La stratégie des communicants de DSK pour salir la victime
Rédigé par lateigne (24actu) le 20 mai 2011
Après l’inculpation formelle jeudi de Dominique Strauss-Kahn , les grandes manœuvres de déstabilisation vont être lancées par l’équipe de communicants de l’ex-patron du FMI afin de salir la réputation de Nafissatou Diallo et tenter d’affaiblir son témoignage.
Le « gang des quatre », comme est surnommée l’équipe de communicants d’Euro RSCG menée par Ramzy Khiroun et affectée à protéger l’image de DSK, va s’employer dans les jours à venir à entacher la réputation de la plaignante. Selon les premiers éléments rapportés par les médias, leurs efforts de déstabilisation vont se concentrer sur la communauté religieuse de la victime et sur ses conditions d’entrée aux Etats-Unis.
Les équipes d’Euro RSCG sont parfaitement implantées en Guinée (pays d’origine de Nafissatou Diallo). L’agence de communication gère notamment l’image du président du pays, Alpha Condé, ainsi que de Vincent Bolloré, l’armateur milliardaire au poids politico-économique considérable dans ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest. Autant de points d’entrée pour chercher sereinement à déstabiliser Nafissatou Diallo, dont la réputation jouera un rôle capital concernant l’issue du procès.
Selon la Lettre A, les communicants de Dominique Strauss-Kahn veulent baser leurs attaques sur la mosquée du Fouta Djallon, que fréquente Nafissatou Diallo, en jouant sur les ressorts de défiance des Américains vis à vis de l’Islam. Leurs investigations préliminaires porteraient notamment sur le mouvement religieux Pottal Fii Bhantal, qui finance la mosquée.
Autre point que comptent mettre en doute les communicants de DSK : les conditions d’arrivée aux Etats-Unis de Nafissatou Diallo. Ils chercheraient à démontrer (ou à semer le doute dans la tête des jurés) que Nafissatou Diallo, qui a obtenu un statut de réfugiée politique, aurait menti pour obtenir son visa.
Des accusations et rumeurs bien loin des agissements qui auraient eu lieu samedi dernier dans le Sofitel de Manhattan et qui laissent indiquer que ce ne sont pas sur les faits que se situera la stratégie de défense de DSK, mais sur la réputation et la morale de la plaignante.
http://24heuresactu.com/blog/2011/05/20/la-strategie-des-communicants-de-dsk-pour-salir-la-victime/
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de cette POURRITURE,il ne peut sortir que de la POURRITURE
Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.
lundi 23 mai 2011
dimanche 22 mai 2011
samedi 21 mai 2011
trouvé :un socialiste qui pense,qui se rend compte de l'imposture...
Les vices cachés de l'affaire DSK
20 Mai 2011 Par Paul Alliès
Nous en sommes aux explications "psy" en tout genre sur le registre: le pouvoir, l'homme et le sexe. Des causes plus systémiques concernant la nature des partis et la responsabilité des institutions sont passées par profits et pertes sauf rares exceptions. Elles sont pourtant bien présentes dans l'explosion de la machine Strauss-Kahn.
Une question majeure concerne les partis dits de gouvernement et la sélection des élites qu'ils opèrent. On n'évoquera que ceux de la gauche social-démocrate donc européenne qui ont tous connu une mutation essentielle au cours des deux dernières décennies, quels qu'aient été leurs rapports à la "3° voie social-libérale" ( on sait combien le PS s'est toujours vanté d'avoir gardé ses distances vis-à-vis de celle-ci). Sur quelles bases s'est donc faite cette sélection ? En deçà des gestions locales de l'économie, partout la sphère de l'Etat a été réduite à une fonction résiduelle qui a entraîné l'aggravation de l'inégalité des revenus et de l'injustice dans la répartition des richesses.
"L'Etat ne peut pas tout" avait proclamé Lionel Jospin. C'est ainsi qu'ont été laissées à l'encan les prestations sociales, le droit du travail, la culpabilisation des chômeurs, la sous-rémunération et la précarisation des salariés, le partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail.
A partir de cette idée que la politique ne pouvait plus rien faire dans ces domaines alors même que l'Etat dirigeait une privatisation généralisée dans tous les secteurs (record battu toujours par le gouvernement Jospin), la fragilisation de la société s'est installée comme une norme: dégradation des salaires et des conditions de travail, réduction des progrès technique et de productivité à la performance économique et à la consommation des biens matériels, fétichisme de la croissance. Le concept de solidarité s'est délité au profit d'une consécration de la société du spectacle (dont l'épisode que nous vivons est un grand moment). La social-démocratie a repris pour l'essentiel la vision unidimensionnelle de l'homme et de la société véhiculée par le "consumérisme" (Ernst Hillebrand).
Qu'est-ce qu'une "bonne vie" ou une "bonne société" ? Ces questions essentielles qui prendraient au sérieux le bien-être psychique et la qualité de l'existence ont été occultées par les partis sociaux-démocrates; leurs dirigeants ont partagé avec les élites libérales un consensus sur la richesse matérielle qui ferait le bonheur de tous pour peu que l'on se protège de la misère absolue et de l'indigence. On oubliait ainsi que l'injustice peut rendre malheureux et désespérer la société. Ces partis sont ainsi devenus ce que de bons chercheurs ont nommé des "agences semi-étatiques" participant à l'affaiblissement des processus démocratiques, le soutien forcené à l'édification d'une Europe dépolitisée aidant (voir les positionnements de la direction du PS en 2005 lors du référendum sur le TCE). La professionnalisation de ce qu'il faut bien appeler des carrières électives a vidé un peu plus le contenu populaire de ces formations. Elles sont devenus des machines à produire des experts pour des "gouvernements par commission" dans des démocraties de basse intensité.
La moindre représentativité sociale des mandants a été méprisée. Le partage d'une histoire, de symboles et de ressources culturelles communes a été perdu; et la croyance dans l'effectivité d'une morale publique aussi. Un cynisme du pouvoir et du rapport de force est devenu l'horizon hédoniste de ce qu'il faut bien nommer une caste.
