Pour un chomeur, mieux vaut chercher un travail dans un secteur "traditionnel" que dans l'economie verte !l'échec de Nathalie Kosciusko-Morizet et de tous les verdisseurs.
51 % des emplois verts proposes sont instables (mission d'interim, CDD de moins de six mois...),
Ecofrictions. Les emplois verts ne sont pas l'eldorado attendu, Le Monde, 29/07/11, 14h57
Remi Barroux
La croissance verte n'est pas - pas encore ? - l'eldorado espere par le gouvernement en termes d'emplois.
Les chomeurs en quete d'emploi vert ou "verdissant" ont meme plus de difficultes a trouver du travail que leurs homologues tous secteurs confondus, selon une enquete realisee par Pole emploi et presentee jeudi 28 juillet.
Le developpement du "green business" - energies renouvelables, recyclage... - a suscite de nombreux espoirs en termes d'emplois, a fortiori au moment ou le nombre de chomeurs redecolle. Selon differentes etudes, la croissance verte pourrait meme generer a terme de 325 000 a 684 000 creations nettes d'emplois.
A la mi-juin, Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'ecologie, avait encore fait part de ses espoirs a l'occasion du recensement par ses services des emplois lies a la croissance verte : "Ce plan metier permet de faire du verdissement de notre economie une opportunite pour l'emploi et la croissance", avait alors indique Mme Kosciusko Morizet.
Mais sur le terrain, la realite est loin d'etre a la hauteur des attentes, comme l'indique l'enquete de Pole emploi sur "les emplois de la croissance verte".
Et pour un chomeur, mieux vaut chercher un travail dans un secteur "traditionnel" que dans l'economie verte.
Pres d'un quart des demandeurs d'emplois verts (24 %), inscrits sur les listes au 31 decembre 2010, avaient retrouve une activite lors de l'enquete menee fin avril-debut mai ; hors secteurs verts, le nombre de ces chomeurs en activite est plus eleve : 28 %. Par ailleurs, le recours aux contrats courts ou a l'interim est plus frequent lors de cette reprise d'activite : 51 % des emplois verts proposes sont instables (mission d'interim, CDD de moins de six mois...), contre 47 % pour les autres secteurs d'activite.
Pour Pole emploi, les metiers verts "contribuent a mesurer, prevenir, maitriser, corriger les impacts negatifs et dommages sur l'environnement", alors que les metiers "verdissants" integrent des competences environnementales dans le cadre de metiers classiques. Sur les 4,3 millions de demandeurs d'emploi inscrits sur les listes de Pole emploi au 31 decembre 2010, 42 100 cherchaient specifiquement un emploi sur un metier vert (1 %) et 419 500 sur un metier "verdissant" (11 %). La recherche d'emplois verts est surtout le fait des hommes (88 %) et se concentre dans l'agriculture, la peche, les espaces naturels, les services a la personne et aux collectivites, ou l'industrie.
En tete des metiers verts recherches par les demandeurs d'emploi viennent les "agents d'entretien des espaces naturels". Les femmes privilegient les postes de "chargees d'etudes d'environnement", "animatrice nature environnement" ou encore de biologiste, quand les hommes s'orientent vers l'entretien de la nature ou le nettoyage urbain.
L'enquete de Pole emploi precise aussi que les chomeurs recherchant un emploi vert le font d'abord par passion : autour de 30 % d'entre eux en font une raison principale, soit 10 points de plus environ que pour les autres metiers. Autre specificite, la formation est un element determinant dans la quete d'un emploi vert. Le fait d'avoir choisi un de ces metiers lors du cursus de formation pese en particulier chez les femmes : 41 % cherchent leur metier en fonction de leur formation.
