricoles par les entreprises concernees par le biais des brevets.
Base sur les travaux de 4000 scientifiques et experts internationaux, le rapport souligne egalement qu’il existe « un large eventail de perspectives sur l’environnement, la sante humaine et les risques economiques que nous ignorons encore ».
Selon Jan van Aken, responsable de la campagne OGM de Greenpeace international, cite par The Guardian, « cette evaluation va bien au-dela du genie genetique, il s’agit d’elaborer des solutions mondiales pour l’agriculture et le monde pauvre et affame. C’est une honte de se retirer d’une telle initiative, simplement parce que votre strategie commerciale ne correspond pas a des principes scientifiques ».
Les conclusions finales de l’IAASTD sont attendues pour le mois d’avril prochain.
Source : Biotech companies desert international agriculture project, The Guardian, 22/01/08
<http://www.guardian.co.uk/environment/2008/jan/22/gmcrops.climatechange>
<http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article1914>

lundi 4 février 2008

la fin de l'anesthésie à Romans?

je relaye le seul message d'espoir lu depuis quelques temps à Romans:

Municipales, cantonales, n’abandonnons pas le terrain
à la droite dure et à la gauche molle.
Pour une liste ouvrière et populaire, 100% à gauche


Ces élections auront une portée politique nationale, dans un contexte marqué par les attaques brutales d’un gouvernement qui est l’exécutant docile des volontés patronales.

Nous n’allons pas énumérer ici les multiples agressions contre les salariés, les agriculteurs, les chômeurs, les retraités et la jeunesse. Qu’il s’agisse du Code du travail, du pouvoir d’achat, de la fiscalité, de la protection sociale, des services publics, toutes les « réformes » de Nicolas SARKOZY s’inscrivent dans la même logique :

· Toujours plus de pouvoir et de fric pour les actionnaires
· Toujours plus de misère et de précarité pour la majorité de la population

Tant les projets de loi annoncés que les mesures préconisées par le rapport ATTALI et quelques autres de la même veine aggraveront encore cette situation.

Pour imposer cette politique, le gouvernement multiplie les dispositions répressives et s’attaque aux libertés syndicales et démocratiques : limitation du droit de grève, chasse aux immigrés, suppression de conseils de prud’hommes…

Malgré le matraquage médiatique, la majorité de la population reste opposée au libéralisme, raison pour laquelle le Président, avec la complicité de la direction du PS, a préféré éviter le risque d’un nouveau référendum sur le traité de Lisbonne. Les velléités de résistance des travailleurs et de la jeunesse sont nombreuses. La popularité de SARKOZY s’effrite.

Si malgré les résistances le gouvernement parvient à imposer même les mesures les plus impopulaires, comme les franchises médicales, c’est parce qu’il ne rencontre aucune véritable opposition ni de la gauche social-libérale, ni des directions syndicales.

C’est pourquoi ces élections doivent permettre de faire entendre une autre voix et aider au regroupement de toutes celles et de tous ceux qui veulent affronter réellement les politiques libérales et ne considèrent pas le capitalisme comme l’avenir de l’humanité.

Sur la commune de ROMANS, le PCF a rallié la liste du PS conduite par Henri BERTHOLET, malgré les nombreuses critiques formulées ces dernières années contre les orientations de la municipalité. Ce choix risque de le contraindre à avaler d’autres couleuvres puisque le maire sortant laisse entendre clairement qu’il est prêt à s’allier avec le MODEM au second tour.

D’autres choix étaient possibles, comme dans le Val-de-Drôme où le PCF, la LCR, les Alternatifs et d’autres militants anti-libéraux ont passé un accord pour les cantonales.

Une liste ouvrière et populaire, 100 % à gauche, sur Romans
Des candidatures d’unité anti-libérale aux cantonales
C’est encore jouable !

La LCR vous invite à venir en discuter
Vendredi 8 février à 20 h
Salle Yves Perron - MJC Robert Martin – 87 avenue Alphonse Figuet – ROMANS

Contact : lcr.romans@orange.fr

Ecrit par : Gérard FLORENSON dimanche, 03 février 2008

et toc,dans les dents (trouvé sur le blog de coco des bois)

dimanche 3 février 2008

le bio industriel commence à bouffer l'autre:quelle tristesse cette "grande distribution"