Le Parti socialiste l'a permis; la scène sondagière et médiatique l'a fabriqué: Dominique Stauss-Kahn était devenu l'autorité congruente au profil requis pour être président de la V° République. Ici se greffe la particularité très française d'un délire institutionnel qui veut que toute réalité plie devant la logique de la "mère des batailles": la conquête à tout prix d'une institution dévastatrice des équilibres de la société du respect. DSK était l'autre nom de cette grande transformation chez nous, de la nature des partis sociaux-démocrates.
Son crash le 14 mai a dévoilé le système. Il fait peser un doute sur la forme "parti" comme mode séculaire et principal d'organisation et représentation des intérêts. Cette forme est devenue inadéquate à des populations dont le niveau d'éducation et de connaissances n'a jamais été aussi élevé en particulier dans les nouvelles générations, là où l'information est déjà un bien commun. La révolution arabe s'est élancée sans les partis, avec les réseaux sociaux et elle se répand sous cette même forme jusqu'à chez nous (en Espagne cette semaine). Elle exprime de façon spectaculaire les aspirations d'un nouveau monde d'individus dont la nature première est l'espèce démocratique. Les revendications participatives des citoyens réinventent l'individu autogestionnaire, très loin des communautarismes comme du mondialisme des élites et de la sclérose des partis.
De ce "désastre obscur" naîtra-t-il du nouveau ? Dans l'immédiat les Primaires peuvent devenir un instrument de reprise populaire de la liberté du choix du candidat de gauche, confisqué jusqu'ici par les Instituts, les Think Tanks et autres grands médias. Par les appareils partisans aussi.
On entend déjà les pleureuses antiques se désolant des millions de citoyens qui s'apprêteraient à leur confisquer le monopole de l'arbitrage.
En Italie le Parti Démocrate songe à cesser d'user des Primaires (généralisées aux élections locales) car ses propres candidats y sont de plus en plus souvent battus; sauf que les personnalités investies gagnent ensuite les élections même difficiles car elles font campagne avec le viatique de la confiance des et aux citoyens ordinaires. Ce défi des Primaires ne concerne pas que le PS : les autres formations devraient s'y impliquer tant la crise ouverte est profonde et favorable à des rassemblements et comportements inédits. Et elles n'y échapperont pas.
Au-delà, il faut parler de la nouvelle société que nous voulons: de la démondialisation, de la fixation de nouvelles normes dans le secteur de l'emploi, des conditions et des buts du travail comme de la re-règlementation de son marché, de l'intérêt général et de la sanctuarisation du périmètre de ses services, des coopératives et de l'économie sociale, de l'impératif écologique et de bien d'autres choses sans doute qui n'étaient pas sur l'agenda de DSK. Faisant cela nous reprendrions l'antienne qu'énonçait Pierre Mendès-France en concluant sa galerie de portraits d'hommes d'Etat (La Vérité guidait leurs pas. Gallimard. 1975): " Il faut s'élever au-dessus des incidents et des épisodes, même quand ils nous atteignent douloureusement, il faut embrasser le grand mouvement qui entraîne irrésistiblement les peuples et les nations. (...) L'heure est venue de la lucidité en face des problèmes, de l'ardeur et de l'énergie en face des difficultés et des obstacles. Messages (...) qui sont autant de rappels à un petit nombre de règles morales hors desquelles la politique n'est qu'une vaine parade et la démocratie un concept sans substance et sans vérité - autant de rappels aussi à de grandes raisons d'espérer et de croire".
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Paul Alliès
Professeur à l'Université de Montpellier. Secrétaire national adjoint à la Rénovation du Parti Socialiste. Président de la Convention pour la 6° République (C6R)
20 Mai 2011 Par Paul Alliès
Nous en sommes aux explications "psy" en tout genre sur le registre: le pouvoir, l'homme et le sexe. Des causes plus systémiques concernant la nature des partis et la responsabilité des institutions sont passées par profits et pertes sauf rares exceptions. Elles sont pourtant bien présentes dans l'explosion de la machine Strauss-Kahn.
Une question majeure concerne les partis dits de gouvernement et la sélection des élites qu'ils opèrent. On n'évoquera que ceux de la gauche social-démocrate donc européenne qui ont tous connu une mutation essentielle au cours des deux dernières décennies, quels qu'aient été leurs rapports à la "3° voie social-libérale" ( on sait combien le PS s'est toujours vanté d'avoir gardé ses distances vis-à-vis de celle-ci). Sur quelles bases s'est donc faite cette sélection ? En deçà des gestions locales de l'économie, partout la sphère de l'Etat a été réduite à une fonction résiduelle qui a entraîné l'aggravation de l'inégalité des revenus et de l'injustice dans la répartition des richesses.
"L'Etat ne peut pas tout" avait proclamé Lionel Jospin. C'est ainsi qu'ont été laissées à l'encan les prestations sociales, le droit du travail, la culpabilisation des chômeurs, la sous-rémunération et la précarisation des salariés, le partage de la valeur ajoutée entre le capital et le travail.
A partir de cette idée que la politique ne pouvait plus rien faire dans ces domaines alors même que l'Etat dirigeait une privatisation généralisée dans tous les secteurs (record battu toujours par le gouvernement Jospin), la fragilisation de la société s'est installée comme une norme: dégradation des salaires et des conditions de travail, réduction des progrès technique et de productivité à la performance économique et à la consommation des biens matériels, fétichisme de la croissance. Le concept de solidarité s'est délité au profit d'une consécration de la société du spectacle (dont l'épisode que nous vivons est un grand moment). La social-démocratie a repris pour l'essentiel la vision unidimensionnelle de l'homme et de la société véhiculée par le "consumérisme" (Ernst Hillebrand).
Qu'est-ce qu'une "bonne vie" ou une "bonne société" ? Ces questions essentielles qui prendraient au sérieux le bien-être psychique et la qualité de l'existence ont été occultées par les partis sociaux-démocrates; leurs dirigeants ont partagé avec les élites libérales un consensus sur la richesse matérielle qui ferait le bonheur de tous pour peu que l'on se protège de la misère absolue et de l'indigence. On oubliait ainsi que l'injustice peut rendre malheureux et désespérer la société. Ces partis sont ainsi devenus ce que de bons chercheurs ont nommé des "agences semi-étatiques" participant à l'affaiblissement des processus démocratiques, le soutien forcené à l'édification d'une Europe dépolitisée aidant (voir les positionnements de la direction du PS en 2005 lors du référendum sur le TCE). La professionnalisation de ce qu'il faut bien appeler des carrières électives a vidé un peu plus le contenu populaire de ces formations. Elles sont devenus des machines à produire des experts pour des "gouvernements par commission" dans des démocraties de basse intensité.
