Régionales:en votant vert,vous votez ROSE.
PRATIQUES POLITIQUES SALES
je ne connais pas un seul élu socialiste prêt à abandonner les pratiques de clientélisme et de FEODALITE.
ce sont ces pratiques qui leur ont permis d'atteindre le pouvoir.
une fois de plus les verts vont aller pêcher les électeurs décus du socialisme dévoyé et ils vont revendre les voix en échange de places bien confortables.
franchement,j'ai HONTE de ces écologistes qui,en rentrant dans les combines électorales, VIOLENT eux aussi les principes d'une démocratie au service des citoyens .
vous connaissez le comble des faux-culs?
cacher leurs pratiques derrière une charte
------------------------------------------------------------------------------------------------
Édition du dimanche 5 juillet 2009
Régionales José Bové : « Pas d’alliance avec Georges Frêche »
Un mois après leur succès aux européennes, Daniel Cohn-Bendit et José Bové ont lancé samedi Europe-Écologie dans la course aux régionales de mars 2010. A leurs yeux, le rassemblement écologiste devrait « concurrencer » le PS et l'UMP pour gagner des présidences de région. « Dans certaines régions, nous pouvons peut-être avoir la prétention de gagner la présidence » d'exécutifs, a souligné Daniel Cohn-Bendit.
Et d’ajouter qu’il est « évident que dans la plupart des régions, nous ferons des alliances avec le PS » au second tour.
Pour autant, le Languedoc-Roussillon aura un traitement à part. Joint hier par Midi Libre, l’Aveyronnais José Bové , député européen Europe-Écologie : il n’est pas question de faire alliance au second tour avec le divers gauche Georges Frêche.
Le Languedoc-Roussillon est-il l’une des régions que vous espérez pouvoir conquérir ?
Quand on fait le calcul: notre parti Europe Écologie est arrivé devant le PS dans quatre départements sur cinq, lors des élections européennes. Donc, la situation est nouvelle.Vous présenterez une liste Europe Écologie au premier tour dans la région…Comme nous l’avons dit samedi à Saint-Ouen, nous ferons des listes dans toutes les régions au premier tour, en les ouvrant aux gens de la société civile et, plus généralement, à tous ceux qui veulent repenser le développement. Ensuite, dans le cadre d’un second tour, nous serons ouverts à des alliances, mais elles ne se feront que dans la mesure où les projets auront une véritable dimension écologique.
En cas de présence au second tour, quelles autres conditions poserez-vous ?
Nous mettrons en place une charte de déontologie, afin de restaurer des pratiques politiques cohérentes : en matière de cumul de mandats, de respect des citoyens, de transparence financière… Il ne faut pas qu’il puisse y avoir concurrence d’intérêt, par exemple, entre un président de Région et un président de communauté de communes ou d’agglo. La politique ne doit pas permettre de reconstruire des féodalités, entraînant du clientélisme. Cette charte sera rapidement présentée.
Quelle est donc votre position vis-à-vis de Georges Frêche, le président divers gauche du conseil régional qui briguera un autre mandat ?
Notre position est très claire et son nom a été cité à Saint-Ouen: si sa liste et la nôtre étaient présentes au second tour des régionales en Languedoc-Roussillon, il ne sera pas question de faire alliance avec lui. Il faut rompre avec cette logique d’"omnipouvoir" et d’omniprésence.Si une autre liste de gauche accédait elle aussi au second tour dans la région, en plus de la vôtre et de celle de Georges Frêche...Dans ce cas, nous serions en capacité de discuter avec toute autre liste de gauche arrivant au second tour.
Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.
vendredi 31 juillet 2009
dimanche 26 juillet 2009
détail de la pose des bottes sur le toit
les bottes sont mises par l'intérieur
jeudi 23 juillet 2009
scandale des poubelles de la drome :les élus SAVAIENT
ils ont même,et au nom de l'écologie,car décidément ils ne doutent de rien,essayé de faire pression sur le ministre de l'écologie pour minimiser l'impact de leurs décisions catastrophiques:
extrait d'un document du sénat:
Centre de tri mécano-biologique et taxe générale sur les activités polluantes
13 ème législature
Question écrite n° 06915 de M. Bernard Piras (Drôme - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 01/01/2009 - page 8
M. Bernard Piras attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire sur le lien entre la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) applicable aux déchets et les centres de tri mécano-biologique.
Il faut rappeler que ces centres ont pour objet de valoriser les déchets pouvant l'être, diminuant de ce fait la masse des déchets ultimes. Ils présentent ainsi un intérêt majeur en matière de traitement et répondent aux attentes des pouvoirs publics et aux besoins de notre environnement. Au regard du progrès réalisé par cette approche, plusieurs questions se posent en matière de TGAP : - l'activité et les tonnages de déchets accueillis en centre de tri mécano-biologique vont-ils être assujettis à la TGAP ?
- en cas de réponse positive, à quel taux et selon quelle évolution pour les années à venir ? - les sous-produits des centres de tri mécano-biologique, vont-ils être considérés comme des déchets ultimes et, en conséquence, se voir appliquer la TGAP ?
- en cas de réponse positive, le seraient-ils à une TGAP du même montant que celle appliquée aux ordures ménagères non valorisées, ce qui irait à l'encontre des politiques incitatives voulues par le législateur ? Il lui demande de lui apporter une réponse à ces légitimes interrogations.
Réponse du Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire
publiée dans le JO Sénat du 23/04/2009 - page 1010
Afin de favoriser la prévention et le recyclage, il a été retenu lors de la table ronde finale sur les déchets du Grenelle de l'environnement de renchérir progressivement et de façon lisible le traitement des déchets en augmentant la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) sur les décharges et en créant une taxe sur les incinérateurs, modulée en fonction de l'efficacité environnementale et énergétique, selon un calendrier progressif et lisible sur plusieurs années, et affectée en retour à des mesures de prévention.
Sur cette base, un groupe de travail du comité opérationnel consacré aux déchets s'est réuni, associant tous les partenaires concernés, dont les représentants des collectivités locales. À cette occasion, et dans des délais très courts, des études d'impact ont été menées, qui visaient à établir les répercussions de la taxe sur le contribuable local notamment, mais aussi le coût général des évolutions des modes de traitement. Le groupe de travail a fait une proposition au Gouvernement, conforme aux indications figurant dans l'engagement du Grenelle. Celle-ci a constitué la base du projet soumis au Parlement. La mesure vise bien à une augmentation du coût de traitement qui, combinée à l'ensemble des autres mesures du Grenelle, permettra le développement de la prévention de la production de déchets et du recyclage. Pour autant, la mise en oeuvre retenue tient compte de différents critères, puisqu'elle est progressive pour permettre les adaptations nécessaires et limiter des répercussions lourdes. Elle ne vise pas les déchets réceptionnés dans une installation de tri mécano-biologique. En revanche, les déchets issus de telles installations qui seraient ensuite incinérés ou mis en décharge seraient soumis à la taxe correspondante, modulée le cas échéant en fonction des caractéristiques de l'installation d'accueil.
Il convient de souligner qu'une vigilance particulière doit être apportée aux investissements relatifs à des procédés de tri mécano-biologique.
En effet, ces équipements, qui peuvent correspondre à des investissements importants, sont susceptibles dans certains cas de produire un compost qui ne pourrait pas respecter de manière régulière la norme NF 44051 définissant les exigences en matière de qualité du compost.
Il est, par ailleurs, nécessaire d'étudier la capacité des équipements à évoluer, notamment en fonction d'éventuelles exigences supplémentaires sur la qualité du compost. Ces critères, essentiels pour une valorisation optimale des déchets, doivent être examinés au cas par cas afin d'éviter l'orientation vers des décharges ou incinérateurs de tonnages importants sortant de ces installations.
extrait d'un document du sénat:
Centre de tri mécano-biologique et taxe générale sur les activités polluantes
13 ème législature
Question écrite n° 06915 de M. Bernard Piras (Drôme - SOC)
publiée dans le JO Sénat du 01/01/2009 - page 8
M. Bernard Piras attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire sur le lien entre la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) applicable aux déchets et les centres de tri mécano-biologique.
Il faut rappeler que ces centres ont pour objet de valoriser les déchets pouvant l'être, diminuant de ce fait la masse des déchets ultimes. Ils présentent ainsi un intérêt majeur en matière de traitement et répondent aux attentes des pouvoirs publics et aux besoins de notre environnement. Au regard du progrès réalisé par cette approche, plusieurs questions se posent en matière de TGAP : - l'activité et les tonnages de déchets accueillis en centre de tri mécano-biologique vont-ils être assujettis à la TGAP ?
- en cas de réponse positive, à quel taux et selon quelle évolution pour les années à venir ? - les sous-produits des centres de tri mécano-biologique, vont-ils être considérés comme des déchets ultimes et, en conséquence, se voir appliquer la TGAP ?
- en cas de réponse positive, le seraient-ils à une TGAP du même montant que celle appliquée aux ordures ménagères non valorisées, ce qui irait à l'encontre des politiques incitatives voulues par le législateur ? Il lui demande de lui apporter une réponse à ces légitimes interrogations.
Réponse du Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire
publiée dans le JO Sénat du 23/04/2009 - page 1010
Afin de favoriser la prévention et le recyclage, il a été retenu lors de la table ronde finale sur les déchets du Grenelle de l'environnement de renchérir progressivement et de façon lisible le traitement des déchets en augmentant la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) sur les décharges et en créant une taxe sur les incinérateurs, modulée en fonction de l'efficacité environnementale et énergétique, selon un calendrier progressif et lisible sur plusieurs années, et affectée en retour à des mesures de prévention.
Sur cette base, un groupe de travail du comité opérationnel consacré aux déchets s'est réuni, associant tous les partenaires concernés, dont les représentants des collectivités locales. À cette occasion, et dans des délais très courts, des études d'impact ont été menées, qui visaient à établir les répercussions de la taxe sur le contribuable local notamment, mais aussi le coût général des évolutions des modes de traitement. Le groupe de travail a fait une proposition au Gouvernement, conforme aux indications figurant dans l'engagement du Grenelle. Celle-ci a constitué la base du projet soumis au Parlement. La mesure vise bien à une augmentation du coût de traitement qui, combinée à l'ensemble des autres mesures du Grenelle, permettra le développement de la prévention de la production de déchets et du recyclage. Pour autant, la mise en oeuvre retenue tient compte de différents critères, puisqu'elle est progressive pour permettre les adaptations nécessaires et limiter des répercussions lourdes. Elle ne vise pas les déchets réceptionnés dans une installation de tri mécano-biologique. En revanche, les déchets issus de telles installations qui seraient ensuite incinérés ou mis en décharge seraient soumis à la taxe correspondante, modulée le cas échéant en fonction des caractéristiques de l'installation d'accueil.
Il convient de souligner qu'une vigilance particulière doit être apportée aux investissements relatifs à des procédés de tri mécano-biologique.
En effet, ces équipements, qui peuvent correspondre à des investissements importants, sont susceptibles dans certains cas de produire un compost qui ne pourrait pas respecter de manière régulière la norme NF 44051 définissant les exigences en matière de qualité du compost.
Il est, par ailleurs, nécessaire d'étudier la capacité des équipements à évoluer, notamment en fonction d'éventuelles exigences supplémentaires sur la qualité du compost. Ces critères, essentiels pour une valorisation optimale des déchets, doivent être examinés au cas par cas afin d'éviter l'orientation vers des décharges ou incinérateurs de tonnages importants sortant de ces installations.
54 Millions d'euros directement à la poubelle
extrait du document de présentation de la sogreah:
(ils ne savent même pas écrire le mot compost!!!)
Ardèche/Drôme - Plan de gestion des déchets
Pays
France (Ardèche-Drôme)
Client
SYTRAD
Syndicat de Traitement des
Déchets Ardèche-Drôme
Date
2005-2008
Montant des travaux
54 M€ HT
Prestations de Sogreah
Assistance à Maîtrise d'Ouvrage
Description / Particularités
Le SYTRAD a élaboré un plan de
gestion des déchets prévoyant la
construction de trois centres de tri
mécano-biologique de déchets
qui permettront de séparer les
déchets ménagers résiduels en
quatre fractions valorisables ou
ultimes : fermentescible valorisable
en composte à la norme
NFU44051, combustible valorisable
énergétiquement, matières
recyclables et résidus inertes.
Le principe du projet, qui
concerne environ 350 communes
et 470 000 habitants, est d'obtenir
une valorisation maximale avant
enfouissement des résidus ultimes.
Les trois sites traiteront les quantités
suivantes :
85 000 tonnes par an,
40 000 tonnes par an,
35 000 tonnes par an.
(ils ne savent même pas écrire le mot compost!!!)
Ardèche/Drôme - Plan de gestion des déchets
Pays
France (Ardèche-Drôme)
Client
SYTRAD
Syndicat de Traitement des
Déchets Ardèche-Drôme
Date
2005-2008
Montant des travaux
54 M€ HT
Prestations de Sogreah
Assistance à Maîtrise d'Ouvrage
Description / Particularités
Le SYTRAD a élaboré un plan de
gestion des déchets prévoyant la
construction de trois centres de tri
mécano-biologique de déchets
qui permettront de séparer les
déchets ménagers résiduels en
quatre fractions valorisables ou
ultimes : fermentescible valorisable
en composte à la norme
NFU44051, combustible valorisable
énergétiquement, matières
recyclables et résidus inertes.
Le principe du projet, qui
concerne environ 350 communes
et 470 000 habitants, est d'obtenir
une valorisation maximale avant
enfouissement des résidus ultimes.
Les trois sites traiteront les quantités
suivantes :
85 000 tonnes par an,
40 000 tonnes par an,
35 000 tonnes par an.
SCANDALE du TRI MECANO BIOLOGIQUE dans la DROME
la SYTRAD,Syndicat de Traitement des Déchets drome-ardèche, "NOS ELUS",a décidé,malgré la controverse, d'investir 54 millions d'euros dans la construction de 3 usines de tri mécano-biologique.
aujourd'hui,on peut mettre tout ça....A LA POUBELLE.
de plus,il va falloir de nouveau mettre la main au porte monnaie pour construire de nouvelles installations fiables et cette fois-çi,on l'espère, écologiques
-------------------------------------------------------------------------------------------------
Le tri mecano-biologique des dechets fait debat, Localtis.info, 20/07/09
Morgan Boedec / Victoires-Editions
Discretement mais surement, l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'energie (Ademe) le repete : elle ne compte plus accorder de subventions aux nouveaux projets d'installations de tri mecano-biologique (TMB) des dechets. L'annonce intervient alors meme que dans certains departements, les Deux-Sevres ou la Vendee par exemple, des unites de TMB sont ou vont etre creees, souvent avec l'appui du conseil general.
En 2008, on en recensait huit en France mais une trentaine sont visees d'ici 2013. Des associations environnementales s'opposent pourtant a leur generalisation, en brandissant un argument choc : si le compost genere en bout de chaine par ces installations permet bien de reduire les volumes de dechets organiques a traiter, il se revelerait d'une pietre qualite.
En Alsace, un elu tel que Dany Dietmann, maire de Manspach (Haut-Rhin), va plus loin en ajoutant que ce compost produit est generalement inutilisable du fait de sa saturation en metaux lourds. Selon lui, certains voisins europeens fermeraient dans ce sens un par un leurs sites de TMB.
Explication : ce procede de tri par criblage permet de separer les dechets organiques des fractions non-organiques, mais sans pour autant eliminer suffisamment de particules fines et de polluants pour obtenir un compost norme. Des lors, meme des organismes de certification comme Ecocert s'opposent a l'utilisation de ce "compost" en agriculture biologique.
Quant a l'Ademe, elle rappelle que le risque encouru par les collectivites qui investissent dans ce type de dispositif est qu'in fine, le compost produit soit de si mauvaise qualite qu'il necessite d'etre stocke ou incinere.
L'Ademe s'appuie a ce sujet sur une etude que vient de publier le bureau d'etudes economiques Bipe. Celle-ci porte sur 65 sites de TMB existant en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Catalogne et en France. Dans le cas francais, le document note que "l'encadrement reglementaire des unites existantes reste a completer et l'exigence de qualite du compost produit a renforcer". La complexite de traitement en jeu dans ces centres y est nettement soulignee.
En supprimant les aides jusque-la accordees aux collectivites qui souhaitaient s'en doter, l'Ademe prend ainsi parti et vise, selon Marc Chevery, chef du departement dechets de l'agence, a "ne plus susciter un engouement excessif pour cette filiere".
<http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?pagename=Localtis/artVeille/artVeille&c=artVeille&cid=1247805064048>
_____________________________________________________________________________________________________________
aujourd'hui,on peut mettre tout ça....A LA POUBELLE.
de plus,il va falloir de nouveau mettre la main au porte monnaie pour construire de nouvelles installations fiables et cette fois-çi,on l'espère, écologiques
-------------------------------------------------------------------------------------------------
Le tri mecano-biologique des dechets fait debat, Localtis.info, 20/07/09
Morgan Boedec / Victoires-Editions
Discretement mais surement, l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'energie (Ademe) le repete : elle ne compte plus accorder de subventions aux nouveaux projets d'installations de tri mecano-biologique (TMB) des dechets. L'annonce intervient alors meme que dans certains departements, les Deux-Sevres ou la Vendee par exemple, des unites de TMB sont ou vont etre creees, souvent avec l'appui du conseil general.
En 2008, on en recensait huit en France mais une trentaine sont visees d'ici 2013. Des associations environnementales s'opposent pourtant a leur generalisation, en brandissant un argument choc : si le compost genere en bout de chaine par ces installations permet bien de reduire les volumes de dechets organiques a traiter, il se revelerait d'une pietre qualite.
En Alsace, un elu tel que Dany Dietmann, maire de Manspach (Haut-Rhin), va plus loin en ajoutant que ce compost produit est generalement inutilisable du fait de sa saturation en metaux lourds. Selon lui, certains voisins europeens fermeraient dans ce sens un par un leurs sites de TMB.
Explication : ce procede de tri par criblage permet de separer les dechets organiques des fractions non-organiques, mais sans pour autant eliminer suffisamment de particules fines et de polluants pour obtenir un compost norme. Des lors, meme des organismes de certification comme Ecocert s'opposent a l'utilisation de ce "compost" en agriculture biologique.
Quant a l'Ademe, elle rappelle que le risque encouru par les collectivites qui investissent dans ce type de dispositif est qu'in fine, le compost produit soit de si mauvaise qualite qu'il necessite d'etre stocke ou incinere.