Victime de son succes, le bio a des etats d'ame, AFP, 22/01/08

Berlin (AFP) - 09h05 - L'alimentation bio est victime de son succes : en Europe, la production ne peut plus repondre a une demande en forte croissance, tandis qu'aux yeux de certains, la democratisation du segment trahit ses ideaux.
Croissance de 15% du chiffre d'affaires du secteur en Allemagne l'an dernier, de pres de 10% en France, multiplication des enseignes "tout bio" et lancement par la grande distribution de lignes bio: l'engouement pour les produits cultives ou eleves proprement, qui a commence comme la marotte de quelques ecologistes forcenes, surtout d'Europe du nord, fait de plus en plus d'adeptes.
Au salon agricole allemand Grune Woche ("Semaine verte"), qui se tient a Berlin du 18 au 27 janvier, le bio occupe un hall entier et les visiteurs se pressent devant les stands de saucisse bio avant de s'accorder un verre de vin, bio bien sur.
Revers de la medaille: en Europe, la production ne suit pas. Fruits, legumes ou encore miel doivent donc etre importes, par exemple de Turquie ou d'Amerique Latine. Et "cela pose un probleme de credibilite", commente Alexander Rogge, de la federation francaise du commerce et de la distribution (FCD).
Car si l'etiquette bio renvoie au sens strict a un mode de production qui n'a pas recours aux engrais et pesticides et qui respecte certaines normes d'alimentation des animaux, elle est aussi pour beaucoup une profession de foi en un mode de vie sain et respectueux de l'environnement.
Un ideal qui s'accomode mal du transport en avion sur des milliers de kilometres de tomates chiliennes ou d'agneau neo-zelandais, generateur de pollution atmospherique.
"Pour beaucoup, les produits bio ce sont des produits de la region", resume Rainer Mihr, redacteur en chef du mensuel allemand des professionnels de l'alimentation Lebensmittel Praxis.
En outre, "qu'en est-il de la qualite, de la certification?" des produits importes, s'interroge Uli Schnier, qui dirige le comite "agriculture bio" du secteur neerlandais de la distribution.
Comment etre sur en effet que les fruits secs turcs sont soumis aux meme criteres que, par exemple, les produits francais labellises AB (agriculture biologique)?
Au-dela de la seule question de l'importation, pour les puristes c'est toute la democratisation du secteur qui pose probleme.
"Nous nous felicitons que tout le secteur du commerce, y compris la grande distribution, ait rejoint le mouvement", assure Alexander Gerber, qui dirige la federation allemande du commerce alimentaire ecologique. Neanmoins, trouver du bio dans les rayons de tous les supermarches et de discounters comme Aldi ou Lidl lui cause des etats d'ame.
"De nos jours, la qualite n'est consideree que du pur point de vue de la matiere", deplore-t-il, or le bio est beaucoup plus que cela, il repose sur "le respect de l'environnement et de la nature" au sens large et est lie a "une qualite emotionnelle".
"Bio ce n'est pas une question d'absence d'element toxique, c'est quelque chose qui se concentre sur tout le processus d'elaboration", rencherit Wolfgang Gutberlet, patron de la chaine de supermarches allemande tegut.

Ainsi la saucisse bio vendue dans certains supermarches est certes confectionnee a partir de viande estampillee bio. Mais elle contient quand meme des substances de maturation, rejetees par la stricte orthodoxie bio, explique M. Gerber, pour qui, au final, on n'est jamais mieux servi en bio que dans les magasins specialises.

Un avis que ne partage pas M. Schnier: "dans les petits magasins bio ca pue, les pommes de terre sont toutes fripees, vous y allez une fois et apres plus jamais".
<http://www.tv5.org/TV5Site/info/article-Victime_de_son_succes_le_bio_a_des_etats_d_ame.htm?idrub=14&xml=newsmlmmd.25dcc197f7697c59482bbcb6e736deff.3a1.xml>

KOMPOSTKVARN,VERMICOMPOST:une solution pour l'intérieur

Papounet,avec ton lombricompostage,est-ce que tu n'étais tout simplement pas en avance sur ton temps?


Le compost, l'ecologie dans les poubelles, Toogezer, 18/01/08
Ingrid Arnoux

Les avantages du compost ne sont plus a prouver. La reduction de 30 % des dechets d’un foyer se suffit a elle-meme. Mais pour l’instant, en France, le tri des dechets organiques reste l’apanage des chanceux qui ont un jardin. Pourtant, il existe des solutions pour tous ceux qui souhaitent reduire la taille de leur poubelle.