Mais metier ne signifie pas emploi. Dans une etude sur le meme sujet menee aupres des employeurs, en mars 2011, Pole emploi avait identifie "l'absence de candidats" et "l'inadequation du profil des candidats" comme les raisons principales pour lesquelles les postes n'etaient pas pourvus. Ces difficultes sont surtout rencontrees dans les secteurs de la construction et de l'industrie. "Nos enquetes montrent qu'un public veut aller vers les metiers verts mais n'a pas forcement la qualification requise par les employeurs", resume Stephane Ducatez, responsable de l'evaluation et de la prevision a Pole emploi.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/07/29/les-emplois-verts-ne-sont-pas-l-eldorado-attendu_1554082_3234.html
Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.
dimanche 21 août 2011
la télévision raccourcit l'espérance de vie
Quand la télévision raccourcit l'espérance de vie
l'histoire du jour
La télévision tue. Ou plus exactement, elle réduit l'espérance de vie des téléspectateurs.
C'est ce qu'affirme une étude australienne menée par des chercheurs de l'université de Queensland et publiée dans le Bristish Journal of Sports Medecine.
Le bilan est lourd : après l'âge de 25 ans, chaque heure passée devant la télévision raccourcit de 22 minutes l'espérance de vie; ou, autre équation, une personne qui passe 6 heures par jour devant le petit écran risque de vivre cinq ans de moins que quelqu'un qui ne la regarde pas.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont utilisé des données concernant plus de 11 000 adultes âgés de 25 ans minimum, ainsi que les données nationales de mortalité, afin d'établir une relation entre le temps passé devant la télévision et le taux de décès. Ils ont voulu mettre en garde contre un mode de vie dangereux et un manque d'activité physique, directement liés aux heures passées devant la télé. Le responsable de l'étude, Lennert Veerman, compare ainsi les téléspectateurs aux lecteurs, qui pratiquent eux aussi une activité sédentaire, mais n'ont pas adopté un mode de vie malsain.
En juin dernier déjà, une étude américaine rappelait les risques de la télévision sur la santé : deux heures de visionnage par jour augmenteraient les risques de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/19/1149475-quand-la-television-raccourcit-l-esperance-de-vie.html#xtor=EPR-1
l'histoire du jour
La télévision tue. Ou plus exactement, elle réduit l'espérance de vie des téléspectateurs.
C'est ce qu'affirme une étude australienne menée par des chercheurs de l'université de Queensland et publiée dans le Bristish Journal of Sports Medecine.
Le bilan est lourd : après l'âge de 25 ans, chaque heure passée devant la télévision raccourcit de 22 minutes l'espérance de vie; ou, autre équation, une personne qui passe 6 heures par jour devant le petit écran risque de vivre cinq ans de moins que quelqu'un qui ne la regarde pas.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont utilisé des données concernant plus de 11 000 adultes âgés de 25 ans minimum, ainsi que les données nationales de mortalité, afin d'établir une relation entre le temps passé devant la télévision et le taux de décès. Ils ont voulu mettre en garde contre un mode de vie dangereux et un manque d'activité physique, directement liés aux heures passées devant la télé. Le responsable de l'étude, Lennert Veerman, compare ainsi les téléspectateurs aux lecteurs, qui pratiquent eux aussi une activité sédentaire, mais n'ont pas adopté un mode de vie malsain.
En juin dernier déjà, une étude américaine rappelait les risques de la télévision sur la santé : deux heures de visionnage par jour augmenteraient les risques de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/19/1149475-quand-la-television-raccourcit-l-esperance-de-vie.html#xtor=EPR-1
vendredi 19 août 2011
récup intelligente:les surplus des jardins pour les épiceries sociales
Le surplus des potagers pour deux epiceries sociales de la Drome, La Croix, 18/01/11, 20h23
Benevent Tosseri (a Lyon)
Depuis six mois, les epiceries sociales de Romans-sur-Isere et de Bourg-les-Valence, toutes deux situees dans la Drome, invitent les particuliers a venir deposer les fruits et legumes de leur potager qu'ils ne consomment pas.