L'Ademe s'appuie a ce sujet sur une etude que vient de publier le bureau d'etudes economiques Bipe. Celle-ci porte sur 65 sites de TMB existant en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Catalogne et en France. Dans le cas francais, le document note que "l'encadrement reglementaire des unites existantes reste a completer et l'exigence de qualite du compost produit a renforcer". La complexite de traitement en jeu dans ces centres y est nettement soulignee.
En supprimant les aides jusque-la accordees aux collectivites qui souhaitaient s'en doter, l'Ademe prend ainsi parti et vise, selon Marc Chevery, chef du departement dechets de l'agence, a "ne plus susciter un engouement excessif pour cette filiere".
<http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?pagename=Localtis/artVeille/artVeille&c=artVeille&cid=1247805064048>
_____________________________________________________________________________________________________________
dimanche 19 juillet 2009
lié à l'article précédent:DOMINIQUE STRAUSS-KHAN et sa politique MEURTRIERE
Le FMI met en danger les malades dans les pays pauvres.
Le parti socialiste français doit exclure Dominique Strauss-Kahn
par Jesus Paris
Mondialisation.ca, Le 6 mai 2009
Directeur du Fonds Monétaire International, Dominique Strauss-Kahn, membre du parti socialiste, présidentiable, mène une politique de démantèlement des systèmes de santé dans les pays pauvres qui aggrave la situation des personnes vivant avec une pathologie grave, et les met en danger de mort. Comment le PS, Martine Aubry et Ségolène Royal, peuvent-elles accepter qu’un membre de leur parti sacrifie à la défense des banques et des pays riches la santé et la vie des plus vulnérables ?
Les dégâts causés par le FMI sur la santé publique
Parce qu’elle a reçu le « soutien » du Fonds Monétaire International (FMI), la Lettonie se voit contrainte de baisser ses budgets en matière de santé et d’éducation de 40 %.
Conséquences : une personne vivant avec le VIH dans ce pays va devoir payer trois fois plus pour sa prise en charge.
Avec 1% de personnes séropositives et une dynamique de l’épidémie liée principalement à l’injection de drogues, qui concerne une population très précaire, l’aide du FMI signifie, ni plus ni moins, la fin de la prise en charge pour une bonne partie des séropositifVEs en Lettonie.
Ce n’est qu’un des exemples des dégâts causés par le FMI.
En matière de démantèlement des systèmes de santé, les responsabilités de l’institution que dirige Dominique Strauss-Kahn ont été largement documentées. Ce sont les conditions imposées par le FMI aux pays d’Afrique qui les empêchent par exemple de tenir l’engagement d’Abuja de consacrer 15 % des budgets publics à la santé – ce qui aggrave encore et toujours la pénurie en professionnelLEs de santé, entre autres.
Dominique Strauss-Kahn, responsable et coupable
On aurait pu croire que la nomination d’un socialiste français à la tête du FMI changerait les choses. Il n’en est rien. Au contraire, interpellé à deux fois, d’abord par une vingtaine d’associations de lutte contre le sida, de France, d’Afrique ou d’Asie , puis par un collectif de 163 ONG de lutte contre le sida, Dominique Strauss-Kahn se satisfait de la situation et nie sa responsabilité en matière de démantèlement des services publics de santé.
Sa réponse aux ONG est une insulte à leur travail et à leur connaissance du terrain, autant qu’un modèle d’auto-satisfaction et de déni de ses choix politiques.
Le PS perd toute crédibilité en cautionnant Dominique Strauss-Kahn
Comment le PS espère-t-il jouer un rôle efficace dans le maintien d’un système de santé public de qualité s’il accepte qu’un de ses membres, qui a été présidentiable, démantèle les services de prévention, de dépistage et de soins des pays les plus pauvres et aggrave, au nom de logiques purement budgétaires, la situation des malades, notamment en Afrique ? Pourquoi Ségolène Royal, qui ne cesse de s’excuser au nom de la France, est incapable de s’excuser au nom du PS des dégâts qu’un de ses membres cause aux malades des pays les plus pauvres ? Comment Martine Aubry entend-elle mener une opposition efficace aux réformes conduites par Nicolas Sarkozy si le parti qu’elle représente n’est qu’une pépinière à responsables, toujours avides de sauver les banques au détriment des plus vulnérables ? Les candidatEs socialistes aux européennes n’ont–ils/elles pas conscience que leurs chances d’être éluEs ou rééluEs diminuent d’autant que leur parti sera associé aux pratiques telles que celles défendues par Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI ?
Act Up-Paris exige que le PS exclue Dominique Strauss-Kahn. Nous ne comprenons pas l’absence de réaction publique des dignitaires socialistes à l’égard de la politique meurtrière menée par un des leurs au FMI.
Articles de Jesus Paris publiés par Mondialisation.ca
Le parti socialiste français doit exclure Dominique Strauss-Kahn
par Jesus Paris
Mondialisation.ca, Le 6 mai 2009
Directeur du Fonds Monétaire International, Dominique Strauss-Kahn, membre du parti socialiste, présidentiable, mène une politique de démantèlement des systèmes de santé dans les pays pauvres qui aggrave la situation des personnes vivant avec une pathologie grave, et les met en danger de mort. Comment le PS, Martine Aubry et Ségolène Royal, peuvent-elles accepter qu’un membre de leur parti sacrifie à la défense des banques et des pays riches la santé et la vie des plus vulnérables ?
Les dégâts causés par le FMI sur la santé publique
Parce qu’elle a reçu le « soutien » du Fonds Monétaire International (FMI), la Lettonie se voit contrainte de baisser ses budgets en matière de santé et d’éducation de 40 %.
Conséquences : une personne vivant avec le VIH dans ce pays va devoir payer trois fois plus pour sa prise en charge.
Avec 1% de personnes séropositives et une dynamique de l’épidémie liée principalement à l’injection de drogues, qui concerne une population très précaire, l’aide du FMI signifie, ni plus ni moins, la fin de la prise en charge pour une bonne partie des séropositifVEs en Lettonie.
Ce n’est qu’un des exemples des dégâts causés par le FMI.
En matière de démantèlement des systèmes de santé, les responsabilités de l’institution que dirige Dominique Strauss-Kahn ont été largement documentées. Ce sont les conditions imposées par le FMI aux pays d’Afrique qui les empêchent par exemple de tenir l’engagement d’Abuja de consacrer 15 % des budgets publics à la santé – ce qui aggrave encore et toujours la pénurie en professionnelLEs de santé, entre autres.
Dominique Strauss-Kahn, responsable et coupable
On aurait pu croire que la nomination d’un socialiste français à la tête du FMI changerait les choses. Il n’en est rien. Au contraire, interpellé à deux fois, d’abord par une vingtaine d’associations de lutte contre le sida, de France, d’Afrique ou d’Asie , puis par un collectif de 163 ONG de lutte contre le sida, Dominique Strauss-Kahn se satisfait de la situation et nie sa responsabilité en matière de démantèlement des services publics de santé.
Sa réponse aux ONG est une insulte à leur travail et à leur connaissance du terrain, autant qu’un modèle d’auto-satisfaction et de déni de ses choix politiques.
Le PS perd toute crédibilité en cautionnant Dominique Strauss-Kahn
Comment le PS espère-t-il jouer un rôle efficace dans le maintien d’un système de santé public de qualité s’il accepte qu’un de ses membres, qui a été présidentiable, démantèle les services de prévention, de dépistage et de soins des pays les plus pauvres et aggrave, au nom de logiques purement budgétaires, la situation des malades, notamment en Afrique ? Pourquoi Ségolène Royal, qui ne cesse de s’excuser au nom de la France, est incapable de s’excuser au nom du PS des dégâts qu’un de ses membres cause aux malades des pays les plus pauvres ? Comment Martine Aubry entend-elle mener une opposition efficace aux réformes conduites par Nicolas Sarkozy si le parti qu’elle représente n’est qu’une pépinière à responsables, toujours avides de sauver les banques au détriment des plus vulnérables ? Les candidatEs socialistes aux européennes n’ont–ils/elles pas conscience que leurs chances d’être éluEs ou rééluEs diminuent d’autant que leur parti sera associé aux pratiques telles que celles défendues par Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI ?
Act Up-Paris exige que le PS exclue Dominique Strauss-Kahn. Nous ne comprenons pas l’absence de réaction publique des dignitaires socialistes à l’égard de la politique meurtrière menée par un des leurs au FMI.
Articles de Jesus Paris publiés par Mondialisation.ca
nouvel ordre mondial
Le plan Bilderberg 2009 : réformer l’économie politique mondiale
par Andrew Gavin Marshall
Mondialisation.ca, Le 24 juin 2009
Du 14 au 17 mai l’élite mondiale a tenu une réunion secrète en Grèce dans le cadre de la conférence annuelle de Bilderberg sous l’attention éparse et restreinte des médias internationaux. Environ 130 des personnes les plus puissantes au monde se sont réunies afin de discuter des problèmes actuels urgents et de tracer une voie à suivre pour l’an prochain. Cette année, le principal sujet de discussion était la crise financière mondiale, ce qui n’est pas surprenant, si l’on considère que la liste des participants comprend bon nombre des premiers architectes de la crise ainsi que ceux étant sur le point de la « régler ».
L’objectif : la restructuration de l’économie politique mondiale
Avant le début de la rencontre, le journaliste d’enquête Daniel Estulin a fait un reportage sur le principal point à l’ordre du jour, que lui ont divulgué ses sources à l’interne. Bien que de tels reportages ne puissent être vérifiés, ses sources, ainsi que celles de Jim Tucker, traqueur vétéran du Groupe Bilderberg, ont fait preuve d’une extrême justesse par le passé. Il semblerait que le thème principal de la conférence cette année était d’aborder la crise économique de façon à entreprendre « une dépression prolongée et douloureuse condamnant le monde à des décennies de stagnation, de déclin et de pauvreté […] ou une dépression plus courte mais plus intense ouvrant la voie à un nouvel ordre économique mondial durable, offrant moins de souveraineté, mais plus efficient ». À l’ordre du jour figuraient d’autres sujets dont un plan pour « continuer à tromper des millions d’épargnants et d’investisseurs croyant au battage autour de la prétendue reprise économique. Ils sont sur le point de faire face à des pertes massives et à d’éprouvantes difficultés économiques dans les mois qui viennent ». Il y aura également « des pressions ultimes visant à promulguer le traité de Lisbonne, dépendant du vote irlandais en sa faveur en septembre ou en octobre [1] », ce qui donnerait à l’Union européenne d’énormes pouvoirs sur les pays membres en faisant d’elle un gouvernement régional supranational, reléguant chaque pays à un statut davantage provincial.
Peu après le début des réunions, le traqueur Jim Tucker signalait que ses sources à l’interne avaient révélé que le groupe a comme priorité « la planification d’un département mondial de la santé, d’une trésorerie mondiale et d’une courte dépression plutôt qu’un long déclin économique ». Tucker rapportait que Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères et ancien premier ministre, « a fait un discours encourageant la transformation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en un département mondial de la santé, celle du Fonds monétaire international (FMI) en un département mondial du trésor, tous deux bien sûr sous les auspices des Nations Unies ». En outre, M. Tucker signalait que « le secrétaire au Trésor Geithner et Carl Bildt réclamaient une récession plus courte, non pas une récession de 10 ans […] en partie parce que cette dernière ferait du tort aux industriels du Groupe Bilderberg. Bien qu’ils désirent des départements mondiaux du travail et du trésor, ils font tout de même de l’argent et une longue récession de la sorte leur coûterait cher sur le plan industriel puisque personne n’achèterait leurs gadgets. […] Le penchant est pour une courte récession [2]. »
Daniel Estulin rapportait après les réunions que « selon lui, l’une des principales préoccupations du club Bilderberg est le danger que leur zèle à réformer le monde en engendrant le chaos afin d’implanter leurs objectifs à long terme ne mène à une situation hors de contrôle et qu’elle entraîne tôt ou tard un scénario où Bilderberg et l’élite mondiale en général sont dépassés par les événements et finissent par perdre leur contrôle sur la planète [3] ».
Le 21 mai, la Macedionian International News Agency affirmait qu’« un nouveau rapport du Kremlin sur l’obscur Groupe Bilderberg, qui tenait la semaine dernière sa rencontre annuelle en Grèce, mentionne que les membres de l’élite financière, politique et corporative de l’Occident ont émergé de leur conclave après être parvenus à l’entente selon laquelle il fallait ”complètement” détruire le dollar étatsunien s’ils voulaient continuer leur élan vers un nouvel ordre mondial dominé par les puissances occidentales ». De plus, ce même rapport non confirmé signalait que « lors d’une rencontre secrète à New York convoquée et présidée par David Rockefeller, la majorité des membres les plus riches de l’élite avaient convenu de conspirer l’effondrement du dollar étatsunien [4]. » Ce rapport, qui n’a pas été reconnu par d’autres sources médiatiques, doit être vérifié.
La réunion secrète des milliardaires
À la rencontre secrète dont il est question « une douzaine des personnes les plus riches au monde, invitées par Bill Gates et Warren Buffet, se sont rencontrées pour une réunion privée sans précédent pour discuter de dons d’argent ». La conférence se tenait à l’Université Rockefeller et comptait des philanthropes notoires tels Bill Gates, Warren Buffett, le maire de New York Michael Bloomberg, George Soros, Eli Broad, Oprah Winfrey, David Rockefeller Sr. et Ted Turner. Un des participants a déclaré qu’« elle n’était pas secrète [mais plutôt] censée être une réunion entre amis et collègues [et] dont les gens discutaient depuis longtemps. Bill et Warren espèrent le faire occasionnellement. Ils ont lancé une invitation et les gens sont venus ». L’éditrice de Chronicle of Philanthropy, Stacy Palmer, a déclaré : « Vu la gravité de la conjoncture économique, je ne crois pas qu’il soit surprenant que ces philanthropes se soient réunis. Il n’est pas typique qu’ils se rencontrent et se demandent des conseils », a-t-elle ajouté. Les trois hôtes de la rencontre étaient Bill Gates, Warren Buffett et David Rockefeller [5]. [Voir appendice 2 Bilderberg Connections to the Billionaire’s Meeting].
Membre fondateur de Bilderberg David Rockefeller, président honoraire du Council on Foreign Relations,
président honoraire et fondateur de la Commission Trilatérale,
président du Council of the Americas et de la Americas Society,
ancien président et PDG de Chase Manhattan.
À la réunion, « les participants ont refusé catégoriquement de révéler le contenu de la discussion. Certains ont cité une entente visant à garder la rencontre confidentielle. Les porte-parole de MM. Buffett, Bloomberg, Gates, Rockefeller, Soros, de Mme Winfrey et d’autres ont scrupuleusement refusé de commenter, bien que quelques-uns aient confirmé leur présence [6]. » Des reportages indiquent qu’« ils ont discuté de la façon d’aborder la crise mondiale et d’élargir leurs activités charitables pendant le déclin [7]. »
Le journal Times du Royaume-Uni rapportait que ces « éminents milliardaires se sont rencontrés en secret pour envisager la façon dont leur richesse pourrait être utilisée pour ralentir la croissance de la population mondiale [et qu’ils] avaient parlé de joindre leurs forces pour surmonter les obstacles politiques et religieux au changement ». Fait intéressant, « la séance informelle d’après-midi était si discrète que certains assistants de ces milliardaires se sont fait dire qu’ils assistaient à un “breffage sur la sécurité“ ». En outre, « on a alloué 15 minutes à chacun des milliardaires afin qu’ils présentent leur cause favorite. Pendant le dîner, ils ont discuté de la manière dont ils pourraient choisir une “cause d’ensemble“ pouvant servir leurs intérêts ». Ils ont par ailleurs « convenu que la surpopulation était une priorité ». Ultimement, « ils ont atteint un consensus selon lequel ils cautionneraient une stratégie où la croissance de la population serait taxée de potentielle menace environnementale, sociale et industrielle désastreuse [et qu’ils] doivent être indépendants des agences gouvernementales, lesquelles sont incapables de contrer le désastre imminent [qu’ils] voient tous ». Un des invités a déclaré qu’« ils désiraient discuter de riche à riche sans craindre que ce qu’ils disent se retrouve dans les journaux, les dépeignant comme un gouvernement mondial de rechange [8]. »
Un rapport a fuité
Daniel Estulin aurait reçu de ses sources au sein de Bilderberg un résumé de la réunion de 73 pages destiné aux participants et révélant de sérieux désaccords parmi ceux-ci. « Les partisans de la ligne dure sont favorables à un déclin dramatique et à une dépression courte et sévère, mais d’autres pensent que les choses sont allées trop loin et que les retombées du cataclysme économique mondial ne peuvent pas être calculées avec exactitude si le modèle de Henry Kissinger est choisi. » Richard Holbrooke est l’un d’eux, mais on ignore pour l’instant si sont point de vue est en fait celui d’Obama. » La vision du consensus était que la récession empirerait et que la reprise serait « relativement lente et prolongée » et de chercher ces termes dans la presse durant les semaines et les mois à venir.
M. Estulin rapportait « que face au spectre de leur propre mort financière, certains éminents banquiers européens sont extrêmement préoccupés et qualifiaient cet exercice de haute voltige d’« insoutenable », et affirmaient que les déficits budgétaire et commercial pourraient engendrer l’effondrement du dollar ». Un membre de Bilderberg a admis que « les banques mêmes ne savent pas quand [le fond sera atteint] ». Tous paraissaient s’entendre sur le fait que « le niveau de capital dont les banques étatsuniennes ont besoin pourrait être considérablement plus élevé que ce que le gouvernement états-unien a suggéré lors de ses récents tests de tension ». De plus, « quelqu’un du FMI a souligné que sa propre étude sur les récessions historiques suggère que les États-Unis ne sont rendus qu’au tiers de celle-ci. Par conséquent, les économies s’attendant à se rétablir grâce à la résurgence de la demande provenant des États-Unis devront attendre longtemps. » Un des participant à déclaré que « les pertes en capitaux propres en 2008 étaient pires que celles de 1929 [et que] la prochaine phase du déclin économique sera également pire que dans les années 1930, surtout parce que les États-Unis sont chargés d’une dette excessive d’environ 20 billions de dollars. L’idée d’un boom [économique] sain constitue un mirage jusqu’à ce que cette dette soit éliminée [9] ».