Le compost collectif est encore une idee a faire germer dans les habitudes urbaines francaises, toutefois, certains pays ont deja largement developpe ce concept. En Suede par exemple, les locaux a poubelles sont pourvus de « Kompostkvarn » dans lesquels les habitants sont invites a deposer leurs dechets organiques dans des sacs en papier.
Les coproprietes qui pratiquent ce tri beneficient d’une reduction non negligeable sur les tarifs de collecte des ordures et les composteurs recoivent de l’engrais une fois par an.
Il y a des precurseurs. Rennes Metropole pilote une operation dans une copropriete de l’agglomeration. Elle a fournit le composteur ainsi que les poubelles de cuisine destinees a stocker et transporter les dechets organiques. Bonne idee !
En attendant, le compostage collectif n’est pas la seule alternative aux trieurs urbains.
Le vermicompost : une solution individuelle
Parfois, l’implantation d’un compost exterieur n’est tout simplement pas possible faute de place a l’exterieur. La solution : le vermicompost. Comme pour le compost exterieur, on peut acheter ou se confectionner soi-meme un bac a vers dont les habitants seront capables de digerer les dechets de cuisine, et cela sans odeur, en occupant un minimum de place dans la cuisine, tout en produisant un excellent compost ainsi qu’un engrais liquide naturel.
Le principe est simple. Il faut disposer d’un recipient a etages (des bois encastrables peuvent tres bien faire l’affaire). Le bac du bas devant etre permeable et munis d’un petit robinet afin de recuperer le jus ; les bacs superieurs, perces de petits trous dans le fond, laissent couler le jus et permettent egalement le deplacement des vers d’un bac a l’autre. Lorsque le contenu d’un bac est entierement transforme en compost, les vers vont se deplacer naturellement vers un autre bac, permettant ainsi de recuperer le compost. Ne pas oublier de surmonter le bac superieur par un couvercle, sans ca, les vers pourraient etre tentes de visiter toute la cuisine, mais comme ils preferent l’obscurite, si le bac superieur est bien ferme, ils ne tenteront pas de sortir, appreciant le confort de ce frigo obscur !
Ces vers, dont les noms scientifiques sont Eisenia foetida et Eisenia andrei, ressemblent a des vers de terre en plus petits.
Voraces, ils mangent quotidiennement l’equivalent de leur poids en dechets organiques !
On peut se les procurer chez un autre vermicomposteur, dans un tas de compost en maturation ou dans les commerces specialises (pour les trouver dans le commerce, il faut encore etre perseverant). Mais une fois trouves, ces petits animaux malins sont d’une efficacite incroyable - si toutes les precautions sont prises bien entendu.
D’abord la temperature : le vermicompost doit etre place dans un endroit ou la temperature est comprise entre 15 et 25°C. S’il a trop chaud ou trop froid, le ver peut mourir, sinon, c’est son cycle de reproduction qui en patit : a 10°C, il lui faudra 6 mois pour passer du cocon a sa taille adulte alors qu’a 25°C, deux mois suffiront !
Une fois acclimates a leur nouveau lieu de vie, les vers font tout le travail d’aeration en creusant des galeries, et l’humidite de dechets suffit en general. Il peut toutefois etre utile de planter un baton le long des parois du vermicomposteur. Concernant l’humidite, les dechets de cuisine contiennent en moyenne 85 % d’eau, il n’est en principe pas utile d’humidifier le vermicompost. L’humidite ideale correspond a une eponge essoree.
La mise en œuvre du vermicompostage peut rebuter, mais son efficacite est impressionnante
Les vers ont besoin d’une litiere constituee de terreau, de petits morceaux de paille, de feuilles d’arbres, de papier journal, qu’ils vont manger petit a petit. Il faut faire tremper cette litiere dans de l’eau (environ trois fois le poids de la litiere en eau), puis ajouter un peu de terre. Une fois la litiere prete, une couche de 10 a 15 centimetres de litiere humide peut etre installee dans le recipient du bas avant d’y introduire les vers (500 grammes de vers environ). Apres un temps d’acclimatation de deux semaines, le vermicomposteur est pret a recevoir les dechets de cuisine.
Au debut, il faut prendre quelques precautions ! Les dechets trop gros ne sont pas conseilles, il faut donc les couper en petits morceaux et les enfouir dans la litiere afin que tout soit recouvert. Une couche supplementaire de litiere peut etre ajoutee de temps en temps.
Et voila, au bout de trois mois, si les conditions sont optimales, les dechets sont transformes en vermicompost riches en elements nutritifs pour les plantes d’interieur.
Le liquide excedentaire pourra etre dilue a 10 %, et utilise comme engrais pour les plantes.
Pour le vermicompostage, le Quebec est encore en avance en proposant des seances de formation, animees par des agronomes experimentes, afin de presenter les differentes techniques pour fabriquer son propre compost dans un appartement.
Mais rien d’etonnant, la Communaute metropolitaine de Quebec, rive nord, vise d’ici 2008, a ce que 60 % des matieres residuelles du secteur residentiel prennent la route de la recuperation plutot que celle de l’incinerateur !
A quand le meme projet a Lyon, a Paris ou a Marseille ?
<http://www.toogezer.com/index.php?option=com_content&task=view&id=246>

