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lundi 8 avril 2013
Cahuzac n'est pas le seul pourri: les 544 financiers de l'UMP
.WikiStrike.comLa liste secrète des 544 financiers de l'UMP
La liste secrète des 544 financiers de l'UMP
Mediapart s’est procuré l’annuaire des membres du Premier Cercle, le club des grands donateurs de l’UMP. Paradis fiscaux, lobbying des multinationales, influences étrangères, possibles contournements de la loi sur le financement des partis : l’étude de cette liste, éditée en juin 2007 et que l’UMP tient secrète depuis, illustre les liens incestueux entre argent et politique. Révélations.
Ils sont 544, très majoritairement des hommes. Ils sont riches et puissants. Certains sont célèbres, d’autres parfaitement inconnus du grand public. Mais tous ont un point commun : ils faisaient partie en 2007 du Premier Cercle, le club très select des grands donateurs de l’UMP, dont Mediapart s’est procuré l’annuaire. L’étude détaillée de cette liste inédite, que l’UMP tient secrète, comme tous les partis le font avec leurs grands donateurs, révèle autant qu’elle interroge sur le tabou français des liens incestueux entre argent et politique, entre intérêts privés et esprit public.
Éditée en juin 2007, au lendemain de l’élection de Nicolas Sarkozy, elle révèle tout d’abord la surreprésentation de la haute finance, notamment des banques (Goldman Sachs), des fonds d’investissement et des hedge funds, en lien avec des paradis fiscaux, dans les financements du premier parti de France (en nombre d’adhérents). La part des “délocalisés” du fisc français, installés en Suisse, en Belgique ou à Londres, saute également aux yeux.
Cette liste dévoile aussi une forme, à peine déguisée, de lobbying de grandes entreprises (françaises ou étrangères) et la présence, dans les rangs du Premier Cercle, de plusieurs personnalités étrangères influentes (pour l’essentiel anglo-saxonnes) dont les liens avec la France semblent a priori plus que limités, si ce n’est inexistants.
Elle interroge ensuite sur les possibles compromissions du précédent gouvernement, quand il s’est montré peu regardant avec certains fraudeurs fiscaux, membres du Premier Cercle. Éric Woerth, son principal animateur à l’époque, est désormais poursuivi pour « trafic d’influence » à Bordeaux dans le cadre de l’affaire Bettencourt, pour avoir négligé la frontière entre ses fonctions politiques de trésorier de l’UMP et celles de ministre du budget.
Cette liste soulève enfin des questions concrètes sur de possibles détournements de l’esprit de la loi sur le financement de la vie publique française.
Autant de raisons qui, face à l’opacité organisée et le soupçon qui entourent les grands donateurs d’un parti, incitent aujourd’hui Mediapart à enquêter sur les membres du Premier Cercle de juin 2007, au nom d’une exigence de transparence, comme c’est la règle aux États-Unis, au Canada ou à l’échelon européen. Rendre publique pour tous les partis la liste de leurs riches donateurs, dont le patrimoine personnel et l’activité professionnelle interfèrent avec la sphère publique, permettrait de prévenir conflits d’intérêts, trafics d’influence ou favoritisme.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les 544 membres du Premier Cercle de juin 2007, 147 appartiennent au monde de la haute finance. Les plus grands banquiers de la place sont dans la liste : Charles de Croisset (Goldman Sachs), Michel David-Weill (Lazard), David de Rothschild (Rothschild), Nicholas Clive-Worms (Banque Worms), Édouard de Ribes (Rivaud), Charles-Henri Filippi (HSBC)…
S’agissant de la dizaine de grands donateurs de l’UMP résidant en Suisse, une majorité sont banquiers : Henri Danguy des Déserts (ancien de SG Private Bank), Jean-François de Clermont Tonnerre (banque Hottinger), Aimery Langlois-Meurinne (ancien de GBL et Meryll Linch), Christophe Mazurier (banque Pasche) ou Marc Odendall (ancien de Meryll Linch et JP Morgan).
Trois responsables de Lehman Brothers, dont la faillite en septembre 2008 a révélé des pratiques comptables plus que douteuses du géant bancaire, figurent également dans l’annuaire du Premier Cercle : Nicolas Pourcelet (managing director), Alexandre Capez (head of structured volatility) et Benoît d’Angelin (co-director investments Europe).