Selon Jim Tucker, le Groupe Bilderberg travail à la tenue d’un sommet en Israël du 8 au 11 juin, où « les experts internationaux en réglementation [pourront] aborder la situation économique actuelle dans un forum ». En ce qui a trait aux propositions de Carl Bildt concernant la création d’une trésorerie et d’un département de la santé mondiaux menés par les Nations Unies, le FMI deviendrait le Trésor mondial alors que l’Organisation mondiale de la Santé serait transformée en département mondial de la santé. M. Bildt a également réaffirmé que les « changements climatiques » serviraient de défi clé servant à la poursuite des objectifs de Bilderberg, faisant référence à la crise économique comme « une crise ne se produisant qu’une fois par génération alors que le réchauffement climatique est un défi qui n’arrive qu’une fois par millénaire ». Il a aussi prôné l’expansion de l’ALENA à travers l’hémisphère occidental dans le but de créer une Union américaine en utilisant l’UE comme « modèle d’intégration ».
Le FMI aurait envoyé un rapport au Groupe Bilderberg préconisant son ascension à titre de département mondial du Trésor et « le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner a cautionné ce plan avec enthousiasme, bien qu’il n’ait eu aucune assurance qu’il en serait le dirigeant ». Geithner a ajouté qu’« [ils] espéraient pouvoir travailler avec l’Europe à un cadre mondial, à une infrastructure mondiale pouvant effectuer une surveillance mondiale [10] ».
Le plan Bilderberg en marche?
Réformer la Réserve fédérale
À la suite de la rencontre du Bilderberg, plusieurs participants renommés ont fait des annonces intéressantes, particulièrement concernant la réorganisation de la Réserve fédérale. Le 21 mai, on rapportait que le secrétaire au Trésor Tim Geithner « était vraisemblablement fort enclin à donner un rôle majeur à la Fed dans la future réglementation [et] il est entendu que celle-ci effectuerait certaines des tâches de la Securities and Exchange Commission (SEC) étatsunienne [11] ».
Mercredi le 20 mai, Geithner a parlé devant le Comité des banques du Sénat (Senate Banking Committee), où il a déclaré que« des signes importants montrent que notre système financier commence à se rétablir ». À propos de la réglementation du système financier, il a ajouté : « Nous devons nous assurer que les règles financières internationales et les standard élevés que nous implanterons aux États-Unis sont cohérents [12]. »
Le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner, ancien président de la Federal Reserve Bank of New York
Un article de Bloomberg révélait ceci : « L’administration Obama pourrait demander qu’on retire à la SEC certains de ses pouvoirs dans le cadre d’une réorganisation réglementaire. La proposition, toujours à l’ébauche, donnera possiblement davantage d’autorité à la Fed pour superviser les institutions financières jugées trop grosses pour faire faillite. La Fed héritera peut-être de certaines fonctions de la SEC, les autres pourraient être assumées par d’autres agences. » Fait intéressant, « l’agence de Mary Schapiro, présidente de la SEC, a été absente durant la majeure partie des négociations sur la refonte réglementaire et elle s’est dite frustrée qu’on ne l’ait pas consultée ».
Par ailleurs, on rapportait que « le secrétaire au Trésor Geithner était prêt à discuter de propositions pour changer les règles financières hier soir à un dîner en compagnie du directeur du Conseil économique national, Lawrence Summers, de l’ancien président de la Fed Paul Volcker, [qui étaient tous deux à la conférence Bilderberg], de l’ancien président de la SEC Arthur Levitt et de la professeure de droit de l’Université Harvard, Elizabeth Warren, à la tête d’un groupe de vigilance parlementaire pour le Plan de sauvetage des actifs à risques (Troubled Asset Relief Program (TARP)) de 700 milliards de dollars [13] ». La Réserve fédérale est une banque centrale privée, détenue par ses actionnaires, qui sont les plus grandes banques formant chacune des Fed régionales (les plus grandes étant JP Morgan Chase et la Federal Reserve Bank of New York). En gros, ce plan donnerait à une banque privée, laquelle possède une autorité gouvernementale, la capacité de réglementer les banques qui la détiennent. Cela équivaut à prendre un colonel pour veiller sur un général à qui il est directement redevable. C’est confier au renard la garde du poulailler. Il s’agit littéralement d’octroyer la propriété de la réglementation financière aux banques qui subissent la réglementation.
Comme le mentionnait Market Watch, une publication en ligne du Wall Street Journal, « la Réserve fédérale, créée il y a presque 100 ans dans la foulée d’une panique financière, pourrait être transformée en une agence différente au moment où l’administration Obama réinvente la façon dont le gouvernement interagit avec le système financier ». Concernant la présence de Geithner au Sénat, on mentionnait qu’« [il] a été bombardé de questions sur les relations étroites qu’entretiennent les grandes banques et les banques régionales de la Fed. Avant que Geithner ne se joigne au gouvernement, il était président de la Fed de NewYork, une étrange institution hybride publique-privée, en fait détenue et dirigée par les banques. » En réponse, « Geithner a insisté sur le fait que les banques privées n’ont pas leur mot à dire sur les politiques de la Fed de New York, mais a reconnu que celles-ci en ont un lors de l’embauche du président, qui, lui, fait les politiques. Le président de la Fed de New York, Stephen Friedman, a été contraint de démissionner plus tôt ce mois-ci en raison d’apparence de conflits d’intérêt dus à ses avoirs importants chez Goldman Sachs [14] ».
Le FMI comme trésorerie mondiale
L’objectif de Bilderberg visant à créer un trésor mondial avait déjà été mis en oeuvre avant leur réunion, avec les décisions prises lors du sommet financier du G20 en avril. Si le G20 semblait vouloir créer cette trésorerie en en faisant plutôt une banque centrale mondiale, il est probable que le FMI puisse assumer les deux rôles.
Après la réunion du G20 au début d’avril 2009, on mentionnait que « le monde a fait un pas de plus vers une monnaie mondiale, financée par une banque centrale mondiale, dirigeant une politique monétaire pour toute l’humanité », puisque le communiqué publié par les leaders du G20 indiquait : « Nous nous sommes mis d’accord pour soutenir une allocation générale de DTS, lesquelles injecterons 250 milliards de dollars (170 milliards de livres) dans l’économie mondiale et augmenterons la liquidité. Les DTS sont des droits de tirage spéciaux, un papier monnaie synthétique émis par le Fonds monétaire International qui dormait depuis un demi siècle. » Au fond, « il mettent en jeu une monnaie mondiale de facto. Elle n’est contrôlée par aucune entité souveraine [15] ». [Voir annexe 2: Creating a Central Bank of the World]
À la suite de la réunion de Bilderberg, « le président Obama a demandé au Congrès d’autoriser 100 milliards de dollars en prêts au FMI pour aider à la création d’un fonds de sauvetage mondial de 500 milliards », ce qui donnerait à cette institution le privilège exclusif essentiel d’un trésor mondial fournissant de l’aide financière aux pays dans le besoin autour du globe. De plus, « le projet de loi permettrait au FMI d’emprunter jusqu’à 100 milliards de dollars des États-Unis et d’augmenter sa contribution fiscale à l’organisation de 8 milliards ». Plus en détail sur le programme, on a mentionné que « les leaders internationaux ont commencé à mettre en œuvre l’initiative d’aide financière mondiale appelé Nouveaux accords d’emprunts (NAE) au sommet du G20 en avril. Le président a accepté à ce moment là de mettre les fonds additionnels à disposition. » Obama a écrit : « Le secrétaire au Trésor Geithner a conclu que la taille des NAE est lamentablement inadéquate pour affronter la nature grave de la crise économique et financière que nous vivons et je suis d’accord avec lui [16] ».
En ce qui a trait à la décision du G20 d’accroître l’usage des DTS du FMI, créant une monnaie mondiale de facto, on rapportait que « l’Afrique subsaharienne recevra environ 10 milliards du FMI en DTS afin d’aider ses économies à surmonter la crise financière mondiale. Dans le cadre d’un accord de 1,1 billion de dollars conclu au sommet du G20 en avril et visant à lutter contre le déclin économique mondial, le FMI émettra l’équivalent de 250 milliards de DTS, qui pourront servir à augmenter les réserves de devises étrangères ».
Des reportages récents ont également indiqué que le rôle du FMI dans l’émission des DTS va de pair avec la discussion de Bilderberg sur l’effondrement du dollar étatsunien et que « le fait de transformer l’étalon dollar en système basé sur les DTS constituerait une rupture avec la politique en vigueur depuis plus de 60 ans ». On signalait également ceci : « Il existe deux façons de réduire le rôle du dollar dans le système monétaire international. Une des possibilités serait son érosion graduelle comme monnaie de réserve en fonction du marché et en faveur de l’euro. Toutefois, même si le rôle international de l’euro a augmenté depuis son inauguration, particulièrement dans les marchés financiers, il est difficile d’envisager qu’il surpasse le dollar comme monnaie de réserve dominante dans un avenir rapproché. » Cependant, « puisque qu’il est improbable que l’hégémonie du dollar soit minée par les forces du marché, du moins à court ou moyen terme, la seule façon de provoquer une réduction majeure de son rôle comme monnaie de réserve assez rapidement est au moyen d’un accord international ». C’est là où les DTS entrent en jeu puisque « une façon d’[en] faire rapidement la principale monnaie de réserve serait de créer et d’allouer aux membres du FMI d’énormes sommes de DTS [18] ». Fait intéressant, c’est exactement ce qui se produit actuellement en Afrique avec le FMI.
L’ancien directeur général du FMI Jacques de Larosière a récemment déclaré que la crise financière actuelle, « compte tenu de son envergure, offre une chance unique d’améliorer les institutions et il y a déjà un risque de la rater si les différents acteurs n’arrivent pas à s’entendre sur les changements avant que la croissance économique ne reprennent ». Il est maintenant conseiller pour BNP Paribas, une compagnie fortement représentée aux réunions de Bilderberg, et il a été à la tête du Trésor de la France lors de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, un habitué du Groupe Bilderberg [19].
The Guardian couvre la rencontre de Bilderberg
Le journal britannique Guardian a été le seul des grands quotidiens dominants à couvrir la réunion à chaque instant au cours de la fin de semaine. Les premières rubriques de Charlie Skelton étaient satiriques et légèrement railleuses, en faisant allusion à l’événement comme « un long weekend dans un hôtel de luxe, où les élites du monde peuvent se serrer la main, faire tinter leurs verres, mettre au point leurs projets mondiaux, se disputer à propos de celui qui possède la meilleure chaise longue. Je suppose que Henry Kissinger fait apporter la sienne par hélicoptère et la fait surveiller par une équipe d’opérations spéciales de la CIA [20] ». Mais au courant de la fin de semaine, le journaliste a changé de ton. La samedi il a déclaré : « Je sais que je me fais suivre. Je le sais car je viens de discuter avec le policier en civil que j’ai surpris en train de me filer. » Il a aussi été arrêté à deux reprises la première journée des réunions pour avoir tenté de prendre des photos alors que les limousines arrivaient à l’hôtel [21].
Il a mentionné plus tard qu’il n’était pas certain de ce dont ils discutaient à l’intérieur de l’hôtel, mais qu’il « sentait qu’il y avait quelque chose de corrompu en Grèce. Il a ajouté qu’« en trois jours [il] était devenu un suspect, un fauteur de trouble, un indésirable, [qu’il] se sentait mal à l’aise, fatigué et un peu craintif ». Il poursuit en écrivant « Bilderberg c’est une question de contrôle. Tout tourne autour de "qu’est ce que nous devrions faire ensuite?" Nous dirigeons déjà plein de trucs, et si on en dirigeait plus? Et si on en facilitait la maîtrise? Rendre le tout plus efficace. L’efficacité c’est bien. Ce serait tellement plus facile avec une seule banque, une seule monnaie, un seul marché, un seul gouvernement. Et s’il n’y avait qu’une seule armée? Ce serait vraiment super. Nous n’aurions alors plus de guerre. Ce cocktail de crevettes est BON. Et s’il n’y avait qu’une seule façon de penser? Et si Internet était contrôlé? » Et il ajoute, « et si... Non, je blague ».
Puis, il fait une remarque avisé, contrant l’argument fréquent voulant que Bilderberg n’est qu’un forum où les gens peuvent s’exprimer librement : « Je suis incroyablement écoeuré que le pouvoir soit influencé par le plus petit nombre. Je l’ai vu de mes yeux pendant trois jours et cela m’emmerde au plus haut point. Ça m’est égal si le Groupe Bilderberg envisage de sauver le monde ou de le mettre dans un mélangeur et d’en boire le jus, mais je ne crois pas que c’est la façon de faire de la politique. » L’auteur, déclare ensuite de manière éloquente : « S’ils tentent de guérir le cancer, ils pourraient le faire à la lumière du jour. » Il explique ensuite que « Bilderberg c’est une question de positions de contrôle. Je m’en approche à un demi mille et soudainement, je suis un des contrôlés. On me suit, me surveille, m’enregistre, me met en détention et encore en détention. C’est le "pouvoir" sur la route qui m’a mis dans cette situation [22] ».
Dimanche le 17 mai, Skelton a demandé au chef de police pourquoi on le suivait, celui-ci lui a répondu en lui demandant : « Pourquoi vous êtes là? » Le journaliste a répondu qu’il était là pour couvrir la conférence de Bilderberg, après quoi le chef lui a rétorqué : « Hé bien voilà la raison! Voilà pourquoi! Notre conversation est terminée! [23] » Les reporters se font-ils suivre et traquer par la police lorsqu’ils couvrent le Forum économique mondial? Non. Alors pourquoi est-ce le cas avec le Groupe Bilderberg, si cette conférence n’est vouée qu’à discuter d’idées librement?
Le lundi suivant la conférence, Skelton écrit : « Il n’y a pas que moi qui ait été arrêté pour avoir osé traîner à un demi-mille des portes de l’hôtel. Les quelques journalistes qui ont fait le voyage jusqu’à Vouliagmeni cette année se sont tous faits harcelés et ont senti la partie travaillante d’un talkie-walkie grec. Bon nombre ont été arrêtés. Bernie, d’American Free Press et Gerhard, le documentariste (on dirait un nom de personnage de Donjons et Dragons) ont affrété un bateau d’une marina à proximité afin d’essayer de prendre des photos par la mer. Ils ont été arrêtés à trois milles du complexe hôtelier. Par la marine grecque. » Comme l’a dit Skelton : « Mes dépêches sur la conférence de 2009, si elles signifient quoi que ce soit, ne représentent rien de plus évident que l’absence de couverture médiatique grand public approfondie [24]. »
L’article final de Skelton sur Bilderberg le 19 mai montre jusqu’où il est allé durant ces quelques jours de reportage : de l’écriture humoristique à la découverte de sa filature par le service de sécurité de l’État grec. Il a fait ces réflexions : « Alors, qui est le paranoïaque? Est-ce moi, qui se cache dans les cages d’escalier, observant le reflet de la chaussée derrière moi dans les vitrines de magasins, demeurant en public par mesure de sécurité? Ou Bilderberg, avec ses deux F-16, ses hélicoptères qui font des rondes, ses mitraillettes, ses commandos de la Marine et sa politique visant à détenir et harceler à répétition une poignée de journalistes? Qui est le plus cinglé? Moi ou Baron Mandelson? Moi ou Paul Volker, le dirigeant du Conseil consultatif pour la relance économique? Moi ou le président de Coca-Cola »?
Il ajoute : « La publicité est comme du sel pur sur la limace géante qu’est Bilderberg. Je suggère donc que l’on se pointe l’an prochain avec quelques pots à sel de plus. Si la presse dominante refuse de couvrir convenablement cet important événement annuel, alors les citoyens intéressés devrons le faire : les médias du peuple. »
Étonnamment, Skelton juge que ce qu’il a appris de la conférence Bilderberg est « notre devoir de nous battre, nous battre, nous battre, maintenant, dès maintenant, cette seconde même, avec chaque particule de notre âme, -- pour empêcher le projet des pièces d’identités, [puisque] tout tourne autour du pouvoir de demander à les voir, de l’obligation de les montrer, d’avoir à justifier son existence, du pouvoir de celui qui questionne sur la soumission de celui qui doit répondre. […] J’ai appris avec les fouilles aléatoires, les détentions, les coups des furieuses brutes de la sécurité et les bureaux de policiers sans numéros que j'ai cognés, que j’ai dû souffrir à cause de Bilderberg : j’ai passé la semaine à vivre à la fois le cauchemar d’un avenir probable et différentes versions d’un passé terrifiant. J’ai eu droit à un très petit aperçu d’un monde de vérifications ponctuelles et de forces de sécurité non contrôlées. Et j’en suis resté ébranlé. J’en suis resté marqué, littéralement. » Il explique ostensiblement : « la carte d’identité transforme le citoyen libre que vous êtes en suspect [25]. »
Qui était présent?
La royauté
La reine Beatrix des Pays-Bas, la plus importante actionnaire de Royal Dutch Shell
Parmi les membres du Groupe Bilderberg, on trouve divers monarques européens. À la conférence cette année, il y avait la reine Beatrix des Pays-Bas, laquelle est justement l’actionnaire individuelle la plus importante de Royal Dutch Shell, une des plus grandes compagnies au monde. Elle était accompagnée d’un de ses trois fils, le prince Constantijn, qui a travaillé avec le Commissaire européen néerlandais pour l’Union européenne et comme expert-conseil en politiques stratégiques chez Booz Allen & Hamilton de Londres. Ce cabinet de consultants en stratégie et en technologie possède de l’expertise en Analyse économique et commerciale, en Analyse du renseignement et recherche opérationnelle, ainsi qu’en Technologie de l’information, parmi bien d’autres. Le prince Constantijn a également été chercheur en politiques pour la RAND Corporation en Europe. La RAND était initialement un groupe de réflexion destiné à offrir des recherches et des analyses aux Forces armées étatsuniennes, mais elle travaille maintenant avec des gouvernements, des fondations et des organisations internationales et commerciales [26]. Parmi les autres membres de la royauté européenne présents à la conférence, on trouvait le prince Philippe de Belgique et la reine Sofia d’Espagne.
Les banquiers
Comme d’habitude, la liste des participants était pleine de représentants des plus grandes banques au monde. Parmi ceux-ci, David Rockefeller, ancien PDG et président de la Chase Manhattan – maintenant JP Morgan Chase – dont il était jusqu’à récemment président du Conseil consultatif international. Aussi, il siège toujours à titre de président honoraire du Council on Foreign Relations, de président du Board of the Americas Society et du Council of the Americas, de président honoraire de la Commission trilatérale, qu’il a fondé aux côtés de Zbigniew Brzezinski, également membre fondateur du Groupe Bilderberg, éminent philanthrope et actuel doyen d’une des dynasties bancaires les plus riches et puissantes du globe.
Josef Ackermann était également de la partie. Le banquier suisse est PDG de la Deutsche Bank et directeur non exécutif de Royal Dutch Shell, vice-président de Siemens AG – la plus importante firme d’ingénierie européenne – membre du Conseil consultatif international du groupe Zurich Financial Services, président de l’Institut de finances internationales — la seule association mondiale d’institutions financières – et enfin vice-président du Conseil de fondation du Forum économique mondial [27].