la nunucherie conquérante de Ségolène Royal

article du jour de Marianne 2:
La nunucherie conquérante de Ségolène Royal

Par Elie Arié, ancien Secrétaire national à la santé du Mouvement républicain et citoyen. Ou comment l'équipe de campagne de la candidate a fait du forum Internet Désirsdavenir.org un organe de propagande au ridicule et aux méthodes de censure digne des meilleures dictatures.


Le 27 Novembre 2007, j'avais publié sur Marianne2.fr un article sur le blog de campagne de Ségolène Royal, qui avait valu la bagatelle de 300 réactions. Deux mois plus tard, les choses se sont assez clarifiées pour qu'il soit possible d'y voir plus clair dans la stratégie de Ségolène Royal. J'ai d'abord eu deux surprises : - dans son ouvrage Ma plus belle histoire, c'est vous (ah, ce titre, toujours dans le sentimentalisme pour midinettes…), je me trouve cité et remercié, page 93, pour avoir fait admettre à la médiatrice du Monde que le « grand journal de référence du soir » s'était montré d'une parfaite mauvaise foi envers Mme Royal pendant la campagne électorale, alors que ce même livre fait à peine mention de la pseudo-association Desirs d' Avenir (DA), censée être le « laboratoire d'idées » de Ségolène Royal ; - ensuite, j'ai été invité au siège de Mme Royal, boulevard Raspail, par les responsables du blog, pour y exposer mes suggestions d'amélioration; j'y ai défendu le point de vue qu'il valait mieux supprimer son forum, qui avait opéré une telle sélection des contributions les plus « nunuches » (les autres étant systématiquement censurées) qu'il donnait une image catastrophique de Ségolène Royal pour tous ceux, journalistes ou citoyens politisés, qui s'y rendaient pour se faire une idée du ségolènisme. La mièvrerie confondante des commentaires Le résultat n'a pas tardé: jusque là censuré dans 50% des contributions que j'y envoyais, mon compte s'est trouvé bloqué, et il m'est désormais impossible d'y laisser le moindre message. Parallèlement, on y trouve toujours ceux de gens qui y ont parlé du « lobby juif qui domine le monde avec son pognon » (message apparu, puis censuré au bout d'un moment, mais son auteur, Benflasherbe, y est toujours le bienvenu). Il faut noter que cette exclusion ne gêne absolument pas les partisans de la « démocratie participative », désormais confondue avec la pensée unique.
Comment expliquer cette apparente contradiction ? Il faut, pour cela, analyser l'évolution de ce forum et de l'association DA depuis deux mois. Sur Desirs d' Avenir d'abord, opération de marketing politique sans doute conçue par la conseillère de Royal, Nathalie Rastoin, directrice de l' agence de publicité Ogilvy. L'association revendique officiellement 14 000 adhérents, ce qui, en politique, signifie 6 à 7000 au maximum ; ce sont donc ces « meilleurs experts de leur propre vie » qui vont écrire le programme de la gauche pour 2012. Par ailleurs, l' Assemblée Générale de l'association, tenue en décembre, a réuni moins de 300 personnes et n'a fait l'objet d'aucun compte-rendu officiel ; le quorum n'ayant pas été atteint, une AG extraordinaire devait être convoquée en Janvier. Tout cela est oublié...
Enfin, un débat de démocratie participative a été lancé sur le thème assez flou de « La Ville », dont les résultats auraient dû être rendus publics depuis longtemps. On peut parier qu'on l'attendra encore un peu… Quant au forum de DA, il fait l'objet d'une « nunuchisation » spectaculaire et accélérée, toute contribution un tant soit peu structurée étant impitoyablement éliminée ; il y a une volonté éditoriale flagrante de constituer un noyau dur d'une trentaine des nunuches les plus nunuches, et j'invite ceux qui trouveraient cette affirmation excessive à aller y jeter un œil : « Comme je l'aime ! », « Quelle joie de la soutenir », « Avec elle jusqu'au bout ! », « Ce sera elle ou personne d'autre », « Nous avons raison et les autres ont tort », etc. On y chercherait en vain la moindre interrogation sur les moyens de financer la retraite par répartition, de combler le déficit de l'assurance maladie, des avantages et inconvénients d'un Euro trop fort par rapport au Dollar… Faire pleurer Margot sans traiter des vraies questions Quels ont été les principaux thèmes de débats (si l'on peut dire…) de ces deux derniers mois ? 