La moindre représentativité sociale des mandants a été méprisée. Le partage d'une histoire, de symboles et de ressources culturelles communes a été perdu; et la croyance dans l'effectivité d'une morale publique aussi. Un cynisme du pouvoir et du rapport de force est devenu l'horizon hédoniste de ce qu'il faut bien nommer une caste.
Le Parti socialiste l'a permis; la scène sondagière et médiatique l'a fabriqué: Dominique Stauss-Kahn était devenu l'autorité congruente au profil requis pour être président de la V° République. Ici se greffe la particularité très française d'un délire institutionnel qui veut que toute réalité plie devant la logique de la "mère des batailles": la conquête à tout prix d'une institution dévastatrice des équilibres de la société du respect. DSK était l'autre nom de cette grande transformation chez nous, de la nature des partis sociaux-démocrates.
Son crash le 14 mai a dévoilé le système. Il fait peser un doute sur la forme "parti" comme mode séculaire et principal d'organisation et représentation des intérêts. Cette forme est devenue inadéquate à des populations dont le niveau d'éducation et de connaissances n'a jamais été aussi élevé en particulier dans les nouvelles générations, là où l'information est déjà un bien commun. La révolution arabe s'est élancée sans les partis, avec les réseaux sociaux et elle se répand sous cette même forme jusqu'à chez nous (en Espagne cette semaine). Elle exprime de façon spectaculaire les aspirations d'un nouveau monde d'individus dont la nature première est l'espèce démocratique. Les revendications participatives des citoyens réinventent l'individu autogestionnaire, très loin des communautarismes comme du mondialisme des élites et de la sclérose des partis.
De ce "désastre obscur" naîtra-t-il du nouveau ? Dans l'immédiat les Primaires peuvent devenir un instrument de reprise populaire de la liberté du choix du candidat de gauche, confisqué jusqu'ici par les Instituts, les Think Tanks et autres grands médias. Par les appareils partisans aussi.
On entend déjà les pleureuses antiques se désolant des millions de citoyens qui s'apprêteraient à leur confisquer le monopole de l'arbitrage.
En Italie le Parti Démocrate songe à cesser d'user des Primaires (généralisées aux élections locales) car ses propres candidats y sont de plus en plus souvent battus; sauf que les personnalités investies gagnent ensuite les élections même difficiles car elles font campagne avec le viatique de la confiance des et aux citoyens ordinaires. Ce défi des Primaires ne concerne pas que le PS : les autres formations devraient s'y impliquer tant la crise ouverte est profonde et favorable à des rassemblements et comportements inédits. Et elles n'y échapperont pas.
Au-delà, il faut parler de la nouvelle société que nous voulons: de la démondialisation, de la fixation de nouvelles normes dans le secteur de l'emploi, des conditions et des buts du travail comme de la re-règlementation de son marché, de l'intérêt général et de la sanctuarisation du périmètre de ses services, des coopératives et de l'économie sociale, de l'impératif écologique et de bien d'autres choses sans doute qui n'étaient pas sur l'agenda de DSK. Faisant cela nous reprendrions l'antienne qu'énonçait Pierre Mendès-France en concluant sa galerie de portraits d'hommes d'Etat (La Vérité guidait leurs pas. Gallimard. 1975): " Il faut s'élever au-dessus des incidents et des épisodes, même quand ils nous atteignent douloureusement, il faut embrasser le grand mouvement qui entraîne irrésistiblement les peuples et les nations. (...) L'heure est venue de la lucidité en face des problèmes, de l'ardeur et de l'énergie en face des difficultés et des obstacles. Messages (...) qui sont autant de rappels à un petit nombre de règles morales hors desquelles la politique n'est qu'une vaine parade et la démocratie un concept sans substance et sans vérité - autant de rappels aussi à de grandes raisons d'espérer et de croire".
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Paul Alliès
Professeur à l'Université de Montpellier. Secrétaire national adjoint à la Rénovation du Parti Socialiste. Président de la Convention pour la 6° République (C6R)
gauche respectueuse : pétition contre l'indécence du PS et des soutiens de DSK
DSK : signez la pétition pour défendre Nafissatou Diallo
Rédigé par notre équipe le 18 mai 2011
Pendant que le parti socialiste et certains intellectuels comme Bernard Henri-Lévy cherchent des excuses à Dominique Strauss-Kahn et ne trouvent bon de s’indigner que contre le système judiciaire américain, 24heuresactu lance une pétition de soutien à Nafissatou Diallo, la femme de chambre victime présumée de DSK.
Les avocats de Dominique Strauss-Kahn vont tenter dans les jours et les semaines à venir de salir Nafissatou Diallo et de décrédibiliser son témoignage. Pour cette femme de chambre immigrée et mère célibataire, une deuxième épreuve terrible s’annonce.
Dans le respect de la présomption d’innocence, mais au vu des éléments donnés par les autorités américaines et surtout du déséquilibre entre une victime seule et fragile et le réseau de soutiens international au violeur présumé, nous faisons le choix de soutenir Nafissatou Diallo, qui ne doit pas croire que les Français sont du côté des prédateurs sexuels.
Voici le texte intégral de la pétition :
A l’attention de Parti socialiste et Bernard Henri-Lévy
Le parti socialiste et Bernard Henri-Lévy s’indignent du traitement réservé à Dominique Strauss-Kahn par la justice américaine et estiment que le directeur du FMI devrait bénéficier d’un traitement de faveur.
Depuis trois jours en revanche, ils ne se soucient guère de la victime présumée de cette agression sexuelle, Nafissatou Diallo.
Cette femme de chambre, mère célibataire et immigrée mérite pourtant qu’on la soutienne dans cette terrible épreuve.
Le choix du parti socialiste et de Bernard Henri-Lévy de chercher à dédouaner Dominique Strauss-Kahn est indigne.
Tout comme s’annonce indigne la campagne de dénigrement que vont mener les as du barreau recrutés par DSK pour salir la victime et décrédibiliser son témoignage.