Roger Altman, spécialiste des services de banques d’affaires, investisseur de capitaux propres et ancien secrétaire adjoint au Trésor du gouvernement Clinton participait lui aussi à cette rencontre. D’autres banquiers étaient du nombre, comme Ana Patricia Botin, présidente de la Banque d’Espagne, de Banco Español de Crédito et anciennement au service de JP Morgan; Frederic Oudea, PDG et récemment nommé président du conseil de la Société Générale, banque française; Tommaso Padoa-Schioppa, économiste et banquier italien, anciennement ministre de l’Économie et des Finances; Jacob Wallenberg président de Investor AB; Marcus Wallenberg, PDG de Investor AB et George David, PDG de United Technologies Corporation et membre du conseil d’administration de Citigroup, du Business Council, du Business Roundtable et vice-président du Peterson Institute for International Economics [Pour en savoir plus sur le Peterson Institute, voir Annexe 1]
Parmi les banquiers canadiens figuraient W. Edmund Clark, président et PDG du Groupe Financier Banque TD, membre de la direction de l’Institut C.D. Howe – un important laboratoire d’idées canadien; Frank McKenna, vice-président du Groupe Financier Banque TD, ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis et ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, et enfin la présidente de l’Université de l’Alberta, Indira Samarasekera, qui siège par ailleurs sur le conseil de la Banque Scotia, une des plus grandes banques du pays.
Dirigeants des banques centrales
Au sein des membres du Groupe Bilderberg, il y a bien sûr les dirigeants des banques centrales les plus importantes du monde. Cette année, il y avait le gouverneur de la Banque nationale de Grèce, celui de la Banque d’Italie, le président de la Banque européenne d’investissement, l’ancien président de la Banque mondiale, James Wolfensohn et Nout Wellink membre de la direction de la Banque des règlements internationaux (BRI) [28] et Jean-Claude Trichet président de la Banque centrale européenne [29]. Rien n’indique que le président de la Federal Reserve Bank of New York, William C. Dudley, ainsi que le gouverneur de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, y étaient, ce qui serait un étrange concours de circonstances si l’on considère que celui qui occupe ce poste est toujours présent aux rencontre du Bilderberg. J’ai contacté la Fed de New York afin de savoir si M. Dudley avait participé à des réunions en Grèce ou s’il y était allé du 14 au 17 mai ou si un autre haut représentant de l’institution y était allé à sa place. J’attends toujours une réponse.
Le gouvernement Obama à la conférence Bilderberg
Le conseiller à la sécurité nationale, le général James Jones
Les membres de l’administration Obama étaient en grand nombre à cette conférence annuelle. Parmi eux, Keith B. Alexander, lieutenant général de la United States Army et directeur de la National Security Agency, l’agence d’espionnage monumentale des États-Unis; Timothy Geithner, secrétaire au Trésor et ancien président de la Federal Reserve Bank of New York; Richard Holbrooke, l’envoyé spécial pour l’Afghanistan et le Pakistan; le général James Jones, conseiller national pour la Sécurité; Henry Kissinger, envoyé spécial pour la Russie, membre de longue date de Bilderberg et autrefois secrétaire d’État et conseiller national pour la Sécurité; Dennis Ross conseiller spécial pour le golfe Persique et l’Asie du Sud-Ouest de la secrétaire d’État Hillary Clinton; David Patraeus commandant de CENTCOM (Commandement du Centre des États-Unis au Moyen-Orient), Lawrence Summers, directeur du Conseil économique national de la Maison-Blanche, ancien secrétaire au Trésor du gouvernement Clinton, ancien président de l’Université Harvard et ancien économiste en chef de la Banque mondiale; Paul Volcker, ancien gouverneur de la Réserve fédérale et chef du Comité consultatif de relance économique du président Obama; Robert Zoellick, ancien président de Goldman Sachs et actuel président de la Banque mondiale [30] et le secrétaire d’État adjoint James Steinberg [31].
Autres noms notoires
Parmi bien d’autres personnalités présentes à cette rencontre se trouvaient le vicomte Étienne Davignon, ancien vice-président de la Commission européenne et président honoraire du Groupe Bilderberg; Francisco Pinto Balsemão ancien premier ministre du Portugal; Franco Bernabè, PDG de Telecom Italia et vice-président de Rothschild Europe; Carl Bildt, ancien premier ministre de la Suède; Kenneth Clarke obscur secrétaire administratif au Royaume Uni; Richard Dearlove, ancien chef du service de renseignements britannique MI6; Donald Graham, PDG de la Washington Post Company; Jaap De Hoop Scheffer, secrétaire général de l’OTAN; John Kerr, membre de la Chambre des lords britannique et président de Royal Dutch Shell; Jessica Matthews, présidente de la Dotation Carnegie pour la paix internationale; Richard Perle de l’American Enterprise Institute; Romano Prodi, ancien premier ministre italien; J. Robert S. Prichard, PDG de Torstar Corporation et président émérite de l’Université de Toronto; Peter Sutherland, ancien directeur général de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), premier directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et actuellement président de British Petroleum (BP) et de Goldman Sachs International ainsi que membre de la direction de la Royal Bank of Scotland, président de la Commission trilatérale, vice-président de la Table ronde des industriels européens et membre de longue date de Bilderberg; Peter Thiel, membre du conseil d’administration de Facebook; Jeroen van der Veer, PDG de Royal Dutch Shell; Martin Wolf, rédacteur en chef adjoint et journaliste économique en chef du journal Financial Times et finalement Fareed Zakaria, journaliste étatsunien et membre de la direction du Council on Foreign Relations [32]. Certains reportages faisaient état de la présence d’Eric Schmidt, PDG de Google, et du rédacteur en chef du Wall Street Journal, Paul Gigot [33], tous deux présents à la rencontre de l’an dernier [34].
Conclusion
Il est évident que la prérogative de cette rencontre annuelle de Bilderberg était d’exploiter au maximum la crise financière mondiale pour atteindre les objectifs que le groupe s’était fixés depuis de nombreuses années. Ceux-ci comprennent la création d’un département du trésor mondial, probablement en concomitance avec une banque centrale mondiale ou intégré à celle-ci, lesquels semblent en voie d’être incorporés au FMI.
Naturellement, ces rencontres de Bilderberg servent les intérêts des personnes et des organisations présentes.
Étant donné la vaste représentation de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à cette réunion, il est surprenant qu’il n’y ait pas eu plus d’informations provenant de cette rencontre en ce qui concerne la politique étrangère des États-Unis, notamment au Pakistan et en Afghanistan.
Cependant, les États-Unis ont décidé récemment de congédier le général qui supervisait la guerre en Afghanistan et de le remplacer par « le lieutenant-général Stanley McChrystal, un ancien béret vert qui commandait il y a peu de temps les Forces d’opérations spéciales secrètes de l’armée en Irak [35] ». De 2003 à 2008, McChrystal était à la tête du Joint Special Operations Command du Pentagone (JSOC), lequel supervise les forces les plus cruciales de l’armée, y compris la Delta Force, « et que Seymour Hersh, journaliste d’investigation et récipiendaire du prix Pulitzer, a désigné comme le chef de “l’aile administrative d’assassins“ du vice-président Cheney [36].
Donc, vu les récents changements ainsi que le nombre élevé de représentants de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à la conférence Bilderberg cette année, il est probable que des décisions aient été prises ou, à tout le moins, qu’il y ait eu des discussions concernant l’escalade de la guerre en Afghanistan et de son expansion au Pakistan. Toutefois, il n’est pas surprenant que le principal point à l’ordre du jour ait été la crise financière mondiale. La prochaine année sera sans aucun doute intéressante et l’élite espère certainement en faire une année productive.
Article original en anglais,
The Bilderberg Plan for 2009: Remaking the Global Political Economy, publié le 26 mai 2009.Traduction : Julie Levesque, Mondialisation.ca.
Notes
[1] CFP, Annual Elite Conclave, 58th Bilderberg Meeting to be held in Greece, May 14-17. Canadian Free Press: May 5, 2009: http://canadafreepress.com/index.php/article/10854
[2] Paul Joseph Watson, Bilderberg Wants Global Department Of Health, Global Treasury. Prison Planet: May 16, 2009: http://www.infowars.com/bilderberg-wants-global-department-of-health-global-treasury/
[3] Paul Joseph Watson, Bilderberg Fears Losing Control In Chaos-Plagued World. Prison Planet: May 18, 2009: http://www.prisonplanet.com/bilderberg-fears-losing-control-in-chaos-plagued-world.html
[4] Sorcha Faal, Bilderberg Group orders destruction of US Dollar? MINA: May 21, 2009: http://macedoniaonline.eu/content/view/6807/53/
[5] Kristi Heim, What really happened at the billionaires' private confab. The Seattle Times: May 20, 2009: http://seattletimes.nwsource.com/html/thebusinessofgiving/2009244202_what_really_happened_at_the_bi.html
[6] A. G. Sulzberger, The Rich Get … Together (Shhh, It Was a Secret). The New York Times: May 20, 2009: http://cityroom.blogs.nytimes.com/2009/05/20/the-rich-get-together-shhh-it-was-a-secret/
[7] Chosun, American Billionaires Gather to Discuss Slump. The Chosun Ilbo: May 22, 2009: http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/05/22/2009052200772.html
[8] John Harlow, Billionaire club in bid to curb overpopulation. The Sunday Times: May 24, 2009: http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/us_and_americas/article6350303.ece
[9] Press Release, Investigative Author, Daniel Estulin Exposes Bilderberg Group Plans. PRWeb: May 22, 2009: http://www.prweb.com/releases/Bilderberg_Group_Meeting/Daniel_Estulin/prweb2453144.htm
[10] James P. Tucker Jr., BILDERBERG AGENDA EXPOSED. American Free Press: June 1, 2009: http://www.americanfreepress.net/html/bilderberg_2009_179.html
[11] James Quinn, Tim Geithner to reform US financial regulation. The Telegraph: May 21, 2009: http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/banksandfinance/5359527/Tim-Geithner-to-reform-US-financial-regulation.html
[12] Greg Menges, U. S. Secretary of the Treasury Timothy F. Geithner speech before the Senate Banking Committee. Examiner: May 20, 2009: http://www.examiner.com/x-8184-Boston-Investing-Examiner~y2009m5d20-U-S-Secretary-of-the-Treasury-Timothy-F-Geithner-speech-before-the-Senate-Banking-Committee
[13] Robert Schmidt and Jesse Westbrook, U.S. May Strip SEC of Powers in Regulatory Overhaul. Bloomberg: May 20: 2009: http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=a18ctNv3FDcw
[14] Rex Nutting, Fed could be completely retooled, Geithner says. Market Watch: May 20, 2009: http://www.marketwatch.com/story/fed-could-be-completely-retooled-geithner-says
[15] Ambrose Evans-Pritchard, The G20 moves the world a step closer to a global currency. The Telegraph: April 3, 2009: http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/5096524/The-G20-moves-the-world-a-step-closer-to-a-global-currency.html
[16] Marie Magleby, Obama Wants U.S. to Loan $100 Billion to Global Bailout Fund. CNS News: May 20, 2009: http://www.cnsnews.com/public/content/article.aspx?RsrcID=48329
[17] Joe Bavier, Sub-Saharan Africa to receive $10 bln in SDRs-IMF. Reuters: May 25, 2009: http://www.reuters.com/article/latestCrisis/idUSLP336909
[18] Onno Wijnholds, The Dollar’s Last Days? International Business Times: May 18, 2009: http://www.ibtimes.com/articles/20090518/dollar-rsquolast-days.htm
[19] MATTHEW SALTMARSH, Former I.M.F. Chief Sees Opportunity in Crisis. The New York Times: May 22, 2009: http://www.nytimes.com/2009/05/23/business/global/23spot.html?ref=global
[20] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: in pursuit of the world's most powerful cabal. The Guardian: May 13, 2009: http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/13/in-search-of-bilderberg
[21] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: They're watching and following me, I tell you. The Guardian: May 15, 2009: http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/15/bilderberg-charlie-skelton-dispatch
[22] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: I'm ready to lose control, but they're not. The Guardian: May 15, 2009: http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/15/bilderberg-charlie-skelton-dispatch1
[23] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: 'You are not allowed to take pictures of policemen!' The Guardian: May 17, 2009: http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/17/charlie-skelton-bilderberg
[24] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: Fear my pen. The Guardian: May 18, 2009: http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/18/bilderberg-charlie-skelton-dispatch
[25] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: Let's salt the slug in 2010. The Guardian: May 19, 2009: http://www.guardian.co.uk/news/blog/2009/may/19/bilderberg-skelton-greece
[26] Dutch Royal House, Work and official duties. Prince Constantijn: http://www.koninklijkhuis.nl/english/content.jsp?objectid=18215
[27] Deutsche Bank, Management Board. Our Company: http://www.db.com/en/content/company/management_board.htm
[28] InfoWars, Bilderberg 2009 Attendee List (revised). May 18, 2009: http://www.infowars.com/bilderberg-2009-attendee-list/
[29] Demetris Nellas, Greek nationalists protest Bilderberg Club meeting. AP: May 14, 2009: http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5jep_nbEq1srzJHFQ8fRGNQO3P38QD987H3200
[30] InfoWars, Bilderberg 2009 Attendee List (revised). May 18, 2009: http://www.infowars.com/bilderberg-2009-attendee-list/
[31] MRT, Top US official arrives in Greece. Macedonian Radio and Television: May 15, 2009: http://www.mrt.com.mk/en/index.php?option=com_content&task=view&id=6112&Itemid=28
[32] InfoWars, Bilderberg 2009 Attendee List (revised). May 18, 2009: http://www.infowars.com/bilderberg-2009-attendee-list/
[33] WND, Google joins Bilderberg cabal. World Net Daily: May 17, 2009: http://worldnetdaily.com/index.php?fa=PAGE.view&pageId=98469
[34] Adam Abrams, Are the people who 'really run the world' meeting this weekend? Haaretz: May 14, 2009: http://www.haaretz.com/hasen/spages/1085589.html
[35] YOCHI J. DREAZEN and PETER SPIEGEL, U.S. Fires Afghan War Chief. The Wall Street Journal: May 12, 2009: http://online.wsj.com/article/SB124206036635107351.html
[36] M.J. Stephey, Stan McChrystal: The New U.S. Commander in Afghanistan. Time Magazine: May 12, 2009: http://www.time.com/time/politics/article/0,8599,1897542,00.html
Appendices (voir la version anglaise).Notes pour les appendices.[37] PIIE, About the Institute. Peterson Institute for International Economics: http://www.petersoninstitute.org/institute/aboutiie.cfm
[38] PIIE, Board of Directors. Peterson Institute for International Economics: http://www.petersoninstitute.org/institute/board.cfm#52
[39] Jeffrey E. Garten, Needed: A Fed for the World. The New York Times: September 23, 1998: http://www.nytimes.com/1998/09/23/opinion/needed-a-fed-for-the-world.html
[40] Jeffrey Garten, Global authority can fill financial vacuum. The Financial Times: September 25, 2008: http://www.ft.com/cms/s/7caf543e-8b13-11dd-b634-0000779fd18c,Authorised=false.html?_i_location=http%3A%2F%2Fwww.ft.com%2Fcms%2Fs%2F0%2F7caf543e-8b13-11dd-b634-0000779fd18c.html&_i_referer=http%3A%2F%2Fwilliamnotes.wordpress.com%2F2008%2F09%2F30%2Fgarten-on
[41] Jeffrey Garten, We Need a Bank Of the World. Newsweek: October 25, 2009: http://www.newsweek.com/id/165772
[42] Ambrose Evans-Pritchard, IMF may need to "print money" as crisis spreads. The Telegraph: October 28, 2009: http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/3269669/IMF-may-need-to-print-money-as-crisis-spreads.html
Andrew Gavin Marshall est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca. Articles de Andrew Gavin Marshall publiés par Mondialisation.ca
par Andrew Gavin Marshall
Mondialisation.ca, Le 24 juin 2009
Du 14 au 17 mai l’élite mondiale a tenu une réunion secrète en Grèce dans le cadre de la conférence annuelle de Bilderberg sous l’attention éparse et restreinte des médias internationaux. Environ 130 des personnes les plus puissantes au monde se sont réunies afin de discuter des problèmes actuels urgents et de tracer une voie à suivre pour l’an prochain. Cette année, le principal sujet de discussion était la crise financière mondiale, ce qui n’est pas surprenant, si l’on considère que la liste des participants comprend bon nombre des premiers architectes de la crise ainsi que ceux étant sur le point de la « régler ».
L’objectif : la restructuration de l’économie politique mondiale
Avant le début de la rencontre, le journaliste d’enquête Daniel Estulin a fait un reportage sur le principal point à l’ordre du jour, que lui ont divulgué ses sources à l’interne. Bien que de tels reportages ne puissent être vérifiés, ses sources, ainsi que celles de Jim Tucker, traqueur vétéran du Groupe Bilderberg, ont fait preuve d’une extrême justesse par le passé. Il semblerait que le thème principal de la conférence cette année était d’aborder la crise économique de façon à entreprendre « une dépression prolongée et douloureuse condamnant le monde à des décennies de stagnation, de déclin et de pauvreté […] ou une dépression plus courte mais plus intense ouvrant la voie à un nouvel ordre économique mondial durable, offrant moins de souveraineté, mais plus efficient ». À l’ordre du jour figuraient d’autres sujets dont un plan pour « continuer à tromper des millions d’épargnants et d’investisseurs croyant au battage autour de la prétendue reprise économique. Ils sont sur le point de faire face à des pertes massives et à d’éprouvantes difficultés économiques dans les mois qui viennent ». Il y aura également « des pressions ultimes visant à promulguer le traité de Lisbonne, dépendant du vote irlandais en sa faveur en septembre ou en octobre [1] », ce qui donnerait à l’Union européenne d’énormes pouvoirs sur les pays membres en faisant d’elle un gouvernement régional supranational, reléguant chaque pays à un statut davantage provincial.