1- Depuis que Royal a fait état de son intention de tenter de prendre la tête du PS, ce ne sont qu'anathèmes contre les autres leaders du PS, que « leur ambition personnelle et égoïste démesurée » empêche de s'unir derrière elle pour faire l'union sacrée. Il ne vient à l'idée d'aucun des honorables contributeurs du forum que Royal participe aussi à ce combat pour le leadership du PS, avec la même ambition personnelle que ses concurrents. Ainsi, si Bertrand Delanoë est invité à constituer un « ticket gagnant » Royal Présidente- Delanoë Premier Ministre, on ne lit jamais l'idée de la constitution du ticket symétrique avec inversion des deux rôles… 2- Il y a eu l'épisode de la tribune de Michel Rocard dans Libération du 15 Janvier, invitant Ségolène Royal à se retirer de la compétition. Evidemment, tous les nunucheurs lui sont tombés dessus à bras raccourcis pour ce blasphème, mais pas un seul n'a remarqué qu'on chercherait vainement la moindre différence entre les lignes politiques de Rocard et de Royal (acceptation du TUE, évolution du PS vers le blairisme et alliance avec le MoDem, une ligne sur laquelle on peut accorder à Rocard le mérite de l'antériorité). Sur ce forum, on ne réfléchit pas en termes de politique, mais uniquement en termes de culte de la personnalité. 3-Arrive le rapport Attali, dont il est difficile de nier le caractère économiquement très libéral. Les honorables contributeurs au forum n'avaient pas manqué d'imagination, jusque là, pour affubler Attali de noms d'oiseau -« traître », « gauche caviar », « vendu à Sarkozy », etc-, mais voilà que Mme Royal semble réserver un accueil plutôt favorable à ce rapport. Du coup, silence radio sur le forum, chacun attend de savoir ce que la chef pense exactement de ce rapport pour savoir ce qu'il doit lui-même en penser, car en penser quelque chose par soi-même est incompatible avec la démocratie participative… « Avec elle jusqu'au bout ! »
4- Dernier épisode en date, l'émission « Vivement Dimanche ! » de Drucker et les confidences de Ségolène sur sa vie amoureuse, sa rupture avec François Hollande pour faire pleurer Margot et les lecteurs de Voici (qui votent aussi), les critiques sur cet étalage très sarkozyste de sa vie privée émises par Elisabeth Guigou (traitée de « fausse amie »)... Les honorables contributeurs n'y voient qu'un dérapage marginal, ignorant que cette émission avait été enregistrée quatre jours plus tôt, que les conseillers de la candidate étaient partisans de faire supprimer ce passage, mais que Mme Royal a fait le choix de l'y maintenir, tout en achetant les droits de l'émission de sorte qu'elle ne puisse pas être rediffusé : on réserve cette nunucherie aux nunuches qui regardent cette émission nunuche, mais on évite qu'elle puisse être vue par ceux qui s'intéressent un peu à la politique…Au passage : qu'aurait-on lu sur le forum si Sarkozy s'était donné les moyens d'empêcher la rediffusion d'un de ses propos ? Au terme de cette analyse, on discerne aujourd'hui assez bien la stratégie de Ségolène Royal : c'est celle-là même par laquelle Karl Rove a construit les succès électoraux de George W. Bush, consistant à segmenter les discours en fonction de fractions distinctes de l'électorat qui n'ont aucun point commun entre elles : aux plus nunuches un forum à la nunucherie délibérément choisie ; aux novices en politique qui veulent « être écoutés » sans avoir jamais eu l'idée de s'inscrire pour cela dans un parti politique, le mythe de la « démocratie participative » ; aux « intellectuels », l'annonce d'un livre d'entretiens avec le sociologue Alain Touraine, annoncé pour Janvier 2008. Tiens, on est déjà le 30 Janvier, et toujours rien à l'horizon : on dirait que ça coince, de ce côté-là…
Dimanche 03 Février 2008 - 00:05
Elie Arié

archives

Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.