Trois cadres de la banque d’investissements new-yorkaise Cantor Fitzgerald, spécialisée dans le courtage de bons du Trésor américain et liée à la Réserve fédérale de New York, ont financé l’UMP : Alexandre Artus, Avi Bouhadana et Michael Halimi. Les trois ont élu domicile entre Londres et New-York.
Les hedge funds, ces fonds spéculatifs opaques et dérégulés, symboles du « capitalisme de casino », sont eux aussi bien représentés par leurs dirigeants dans la liste des grands donateurs de l’UMP : Talaris Capital, Concerto Capital Management, Alphagen, Centaurus, Blackstone, Amber Capital… La plupart d’entre eux sont liés de très près aux paradis fiscaux, ceux-là mêmes que Nicolas Sarkozy dit avoir fait disparaître une fois élu – ils ne se sont en réalité jamais aussi bien portés.
Les cas goldman sachs et pizzorno
Cela ressemble à une galaxie. En affinant les recherches sur les membres du Premier Cercle, plusieurs dirigeants ou cadres supérieurs d’une même entreprise apparaissent dans la liste des riches donateurs de l’UMP. Le cas le plus flagrant est celui de la banque Goldman Sachs, dont un récent documentaire diffusé sur Arte, Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde, a montré les liaisons dangereuses entretenues avec le monde politique.
Pour ce qui concerne l’UMP, nous avons pu recenser pas moins de huit responsables de la banque dans la liste des membres du Premier Cercle : Jean-Luc Biamonti (managing director), Charles de Croisset (vice-président Europe), Isabelle Ealet (responsable mondiale commodities), Laurent Dupeyron (co-dirigeant de l’european equity), Pierre-Henri Flamand (directeur du desk global), Hugues Lepic (banquier associé), Philippe Khuong-Huu (chef du département global interest rates products) et le trader Carole Bettane.
Est-ce un hasard ? Une convergence de convictions personnelles ? Ou un authentique lobbying d’un géant mondial de la finance. Chez Goldman Sachs, on répond qu’il s’agit d’une « coïncidence » et que c’est « à titre personnel que de l’argent a été versé à l’UMP ».
Autre cas d’école, celui du groupe Pizzorno, spécialisé dans le traitement des déchets. La société, basée à Draguignan (Var), est impliquée dans une affaire de corruption présumée en Tunisie où elle a fait travailler l’ancien ministre de la défense François Léotard. L’annuaire du Premier Cercle fait apparaître qu’une grande partie du comité de direction du groupe a rejoint le club des grands donateurs de l’UMP : Francis Pizzorno (PDG), Frédéric Devalle (directeur général), Maria-Pilar Carrozza (directrice financière), Philippe Bonifacio (directeur juridique) et Frédéric Balse (directeur de la propreté).
Joint à plusieurs reprises ces derniers jours, Francis Pizzorno, le fondateur du groupe, a refusé de répondre à nos questions. « Je n’ai rien à vous dire. Écrivez ce que vous voulez. Allez vous faire voir »,s’est-il emporté.
Le cercle des ennemis de l’impôt
Ils ne parlent que de ça. Selon un ancien membre du Premier Cercle, la question fiscale est – avec les 35 heures – le premier sujet de conversations des membres du Premier Cercle quand ils sont réunis par l’UMP, généralement à l’hôtel Bristol (à deux pas de l’Élysée) ou au cercle Interallié.
De fait, outre les “exilés” fiscaux et les représentants d’institutions implantées dans les paradis fiscaux, le Premier Cercle compte en son sein plusieurs personnes qui ont maille à partir avec l’administration au sujet de leurs impôts.
Exemple avec l’homme d’affaires Maurice Bidermann, à l’origine de l’affaire Elf dans les années 1990. Toujours assis au premier rang lors des réunions du Premier Cercle, très actif dans les discussions, Maurice Bidermann est un homme de réseaux, proche d’Éric Woerth et de Claude Guéant.
Officiellement ruiné en France, au point de ne pas pouvoir payer les dommages exigés dans l’affaire Elf, il jongle pourtant avec les holdings au Luxembourg, en Suisse et au Liban, comme l’a déjà raconté Mediapart. En 2006, l’épouse de Maurice Bidermann, la seule du couple officiellement domiciliée en France, a reçu un avis de notification des services fiscaux. Moins d’un an après, le 8 juin 2007, un mois après l’élection de Nicolas Sarkozy, le fisc lui faisait savoir que le contrôle était finalement achevé « sans rectification ». Un cas rare pour l’administration fiscale…
Maurice Bidermann est également associé avec un financier libanais de premier rang, le cheik Bechara el-Khoury, actionnaire entre autres de la banque Audi Bank. Membre lui aussi du Premier Cercle, Bechara el-Khoury a été nommé en 2009 consul de… Monaco.