Nous nous engageons à soutenir Nafissatou Diallo, victime fragile face à la puissance, la renommée et les soutiens dont bénéficie Dominique Strauss-Kahn.
Nous réclamons justice et décence vis à vis d’une femme qui jusqu’à preuve du contraire a été agressée sexuellement au cours de son travail et contre laquelle ne pèsent pour l’heure aucun soupçon.
Rejoignez-nous et soutenez Nafissatou Diallo en signant cette pétition.
http://24heuresactu.com/blog/2011/05/18/dsk-signez-la-petition-pour-defendre-nafissatou-diallo/
Rédigé par notre équipe le 18 mai 2011
Pendant que le parti socialiste et certains intellectuels comme Bernard Henri-Lévy cherchent des excuses à Dominique Strauss-Kahn et ne trouvent bon de s’indigner que contre le système judiciaire américain, 24heuresactu lance une pétition de soutien à Nafissatou Diallo, la femme de chambre victime présumée de DSK.
Les avocats de Dominique Strauss-Kahn vont tenter dans les jours et les semaines à venir de salir Nafissatou Diallo et de décrédibiliser son témoignage. Pour cette femme de chambre immigrée et mère célibataire, une deuxième épreuve terrible s’annonce.
Dans le respect de la présomption d’innocence, mais au vu des éléments donnés par les autorités américaines et surtout du déséquilibre entre une victime seule et fragile et le réseau de soutiens international au violeur présumé, nous faisons le choix de soutenir Nafissatou Diallo, qui ne doit pas croire que les Français sont du côté des prédateurs sexuels.
Voici le texte intégral de la pétition :
A l’attention de Parti socialiste et Bernard Henri-Lévy
Le parti socialiste et Bernard Henri-Lévy s’indignent du traitement réservé à Dominique Strauss-Kahn par la justice américaine et estiment que le directeur du FMI devrait bénéficier d’un traitement de faveur.
Depuis trois jours en revanche, ils ne se soucient guère de la victime présumée de cette agression sexuelle, Nafissatou Diallo.
Cette femme de chambre, mère célibataire et immigrée mérite pourtant qu’on la soutienne dans cette terrible épreuve.
Le choix du parti socialiste et de Bernard Henri-Lévy de chercher à dédouaner Dominique Strauss-Kahn est indigne.
Tout comme s’annonce indigne la campagne de dénigrement que vont mener les as du barreau recrutés par DSK pour salir la victime et décrédibiliser son témoignage.
Nous nous engageons à soutenir Nafissatou Diallo, victime fragile face à la puissance, la renommée et les soutiens dont bénéficie Dominique Strauss-Kahn.
Nous réclamons justice et décence vis à vis d’une femme qui jusqu’à preuve du contraire a été agressée sexuellement au cours de son travail et contre laquelle ne pèsent pour l’heure aucun soupçon.
Rejoignez-nous et soutenez Nafissatou Diallo en signant cette pétition.
http://24heuresactu.com/blog/2011/05/18/dsk-signez-la-petition-pour-defendre-nafissatou-diallo/
vendredi 20 mai 2011
peuple de gauche violé par DSK et ses acolytes
Moi aussi, je suis une victime de DSK
Un électeur de gauche raconte : il a subi une tournante idéologique
Publié le 18 mai 2011 à 17h00 dans Politique
Après tout, il n’y a pas de raison, moi aussi, je sors du silence. J’ai été violé par Dominique Strauss-Kahn.
D’accord, je ne suis pas une femme, je suis un archétype. Il n’empêche, je ne peux demeurer silencieux plus longtemps. J’ai été violé par les oreilles et par l’esprit. Et ce, depuis des mois, des années et avec la complicité active d’une part des médias et même d’hommes politiques de droite.
Je suis un électeur de gauche. Voilà, c’est dit.
Parfois je suis communiste, parfois je suis écologiste mais le plus souvent je suis socialiste. Par exemple, je pense que le périmètre du marché doit être limité et que l’éducation, la santé, l’énergie, voire une partie du crédit doivent en être exclus. Je suis partisan d’un niveau de protection sociale très élevé qui permettent de réduire les inégalités et de donner aux gens l’impression qu’ils vivent en société et non dans le fameux poulailler libre visité régulièrement par des renards libres.
Il arrive qu’on m’appelle le peuple de gauche, l’appellation a ressurgi avec les célébrations de ce 10 mai 1981 qui semble si lointain aujourd’hui. On se demande où je suis passé. Certains me repèrent dans la foule des abstentionnistes, d’autres m’identifient chez les sympathisants de Marine Le Pen. Et ça ne va pas s’arranger, surtout si la campagne présidentielle se met à ressembler à une série policière du dimanche après-midi, en vertu de la spécialité très américaine qui fait que l’image du réel est plus réelle que le réel – ainsi, en banalisant la torture à l’écran, Jack Bauer a-t-il préparé le public à Guantanamo.
Je vous dois une précision : je suis un électeur de gauche resté à gauche. Un vrai. Pas un adhérent à 20 euros du PS cuvée 2007, quand Ségolène était la candidate favorite de la droite et des sondages.
Et je maintiens mes déclarations. J’ai été violé par DSK. Parfois, il y avait Moscovici avec lui et puis aussi un certain Cambadélis. Un jeune brun aussi s’y mettait, Manuel Valls. Il y en avait un autre, mais comme il trouvait qu’on n’allait pas assez loin avec moi et que ça ne ressemblait pas assez à du porno-gonzo idéologique, il est allé voir en face. Jean-Marie Bockel, il s’appelait. Au moins, il m’a laissé tranquille. Il est allé draguer l’électeur de droite, ce n’est plus mon problème.
En attendant, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que j’ai subi comme attouchements législatifs, toutes ces années, avec cette bande de pervers, ces obsédés prêts à toutes les pratiques sociales libérales, sans oublier les privatisations sans vaseline. Et que je te mets la main à l’Etat-Providence, et que je te touche les acquis sociaux, et que je te bascule sur le lit du sécuritarisme, et que du temps de Jospin (qui faisait semblant de ne rien voir), et je te promène mon Comité d’Orientations des Retraites et ma LOLF devant le visage, et que je te fouette à coups de RGPP, ce qui va bien aider les autres à « réformer » comme ils disent ou à te faire bosser sur le trottoir patronal jusqu’à 67 ans et plus.
