Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

vendredi 16 avril 2010

nouveau label bio.l'idée est excellente.qu'en feront-ils?








Les producteurs bio lancent un nouveau label privé (Novéthic)

Un nouveau logo pour les produits issus de l'agriculture biologique française apparaîtra bientôt dans les rayons. Celui de Bio Cohérence, marque lancée le 12 avril dernier, à l'initiative de la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique.
L'idée d'une nouvelle marque française a commencé à germer au sein de la Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique(FNAB) ( en 2007, alors que le cahier des charges du label bio européen était en cours de révision.

La Commission a en effet retiré aux États membres le droit de compléter ce cahier des charges européen par des réglementations nationales plus contraignantes, jugeant que celles-ci entravaient les échanges commerciaux sur le territoire communautaire.

Dès le 1er janvier 2009, les seuls états membres à s'être dotés de règles nationales supplémentaires, la Belgique, le Danemark, la Norvège et la France (avec son label national AB), ont donc revu a minima les critères d'obtention de leurs labels respectifs. De sorte qu'aujourd'hui, le label français AB et le label de l'agriculture biologique européen sont peu ou prou équivalents.

Mais une large majorité des producteurs bio français ont refusé l'abandon de leurs spécificités hexagonales. 10 000 producteurs, sur les 15 000 que compte la France, se sont donc regroupés avec d'autres acteurs de la filière (notamment les distributeurs Biocoop et BioMonde et l'association Bioconsom'acteurs), au sein de l'association AlternativeBio2009, créée spécifiquement pour élaborer cette nouvelle marque. Après une année de concertations, les critères sont aujourd'hui arrêtés.

Comme l'explique Dominique Técher, viticulteur membre de la FNAB et président de Bio Cohérence (association gestionnaire de la marque), « l'engagement des adhérents, qu'ils soient producteurs, transformateurs ou distributeurs, repose sur trois niveaux. D'abord, le respect du cahier des charges européen, condition sine qua non à l'obtention de la marque. Ensuite, le respect d'un cahier des charges supplémentaire, que nous avons élaboré, et qui reprend l'ancienne réglementation française à laquelle nous avons ajouté quelques points qui nous semblaient incontournables. Enfin, les adhérents s'engagent dans une dynamique de progrès, par la signature d'une charte et la réalisation d'un auto-diagnostic. »

Plue value essentielle de Bio Cohérence, le cahier des charges supplémentaire contient une soixantaine de contraintes, dont notamment l'interdiction totale des OGM, l'obligation de convertir l'intégralité de l'exploitation à l'agriculture biologique – même si seulement une part de la production est dédiée à ce marché -, produire au minimum 50% de l'alimentation animale consommée sur l'exploitation et limiter les traitements vétérinaires.

Les pouvoirs publics doublés par les initiatives privées

Le label AB s'apprête donc à accueillir un sérieux concurrent. Si les deux logos ne sont pas incompatibles, le dernier-né garantit néanmoins davantage de qualité, à la fois en termes sociaux et environnementaux. Pour Dominique Técher, l'arrivée d'une nouvelle marque privée (aux côtés, notamment, de Nature et Progrès, ou de Déméter), témoigne d'une évolution culturelle positive : « En France, l'héritage de la centralisation est encore très puissant, de sorte que nous sommes en retard par rapport à certains pays européens, où il existe des marques privées très efficaces. » Effectivement, en Grande Bretagne et en Suisse, 80% à 90% des aliments bio consommés sont estampillés d'une marque privée (respectivement Soil Association et Bourgeon). Et depuis la révision du règlement européen, des initiatives similaires à celle de la FNAB sont à l'œuvre en Belgique et au Danemark.

Répondre à l'offensive de la grande distribution

Mais pour les fondateurs de Bio Cohérence, il ne s'agit pas seulement de préserver la qualité du bio français. Depuis l'entrée de la grande distribution sur le secteur, les marques et logos en tout genre ne cessent de fleurir dans les rayons des grandes surfaces. Surfant sur la vague de la consommation responsable, les géants de la distribution alimentaire commercialisent des produits qui ne respectent pas systématiquement des critères sociaux et environnementaux ambitieux. Pour Dominique Marion, président de la FNAB, « la grande distribution est dans un objectif de massification constante, elle ira donc chercher le bio là où il sera le moins cher. » Une stratégie parfois incompatible avec un niveau de qualité élevé.