D’autres illustres “ennemis” de l’impôt français se retrouvent dans l’annuaire. Comme Patrice de Maistre, l’ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, grand chef d’orchestre de la fraude fiscale de l’héritière de L’Oréal et lui-même détenteur d’un compte à la HSBC en Suisse, comme l’a raconté l’ancien procureur de Nice, Éric de Montgolfier. En janvier 2008, le ministre du budget et trésorier de l’UMP, Éric Woerth, remettra la Légion d’honneur à Patrice de Maistre, qui se trouve aussi être l’employeur de sa femme. Le mélange des genres vaut aujourd’hui à l’un et à l’autre des mises en examen pour « trafic d’influence » par le juge bordelais Jean-Michel Gentil.
André Bettencourt, le défunt mari de la multi-milliardaire Liliane Bettencourt, dont le fisc a découvert l’étendue de l’évasion fiscale en 2010 après la publication des enregistrements clandestins de son majordome, était, lui aussi, membre du Premier Cercle en juin 2007. Les Bettencourt étaient détenteurs de douze comptes à l’étranger non déclarés au fisc, mais ne seront contrôlés qu’après les révélations de Mediapart sur leur patrimoine trois ans plus tard. Jusque-là, et depuis des décennies, le fisc ne s’est jamais penché sur leur situation fiscale. Du jamais vu.
La bataille familiale pour le contrôle de la fortune du clan n’a pas empêché Françoise Bettencourt, la fille de Liliane et André, et son mari Jean-Pierre Meyers, de s’inscrire eux aussi au Premier Cercle, animé par Éric Woerth.
Autre exemple, celui de Guy Wildenstein, homme d’affaires et marchand d’art, au cœur avec son frère Alec de lourds soupçons judiciaires et fiscaux au sujet de l’héritage pharaonique – on parle de 4 à 5 milliards d’euros – légués par leur père. La justice a mis au jour un réseau complexe de trusts domiciliés dans un nuage de paradis fiscaux (Bahamas, Guernesey, îles Vierges britanniques…). Alec et Guy Wildenstein sont tous deux membres du Premier Cercle et la question d’éventuelles protections politiques sur leur situation fiscale est aujourd’hui ouvertement posée.
Dernière illustration avec l’ancien président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, autre membre du Premier Cercle visé par des soupçons de « fraude fiscale ». Le parquet de Paris a ouvert une enquête au mois du juin à la suite d’une dénonciation de Bercy. Président du conseil de surveillance du groupe Wendel, le baron Seillière est soupçonné d’avoir monté une opération financière frauduleuse lui ayant permis de toucher 65 millions d’euros, sans verser un centime d’impôt. Son domicile et le siège de Wendel ont été perquisitionnés mardi 25 septembre, selon Le Monde.
Des familles engagées
Dans la liste, certains patronymes se multiplient comme des petits pains. La famille Guerrand-Hermès (groupe de luxe Hermès), par exemple, se distingue avec cinq représentants. Le cas le plus frappant ? Quatorze Mulliez (Gérard, Thierry, Vianney, André, Arnaud, Marie, etc.), membres d’une des familles les plus riches de France, aux manettes de la holding propriétaire du groupe Auchan. Quant au Franco-Libanais Jacques R. Saadé, PDG de la troisième compagnie de fret maritime au monde (CMA-CGM), il a rejoint le Premier Cercle avec quatre de ses proches, dont son fils Rodolphe.
Si la CMA-CGM est peu connue du grand public, l’un de ses yachts de luxe baptisé Le Ponant, 88 mètres de long, a fait la Une des journaux en avril 2008, pris en otage par des pirates somaliens au large du golfe d’Aden. À l’époque, alors que Rodolphe Saadé, directeur général de la société, négocie à la radio avec les pirates sous la supervision du GIGN, Jacques Saadé, le père, rencontre son ami Nicolas Sarkozy à Paris à plusieurs reprises, pour discuter des opérations. Faut-il payer la rançon ? Tout de suite ? Au bout d’une semaine, la trentaine d’otages sera libérée par la marine française (voir ici).