Cela ne s’est pas passé dans la chambre d’un hôtel new-yorkais, il n’empêche que j’ai été coincé et séquestré – et dans mon cas, il y a des témoins parce que ça s’est passé à l’échelle d’un pays, que dis-je, d’un continent. Et quand, en 2005, j’ai hurlé que ça faisait trop mal et que j’ai dit « non », eh bien DSK et les autres, ils ont fait semblant d’entendre « oui ». D’accord, ce coup-là, ce n’était pas DSK, c’était Sarkozy. Mais ils rigolaient bien, les salauds, de voir ma tête. Quand ils veulent quelque chose, rien ne les arrête.
Le problème, c’est que DSK appartient à mon camp. En théorie tout au moins. Me faire ça à moi, son électeur naturel, c’est quand même scandaleux. Et j’ai dû supporter, moi la victime, d’entendre célébrer sur tous les tons les mérites de mon tortionnaire : « DSK, La meilleure chance de la gauche » par-ci, « DSK, le sauveur du PS » par-là. Qui me croyait, moi, l’électeur de gauche quand je disais qu’il n’était pas ou plus de gauche ?
On m’accusait de vouloir salir la réputation d’un homme responsable, moderne, bien sous tous rapports et on répétait que c’était moi le pleurnichard archaïque qui ne voulait pas me laisser faire alors que c’était si bon, mais si, mais si, j’allais voir, d’être moderne.
Le pire, avec DSK, c’est que l’on finit par aimer son bourreau. Le syndrome de Stockholm, ça s’appelle. Eh bien oui, j’avoue : malgré les sévices et les humiliations, je m’apprêtais à voter pour lui au second tour de la présidentielle, toute honte bue.
Pour le passé, pour les promesses, pour la gauche dont il m’aurait murmuré le nom à l’oreille, le temps d’une campagne, avant, à peine élu, de recommencer à me la faire à l’envers.
http://www.causeur.fr/moi-aussi-je-suis-une-victime-de-dsk,9963
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différence avec moi:je n'aurais jamais voté DSK.
Un électeur de gauche raconte : il a subi une tournante idéologique
Publié le 18 mai 2011 à 17h00 dans Politique
Après tout, il n’y a pas de raison, moi aussi, je sors du silence. J’ai été violé par Dominique Strauss-Kahn.
D’accord, je ne suis pas une femme, je suis un archétype. Il n’empêche, je ne peux demeurer silencieux plus longtemps. J’ai été violé par les oreilles et par l’esprit. Et ce, depuis des mois, des années et avec la complicité active d’une part des médias et même d’hommes politiques de droite.
Je suis un électeur de gauche. Voilà, c’est dit.
Parfois je suis communiste, parfois je suis écologiste mais le plus souvent je suis socialiste. Par exemple, je pense que le périmètre du marché doit être limité et que l’éducation, la santé, l’énergie, voire une partie du crédit doivent en être exclus. Je suis partisan d’un niveau de protection sociale très élevé qui permettent de réduire les inégalités et de donner aux gens l’impression qu’ils vivent en société et non dans le fameux poulailler libre visité régulièrement par des renards libres.
Il arrive qu’on m’appelle le peuple de gauche, l’appellation a ressurgi avec les célébrations de ce 10 mai 1981 qui semble si lointain aujourd’hui. On se demande où je suis passé. Certains me repèrent dans la foule des abstentionnistes, d’autres m’identifient chez les sympathisants de Marine Le Pen. Et ça ne va pas s’arranger, surtout si la campagne présidentielle se met à ressembler à une série policière du dimanche après-midi, en vertu de la spécialité très américaine qui fait que l’image du réel est plus réelle que le réel – ainsi, en banalisant la torture à l’écran, Jack Bauer a-t-il préparé le public à Guantanamo.
Je vous dois une précision : je suis un électeur de gauche resté à gauche. Un vrai. Pas un adhérent à 20 euros du PS cuvée 2007, quand Ségolène était la candidate favorite de la droite et des sondages.
Et je maintiens mes déclarations. J’ai été violé par DSK. Parfois, il y avait Moscovici avec lui et puis aussi un certain Cambadélis. Un jeune brun aussi s’y mettait, Manuel Valls. Il y en avait un autre, mais comme il trouvait qu’on n’allait pas assez loin avec moi et que ça ne ressemblait pas assez à du porno-gonzo idéologique, il est allé voir en face. Jean-Marie Bockel, il s’appelait. Au moins, il m’a laissé tranquille. Il est allé draguer l’électeur de droite, ce n’est plus mon problème.
En attendant, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que j’ai subi comme attouchements législatifs, toutes ces années, avec cette bande de pervers, ces obsédés prêts à toutes les pratiques sociales libérales, sans oublier les privatisations sans vaseline. Et que je te mets la main à l’Etat-Providence, et que je te touche les acquis sociaux, et que je te bascule sur le lit du sécuritarisme, et que du temps de Jospin (qui faisait semblant de ne rien voir), et je te promène mon Comité d’Orientations des Retraites et ma LOLF devant le visage, et que je te fouette à coups de RGPP, ce qui va bien aider les autres à « réformer » comme ils disent ou à te faire bosser sur le trottoir patronal jusqu’à 67 ans et plus.
Cela ne s’est pas passé dans la chambre d’un hôtel new-yorkais, il n’empêche que j’ai été coincé et séquestré – et dans mon cas, il y a des témoins parce que ça s’est passé à l’échelle d’un pays, que dis-je, d’un continent. Et quand, en 2005, j’ai hurlé que ça faisait trop mal et que j’ai dit « non », eh bien DSK et les autres, ils ont fait semblant d’entendre « oui ». D’accord, ce coup-là, ce n’était pas DSK, c’était Sarkozy. Mais ils rigolaient bien, les salauds, de voir ma tête. Quand ils veulent quelque chose, rien ne les arrête.
Le problème, c’est que DSK appartient à mon camp. En théorie tout au moins. Me faire ça à moi, son électeur naturel, c’est quand même scandaleux. Et j’ai dû supporter, moi la victime, d’entendre célébrer sur tous les tons les mérites de mon tortionnaire : « DSK, La meilleure chance de la gauche » par-ci, « DSK, le sauveur du PS » par-là. Qui me croyait, moi, l’électeur de gauche quand je disais qu’il n’était pas ou plus de gauche ?