Peu après le début des réunions, le traqueur Jim Tucker signalait que ses sources à l’interne avaient révélé que le groupe a comme priorité « la planification d’un département mondial de la santé, d’une trésorerie mondiale et d’une courte dépression plutôt qu’un long déclin économique ». Tucker rapportait que Carl Bildt, ministre suédois des Affaires étrangères et ancien premier ministre, « a fait un discours encourageant la transformation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en un département mondial de la santé, celle du Fonds monétaire international (FMI) en un département mondial du trésor, tous deux bien sûr sous les auspices des Nations Unies ». En outre, M. Tucker signalait que « le secrétaire au Trésor Geithner et Carl Bildt réclamaient une récession plus courte, non pas une récession de 10 ans […] en partie parce que cette dernière ferait du tort aux industriels du Groupe Bilderberg. Bien qu’ils désirent des départements mondiaux du travail et du trésor, ils font tout de même de l’argent et une longue récession de la sorte leur coûterait cher sur le plan industriel puisque personne n’achèterait leurs gadgets. […] Le penchant est pour une courte récession [2]. »
Daniel Estulin rapportait après les réunions que « selon lui, l’une des principales préoccupations du club Bilderberg est le danger que leur zèle à réformer le monde en engendrant le chaos afin d’implanter leurs objectifs à long terme ne mène à une situation hors de contrôle et qu’elle entraîne tôt ou tard un scénario où Bilderberg et l’élite mondiale en général sont dépassés par les événements et finissent par perdre leur contrôle sur la planète [3] ».
Le 21 mai, la Macedionian International News Agency affirmait qu’« un nouveau rapport du Kremlin sur l’obscur Groupe Bilderberg, qui tenait la semaine dernière sa rencontre annuelle en Grèce, mentionne que les membres de l’élite financière, politique et corporative de l’Occident ont émergé de leur conclave après être parvenus à l’entente selon laquelle il fallait ”complètement” détruire le dollar étatsunien s’ils voulaient continuer leur élan vers un nouvel ordre mondial dominé par les puissances occidentales ». De plus, ce même rapport non confirmé signalait que « lors d’une rencontre secrète à New York convoquée et présidée par David Rockefeller, la majorité des membres les plus riches de l’élite avaient convenu de conspirer l’effondrement du dollar étatsunien [4]. » Ce rapport, qui n’a pas été reconnu par d’autres sources médiatiques, doit être vérifié.
La réunion secrète des milliardaires
À la rencontre secrète dont il est question « une douzaine des personnes les plus riches au monde, invitées par Bill Gates et Warren Buffet, se sont rencontrées pour une réunion privée sans précédent pour discuter de dons d’argent ». La conférence se tenait à l’Université Rockefeller et comptait des philanthropes notoires tels Bill Gates, Warren Buffett, le maire de New York Michael Bloomberg, George Soros, Eli Broad, Oprah Winfrey, David Rockefeller Sr. et Ted Turner. Un des participants a déclaré qu’« elle n’était pas secrète [mais plutôt] censée être une réunion entre amis et collègues [et] dont les gens discutaient depuis longtemps. Bill et Warren espèrent le faire occasionnellement. Ils ont lancé une invitation et les gens sont venus ». L’éditrice de Chronicle of Philanthropy, Stacy Palmer, a déclaré : « Vu la gravité de la conjoncture économique, je ne crois pas qu’il soit surprenant que ces philanthropes se soient réunis. Il n’est pas typique qu’ils se rencontrent et se demandent des conseils », a-t-elle ajouté. Les trois hôtes de la rencontre étaient Bill Gates, Warren Buffett et David Rockefeller [5]. [Voir appendice 2 Bilderberg Connections to the Billionaire’s Meeting].
Membre fondateur de Bilderberg David Rockefeller, président honoraire du Council on Foreign Relations,
président honoraire et fondateur de la Commission Trilatérale,
président du Council of the Americas et de la Americas Society,
ancien président et PDG de Chase Manhattan.
À la réunion, « les participants ont refusé catégoriquement de révéler le contenu de la discussion. Certains ont cité une entente visant à garder la rencontre confidentielle. Les porte-parole de MM. Buffett, Bloomberg, Gates, Rockefeller, Soros, de Mme Winfrey et d’autres ont scrupuleusement refusé de commenter, bien que quelques-uns aient confirmé leur présence [6]. » Des reportages indiquent qu’« ils ont discuté de la façon d’aborder la crise mondiale et d’élargir leurs activités charitables pendant le déclin [7]. »
Le journal Times du Royaume-Uni rapportait que ces « éminents milliardaires se sont rencontrés en secret pour envisager la façon dont leur richesse pourrait être utilisée pour ralentir la croissance de la population mondiale [et qu’ils] avaient parlé de joindre leurs forces pour surmonter les obstacles politiques et religieux au changement ». Fait intéressant, « la séance informelle d’après-midi était si discrète que certains assistants de ces milliardaires se sont fait dire qu’ils assistaient à un “breffage sur la sécurité“ ». En outre, « on a alloué 15 minutes à chacun des milliardaires afin qu’ils présentent leur cause favorite. Pendant le dîner, ils ont discuté de la manière dont ils pourraient choisir une “cause d’ensemble“ pouvant servir leurs intérêts ». Ils ont par ailleurs « convenu que la surpopulation était une priorité ». Ultimement, « ils ont atteint un consensus selon lequel ils cautionneraient une stratégie où la croissance de la population serait taxée de potentielle menace environnementale, sociale et industrielle désastreuse [et qu’ils] doivent être indépendants des agences gouvernementales, lesquelles sont incapables de contrer le désastre imminent [qu’ils] voient tous ». Un des invités a déclaré qu’« ils désiraient discuter de riche à riche sans craindre que ce qu’ils disent se retrouve dans les journaux, les dépeignant comme un gouvernement mondial de rechange [8]. »
Un rapport a fuité
Daniel Estulin aurait reçu de ses sources au sein de Bilderberg un résumé de la réunion de 73 pages destiné aux participants et révélant de sérieux désaccords parmi ceux-ci. « Les partisans de la ligne dure sont favorables à un déclin dramatique et à une dépression courte et sévère, mais d’autres pensent que les choses sont allées trop loin et que les retombées du cataclysme économique mondial ne peuvent pas être calculées avec exactitude si le modèle de Henry Kissinger est choisi. » Richard Holbrooke est l’un d’eux, mais on ignore pour l’instant si sont point de vue est en fait celui d’Obama. » La vision du consensus était que la récession empirerait et que la reprise serait « relativement lente et prolongée » et de chercher ces termes dans la presse durant les semaines et les mois à venir.
M. Estulin rapportait « que face au spectre de leur propre mort financière, certains éminents banquiers européens sont extrêmement préoccupés et qualifiaient cet exercice de haute voltige d’« insoutenable », et affirmaient que les déficits budgétaire et commercial pourraient engendrer l’effondrement du dollar ». Un membre de Bilderberg a admis que « les banques mêmes ne savent pas quand [le fond sera atteint] ». Tous paraissaient s’entendre sur le fait que « le niveau de capital dont les banques étatsuniennes ont besoin pourrait être considérablement plus élevé que ce que le gouvernement états-unien a suggéré lors de ses récents tests de tension ». De plus, « quelqu’un du FMI a souligné que sa propre étude sur les récessions historiques suggère que les États-Unis ne sont rendus qu’au tiers de celle-ci. Par conséquent, les économies s’attendant à se rétablir grâce à la résurgence de la demande provenant des États-Unis devront attendre longtemps. » Un des participant à déclaré que « les pertes en capitaux propres en 2008 étaient pires que celles de 1929 [et que] la prochaine phase du déclin économique sera également pire que dans les années 1930, surtout parce que les États-Unis sont chargés d’une dette excessive d’environ 20 billions de dollars. L’idée d’un boom [économique] sain constitue un mirage jusqu’à ce que cette dette soit éliminée [9] ».
Selon Jim Tucker, le Groupe Bilderberg travail à la tenue d’un sommet en Israël du 8 au 11 juin, où « les experts internationaux en réglementation [pourront] aborder la situation économique actuelle dans un forum ». En ce qui a trait aux propositions de Carl Bildt concernant la création d’une trésorerie et d’un département de la santé mondiaux menés par les Nations Unies, le FMI deviendrait le Trésor mondial alors que l’Organisation mondiale de la Santé serait transformée en département mondial de la santé. M. Bildt a également réaffirmé que les « changements climatiques » serviraient de défi clé servant à la poursuite des objectifs de Bilderberg, faisant référence à la crise économique comme « une crise ne se produisant qu’une fois par génération alors que le réchauffement climatique est un défi qui n’arrive qu’une fois par millénaire ». Il a aussi prôné l’expansion de l’ALENA à travers l’hémisphère occidental dans le but de créer une Union américaine en utilisant l’UE comme « modèle d’intégration ».
Le FMI aurait envoyé un rapport au Groupe Bilderberg préconisant son ascension à titre de département mondial du Trésor et « le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner a cautionné ce plan avec enthousiasme, bien qu’il n’ait eu aucune assurance qu’il en serait le dirigeant ». Geithner a ajouté qu’« [ils] espéraient pouvoir travailler avec l’Europe à un cadre mondial, à une infrastructure mondiale pouvant effectuer une surveillance mondiale [10] ».
Le plan Bilderberg en marche?
Réformer la Réserve fédérale
À la suite de la rencontre du Bilderberg, plusieurs participants renommés ont fait des annonces intéressantes, particulièrement concernant la réorganisation de la Réserve fédérale. Le 21 mai, on rapportait que le secrétaire au Trésor Tim Geithner « était vraisemblablement fort enclin à donner un rôle majeur à la Fed dans la future réglementation [et] il est entendu que celle-ci effectuerait certaines des tâches de la Securities and Exchange Commission (SEC) étatsunienne [11] ».
Mercredi le 20 mai, Geithner a parlé devant le Comité des banques du Sénat (Senate Banking Committee), où il a déclaré que« des signes importants montrent que notre système financier commence à se rétablir ». À propos de la réglementation du système financier, il a ajouté : « Nous devons nous assurer que les règles financières internationales et les standard élevés que nous implanterons aux États-Unis sont cohérents [12]. »
Le secrétaire étatsunien au Trésor Timothy Geithner, ancien président de la Federal Reserve Bank of New York
Un article de Bloomberg révélait ceci : « L’administration Obama pourrait demander qu’on retire à la SEC certains de ses pouvoirs dans le cadre d’une réorganisation réglementaire. La proposition, toujours à l’ébauche, donnera possiblement davantage d’autorité à la Fed pour superviser les institutions financières jugées trop grosses pour faire faillite. La Fed héritera peut-être de certaines fonctions de la SEC, les autres pourraient être assumées par d’autres agences. » Fait intéressant, « l’agence de Mary Schapiro, présidente de la SEC, a été absente durant la majeure partie des négociations sur la refonte réglementaire et elle s’est dite frustrée qu’on ne l’ait pas consultée ».
Par ailleurs, on rapportait que « le secrétaire au Trésor Geithner était prêt à discuter de propositions pour changer les règles financières hier soir à un dîner en compagnie du directeur du Conseil économique national, Lawrence Summers, de l’ancien président de la Fed Paul Volcker, [qui étaient tous deux à la conférence Bilderberg], de l’ancien président de la SEC Arthur Levitt et de la professeure de droit de l’Université Harvard, Elizabeth Warren, à la tête d’un groupe de vigilance parlementaire pour le Plan de sauvetage des actifs à risques (Troubled Asset Relief Program (TARP)) de 700 milliards de dollars [13] ». La Réserve fédérale est une banque centrale privée, détenue par ses actionnaires, qui sont les plus grandes banques formant chacune des Fed régionales (les plus grandes étant JP Morgan Chase et la Federal Reserve Bank of New York). En gros, ce plan donnerait à une banque privée, laquelle possède une autorité gouvernementale, la capacité de réglementer les banques qui la détiennent. Cela équivaut à prendre un colonel pour veiller sur un général à qui il est directement redevable. C’est confier au renard la garde du poulailler. Il s’agit littéralement d’octroyer la propriété de la réglementation financière aux banques qui subissent la réglementation.
Comme le mentionnait Market Watch, une publication en ligne du Wall Street Journal, « la Réserve fédérale, créée il y a presque 100 ans dans la foulée d’une panique financière, pourrait être transformée en une agence différente au moment où l’administration Obama réinvente la façon dont le gouvernement interagit avec le système financier ». Concernant la présence de Geithner au Sénat, on mentionnait qu’« [il] a été bombardé de questions sur les relations étroites qu’entretiennent les grandes banques et les banques régionales de la Fed. Avant que Geithner ne se joigne au gouvernement, il était président de la Fed de NewYork, une étrange institution hybride publique-privée, en fait détenue et dirigée par les banques. » En réponse, « Geithner a insisté sur le fait que les banques privées n’ont pas leur mot à dire sur les politiques de la Fed de New York, mais a reconnu que celles-ci en ont un lors de l’embauche du président, qui, lui, fait les politiques. Le président de la Fed de New York, Stephen Friedman, a été contraint de démissionner plus tôt ce mois-ci en raison d’apparence de conflits d’intérêt dus à ses avoirs importants chez Goldman Sachs [14] ».
Le FMI comme trésorerie mondiale
L’objectif de Bilderberg visant à créer un trésor mondial avait déjà été mis en oeuvre avant leur réunion, avec les décisions prises lors du sommet financier du G20 en avril. Si le G20 semblait vouloir créer cette trésorerie en en faisant plutôt une banque centrale mondiale, il est probable que le FMI puisse assumer les deux rôles.
Après la réunion du G20 au début d’avril 2009, on mentionnait que « le monde a fait un pas de plus vers une monnaie mondiale, financée par une banque centrale mondiale, dirigeant une politique monétaire pour toute l’humanité », puisque le communiqué publié par les leaders du G20 indiquait : « Nous nous sommes mis d’accord pour soutenir une allocation générale de DTS, lesquelles injecterons 250 milliards de dollars (170 milliards de livres) dans l’économie mondiale et augmenterons la liquidité. Les DTS sont des droits de tirage spéciaux, un papier monnaie synthétique émis par le Fonds monétaire International qui dormait depuis un demi siècle. » Au fond, « il mettent en jeu une monnaie mondiale de facto. Elle n’est contrôlée par aucune entité souveraine [15] ». [Voir annexe 2: Creating a Central Bank of the World]
À la suite de la réunion de Bilderberg, « le président Obama a demandé au Congrès d’autoriser 100 milliards de dollars en prêts au FMI pour aider à la création d’un fonds de sauvetage mondial de 500 milliards », ce qui donnerait à cette institution le privilège exclusif essentiel d’un trésor mondial fournissant de l’aide financière aux pays dans le besoin autour du globe. De plus, « le projet de loi permettrait au FMI d’emprunter jusqu’à 100 milliards de dollars des États-Unis et d’augmenter sa contribution fiscale à l’organisation de 8 milliards ». Plus en détail sur le programme, on a mentionné que « les leaders internationaux ont commencé à mettre en œuvre l’initiative d’aide financière mondiale appelé Nouveaux accords d’emprunts (NAE) au sommet du G20 en avril. Le président a accepté à ce moment là de mettre les fonds additionnels à disposition. » Obama a écrit : « Le secrétaire au Trésor Geithner a conclu que la taille des NAE est lamentablement inadéquate pour affronter la nature grave de la crise économique et financière que nous vivons et je suis d’accord avec lui [16] ».
En ce qui a trait à la décision du G20 d’accroître l’usage des DTS du FMI, créant une monnaie mondiale de facto, on rapportait que « l’Afrique subsaharienne recevra environ 10 milliards du FMI en DTS afin d’aider ses économies à surmonter la crise financière mondiale. Dans le cadre d’un accord de 1,1 billion de dollars conclu au sommet du G20 en avril et visant à lutter contre le déclin économique mondial, le FMI émettra l’équivalent de 250 milliards de DTS, qui pourront servir à augmenter les réserves de devises étrangères ».
Des reportages récents ont également indiqué que le rôle du FMI dans l’émission des DTS va de pair avec la discussion de Bilderberg sur l’effondrement du dollar étatsunien et que « le fait de transformer l’étalon dollar en système basé sur les DTS constituerait une rupture avec la politique en vigueur depuis plus de 60 ans ». On signalait également ceci : « Il existe deux façons de réduire le rôle du dollar dans le système monétaire international. Une des possibilités serait son érosion graduelle comme monnaie de réserve en fonction du marché et en faveur de l’euro. Toutefois, même si le rôle international de l’euro a augmenté depuis son inauguration, particulièrement dans les marchés financiers, il est difficile d’envisager qu’il surpasse le dollar comme monnaie de réserve dominante dans un avenir rapproché. » Cependant, « puisque qu’il est improbable que l’hégémonie du dollar soit minée par les forces du marché, du moins à court ou moyen terme, la seule façon de provoquer une réduction majeure de son rôle comme monnaie de réserve assez rapidement est au moyen d’un accord international ». C’est là où les DTS entrent en jeu puisque « une façon d’[en] faire rapidement la principale monnaie de réserve serait de créer et d’allouer aux membres du FMI d’énormes sommes de DTS [18] ». Fait intéressant, c’est exactement ce qui se produit actuellement en Afrique avec le FMI.
L’ancien directeur général du FMI Jacques de Larosière a récemment déclaré que la crise financière actuelle, « compte tenu de son envergure, offre une chance unique d’améliorer les institutions et il y a déjà un risque de la rater si les différents acteurs n’arrivent pas à s’entendre sur les changements avant que la croissance économique ne reprennent ». Il est maintenant conseiller pour BNP Paribas, une compagnie fortement représentée aux réunions de Bilderberg, et il a été à la tête du Trésor de la France lors de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, un habitué du Groupe Bilderberg [19].
The Guardian couvre la rencontre de Bilderberg
Le journal britannique Guardian a été le seul des grands quotidiens dominants à couvrir la réunion à chaque instant au cours de la fin de semaine. Les premières rubriques de Charlie Skelton étaient satiriques et légèrement railleuses, en faisant allusion à l’événement comme « un long weekend dans un hôtel de luxe, où les élites du monde peuvent se serrer la main, faire tinter leurs verres, mettre au point leurs projets mondiaux, se disputer à propos de celui qui possède la meilleure chaise longue. Je suppose que Henry Kissinger fait apporter la sienne par hélicoptère et la fait surveiller par une équipe d’opérations spéciales de la CIA [20] ». Mais au courant de la fin de semaine, le journaliste a changé de ton. La samedi il a déclaré : « Je sais que je me fais suivre. Je le sais car je viens de discuter avec le policier en civil que j’ai surpris en train de me filer. » Il a aussi été arrêté à deux reprises la première journée des réunions pour avoir tenté de prendre des photos alors que les limousines arrivaient à l’hôtel [21].