Après tout, rien de surprenant. On partage souvent les mêmes convictions en famille. Mais dans certains cas, d’après un témoignage recueilli sous le sceau de l’anonymat, des membres du Premier Cercle contournent la loi (qui leur interdit de verser personnellement plus de 7 500 euros), en proposant un « deal » à leurs proches (parents ou amis) : « Tu signes un chèque au bénéfice de l’UMP et je te rembourse sur-le-champ. » Pour ces donateurs, c’est tout bénéfice : ils auront le droit de défiscaliser 66 % du montant…
Source lue
http://www.mediapart.fr/journal/fra...
vendredi 22 février 2013
BEPOS espoir ou nouvelle imposture "écologique" ?
La RT 2012 est en place.créée par des industriels pour des industriels.
On ne demande pas à la maison d 'être bien isolée,on lui demande d'être étanche.Cela provoque une gabgie de sctochs très toxiques,de silicones quand ce n'est pas de mousse polyethane.Vivre dans un bocal de produits toxiques:c'est la conséquence de la RT 2012 qui,faut-il le rappeler? a été initialisée par le grenelle de l'environnement.
Payer une maison 20% plus cher pour être intoxiqué,ou est le progrès ?
un espoir le Bepos si la rêglementation se désolidarise des intérêts des industriels et prend enfin l'intérêt de l'humain en compte.
un très bon article à lire sur:
http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,labels,batiment_penser_energie_positive,139162.jsp
La Réglementation thermique 2012 (RT 2012) s'applique à l'ensemble des constructions neuves depuis le 1er janvier 2013. Mais d'ores et déjà, le secteur du bâtiment se projette vers l'étape suivante : la création d'un label « bâtiment à énergie positive » qui préfigurera ce que sera la norme en 2020.
Même sans label, le bâtiment à énergie positive (Bepos) est déjà une réalité. Selon l’Ademe, 180 bâtiments peuvent être qualifiés de Bepos en France. Cela signifie prosaïquement qu’ils consomment peu d’énergie et compensent en totalité cette faible consommation par une production d’énergie d’origine renouvelable. Une cartographie de ces réalisations a été mise en ligne par l’Agence de maîtrise de l’énergie et devrait s’enrichir au fil du temps. On y trouve les descriptions de bâtiments tertiaires, de maisons individuelles et quelques logements collectifs qui donnent ainsi une idée de l’état de l’art.
Ces écoles, habitations, bureaux, logements sociaux sont le témoignage de la dynamique positive du secteur de la construction. Le bâtiment représente 43 % de notre consommation d’énergie et l’objectif, rappelé par le Plan Bâtiment Grenelle, est de réduire d’un tiers cette consommation et diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. La mise en œuvre d’une RT 2020, en préparation au sein du Plan Bâtiment Grenelle, fera du Bepos la norme de construction. Aujourd’hui un bâtiment neuf n’a pas à compenser sa consommation qui toutefois ne doit pas dépasser les 50 kWh/m2/an, ce qui correspond au seuil des Bâtiments Basse Consommation (BBC) fixé par la RT 2012.
Eviter l’inéquité
Mais les critères précis d’un label Bepos pour les constructions neuves font encore l’objet de débats et demanderons des arbitrages.« L’objectif premier d’un Bepos est d’être très performant sur le plan énergétique », explique Daniela Sanna, du service bâtiment de l’Ademe. Autrement dit, il ne devra pas consommer plus de 40kWh/m2/an, soit 20 % de moins que la norme actuelle. Ce seuil des 40 kWh/m2 est dores et déjà exigé par les label Effinergie + (promu par l’association éponyme) et THPE (Très haute performance énergétique) établi par les pouvoirs publics.