Des surplus, aussi maigres soient-ils, qui, « en s'additionnant, nous permettent de faire des economies », estime Odile Renard, presidente de l'etablissement de Romans. Durant la belle periode, « une petite dizaine de personnes apporte ainsi regulierement des cagettes de cinq ou dix kilos ». Ces dons sont ensuite vendus aux tarifs habituels, vingt centimes le kilo pour les legumes, vingt-cinq centimes pour les fruits, a la soixantaine de familles clientes de l'epicerie. En moyenne, une cinquantaine de kilos ont ainsi ete recoltes chaque mois jusqu'a la fin de l'automne, quand l'epicerie ecoule 400 kg de fruits et legumes.
La direction regionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la foret est a l'origine de cette initiative accueillie avec enthousiasme par Jean-Baptiste Chiodi, coordinateur regional du groupement des epiceries sociales en Rhone-Alpes. "Nous cherchions le moyen de pallier la defaillance de nos fournisseurs traditionnels, notamment la Banque alimentaire, dont l'offre est fluctuante, explique ce dernier. Il s'agissait d'experimenter une demarche citoyenne et solidaire des habitants."
Le test a ete reussi et, apres la pause hivernale, quelques-unes des trente-six epiceries sociales rhonalpines pourraient reprendre l'idee au printemps. Avec sans doute des ameliorations suscitees par le retour d'experience. « Nous voudrions sensibiliser les agriculteurs locaux, et pas simplement les particuliers », explique Odile Renard, qui regrette que le vehicule mis a la disposition de l'epicerie, un jour par semaine, pour s'approvisionner a la Banque alimentaire ou dans les grandes surfaces avoisinantes, ne lui permette pas de faire le tour des rares exploitations aux alentours.
Contact :
Epicerie sociale de Romans-sur-Isere - Tel. : 04.75.70.10.87.
Benevent Tosseri (a Lyon)
Depuis six mois, les epiceries sociales de Romans-sur-Isere et de Bourg-les-Valence, toutes deux situees dans la Drome, invitent les particuliers a venir deposer les fruits et legumes de leur potager qu'ils ne consomment pas.
Des surplus, aussi maigres soient-ils, qui, « en s'additionnant, nous permettent de faire des economies », estime Odile Renard, presidente de l'etablissement de Romans. Durant la belle periode, « une petite dizaine de personnes apporte ainsi regulierement des cagettes de cinq ou dix kilos ». Ces dons sont ensuite vendus aux tarifs habituels, vingt centimes le kilo pour les legumes, vingt-cinq centimes pour les fruits, a la soixantaine de familles clientes de l'epicerie. En moyenne, une cinquantaine de kilos ont ainsi ete recoltes chaque mois jusqu'a la fin de l'automne, quand l'epicerie ecoule 400 kg de fruits et legumes.
La direction regionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la foret est a l'origine de cette initiative accueillie avec enthousiasme par Jean-Baptiste Chiodi, coordinateur regional du groupement des epiceries sociales en Rhone-Alpes. "Nous cherchions le moyen de pallier la defaillance de nos fournisseurs traditionnels, notamment la Banque alimentaire, dont l'offre est fluctuante, explique ce dernier. Il s'agissait d'experimenter une demarche citoyenne et solidaire des habitants."
Le test a ete reussi et, apres la pause hivernale, quelques-unes des trente-six epiceries sociales rhonalpines pourraient reprendre l'idee au printemps. Avec sans doute des ameliorations suscitees par le retour d'experience. « Nous voudrions sensibiliser les agriculteurs locaux, et pas simplement les particuliers », explique Odile Renard, qui regrette que le vehicule mis a la disposition de l'epicerie, un jour par semaine, pour s'approvisionner a la Banque alimentaire ou dans les grandes surfaces avoisinantes, ne lui permette pas de faire le tour des rares exploitations aux alentours.
Contact :
Epicerie sociale de Romans-sur-Isere - Tel. : 04.75.70.10.87.
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Qui êtes-vous ?
- paysan bio
- paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.