Il a mentionné plus tard qu’il n’était pas certain de ce dont ils discutaient à l’intérieur de l’hôtel, mais qu’il « sentait qu’il y avait quelque chose de corrompu en Grèce. Il a ajouté qu’« en trois jours [il] était devenu un suspect, un fauteur de trouble, un indésirable, [qu’il] se sentait mal à l’aise, fatigué et un peu craintif ». Il poursuit en écrivant « Bilderberg c’est une question de contrôle. Tout tourne autour de "qu’est ce que nous devrions faire ensuite?" Nous dirigeons déjà plein de trucs, et si on en dirigeait plus? Et si on en facilitait la maîtrise? Rendre le tout plus efficace. L’efficacité c’est bien. Ce serait tellement plus facile avec une seule banque, une seule monnaie, un seul marché, un seul gouvernement. Et s’il n’y avait qu’une seule armée? Ce serait vraiment super. Nous n’aurions alors plus de guerre. Ce cocktail de crevettes est BON. Et s’il n’y avait qu’une seule façon de penser? Et si Internet était contrôlé? » Et il ajoute, « et si... Non, je blague ».
Puis, il fait une remarque avisé, contrant l’argument fréquent voulant que Bilderberg n’est qu’un forum où les gens peuvent s’exprimer librement : « Je suis incroyablement écoeuré que le pouvoir soit influencé par le plus petit nombre. Je l’ai vu de mes yeux pendant trois jours et cela m’emmerde au plus haut point. Ça m’est égal si le Groupe Bilderberg envisage de sauver le monde ou de le mettre dans un mélangeur et d’en boire le jus, mais je ne crois pas que c’est la façon de faire de la politique. » L’auteur, déclare ensuite de manière éloquente : « S’ils tentent de guérir le cancer, ils pourraient le faire à la lumière du jour. » Il explique ensuite que « Bilderberg c’est une question de positions de contrôle. Je m’en approche à un demi mille et soudainement, je suis un des contrôlés. On me suit, me surveille, m’enregistre, me met en détention et encore en détention. C’est le "pouvoir" sur la route qui m’a mis dans cette situation [22] ».
Dimanche le 17 mai, Skelton a demandé au chef de police pourquoi on le suivait, celui-ci lui a répondu en lui demandant : « Pourquoi vous êtes là? » Le journaliste a répondu qu’il était là pour couvrir la conférence de Bilderberg, après quoi le chef lui a rétorqué : « Hé bien voilà la raison! Voilà pourquoi! Notre conversation est terminée! [23] » Les reporters se font-ils suivre et traquer par la police lorsqu’ils couvrent le Forum économique mondial? Non. Alors pourquoi est-ce le cas avec le Groupe Bilderberg, si cette conférence n’est vouée qu’à discuter d’idées librement?
Le lundi suivant la conférence, Skelton écrit : « Il n’y a pas que moi qui ait été arrêté pour avoir osé traîner à un demi-mille des portes de l’hôtel. Les quelques journalistes qui ont fait le voyage jusqu’à Vouliagmeni cette année se sont tous faits harcelés et ont senti la partie travaillante d’un talkie-walkie grec. Bon nombre ont été arrêtés. Bernie, d’American Free Press et Gerhard, le documentariste (on dirait un nom de personnage de Donjons et Dragons) ont affrété un bateau d’une marina à proximité afin d’essayer de prendre des photos par la mer. Ils ont été arrêtés à trois milles du complexe hôtelier. Par la marine grecque. » Comme l’a dit Skelton : « Mes dépêches sur la conférence de 2009, si elles signifient quoi que ce soit, ne représentent rien de plus évident que l’absence de couverture médiatique grand public approfondie [24]. »
L’article final de Skelton sur Bilderberg le 19 mai montre jusqu’où il est allé durant ces quelques jours de reportage : de l’écriture humoristique à la découverte de sa filature par le service de sécurité de l’État grec. Il a fait ces réflexions : « Alors, qui est le paranoïaque? Est-ce moi, qui se cache dans les cages d’escalier, observant le reflet de la chaussée derrière moi dans les vitrines de magasins, demeurant en public par mesure de sécurité? Ou Bilderberg, avec ses deux F-16, ses hélicoptères qui font des rondes, ses mitraillettes, ses commandos de la Marine et sa politique visant à détenir et harceler à répétition une poignée de journalistes? Qui est le plus cinglé? Moi ou Baron Mandelson? Moi ou Paul Volker, le dirigeant du Conseil consultatif pour la relance économique? Moi ou le président de Coca-Cola »?
Il ajoute : « La publicité est comme du sel pur sur la limace géante qu’est Bilderberg. Je suggère donc que l’on se pointe l’an prochain avec quelques pots à sel de plus. Si la presse dominante refuse de couvrir convenablement cet important événement annuel, alors les citoyens intéressés devrons le faire : les médias du peuple. »
Étonnamment, Skelton juge que ce qu’il a appris de la conférence Bilderberg est « notre devoir de nous battre, nous battre, nous battre, maintenant, dès maintenant, cette seconde même, avec chaque particule de notre âme, -- pour empêcher le projet des pièces d’identités, [puisque] tout tourne autour du pouvoir de demander à les voir, de l’obligation de les montrer, d’avoir à justifier son existence, du pouvoir de celui qui questionne sur la soumission de celui qui doit répondre. […] J’ai appris avec les fouilles aléatoires, les détentions, les coups des furieuses brutes de la sécurité et les bureaux de policiers sans numéros que j'ai cognés, que j’ai dû souffrir à cause de Bilderberg : j’ai passé la semaine à vivre à la fois le cauchemar d’un avenir probable et différentes versions d’un passé terrifiant. J’ai eu droit à un très petit aperçu d’un monde de vérifications ponctuelles et de forces de sécurité non contrôlées. Et j’en suis resté ébranlé. J’en suis resté marqué, littéralement. » Il explique ostensiblement : « la carte d’identité transforme le citoyen libre que vous êtes en suspect [25]. »
Qui était présent?
La royauté
La reine Beatrix des Pays-Bas, la plus importante actionnaire de Royal Dutch Shell
Parmi les membres du Groupe Bilderberg, on trouve divers monarques européens. À la conférence cette année, il y avait la reine Beatrix des Pays-Bas, laquelle est justement l’actionnaire individuelle la plus importante de Royal Dutch Shell, une des plus grandes compagnies au monde. Elle était accompagnée d’un de ses trois fils, le prince Constantijn, qui a travaillé avec le Commissaire européen néerlandais pour l’Union européenne et comme expert-conseil en politiques stratégiques chez Booz Allen & Hamilton de Londres. Ce cabinet de consultants en stratégie et en technologie possède de l’expertise en Analyse économique et commerciale, en Analyse du renseignement et recherche opérationnelle, ainsi qu’en Technologie de l’information, parmi bien d’autres. Le prince Constantijn a également été chercheur en politiques pour la RAND Corporation en Europe. La RAND était initialement un groupe de réflexion destiné à offrir des recherches et des analyses aux Forces armées étatsuniennes, mais elle travaille maintenant avec des gouvernements, des fondations et des organisations internationales et commerciales [26]. Parmi les autres membres de la royauté européenne présents à la conférence, on trouvait le prince Philippe de Belgique et la reine Sofia d’Espagne.
Les banquiers
Comme d’habitude, la liste des participants était pleine de représentants des plus grandes banques au monde. Parmi ceux-ci, David Rockefeller, ancien PDG et président de la Chase Manhattan – maintenant JP Morgan Chase – dont il était jusqu’à récemment président du Conseil consultatif international. Aussi, il siège toujours à titre de président honoraire du Council on Foreign Relations, de président du Board of the Americas Society et du Council of the Americas, de président honoraire de la Commission trilatérale, qu’il a fondé aux côtés de Zbigniew Brzezinski, également membre fondateur du Groupe Bilderberg, éminent philanthrope et actuel doyen d’une des dynasties bancaires les plus riches et puissantes du globe.
Josef Ackermann était également de la partie. Le banquier suisse est PDG de la Deutsche Bank et directeur non exécutif de Royal Dutch Shell, vice-président de Siemens AG – la plus importante firme d’ingénierie européenne – membre du Conseil consultatif international du groupe Zurich Financial Services, président de l’Institut de finances internationales — la seule association mondiale d’institutions financières – et enfin vice-président du Conseil de fondation du Forum économique mondial [27].
Roger Altman, spécialiste des services de banques d’affaires, investisseur de capitaux propres et ancien secrétaire adjoint au Trésor du gouvernement Clinton participait lui aussi à cette rencontre. D’autres banquiers étaient du nombre, comme Ana Patricia Botin, présidente de la Banque d’Espagne, de Banco Español de Crédito et anciennement au service de JP Morgan; Frederic Oudea, PDG et récemment nommé président du conseil de la Société Générale, banque française; Tommaso Padoa-Schioppa, économiste et banquier italien, anciennement ministre de l’Économie et des Finances; Jacob Wallenberg président de Investor AB; Marcus Wallenberg, PDG de Investor AB et George David, PDG de United Technologies Corporation et membre du conseil d’administration de Citigroup, du Business Council, du Business Roundtable et vice-président du Peterson Institute for International Economics [Pour en savoir plus sur le Peterson Institute, voir Annexe 1]
Parmi les banquiers canadiens figuraient W. Edmund Clark, président et PDG du Groupe Financier Banque TD, membre de la direction de l’Institut C.D. Howe – un important laboratoire d’idées canadien; Frank McKenna, vice-président du Groupe Financier Banque TD, ancien ambassadeur du Canada aux États-Unis et ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick, et enfin la présidente de l’Université de l’Alberta, Indira Samarasekera, qui siège par ailleurs sur le conseil de la Banque Scotia, une des plus grandes banques du pays.
Dirigeants des banques centrales
Au sein des membres du Groupe Bilderberg, il y a bien sûr les dirigeants des banques centrales les plus importantes du monde. Cette année, il y avait le gouverneur de la Banque nationale de Grèce, celui de la Banque d’Italie, le président de la Banque européenne d’investissement, l’ancien président de la Banque mondiale, James Wolfensohn et Nout Wellink membre de la direction de la Banque des règlements internationaux (BRI) [28] et Jean-Claude Trichet président de la Banque centrale européenne [29]. Rien n’indique que le président de la Federal Reserve Bank of New York, William C. Dudley, ainsi que le gouverneur de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, y étaient, ce qui serait un étrange concours de circonstances si l’on considère que celui qui occupe ce poste est toujours présent aux rencontre du Bilderberg. J’ai contacté la Fed de New York afin de savoir si M. Dudley avait participé à des réunions en Grèce ou s’il y était allé du 14 au 17 mai ou si un autre haut représentant de l’institution y était allé à sa place. J’attends toujours une réponse.
Le gouvernement Obama à la conférence Bilderberg
Le conseiller à la sécurité nationale, le général James Jones
Les membres de l’administration Obama étaient en grand nombre à cette conférence annuelle. Parmi eux, Keith B. Alexander, lieutenant général de la United States Army et directeur de la National Security Agency, l’agence d’espionnage monumentale des États-Unis; Timothy Geithner, secrétaire au Trésor et ancien président de la Federal Reserve Bank of New York; Richard Holbrooke, l’envoyé spécial pour l’Afghanistan et le Pakistan; le général James Jones, conseiller national pour la Sécurité; Henry Kissinger, envoyé spécial pour la Russie, membre de longue date de Bilderberg et autrefois secrétaire d’État et conseiller national pour la Sécurité; Dennis Ross conseiller spécial pour le golfe Persique et l’Asie du Sud-Ouest de la secrétaire d’État Hillary Clinton; David Patraeus commandant de CENTCOM (Commandement du Centre des États-Unis au Moyen-Orient), Lawrence Summers, directeur du Conseil économique national de la Maison-Blanche, ancien secrétaire au Trésor du gouvernement Clinton, ancien président de l’Université Harvard et ancien économiste en chef de la Banque mondiale; Paul Volcker, ancien gouverneur de la Réserve fédérale et chef du Comité consultatif de relance économique du président Obama; Robert Zoellick, ancien président de Goldman Sachs et actuel président de la Banque mondiale [30] et le secrétaire d’État adjoint James Steinberg [31].
Autres noms notoires
Parmi bien d’autres personnalités présentes à cette rencontre se trouvaient le vicomte Étienne Davignon, ancien vice-président de la Commission européenne et président honoraire du Groupe Bilderberg; Francisco Pinto Balsemão ancien premier ministre du Portugal; Franco Bernabè, PDG de Telecom Italia et vice-président de Rothschild Europe; Carl Bildt, ancien premier ministre de la Suède; Kenneth Clarke obscur secrétaire administratif au Royaume Uni; Richard Dearlove, ancien chef du service de renseignements britannique MI6; Donald Graham, PDG de la Washington Post Company; Jaap De Hoop Scheffer, secrétaire général de l’OTAN; John Kerr, membre de la Chambre des lords britannique et président de Royal Dutch Shell; Jessica Matthews, présidente de la Dotation Carnegie pour la paix internationale; Richard Perle de l’American Enterprise Institute; Romano Prodi, ancien premier ministre italien; J. Robert S. Prichard, PDG de Torstar Corporation et président émérite de l’Université de Toronto; Peter Sutherland, ancien directeur général de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT), premier directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et actuellement président de British Petroleum (BP) et de Goldman Sachs International ainsi que membre de la direction de la Royal Bank of Scotland, président de la Commission trilatérale, vice-président de la Table ronde des industriels européens et membre de longue date de Bilderberg; Peter Thiel, membre du conseil d’administration de Facebook; Jeroen van der Veer, PDG de Royal Dutch Shell; Martin Wolf, rédacteur en chef adjoint et journaliste économique en chef du journal Financial Times et finalement Fareed Zakaria, journaliste étatsunien et membre de la direction du Council on Foreign Relations [32]. Certains reportages faisaient état de la présence d’Eric Schmidt, PDG de Google, et du rédacteur en chef du Wall Street Journal, Paul Gigot [33], tous deux présents à la rencontre de l’an dernier [34].
Conclusion
Il est évident que la prérogative de cette rencontre annuelle de Bilderberg était d’exploiter au maximum la crise financière mondiale pour atteindre les objectifs que le groupe s’était fixés depuis de nombreuses années. Ceux-ci comprennent la création d’un département du trésor mondial, probablement en concomitance avec une banque centrale mondiale ou intégré à celle-ci, lesquels semblent en voie d’être incorporés au FMI.
Naturellement, ces rencontres de Bilderberg servent les intérêts des personnes et des organisations présentes.
Étant donné la vaste représentation de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à cette réunion, il est surprenant qu’il n’y ait pas eu plus d’informations provenant de cette rencontre en ce qui concerne la politique étrangère des États-Unis, notamment au Pakistan et en Afghanistan.
Cependant, les États-Unis ont décidé récemment de congédier le général qui supervisait la guerre en Afghanistan et de le remplacer par « le lieutenant-général Stanley McChrystal, un ancien béret vert qui commandait il y a peu de temps les Forces d’opérations spéciales secrètes de l’armée en Irak [35] ». De 2003 à 2008, McChrystal était à la tête du Joint Special Operations Command du Pentagone (JSOC), lequel supervise les forces les plus cruciales de l’armée, y compris la Delta Force, « et que Seymour Hersh, journaliste d’investigation et récipiendaire du prix Pulitzer, a désigné comme le chef de “l’aile administrative d’assassins“ du vice-président Cheney [36].
Donc, vu les récents changements ainsi que le nombre élevé de représentants de l’establishment de la politique étrangère d’Obama à la conférence Bilderberg cette année, il est probable que des décisions aient été prises ou, à tout le moins, qu’il y ait eu des discussions concernant l’escalade de la guerre en Afghanistan et de son expansion au Pakistan. Toutefois, il n’est pas surprenant que le principal point à l’ordre du jour ait été la crise financière mondiale. La prochaine année sera sans aucun doute intéressante et l’élite espère certainement en faire une année productive.
Article original en anglais,
The Bilderberg Plan for 2009: Remaking the Global Political Economy, publié le 26 mai 2009.Traduction : Julie Levesque, Mondialisation.ca.