Sur le plan de la production d’énergie renouvelable, le problème qui se pose est celui de l’équité face au label qui « ne peut maintenir des situations discriminantes », explique Yann Dervyn, directeur de l’association Effinergie. Or, la situation géographique et le type d’habitat sont source d’inégalité. Un immeuble d’habitat collectif dispose ainsi d’une surface de toiture plus limitée qu’une maison individuelle, rapportée au nombre de personnes logées. Son potentiel de production d’énergie via des panneaux solaires (principal mode de production utilisé dans l’habitat) est donc moindre qu’une maison individuelle. Si cette maison se trouve dans le Sud de la France, elle sera encore plus favorisée que l’immeuble situé dans le Nord de la France. L’idée de l’association Effinergie pour son label Bepos est « d’accepter un écart en calculant le différentiel entre énergie entrante et énergie renouvelable sortante en fonction de la situation, explique Yann Dervyn, la maison individuelle devra produire plus que l’immeuble. »
Mesurer toutes les consommations
Une seconde question épineuse se pose : quelles sont les consommations d’énergie à intégrer dans le calcul du différentiel entre consommation et production ? Aujourd’hui, seules les consommations liées à l’infrastructure sont prises en compte : l’éclairage, le chauffage/refroidissement, les ascenseurs… Tout ce qui relève des consommations dites mobilières (bureautique, électroménager…) ne l’est pas. L’Ademe travaille sur la définition des méthodes de calcul de ces usages mobiliers afin de les intégrer à la consommation. Mais c’est l’obstacle réglementaire qui sera le plus difficile à lever. Jusqu’à maintenant, les labels de performance énergétique sont attribués, au moment de la livraison du bâtiment, sur la base des consommations théoriques. D’où l’exclusion des consommations des équipements mobiliers qui sont ajoutés après livraison… Des postes pourtant importants, qui impliquent directement le comportement responsable de l’usager du bâtiment.
Ce sera donc au Plan Bâtiment Grenelle et notamment le groupe Réglementation Bâtiment Responsable (RBR 2020) de proposer des solutions. La création d’un label Bepos « exploitation » est évoquée et aurait le mérite d’intégrer l’ensemble des usages, ainsi que les pratiques des usagers en matière d’économie d’énergie. Mais cela ne pourrait se faire que dans un second temps, après avoir trouvé un consensus sur les usages à mesurer.
Et lorsque ces aspects seront réglés, deux autres questions auront à trouver des réponses. D’une part, à l’ère des écoquartiers dont la production d’énergie peut être mutualisée (réseaux de chaleur biomasse, ferme solaire…), le modèle du bâtiment qui produit sa propre énergie est-il le seul à devoir être valorisé par un label Bepos ? D’autre part, la comptabilisation de l’énergie grise devra, à terme, faire partie des critères d’un Bepos. Cette énergie grise qui désigne le CO2 émis lors de la construction du bâtiment pourrait disposer d’outils d’évaluation fiables et reconnus d’ici la fin 2013.
Une première version du label Bepos pourrait apparaître à l’horizon de la fin 2013. Mais il s’agira d’une première mouture qui aura besoin de grandir pour atteindre toutes ses cibles.
Philippe Chibani-Jacquot
On ne demande pas à la maison d 'être bien isolée,on lui demande d'être étanche.Cela provoque une gabgie de sctochs très toxiques,de silicones quand ce n'est pas de mousse polyethane.Vivre dans un bocal de produits toxiques:c'est la conséquence de la RT 2012 qui,faut-il le rappeler? a été initialisée par le grenelle de l'environnement.
Payer une maison 20% plus cher pour être intoxiqué,ou est le progrès ?
un espoir le Bepos si la rêglementation se désolidarise des intérêts des industriels et prend enfin l'intérêt de l'humain en compte.
un très bon article à lire sur:
http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,labels,batiment_penser_energie_positive,139162.jsp
La Réglementation thermique 2012 (RT 2012) s'applique à l'ensemble des constructions neuves depuis le 1er janvier 2013. Mais d'ores et déjà, le secteur du bâtiment se projette vers l'étape suivante : la création d'un label « bâtiment à énergie positive » qui préfigurera ce que sera la norme en 2020.
Même sans label, le bâtiment à énergie positive (Bepos) est déjà une réalité. Selon l’Ademe, 180 bâtiments peuvent être qualifiés de Bepos en France. Cela signifie prosaïquement qu’ils consomment peu d’énergie et compensent en totalité cette faible consommation par une production d’énergie d’origine renouvelable. Une cartographie de ces réalisations a été mise en ligne par l’Agence de maîtrise de l’énergie et devrait s’enrichir au fil du temps. On y trouve les descriptions de bâtiments tertiaires, de maisons individuelles et quelques logements collectifs qui donnent ainsi une idée de l’état de l’art.