On m’accusait de vouloir salir la réputation d’un homme responsable, moderne, bien sous tous rapports et on répétait que c’était moi le pleurnichard archaïque qui ne voulait pas me laisser faire alors que c’était si bon, mais si, mais si, j’allais voir, d’être moderne.
Le pire, avec DSK, c’est que l’on finit par aimer son bourreau. Le syndrome de Stockholm, ça s’appelle. Eh bien oui, j’avoue : malgré les sévices et les humiliations, je m’apprêtais à voter pour lui au second tour de la présidentielle, toute honte bue.
Pour le passé, pour les promesses, pour la gauche dont il m’aurait murmuré le nom à l’oreille, le temps d’une campagne, avant, à peine élu, de recommencer à me la faire à l’envers.
http://www.causeur.fr/moi-aussi-je-suis-une-victime-de-dsk,9963
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différence avec moi:je n'aurais jamais voté DSK.
mercredi 18 mai 2011
PS la débandade éliminer le PS un acte salutaire
le CUL du PS éliminer le PS :un acte salutaire
http://www.drzz.fr/le-cul-du-parti-socialiste-par-jean-patrick-grumberg/
Le cul du Parti socialiste
Publié le 18 mai 2011 par Jean-Patrick Grumberg
Ils ont du cul, de la chance, au Parti socialiste. Ils trouvent des gogos, durement touchés par la crise, qui acceptent de croire que le parti de gauche, qui soutenait le candidat milliardaire DSK, peut les comprendre et les aider.
Grandissez et devenez adultes, les gogos. Regardez la débauche des derniers jours : sexe, fric et jet set.
Vous allez vraiment voter pour cette gauche caviar diamants qui protège les nantis, Strauss Kahn, et crachent sur la classe défavorisée, la femme de ménage de l'hôtel ?
Vous allez encore une fois vous réveiller, étonnés d'avoir élu un candidat (lequel, c'est du pareil au même) tout empli du mépris hautain des grands de ce monde pour le petit peuple ?
Les derniers évènements montrent que le bling bling de Sarkozy, en comparaison de la richesse du candidat socialiste DSK, dont le parcours semble être légèrement entravé, c'est de la bijouterie de pacotille ! Combien de journalistes en ont parlé, à part Drzz.fr ? Le New York Times, journal très à gauche mais d'un pays qui respecte la liberté d'expression, l'a fait. Il vient de publier le patrimoine immobilier de DSK et de sa femme, dans un article qu'il intitule "les contradictions d'un socialiste français".
Je vous laisse le découvrir, sauf si vous me demandez de le traduire. Ca donne le tournis. Et je ne méprise pas l'argent et ceux qui le gagnent.
Il se trouve hélas des français pour croire qu'à ce niveau de richesse, ces candidats peuvent encore comprendre les préoccupations de ceux qui, avec deux cent euros de plus, arriveraient à boucler leurs fins de mois.
C'est décourageant. Avec l'affaire DSK, la gauche a montré combien elle est coupée, et depuis trop longtemps pour encore changer, des valeurs de coeur et de morale qu'elle a fait croire incarner. Elle s'est dévoilée plus proche de la morale des seigneurs que celles des peuples.
Je ne sais pas si le PS verra son candidat élu au pouvoir en 2012. Ce que je sais, en revanche, c'est comment il transformera la justice française.
Nous aurons une justice de riches qui protège les puissants et bafoue les droits de la populace, réduite à se taire.
Nous aurons une justice qui ne met pas en garde à vue un membre de la caste, même accusé du crime de viol.
Nous aurons une justice qui revient quarante ans en arrière, lorsque la victime d'un viol était nécessairement une menteuse, une allumeuse qui a provoqué l'homme qu'on excuse de n'avoir pas résisté.
Nous aurons une justice ou les puissants seront au dessus des lois, libres de tout faire, car il se trouvera toujours un membre du clan pour éteindre les incendies.
Je n'invente rien. Ils l'ont déclaré eux même. Que la justice américaine ait osé accuser un homme dont l'intelligence et le rang le place au dessus des lois, Badinter appelle cela une "défaillance"… il a été Ministre de la justice. Elisabeth Guigou se dit "heureuse" de vivre dans un pays ou la justice protège les nantis. "Heureuse", soulagée, que la France n'ait pas le même système que les américains, qui traite sur le même pied d'égalité une simple servante et la crème du socialisme. Chevènement décrit la justice américaine, qui a osé protégé la victime, et non l'élite, d'"infernale". Comme il fait partie de l'élite, on le comprends.
Trop c'est trop.
Une telle débauche, venant de gens d'en haut et de si petite moralité, en si peu de temps, est proprement hallucinant.
Ces gens méprisent à ce point le peuple, symbolisé par cette humble femme de ménage, qu'en cas de pépin, la vérité nue leur sort par tous les orifices. Rien n'arrêtera cette classe politique puante, qui, juste après les faibles participations électorales, rabâche pendant vingt quatre heures que les politiques se sont coupés du peuple et doivent regagner sa confiance.
Jusqu'à Lang qui ose un "quoi, il n'y a pas mort d'homme" dans l'indifférence totale. A t-il songé un instant, ce sale type, à la douleur de la victime, francophone, lorsqu'elle entendra ses mots ?
Faites preuve d'humanité et dites-lui pardon publiquement, Mr Lang.
Reproduction autorisée avec les mentions suivantes et le lien vers cet article : © Jean-Patrick Grumberg pour Drzz.fr
_________________
" On ne peut empêcher les oiseaux noirs de voler au-dessus de nos têtes, mais on peut les empêcher d'y faire leur nid "
Le cul du Parti socialiste
Publié le 18 mai 2011 par Jean-Patrick Grumberg
Ils ont du cul, de la chance, au Parti socialiste. Ils trouvent des gogos, durement touchés par la crise, qui acceptent de croire que le parti de gauche, qui soutenait le candidat milliardaire DSK, peut les comprendre et les aider.
Grandissez et devenez adultes, les gogos. Regardez la débauche des derniers jours : sexe, fric et jet set.
Vous allez vraiment voter pour cette gauche caviar diamants qui protège les nantis, Strauss Kahn, et crachent sur la classe défavorisée, la femme de ménage de l'hôtel ?