Bio Cohérence entend donc se positionner comme un repère pour le consommateur, un gage de qualité et de respect de tous les acteurs de la filière. D'ailleurs, les acteurs de la grande distribution ne se sont pas, pour l'heure, montrés intéressés par la démarche de Bio Cohérence, de sorte que la marque devrait d'abord apparaître dans les petits circuits de distribution.

Quant au risque de faire fuir les consommateurs en apposant un énième logo sur les emballages, les fondateurs de Bio Cohérence comptent l'écarter en communicant sur la valeur ajoutée de leur marque. « Il s'agit aussi de savoir vers quelle agriculture biologique nous voulons aller. Ce logo symbolise un acte d'achat réfléchi. »


Anne Farthouat
Mis en ligne le : 13/04/2010

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ce n'est pas trop clair dans l'article ,alors j'ajoute le complément:
il y a bien un contrôle par un organisme certificateur:



Ce nouveau label, qui sera contrôlé par les organismes certificateurs habituels (Ecocert, Certipaq, Agrocert, Qualité France et SGS) et attribué par un comité interne à Bio Cohérence, garantira que le producteur respecte, outre le cahier des charges européen, de nombreuses règles supplémentaires: refus catégorique des OGM (alors que les labels européen et AB tolèrent jusqu'à 0,9% d'OGM par ingrédient), obligation pour la ferme d'être 100% bio, alimentation animale 100% bio produite majoritairement dans la ferme, 100% d'ingrédients bio dans les produits transformés (contre 95% pour les labels bio européen et AB), limitation des antibiotiques, des antiparasitaires...
En outre, le producteur labellisé s'engagera à effectuer un autodiagnostic de son exploitation afin de faire le point sur ses pratiques et de les améliorer, qu'il s'agisse par exemple du salaire versé à ses employés ou de son impact environnemental.

samedi 3 avril 2010

La POLITIQUE DE L'OXYMORE dans la Drome/Ardèche Mardi 13 avril

Bonjour à tous,

Nous avons la chance d’accueillir M. Bertrand Méheust, auteur du livre « la politique de l’oxymore » à Porte-les-Valences ce Mardi 13 Avril.

Beaucoup ont lu son livre et pour eux il a agi comme une véritable révélation en leur donnant des clés de compréhension de notre monde.

L’oxymore est une figure de style qui fait cohabiter deux notions incompatible comme flexisécurité par exemple. L’oxymore paralyse la pensée.

Salman Rushdie dans son livre « les versets satanique » présente un personnage dont le père est un rescapé des camps nazis. « Avant de mourir du plus grand mensonge du siècle, son père lui avait dit en quoi consistait ce mensonge : c’était de dire que tout était compatible ».

« Le pouvoir ne souhaite pas que les gens comprennent qu’ils peuvent provoquer des changements » (Chomski).

A cette soirée, ceux qui ont lu le livre pourront échanger avec ceux qui ne l’ont pas lu et avec l’auteur.

J’ajoute, en attaché, la quatrième de couverture du livre et une présentation des arguments de Bertrand Méheust



Et maintenant, voici le descriptif précis de la soirée :





1ère soirée

POURQUOI LES SOCIETES PERDURENT DANS LEUR LOGIQUE DE DEVELOPPEMENT SACHANT QU'ELLES VONT DANS LE MUR ?

Soirée débat avec Bertrand Méheust,
auteur de
"LA POLITIQUE DE L’OXYMORE"
(Comment ceux qui nous gouvernent nous masquent la réalité du monde)
Mardi 13 avril 2010 à 20h

MJC Centre Culturel Louis ARAGON à Portes les Valence
à côté du Train Théâtre
(En venant de Valence au centre de Portes, place de la mairie prendre à gauche)
Organisé par la CEN coordination de la nouvelle éducation populaire


DEROULEMENT de la SOIREE
A-Petits groupes (20mn) sur la question (hypothèses)
B- Dialogue avec l'auteur des délégués des groupes,
C-Débat général
SUITE : rendez vous sera pris avec les participants intéressés pour un ATELIER de PRATIQUES

Organisé par la CEN
(coordination de la nouvelle éducation populaire)
contact-cen@ml.ma-ra.org Tél : 06 75 80 05 79 ou 0623104708

Participation minimum de 3€ pour les frais de déplacement de B Méheust.

Et, pour ceux qui ne pourraient pas venir le mardi, le même débat aura lieu le lundi soir à St péray :



2è soirée
Rendez-vous du café-Repaire "Là-bas si j’y suis", à Saint Péray.

En coopération avec la Cen
lundi 12 avril 2010 à 20h

Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.