Notes
[1] CFP, Annual Elite Conclave, 58th Bilderberg Meeting to be held in Greece, May 14-17. Canadian Free Press: May 5, 2009: http://canadafreepress.com/index.php/article/10854
[2] Paul Joseph Watson, Bilderberg Wants Global Department Of Health, Global Treasury. Prison Planet: May 16, 2009: http://www.infowars.com/bilderberg-wants-global-department-of-health-global-treasury/
[3] Paul Joseph Watson, Bilderberg Fears Losing Control In Chaos-Plagued World. Prison Planet: May 18, 2009: http://www.prisonplanet.com/bilderberg-fears-losing-control-in-chaos-plagued-world.html
[4] Sorcha Faal, Bilderberg Group orders destruction of US Dollar? MINA: May 21, 2009: http://macedoniaonline.eu/content/view/6807/53/
[5] Kristi Heim, What really happened at the billionaires' private confab. The Seattle Times: May 20, 2009: http://seattletimes.nwsource.com/html/thebusinessofgiving/2009244202_what_really_happened_at_the_bi.html
[6] A. G. Sulzberger, The Rich Get … Together (Shhh, It Was a Secret). The New York Times: May 20, 2009: http://cityroom.blogs.nytimes.com/2009/05/20/the-rich-get-together-shhh-it-was-a-secret/
[7] Chosun, American Billionaires Gather to Discuss Slump. The Chosun Ilbo: May 22, 2009: http://english.chosun.com/site/data/html_dir/2009/05/22/2009052200772.html
[8] John Harlow, Billionaire club in bid to curb overpopulation. The Sunday Times: May 24, 2009: http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/us_and_americas/article6350303.ece
[9] Press Release, Investigative Author, Daniel Estulin Exposes Bilderberg Group Plans. PRWeb: May 22, 2009: http://www.prweb.com/releases/Bilderberg_Group_Meeting/Daniel_Estulin/prweb2453144.htm
[10] James P. Tucker Jr., BILDERBERG AGENDA EXPOSED. American Free Press: June 1, 2009: http://www.americanfreepress.net/html/bilderberg_2009_179.html
[11] James Quinn, Tim Geithner to reform US financial regulation. The Telegraph: May 21, 2009: http://www.telegraph.co.uk/finance/newsbysector/banksandfinance/5359527/Tim-Geithner-to-reform-US-financial-regulation.html
[12] Greg Menges, U. S. Secretary of the Treasury Timothy F. Geithner speech before the Senate Banking Committee. Examiner: May 20, 2009: http://www.examiner.com/x-8184-Boston-Investing-Examiner~y2009m5d20-U-S-Secretary-of-the-Treasury-Timothy-F-Geithner-speech-before-the-Senate-Banking-Committee
[13] Robert Schmidt and Jesse Westbrook, U.S. May Strip SEC of Powers in Regulatory Overhaul. Bloomberg: May 20: 2009: http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=a18ctNv3FDcw
[14] Rex Nutting, Fed could be completely retooled, Geithner says. Market Watch: May 20, 2009: http://www.marketwatch.com/story/fed-could-be-completely-retooled-geithner-says
[15] Ambrose Evans-Pritchard, The G20 moves the world a step closer to a global currency. The Telegraph: April 3, 2009: http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/5096524/The-G20-moves-the-world-a-step-closer-to-a-global-currency.html
[16] Marie Magleby, Obama Wants U.S. to Loan $100 Billion to Global Bailout Fund. CNS News: May 20, 2009: http://www.cnsnews.com/public/content/article.aspx?RsrcID=48329
[17] Joe Bavier, Sub-Saharan Africa to receive $10 bln in SDRs-IMF. Reuters: May 25, 2009: http://www.reuters.com/article/latestCrisis/idUSLP336909
[18] Onno Wijnholds, The Dollar’s Last Days? International Business Times: May 18, 2009: http://www.ibtimes.com/articles/20090518/dollar-rsquolast-days.htm
[19] MATTHEW SALTMARSH, Former I.M.F. Chief Sees Opportunity in Crisis. The New York Times: May 22, 2009: http://www.nytimes.com/2009/05/23/business/global/23spot.html?ref=global
[20] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: in pursuit of the world's most powerful cabal. The Guardian: May 13, 2009: http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/13/in-search-of-bilderberg
[21] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: They're watching and following me, I tell you. The Guardian: May 15, 2009: http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/15/bilderberg-charlie-skelton-dispatch
[22] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: I'm ready to lose control, but they're not. The Guardian: May 15, 2009: http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/15/bilderberg-charlie-skelton-dispatch1
[23] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: 'You are not allowed to take pictures of policemen!' The Guardian: May 17, 2009: http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/17/charlie-skelton-bilderberg
[24] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: Fear my pen. The Guardian: May 18, 2009: http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/18/bilderberg-charlie-skelton-dispatch
[25] Charlie Skelton, Our man at Bilderberg: Let's salt the slug in 2010. The Guardian: May 19, 2009: http://www.guardian.co.uk/news/blog/2009/may/19/bilderberg-skelton-greece
[26] Dutch Royal House, Work and official duties. Prince Constantijn: http://www.koninklijkhuis.nl/english/content.jsp?objectid=18215
[27] Deutsche Bank, Management Board. Our Company: http://www.db.com/en/content/company/management_board.htm
[28] InfoWars, Bilderberg 2009 Attendee List (revised). May 18, 2009: http://www.infowars.com/bilderberg-2009-attendee-list/
[29] Demetris Nellas, Greek nationalists protest Bilderberg Club meeting. AP: May 14, 2009: http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5jep_nbEq1srzJHFQ8fRGNQO3P38QD987H3200
[30] InfoWars, Bilderberg 2009 Attendee List (revised). May 18, 2009: http://www.infowars.com/bilderberg-2009-attendee-list/
[31] MRT, Top US official arrives in Greece. Macedonian Radio and Television: May 15, 2009: http://www.mrt.com.mk/en/index.php?option=com_content&task=view&id=6112&Itemid=28
[32] InfoWars, Bilderberg 2009 Attendee List (revised). May 18, 2009: http://www.infowars.com/bilderberg-2009-attendee-list/
[33] WND, Google joins Bilderberg cabal. World Net Daily: May 17, 2009: http://worldnetdaily.com/index.php?fa=PAGE.view&pageId=98469
[34] Adam Abrams, Are the people who 'really run the world' meeting this weekend? Haaretz: May 14, 2009: http://www.haaretz.com/hasen/spages/1085589.html
[35] YOCHI J. DREAZEN and PETER SPIEGEL, U.S. Fires Afghan War Chief. The Wall Street Journal: May 12, 2009: http://online.wsj.com/article/SB124206036635107351.html
[36] M.J. Stephey, Stan McChrystal: The New U.S. Commander in Afghanistan. Time Magazine: May 12, 2009: http://www.time.com/time/politics/article/0,8599,1897542,00.html
Appendices (voir la version anglaise).Notes pour les appendices.[37] PIIE, About the Institute. Peterson Institute for International Economics: http://www.petersoninstitute.org/institute/aboutiie.cfm
[38] PIIE, Board of Directors. Peterson Institute for International Economics: http://www.petersoninstitute.org/institute/board.cfm#52
[39] Jeffrey E. Garten, Needed: A Fed for the World. The New York Times: September 23, 1998: http://www.nytimes.com/1998/09/23/opinion/needed-a-fed-for-the-world.html
[40] Jeffrey Garten, Global authority can fill financial vacuum. The Financial Times: September 25, 2008: http://www.ft.com/cms/s/7caf543e-8b13-11dd-b634-0000779fd18c,Authorised=false.html?_i_location=http%3A%2F%2Fwww.ft.com%2Fcms%2Fs%2F0%2F7caf543e-8b13-11dd-b634-0000779fd18c.html&_i_referer=http%3A%2F%2Fwilliamnotes.wordpress.com%2F2008%2F09%2F30%2Fgarten-on
[41] Jeffrey Garten, We Need a Bank Of the World. Newsweek: October 25, 2009: http://www.newsweek.com/id/165772
[42] Ambrose Evans-Pritchard, IMF may need to "print money" as crisis spreads. The Telegraph: October 28, 2009: http://www.telegraph.co.uk/finance/comment/ambroseevans_pritchard/3269669/IMF-may-need-to-print-money-as-crisis-spreads.html
Andrew Gavin Marshall est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca. Articles de Andrew Gavin Marshall publiés par Mondialisation.ca
jeudi 16 juillet 2009
industrie pétrolière :pollueurs en toute impunité.l'inhumanité dans toute sa splendeur
Les compagnies petrolieres epinglees par Amnesty International, Metro, 02/07/09
Au Nigeria, la pollution aux hydrocarbures represente une "tragedie des droits humains" selon un rapport de l'ONG.
Il est difficile d'imaginer lorsqu'on fait son plein a la station-service en quelles conditions on extrait l'or noir qui nous fait rouler.
On ne sait meme pas exactement d'ou vient l'essence ou le diesel : pas de tracabilite a la pompe. Le rapport que vient de publier l'ONG Amnesty International sur le petrole, la pollution et la pauvrete dans le delta du Niger (Nigeria : Petroleum, Pollution and Poverty in the Niger Delta) est edifiant.
Dans ce pays qui compte parmi les plus gros exportateurs au monde de petrole, non seulement la population ne profite pas de la richesse creee, elle subit les consequences d'une pollution inquietante, selon Amnesty. L'ONG n'hesite pas a qualifier de "tragedie des droits humains" la situation dans le delta du Niger.
Des consequences sur la sante
"Les populations vivant dans les zones de production du petrole dans le delta du Niger doivent utiliser une eau polluee pour boire, cuisiner et se laver. Elles consomment du poisson contenant des hydrocarbures et d’autres toxines (lorsqu’elles ont la chance de trouver du poisson), et les terres qu’elles utilisent pour l’agriculture sont detruites. Apres les deversements de petrole, elles inhalent des vapeurs d’hydrocarbures, du gaz et d'autres polluants.", explique Audrey Gaughran, specialiste de la responsabilite des entreprises en matiere de droits humains pour Amnesty et coauteur du rapport.
"Pour pecher, il faut pagayer pendant quatre heures sur plusieurs rivieres pour arriver a un endroit moins pollue… mais malgre tout, lorsqu'on ouvre le ventre des poissons, ca sent parfois le petrole brut" , raconte un pecheur nigerian, cite par le rapport. "Les gens se plaignent de problemes respiratoires et de lesions cutanees – et pourtant, ni le gouvernement ni les compagnies petrolieres ne cherchent a controler les consequences humaines de la pollution par les hydrocarbures", ajoute Audrey Gaughran.
Shell mis en cause
Aujourd'hui, aucune etude n'a evalue l'ampleur des deversements d'hydrocarbures dans le delta du Niger. Ce qui est sur est que les consequences pour la population locale sont desastreuses : "la majorite de la population du delta du Niger depend de l'environnement naturel pour sa nourriture et ses moyens de subsistance, notamment par l'agriculture et la peche", explique l'ONG.
"Le delta du Niger constitue un exemple frappant du manque de responsabilite d’un gouvernement envers son peuple, et d’entreprises multinationales n’ayant pratiquement aucun compte a rendre quand leurs activites portent atteinte aux droits humains", resume Audrey Gaughran.
Les manquements du gouvernement ne dedouanent pas pour autant les compagnies petrolieres de leurs responsabilites, explique Audrey Gaughran : "Les compagnies petrolieres telles que Shell (le plus gros exploitant de la region, ndlr) ne peuvent pas ignorer les consequences de leurs actions simplement parce que le gouvernement ne parvient pas a leur faire rendre des comptes. La regle, en l’occurrence, ce n’est pas le ‘ pas vu, pas pris ’ – il existe des normes internationales concernant l’industrie petroliere et ses consequences sociales et environnementales. Les compagnies operant dans le delta du Niger les connaissent tres bien."
Telecharger le rapport (pdf en anglais)
<http://www.metrofrance.com/planete/les-compagnies-petrolieres-epinglees-par-amnesty-international/migb!UUZTbsvSGdzqc/>
Au Nigeria, la pollution aux hydrocarbures represente une "tragedie des droits humains" selon un rapport de l'ONG.
Il est difficile d'imaginer lorsqu'on fait son plein a la station-service en quelles conditions on extrait l'or noir qui nous fait rouler.
On ne sait meme pas exactement d'ou vient l'essence ou le diesel : pas de tracabilite a la pompe. Le rapport que vient de publier l'ONG Amnesty International sur le petrole, la pollution et la pauvrete dans le delta du Niger (Nigeria : Petroleum, Pollution and Poverty in the Niger Delta) est edifiant.
Dans ce pays qui compte parmi les plus gros exportateurs au monde de petrole, non seulement la population ne profite pas de la richesse creee, elle subit les consequences d'une pollution inquietante, selon Amnesty. L'ONG n'hesite pas a qualifier de "tragedie des droits humains" la situation dans le delta du Niger.
Des consequences sur la sante
"Les populations vivant dans les zones de production du petrole dans le delta du Niger doivent utiliser une eau polluee pour boire, cuisiner et se laver. Elles consomment du poisson contenant des hydrocarbures et d’autres toxines (lorsqu’elles ont la chance de trouver du poisson), et les terres qu’elles utilisent pour l’agriculture sont detruites. Apres les deversements de petrole, elles inhalent des vapeurs d’hydrocarbures, du gaz et d'autres polluants.", explique Audrey Gaughran, specialiste de la responsabilite des entreprises en matiere de droits humains pour Amnesty et coauteur du rapport.
"Pour pecher, il faut pagayer pendant quatre heures sur plusieurs rivieres pour arriver a un endroit moins pollue… mais malgre tout, lorsqu'on ouvre le ventre des poissons, ca sent parfois le petrole brut" , raconte un pecheur nigerian, cite par le rapport. "Les gens se plaignent de problemes respiratoires et de lesions cutanees – et pourtant, ni le gouvernement ni les compagnies petrolieres ne cherchent a controler les consequences humaines de la pollution par les hydrocarbures", ajoute Audrey Gaughran.
Shell mis en cause
Aujourd'hui, aucune etude n'a evalue l'ampleur des deversements d'hydrocarbures dans le delta du Niger. Ce qui est sur est que les consequences pour la population locale sont desastreuses : "la majorite de la population du delta du Niger depend de l'environnement naturel pour sa nourriture et ses moyens de subsistance, notamment par l'agriculture et la peche", explique l'ONG.
"Le delta du Niger constitue un exemple frappant du manque de responsabilite d’un gouvernement envers son peuple, et d’entreprises multinationales n’ayant pratiquement aucun compte a rendre quand leurs activites portent atteinte aux droits humains", resume Audrey Gaughran.
Les manquements du gouvernement ne dedouanent pas pour autant les compagnies petrolieres de leurs responsabilites, explique Audrey Gaughran : "Les compagnies petrolieres telles que Shell (le plus gros exploitant de la region, ndlr) ne peuvent pas ignorer les consequences de leurs actions simplement parce que le gouvernement ne parvient pas a leur faire rendre des comptes. La regle, en l’occurrence, ce n’est pas le ‘ pas vu, pas pris ’ – il existe des normes internationales concernant l’industrie petroliere et ses consequences sociales et environnementales. Les compagnies operant dans le delta du Niger les connaissent tres bien."
Telecharger le rapport (pdf en anglais)
<http://www.metrofrance.com/planete/les-compagnies-petrolieres-epinglees-par-amnesty-international/migb!UUZTbsvSGdzqc/>
mardi 14 juillet 2009
le tourisme peut nuire gravement à la santé.
Le tourisme peut nuire gravement a la sante, Blog Six pieds sur Terre, 10/07/09
Laure Noualhat
Les iles Andaman ont ete rendues celebres le 26 decembre 2004, un jour de tsunami. A cette occasion, nous avons entendu parler de ses animaux qui fuyaient dans la foret forts de leur sixieme sens primal. Nous avons aussi entendu parler des Jarawa, une tribu de quelques centaines d'individus, vivant sur l'ile, a l'ecart du monde moderne. Les Jarawa aussi avaient "senti" le danger...
L'association Survival, dont l'objet est de defendre les peuples autochtones, attire notre attention sur le sort qui leur est reserve alors qu'un complexe hotelier menace d'etre construit sur le site. Survival avait reclame une zone tampon autour de la reserve des Jarawa, afin de les proteger. Mais la Cour des Iles Andaman a invalide le projet d’amenagement de ce type de zone. Ce qui donne le feu vert a Barefoot India pour construire un complexe hotelier, a proximite de la reserve.
"Les Jarawa, qui sont environ 320, ne sont en contact avec le monde exterieur que depuis 1998 et sont donc tres vulnerables aux maladies allogenes. Le jugement permettra egalement a d’autres compagnies touristiques d’ouvrir des hotels pres de la reserve ou un certain nombre de petits commerces sont deja etablis." explique Survival, dans un communique.
"Survival estime que le complexe hotelier Barefoot represente une grave menace pour la sante des Jarawa, en raison des risques potentiels de contagion auxquels sa clientele les exposera. De recentes etudes ont demontre que, meme s’ils sont en contact depuis longtemps avec le monde exterieur, les peuples indigenes sont particulierement menaces par la pandemie de grippe porcine. En raison de leur long isolement, les Jarawa qui ont deja ete exposes a des epidemies de rougeole, y sont excessivement vulnerables."
D'apres Survival, certaines recherches montrent qu'environ 20% des passagers aeriens developpent des rhumes et autres infections virales dans les quelques jours suivant leur vol. Or, pour farnienter aux Iles Andaman, la majorite des touristes s'y rend en avion.
<http://environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2009/07/le-tourisme-peut-nuire-gravement-a-la-sante.html>
Laure Noualhat
Les iles Andaman ont ete rendues celebres le 26 decembre 2004, un jour de tsunami. A cette occasion, nous avons entendu parler de ses animaux qui fuyaient dans la foret forts de leur sixieme sens primal. Nous avons aussi entendu parler des Jarawa, une tribu de quelques centaines d'individus, vivant sur l'ile, a l'ecart du monde moderne. Les Jarawa aussi avaient "senti" le danger...
L'association Survival, dont l'objet est de defendre les peuples autochtones, attire notre attention sur le sort qui leur est reserve alors qu'un complexe hotelier menace d'etre construit sur le site. Survival avait reclame une zone tampon autour de la reserve des Jarawa, afin de les proteger. Mais la Cour des Iles Andaman a invalide le projet d’amenagement de ce type de zone. Ce qui donne le feu vert a Barefoot India pour construire un complexe hotelier, a proximite de la reserve.
"Les Jarawa, qui sont environ 320, ne sont en contact avec le monde exterieur que depuis 1998 et sont donc tres vulnerables aux maladies allogenes. Le jugement permettra egalement a d’autres compagnies touristiques d’ouvrir des hotels pres de la reserve ou un certain nombre de petits commerces sont deja etablis." explique Survival, dans un communique.
"Survival estime que le complexe hotelier Barefoot represente une grave menace pour la sante des Jarawa, en raison des risques potentiels de contagion auxquels sa clientele les exposera. De recentes etudes ont demontre que, meme s’ils sont en contact depuis longtemps avec le monde exterieur, les peuples indigenes sont particulierement menaces par la pandemie de grippe porcine. En raison de leur long isolement, les Jarawa qui ont deja ete exposes a des epidemies de rougeole, y sont excessivement vulnerables."
D'apres Survival, certaines recherches montrent qu'environ 20% des passagers aeriens developpent des rhumes et autres infections virales dans les quelques jours suivant leur vol. Or, pour farnienter aux Iles Andaman, la majorite des touristes s'y rend en avion.
<http://environnement.blogs.liberation.fr/noualhat/2009/07/le-tourisme-peut-nuire-gravement-a-la-sante.html>
lundi 13 juillet 2009
comprendre les ineractions et étudier les expositions à faible dose
Cancer et environnement : la logique de precaution s'impose, Le Monde, 02/07/09
Paul Benkimoun
Quelle est l'importance du lien entre environnement et cancer ? Sortant des querelles de chiffres, l'Agence francaise de securite sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a rendu, jeudi 2 juillet, un avis et des recommandations sur cette question controversee.
L'Agence plaide pour une logique de precaution et demande que soit pris en compte le risque lie a l'ensemble des expositions, et non pas uniquement le danger avere de telle ou telle substance.
Chiffres et controverses. Tandis que le plan national sante environnement (PNSE) 2004-2008 indiquait que de "7 % a 20 % des cancers seraient imputables a des facteurs environnementaux", un groupe de travail de l'Academie de medecine et du Centre international de recherche sur le cancer affirmait en 2007 : "Le nombre de cancers lies a la pollution de l'eau, de l'air et de l'alimentation est faible en France. De l'ordre de 0,5 %, il pourrait atteindre 0,85 % si les effets de la pollution de l'air atmospherique etaient confirmes."
A l'inverse, le cancerologue Dominique Belpomme, avancait en 2004 qu'on pouvait "considerer que 80 % a 90 % des cancers sont causes par la degradation de notre environnement".
Progression inquietante. Selon une expertise realisee a la demande de l'Afsset par l'Institut national de la sante et de la recherche medicale (Inserm), l'incidence de la plupart des cancers a progresse en France entre 1978-2000.
C'est le cas en particulier pour neuf localisations : lymphomes malins non hodgkiniens (ganglions), cancers de la peau, du colon, du poumon, du foie, du rein, de la thyroide, et surtout de la prostate et du sein.