Vous allez encore une fois vous réveiller, étonnés d'avoir élu un candidat (lequel, c'est du pareil au même) tout empli du mépris hautain des grands de ce monde pour le petit peuple ?
Les derniers évènements montrent que le bling bling de Sarkozy, en comparaison de la richesse du candidat socialiste DSK, dont le parcours semble être légèrement entravé, c'est de la bijouterie de pacotille ! Combien de journalistes en ont parlé, à part Drzz.fr ? Le New York Times, journal très à gauche mais d'un pays qui respecte la liberté d'expression, l'a fait. Il vient de publier le patrimoine immobilier de DSK et de sa femme, dans un article qu'il intitule "les contradictions d'un socialiste français".
Je vous laisse le découvrir, sauf si vous me demandez de le traduire. Ca donne le tournis. Et je ne méprise pas l'argent et ceux qui le gagnent.
Il se trouve hélas des français pour croire qu'à ce niveau de richesse, ces candidats peuvent encore comprendre les préoccupations de ceux qui, avec deux cent euros de plus, arriveraient à boucler leurs fins de mois.
C'est décourageant. Avec l'affaire DSK, la gauche a montré combien elle est coupée, et depuis trop longtemps pour encore changer, des valeurs de coeur et de morale qu'elle a fait croire incarner. Elle s'est dévoilée plus proche de la morale des seigneurs que celles des peuples.
Je ne sais pas si le PS verra son candidat élu au pouvoir en 2012. Ce que je sais, en revanche, c'est comment il transformera la justice française.
Nous aurons une justice de riches qui protège les puissants et bafoue les droits de la populace, réduite à se taire.
Nous aurons une justice qui ne met pas en garde à vue un membre de la caste, même accusé du crime de viol.
Nous aurons une justice qui revient quarante ans en arrière, lorsque la victime d'un viol était nécessairement une menteuse, une allumeuse qui a provoqué l'homme qu'on excuse de n'avoir pas résisté.
Nous aurons une justice ou les puissants seront au dessus des lois, libres de tout faire, car il se trouvera toujours un membre du clan pour éteindre les incendies.
Je n'invente rien. Ils l'ont déclaré eux même. Que la justice américaine ait osé accuser un homme dont l'intelligence et le rang le place au dessus des lois, Badinter appelle cela une "défaillance"… il a été Ministre de la justice. Elisabeth Guigou se dit "heureuse" de vivre dans un pays ou la justice protège les nantis. "Heureuse", soulagée, que la France n'ait pas le même système que les américains, qui traite sur le même pied d'égalité une simple servante et la crème du socialisme. Chevènement décrit la justice américaine, qui a osé protégé la victime, et non l'élite, d'"infernale". Comme il fait partie de l'élite, on le comprends.
Trop c'est trop.
Une telle débauche, venant de gens d'en haut et de si petite moralité, en si peu de temps, est proprement hallucinant.
Ces gens méprisent à ce point le peuple, symbolisé par cette humble femme de ménage, qu'en cas de pépin, la vérité nue leur sort par tous les orifices. Rien n'arrêtera cette classe politique puante, qui, juste après les faibles participations électorales, rabâche pendant vingt quatre heures que les politiques se sont coupés du peuple et doivent regagner sa confiance.
Jusqu'à Lang qui ose un "quoi, il n'y a pas mort d'homme" dans l'indifférence totale. A t-il songé un instant, ce sale type, à la douleur de la victime, francophone, lorsqu'elle entendra ses mots ?
Faites preuve d'humanité et dites-lui pardon publiquement, Mr Lang.
Reproduction autorisée avec les mentions suivantes et le lien vers cet article : © Jean-Patrick Grumberg pour Drzz.fr
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" On ne peut empêcher les oiseaux noirs de voler au-dessus de nos têtes, mais on peut les empêcher d'y faire leur nid "
FESTIVAL DE KAHN:QUELLE HONTE ! éliminer le PS un acte salutaire
“”honte à cette classe politique et aux journalistes...
ont -ils eu une pensée pour la victime présumée ? ...NON
Image DEGRADENTE pour DSK avec les menottes ...
mais avez-vous pensé à " l'IMAGE "cette femme de ménage obligée de se "plier" à SES volontés ? ...
là vous avez vraiment une image DEGRADENTE ...
il se croyait INTOUCHABLE ...
mais nous sommes aux USA ! la loi est égale pour tout le monde ,
enfin une justice équitable
et dire que cette personne pouvait devenir CHEF D'UN ETAT ....
quand un être est incapable de dominer ses pulsations . il ne peut prétendre et n'a pas LE DROIT d' excercer une telle fonction..
la FRANCE a eu de la chance ..
c'est peut-être une justice "immanente " ..il n'est pas à son premier coup d'essais !
DSK doit "assumer" SES actes
et redescendre au niveau des communs des mortels .
Mesdames etMessieurs les politiques ...Arrêtez vos plaintes et pensez aux victimes ! Ne soyez pas HYPOCRITES .
Il serait maintenant SALUTAIRE d'éliminer le PARTI SOCIALISTE afin de retrouver des représentants de gauche normaux,pas ces dégénérés du pouvoir et de l'argent.
ont -ils eu une pensée pour la victime présumée ? ...NON
Image DEGRADENTE pour DSK avec les menottes ...
mais avez-vous pensé à " l'IMAGE "cette femme de ménage obligée de se "plier" à SES volontés ? ...
là vous avez vraiment une image DEGRADENTE ...
il se croyait INTOUCHABLE ...
mais nous sommes aux USA ! la loi est égale pour tout le monde ,
enfin une justice équitable
et dire que cette personne pouvait devenir CHEF D'UN ETAT ....
quand un être est incapable de dominer ses pulsations . il ne peut prétendre et n'a pas LE DROIT d' excercer une telle fonction..
la FRANCE a eu de la chance ..
c'est peut-être une justice "immanente " ..il n'est pas à son premier coup d'essais !
DSK doit "assumer" SES actes
et redescendre au niveau des communs des mortels .
Mesdames etMessieurs les politiques ...Arrêtez vos plaintes et pensez aux victimes ! Ne soyez pas HYPOCRITES .