Ces écoles, habitations, bureaux, logements sociaux sont le témoignage de la dynamique positive du secteur de la construction. Le bâtiment représente 43 % de notre consommation d’énergie et l’objectif, rappelé par le Plan Bâtiment Grenelle, est de réduire d’un tiers cette consommation et diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. La mise en œuvre d’une RT 2020, en préparation au sein du Plan Bâtiment Grenelle, fera du Bepos la norme de construction. Aujourd’hui un bâtiment neuf n’a pas à compenser sa consommation qui toutefois ne doit pas dépasser les 50 kWh/m2/an, ce qui correspond au seuil des Bâtiments Basse Consommation (BBC) fixé par la RT 2012.
Eviter l’inéquité
Mais les critères précis d’un label Bepos pour les constructions neuves font encore l’objet de débats et demanderons des arbitrages.« L’objectif premier d’un Bepos est d’être très performant sur le plan énergétique », explique Daniela Sanna, du service bâtiment de l’Ademe. Autrement dit, il ne devra pas consommer plus de 40kWh/m2/an, soit 20 % de moins que la norme actuelle. Ce seuil des 40 kWh/m2 est dores et déjà exigé par les label Effinergie + (promu par l’association éponyme) et THPE (Très haute performance énergétique) établi par les pouvoirs publics.
Sur le plan de la production d’énergie renouvelable, le problème qui se pose est celui de l’équité face au label qui « ne peut maintenir des situations discriminantes », explique Yann Dervyn, directeur de l’association Effinergie. Or, la situation géographique et le type d’habitat sont source d’inégalité. Un immeuble d’habitat collectif dispose ainsi d’une surface de toiture plus limitée qu’une maison individuelle, rapportée au nombre de personnes logées. Son potentiel de production d’énergie via des panneaux solaires (principal mode de production utilisé dans l’habitat) est donc moindre qu’une maison individuelle. Si cette maison se trouve dans le Sud de la France, elle sera encore plus favorisée que l’immeuble situé dans le Nord de la France. L’idée de l’association Effinergie pour son label Bepos est « d’accepter un écart en calculant le différentiel entre énergie entrante et énergie renouvelable sortante en fonction de la situation, explique Yann Dervyn, la maison individuelle devra produire plus que l’immeuble. »
Mesurer toutes les consommations
Une seconde question épineuse se pose : quelles sont les consommations d’énergie à intégrer dans le calcul du différentiel entre consommation et production ? Aujourd’hui, seules les consommations liées à l’infrastructure sont prises en compte : l’éclairage, le chauffage/refroidissement, les ascenseurs… Tout ce qui relève des consommations dites mobilières (bureautique, électroménager…) ne l’est pas. L’Ademe travaille sur la définition des méthodes de calcul de ces usages mobiliers afin de les intégrer à la consommation. Mais c’est l’obstacle réglementaire qui sera le plus difficile à lever. Jusqu’à maintenant, les labels de performance énergétique sont attribués, au moment de la livraison du bâtiment, sur la base des consommations théoriques. D’où l’exclusion des consommations des équipements mobiliers qui sont ajoutés après livraison… Des postes pourtant importants, qui impliquent directement le comportement responsable de l’usager du bâtiment.
Ce sera donc au Plan Bâtiment Grenelle et notamment le groupe Réglementation Bâtiment Responsable (RBR 2020) de proposer des solutions. La création d’un label Bepos « exploitation » est évoquée et aurait le mérite d’intégrer l’ensemble des usages, ainsi que les pratiques des usagers en matière d’économie d’énergie. Mais cela ne pourrait se faire que dans un second temps, après avoir trouvé un consensus sur les usages à mesurer.
Et lorsque ces aspects seront réglés, deux autres questions auront à trouver des réponses. D’une part, à l’ère des écoquartiers dont la production d’énergie peut être mutualisée (réseaux de chaleur biomasse, ferme solaire…), le modèle du bâtiment qui produit sa propre énergie est-il le seul à devoir être valorisé par un label Bepos ? D’autre part, la comptabilisation de l’énergie grise devra, à terme, faire partie des critères d’un Bepos. Cette énergie grise qui désigne le CO2 émis lors de la construction du bâtiment pourrait disposer d’outils d’évaluation fiables et reconnus d’ici la fin 2013.
Une première version du label Bepos pourrait apparaître à l’horizon de la fin 2013. Mais il s’agira d’une première mouture qui aura besoin de grandir pour atteindre toutes ses cibles.
Philippe Chibani-Jacquot
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Qui êtes-vous ?
- paysan bio
- paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.