Entre 1980 et 2005, l'incidence des cancers s'est accrue de 35 % pour les hommes et de 43 % pour les femmes. Une augmentation qui, selon les experts, ne s'explique pas seulement par la demographie et les progres du depistage.
Cancerogenes averes ou possibles. Pour son nouvel avis, l'Afsset s'est appuye sur ce rapport de l'Inserm consacre aux liens entre environnement et localisations cancereuses les plus frequentes. La plupart des cancers ont une origine multifactorielle.
Certains facteurs sont des cancerogenes averes (tabac, alcool, vieillissement, certains aliments…) et, parmi les facteurs environnementaux, on retrouve aussi des cancerogenes averes ou probables (amiante, radiations, metaux lourds, travail poste avec perturbation des rythmes biologiques…).
Pour d'autres facteurs, le caractere cancerogene est debattu (pollution atmospherique, pesticides, solvants, champs electromagnetiques, etc.).
Agir et limiter les risques.
"Il ne faut pas attendre d'avoir des certitudes pour agir", resume le professeur Gerard Lasfargues, qui dirige les travaux d'expertise en sante environnement a l'Afsset.
L'Agence recommande de renforcer les actions sur les agents dont le role cancerogene est encore debattu afin de reduire le plus possible les expositions.
"La priorite doit etre accordee aux personnes cumulant des expositions professionnelles et environnementales, comme par exemple les interimaires et les sous-traitants", insiste le Pr Lasfargues.
L'Afsset souhaite sortir de l'approche binaire selon laquelle un agent est cancerogene (parce qu'il provoque des mutations genetiques) ou non.
Selon elle, il faut privilegier les recherches visant a comprendre les mecanismes d'action et a elucider la toxicite d'une substance et ses interactions possibles avec d'autres agents.
"Nous pourrons ameliorer les connaissances sur les expositions et les marqueurs d'exposition grace notamment a des registres pour lesquels il est indispensable d'accroitre les moyens", souligne le Pr Lasfargues.
Enfin, l'Afsset estime indispensable de completer l'epidemiologie – principale maniere de rendre compte des effets cancerogenes des facteurs environnementaux – par d'autres disciplines : la toxicologie, mais aussi l'"expologie" ou l'etude des expositions a de faibles doses et a des ages sensibles de la vie, notamment in utero ou chez les personnes agees.
<http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2009/07/02/cancer-et-environnement-la-logique-de-precaution-s-impose_1214179_3224.html#ens_id=1210700>
En savoir plus :
Consulter l´avis de l´Afsset (5,3 Mo - juillet 2009)
Telecharger le communique de presse
<http://www.afsset.fr/index.php?pageid=415&newsid=470&MDLCODE=news>
Paul Benkimoun
Quelle est l'importance du lien entre environnement et cancer ? Sortant des querelles de chiffres, l'Agence francaise de securite sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a rendu, jeudi 2 juillet, un avis et des recommandations sur cette question controversee.
L'Agence plaide pour une logique de precaution et demande que soit pris en compte le risque lie a l'ensemble des expositions, et non pas uniquement le danger avere de telle ou telle substance.
Chiffres et controverses. Tandis que le plan national sante environnement (PNSE) 2004-2008 indiquait que de "7 % a 20 % des cancers seraient imputables a des facteurs environnementaux", un groupe de travail de l'Academie de medecine et du Centre international de recherche sur le cancer affirmait en 2007 : "Le nombre de cancers lies a la pollution de l'eau, de l'air et de l'alimentation est faible en France. De l'ordre de 0,5 %, il pourrait atteindre 0,85 % si les effets de la pollution de l'air atmospherique etaient confirmes."
A l'inverse, le cancerologue Dominique Belpomme, avancait en 2004 qu'on pouvait "considerer que 80 % a 90 % des cancers sont causes par la degradation de notre environnement".
Progression inquietante. Selon une expertise realisee a la demande de l'Afsset par l'Institut national de la sante et de la recherche medicale (Inserm), l'incidence de la plupart des cancers a progresse en France entre 1978-2000.
C'est le cas en particulier pour neuf localisations : lymphomes malins non hodgkiniens (ganglions), cancers de la peau, du colon, du poumon, du foie, du rein, de la thyroide, et surtout de la prostate et du sein.
Entre 1980 et 2005, l'incidence des cancers s'est accrue de 35 % pour les hommes et de 43 % pour les femmes. Une augmentation qui, selon les experts, ne s'explique pas seulement par la demographie et les progres du depistage.
Cancerogenes averes ou possibles. Pour son nouvel avis, l'Afsset s'est appuye sur ce rapport de l'Inserm consacre aux liens entre environnement et localisations cancereuses les plus frequentes. La plupart des cancers ont une origine multifactorielle.
Certains facteurs sont des cancerogenes averes (tabac, alcool, vieillissement, certains aliments…) et, parmi les facteurs environnementaux, on retrouve aussi des cancerogenes averes ou probables (amiante, radiations, metaux lourds, travail poste avec perturbation des rythmes biologiques…).
Pour d'autres facteurs, le caractere cancerogene est debattu (pollution atmospherique, pesticides, solvants, champs electromagnetiques, etc.).
Agir et limiter les risques.
"Il ne faut pas attendre d'avoir des certitudes pour agir", resume le professeur Gerard Lasfargues, qui dirige les travaux d'expertise en sante environnement a l'Afsset.
L'Agence recommande de renforcer les actions sur les agents dont le role cancerogene est encore debattu afin de reduire le plus possible les expositions.
"La priorite doit etre accordee aux personnes cumulant des expositions professionnelles et environnementales, comme par exemple les interimaires et les sous-traitants", insiste le Pr Lasfargues.
L'Afsset souhaite sortir de l'approche binaire selon laquelle un agent est cancerogene (parce qu'il provoque des mutations genetiques) ou non.
Selon elle, il faut privilegier les recherches visant a comprendre les mecanismes d'action et a elucider la toxicite d'une substance et ses interactions possibles avec d'autres agents.
"Nous pourrons ameliorer les connaissances sur les expositions et les marqueurs d'exposition grace notamment a des registres pour lesquels il est indispensable d'accroitre les moyens", souligne le Pr Lasfargues.
Enfin, l'Afsset estime indispensable de completer l'epidemiologie – principale maniere de rendre compte des effets cancerogenes des facteurs environnementaux – par d'autres disciplines : la toxicologie, mais aussi l'"expologie" ou l'etude des expositions a de faibles doses et a des ages sensibles de la vie, notamment in utero ou chez les personnes agees.
<http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2009/07/02/cancer-et-environnement-la-logique-de-precaution-s-impose_1214179_3224.html#ens_id=1210700>
En savoir plus :
Consulter l´avis de l´Afsset (5,3 Mo - juillet 2009)
Telecharger le communique de presse
<http://www.afsset.fr/index.php?pageid=415&newsid=470&MDLCODE=news>
Roundup:miracle pour les transexuels mais pour les autres ?
Les herbicides Roundup perturbent les hormones sexuelles, CRIIGEN, 02/07/09
Selon une nouvelle etude de l'equipe du Prof. GE Seralini publiee recemment
Apres avoir montre la toxicite des herbicides Roundup a des doses infinitesimales notamment sur des cellules de nouveau-né, l'equipe du Pr. Seralini du CRIIGEN a l'Universite de Caen, en collaboration avec l'equipe du Pr. Chagnon de Dijon, vient de publier une nouvelle decouverte. A des doses pourtant tres inferieures (800 fois) a celles autorisees dans certains OGM alimentaires aux Etats-Unis, ce type d'herbicide, pour une formulation vendue en magasin, empeche l'action des androgenes, hormones virilisantes.
Puis l'action et la formation des estrogenes sont aussi perturbees. Les dommages sur l'ADN des cellules humaines commencent alors. Ces effets expliquent des resultats d'experiences preoccupants sur l'animal et en epidemiologie humaine.
Il est donc propose de revoir au niveau reglementaire la classification des Roundup et autres herbicides a base de glyphosate, comme etant toxiques pour la reproduction et perturbateurs endocriniens.
Ces phenomenes ont ete jusqu'alors sous-estimes car les producteurs de pesticides presentent majoritairement aux autorites des etudes avec le glyphosate seul, alors que le melange commercialise est bien plus actif.
L'etude est publiee fin juin 2009 dans la revue scientifique internationale Toxicology par Gasnier et al.
<http://www.criigen.org/content/view/257/1/>
Selon une nouvelle etude de l'equipe du Prof. GE Seralini publiee recemment
Apres avoir montre la toxicite des herbicides Roundup a des doses infinitesimales notamment sur des cellules de nouveau-né, l'equipe du Pr. Seralini du CRIIGEN a l'Universite de Caen, en collaboration avec l'equipe du Pr. Chagnon de Dijon, vient de publier une nouvelle decouverte. A des doses pourtant tres inferieures (800 fois) a celles autorisees dans certains OGM alimentaires aux Etats-Unis, ce type d'herbicide, pour une formulation vendue en magasin, empeche l'action des androgenes, hormones virilisantes.
Puis l'action et la formation des estrogenes sont aussi perturbees. Les dommages sur l'ADN des cellules humaines commencent alors. Ces effets expliquent des resultats d'experiences preoccupants sur l'animal et en epidemiologie humaine.
Il est donc propose de revoir au niveau reglementaire la classification des Roundup et autres herbicides a base de glyphosate, comme etant toxiques pour la reproduction et perturbateurs endocriniens.
Ces phenomenes ont ete jusqu'alors sous-estimes car les producteurs de pesticides presentent majoritairement aux autorites des etudes avec le glyphosate seul, alors que le melange commercialise est bien plus actif.
L'etude est publiee fin juin 2009 dans la revue scientifique internationale Toxicology par Gasnier et al.
<http://www.criigen.org/content/view/257/1/>
jeudi 9 juillet 2009
nucléaire : énergie SALE : les poubelles débordent
Dechets nucleaires : plus d'un million de m3 en 2007, le double en 2030, AFP, 30/06/09
Paris (AFP) - 16:27 - Plus d'un million de metres cube de dechets nucleaires etaient stockes sur 1.121 sites en France fin 2007, un volume appele a doubler d'ici 2030, selon un inventaire publie mardi par l'Agence nationale pour la gestion des dechets radioactifs (Andra).
Ces 1,15 million de m3 de dechets proviennent pour 62% du secteur electronucleaire, mais aussi de laboratoires de recherche, de la defense ou de materiel medical. Fin 2030, leur volume total devrait atteindre 2,25 millions de m3.
Les dechets hautement radioactifs, issus des combustibles uses des centrales, en composent une part infime en volume (0,2% avec 2.293 m3) mais ils representent 94,98% de la radioactivite totale, selon cet "inventaire national" qui dresse un etat des lieux au 31 decembre 2007.
Le volume de ces dechets dits a "haute activite" - plusieurs dizaines de milliards de Becquerels (Bq) par gramme - devrait depasser 5.000 m3 en 2030.
Ce nouvel "inventaire national des matieres et dechets radioactifs", le premier rendu public depuis la loi du 28 juin 2006, est un "outil de gestion qui permet d'assainir des situations passees", notamment sur les sites pollues, et "d'anticiper" les besoins de stockage pour l'avenir, a resume le president du conseil d'administration de l'Andra, Francois-Michel Gonnot, devant la presse.
Depuis l'entree en vigueur de cette loi, "nous devons apporter une solution pour tous les types de dechets presents sur le territoire francais", a precise la directrice generale de l'Andra, Marie-Claude Dupuis.
Dans l'attente d'un stockage durable en profondeur, envisagé dans un site autour de Bure (Meuse) d'ici 2025, les dechets de haute activite et de "moyenne activite a vie longue", issus des centrales nucleaires, sont actuellement conserves sur les sites de La Hague (Manche), de Marcoule (Gard) et Cadarache (Bouches-du-Rhone).
Les dechets de "moyenne activite a vie longue" dont la radioactivite prend plus de 31 ans pour diminuer de moitie, representent 3,6% du volume des dechets pour 4,98% des rayonnements.
La majeure partie des stocks est constitue de dechets de "faible activite", dont le rayonnement est de quelques dizaines a quelques centaines de milliers de Bq/g.
Les dechets de faible et moyenne activite a vie courte (moins de 31 ans pour diviser la radioactivite par deux) sont pris en charge par l'Andra dans le centre de stockage de l'Aube. Ils constituent 68,8% du volume (792.695 m3) pour 0,03% de la radioactivite.
En attente d'une solution de gestion definitive, les dechets de faible activite a vie longue (FA-VL) representent 7,2% du volume pour 0,009% de la radioactivite. Il s'agit notamment de dechets de graphite issus du demantelement des premieres centrales nucleaires, ou provenant de sites ou materiaux pollues par du radium.
Deux communes de l'Aube, Auxon et Pars-les-Chavanges, viennent d'etre pre-selectionnees dans le cadre de la recherche d'un site de stockage de ce type de dechets, qui devrait etre mis en service en 2019.
Les dechets de "tres faible activite" qui representent 20% du volume total soit quelque 232.000 m3, pour une part infime de la radioactivite, sont actuellement stockés en surface dans l'Aube. D'ici 2030, leur volume devrait presque quadrupler.
L'Andra qui publie tous les trois ans un nouvel "inventaire national" repertorie aussi les dechets "historiques", immerges ou stockes sur les anciens sites de mines d'uranium notamment, ainsi que les sites pollues par des activites du passe.
<http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-.htm?&rub=14&xml=newsmlmmd.51fe45638618c4884869b42799908e4b.481.xml>
Paris (AFP) - 16:27 - Plus d'un million de metres cube de dechets nucleaires etaient stockes sur 1.121 sites en France fin 2007, un volume appele a doubler d'ici 2030, selon un inventaire publie mardi par l'Agence nationale pour la gestion des dechets radioactifs (Andra).
Ces 1,15 million de m3 de dechets proviennent pour 62% du secteur electronucleaire, mais aussi de laboratoires de recherche, de la defense ou de materiel medical. Fin 2030, leur volume total devrait atteindre 2,25 millions de m3.
Les dechets hautement radioactifs, issus des combustibles uses des centrales, en composent une part infime en volume (0,2% avec 2.293 m3) mais ils representent 94,98% de la radioactivite totale, selon cet "inventaire national" qui dresse un etat des lieux au 31 decembre 2007.
Le volume de ces dechets dits a "haute activite" - plusieurs dizaines de milliards de Becquerels (Bq) par gramme - devrait depasser 5.000 m3 en 2030.
Ce nouvel "inventaire national des matieres et dechets radioactifs", le premier rendu public depuis la loi du 28 juin 2006, est un "outil de gestion qui permet d'assainir des situations passees", notamment sur les sites pollues, et "d'anticiper" les besoins de stockage pour l'avenir, a resume le president du conseil d'administration de l'Andra, Francois-Michel Gonnot, devant la presse.
Depuis l'entree en vigueur de cette loi, "nous devons apporter une solution pour tous les types de dechets presents sur le territoire francais", a precise la directrice generale de l'Andra, Marie-Claude Dupuis.
Dans l'attente d'un stockage durable en profondeur, envisagé dans un site autour de Bure (Meuse) d'ici 2025, les dechets de haute activite et de "moyenne activite a vie longue", issus des centrales nucleaires, sont actuellement conserves sur les sites de La Hague (Manche), de Marcoule (Gard) et Cadarache (Bouches-du-Rhone).
Les dechets de "moyenne activite a vie longue" dont la radioactivite prend plus de 31 ans pour diminuer de moitie, representent 3,6% du volume des dechets pour 4,98% des rayonnements.
La majeure partie des stocks est constitue de dechets de "faible activite", dont le rayonnement est de quelques dizaines a quelques centaines de milliers de Bq/g.
Les dechets de faible et moyenne activite a vie courte (moins de 31 ans pour diviser la radioactivite par deux) sont pris en charge par l'Andra dans le centre de stockage de l'Aube. Ils constituent 68,8% du volume (792.695 m3) pour 0,03% de la radioactivite.
En attente d'une solution de gestion definitive, les dechets de faible activite a vie longue (FA-VL) representent 7,2% du volume pour 0,009% de la radioactivite. Il s'agit notamment de dechets de graphite issus du demantelement des premieres centrales nucleaires, ou provenant de sites ou materiaux pollues par du radium.
Deux communes de l'Aube, Auxon et Pars-les-Chavanges, viennent d'etre pre-selectionnees dans le cadre de la recherche d'un site de stockage de ce type de dechets, qui devrait etre mis en service en 2019.
Les dechets de "tres faible activite" qui representent 20% du volume total soit quelque 232.000 m3, pour une part infime de la radioactivite, sont actuellement stockés en surface dans l'Aube. D'ici 2030, leur volume devrait presque quadrupler.
L'Andra qui publie tous les trois ans un nouvel "inventaire national" repertorie aussi les dechets "historiques", immerges ou stockes sur les anciens sites de mines d'uranium notamment, ainsi que les sites pollues par des activites du passe.
<http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-.htm?&rub=14&xml=newsmlmmd.51fe45638618c4884869b42799908e4b.481.xml>
Inscription à :
Articles (Atom)
archives
-
▼
2009
(155)
-
▼
juillet
(27)
- pollution des maisons
- victimes-pesticides.org
- SYMBIOSES,magazine belge d'éducation à l'écologie:...
- comment la F A O va assassiner l'afrique avec ses...
- nucléaire : énergie SALE : les poubelles débordent
- Roundup:miracle pour les transexuels mais pour les...
- comprendre les ineractions et étudier les expositi...
- le tourisme peut nuire gravement à la santé.
- industrie pétrolière :pollueurs en toute impunité....
- nouvel ordre mondial
- lié à l'article précédent:DOMINIQUE STRAUSS-KHAN e...
- SCANDALE du TRI MECANO BIOLOGIQUE dans la DROME
- 54 Millions d'euros directement à la poubelle
- scandale des poubelles de la drome :les élus SAVAIENT
- maison en paille Saint Pierre de bressieux
- le mur en paille sera posé à l'extérieur sur les b...
- du coup la charpente est contre-ventée
- charpente complexe
- maison en paille Saint Martin en Vercors
- la charpente est plus simple
- les bottes sont mises par l'intérieur
- vue de l'étage.le toit est isolé en paille
- toute la paille est ignifugée grâce à la terre
- avec la pose du fermacel,ça s'éclaicit
- détail de la pose des bottes sur le toit
- pour comprendre la simplicité du montage
- régionales:les verts vont servir de rabbateurs pou...
-
▼
juillet
(27)
Qui êtes-vous ?
- paysan bio
- paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.