Il serait maintenant SALUTAIRE d'éliminer le PARTI SOCIALISTE afin de retrouver des représentants de gauche normaux,pas ces dégénérés du pouvoir et de l'argent.
mardi 17 mai 2011
DSK gate :la théorie du complot contre lui tombe à l'eau
La thèse d'un rapport sexuel consenti
Les avocats chargés de la défense de Dominique Strauss-Kahn ont mis au point une nouvelle stratégie de défense «explosive» selon le «New York Times». «Je l'ai séduite et elle a dit oui-oui», titre le quotidien new-yorkais. Les avocats soutiennent la thèse d'un rapport sexuel consenti entre leur client et la femme de ménage. «Les preuves, nous le croyons, ne corroboreront pas la thèse de la relation sexuelle forcée», explique Ben Brafman avocat de l'ancien ministre français.
La victime présumée ne savait pas qui était DSK
N. D., surnommée Ophelia à son travail, est la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn. La femme de chambre de l'hôtel Sofitel ne savait pas à qui elle avait affaire lorsqu'elle a affirmé avoir été agressée par le patron du FMI.
C'est en tout cas ce que déclare un ami de la victime rencontré dans le Bronx par RMC. Cet homme hébergerait aujourd'hui une des filles de la victime qui se trouve sous protection policière, dans un lieu tenu secret, pour éviter les sollicitations médiatiques.
Elle n'as pas porté plainte officiellement
Elle aurait appris l'identité de son agresseur, et son rang, en regardant la télévision le soir de l'arrestation de DSK. Son ami a alors expliqué à N. D. l'importance de la personnalité politique française.
Enfin, la radio nous révèle que la femme de chambre du Sofitel n'a pas officiellement déposé plainte contre DSK et que c'est le procureur en charge de l'enquête qui est à l'origine des poursuites contre le directeur du FMI.
C'est exactement la version qu'adoptent les violeurs.
Ce malade va bientôt nous expliquer que son charme est tellement irrésistible que la jeune femme l'a agressé sexuellement.
qu'ils sont beaux tous ces tenors du PS qui n'ont pas eu un mot de compassion pour la vraie victime.
Les avocats de DSK ont élaboré une nouvelle stratégie. N.D., la femme de chambre du Sofitel, aurait eu des relations sexuelles consenties avec le directeur du FMI.
Les avocats chargés de la défense de Dominique Strauss-Kahn ont mis au point une nouvelle stratégie de défense «explosive» selon le «New York Times». «Je l'ai séduite et elle a dit oui-oui», titre le quotidien new-yorkais. Les avocats soutiennent la thèse d'un rapport sexuel consenti entre leur client et la femme de ménage. «Les preuves, nous le croyons, ne corroboreront pas la thèse de la relation sexuelle forcée», explique Ben Brafman avocat de l'ancien ministre français.
La victime présumée ne savait pas qui était DSK
N. D., surnommée Ophelia à son travail, est la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn. La femme de chambre de l'hôtel Sofitel ne savait pas à qui elle avait affaire lorsqu'elle a affirmé avoir été agressée par le patron du FMI.
C'est en tout cas ce que déclare un ami de la victime rencontré dans le Bronx par RMC. Cet homme hébergerait aujourd'hui une des filles de la victime qui se trouve sous protection policière, dans un lieu tenu secret, pour éviter les sollicitations médiatiques.
Elle n'as pas porté plainte officiellement
Elle aurait appris l'identité de son agresseur, et son rang, en regardant la télévision le soir de l'arrestation de DSK. Son ami a alors expliqué à N. D. l'importance de la personnalité politique française.
Enfin, la radio nous révèle que la femme de chambre du Sofitel n'a pas officiellement déposé plainte contre DSK et que c'est le procureur en charge de l'enquête qui est à l'origine des poursuites contre le directeur du FMI.
C'est exactement la version qu'adoptent les violeurs.
Ce malade va bientôt nous expliquer que son charme est tellement irrésistible que la jeune femme l'a agressé sexuellement.
qu'ils sont beaux tous ces tenors du PS qui n'ont pas eu un mot de compassion pour la vraie victime.
les suite du DSKGATE:l'urgence de virer la "gauche" caviard
les dirrigeants du PS savaient.
les journalistes savaient
Ils continuent à penser que pour les puissants, le viol est une AFFAIRE PRIVEE.
De l'autre côté,pour Dominique Strauss-Kahn, le problème semble aller au-delà d’un manque de maîtrise vis-à-vis des femmes. “Il a un comportement transgressif, il considère que les règles ne s’appliquent pas à lui”.
je pense,au vu de l'émoi provoqué par la photo de DSK menotté,que d'autres sont choqués qu'on puisse traiter un puissant comme n'importe quel citoyen.
Il est indispensable de les virer si on veut sauver la démocratie.
les journalistes savaient
Ils continuent à penser que pour les puissants, le viol est une AFFAIRE PRIVEE.
De l'autre côté,pour Dominique Strauss-Kahn, le problème semble aller au-delà d’un manque de maîtrise vis-à-vis des femmes. “Il a un comportement transgressif, il considère que les règles ne s’appliquent pas à lui”.
je pense,au vu de l'émoi provoqué par la photo de DSK menotté,que d'autres sont choqués qu'on puisse traiter un puissant comme n'importe quel citoyen.
Il est indispensable de les virer si on veut sauver la démocratie.
l'hymne du PS pour 2012: soeur sourire DOMINIQUE NIQUE NIQUE
Dominique , nique nique.... par messaline99
no we KAHN'T
à la sauce DSK,ce chant est au moins aussi violent que la Marseillaise
lundi 16 mai 2011
PS violeurs :la castration chimique pour les autres,pas pour eux
retour sur un article où le PS parlait de catration chimiqe..pour les autres.
s'ils l'avaient prescrite à DSK,la jeune femme s'en porterait surement mieux aujourd'hui.
à noter que c'est le lieutenant de DSK,Jean Marie Le Guen qui est en faveur de la castration chimique.
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Castration chimique: le PS divisé
02/10/2009 à 12h48 - mis à jour le 02/10/2009 à 18h58
Ségolène Royal emboîterait presque le pas de... Frédéric Lefebvre. Trois jours après l'enlèvement et le meurtre de Marie-Christine Hodeau, alors que le suspect principal a déjà fait de la prison pour le viol d'une adolescente de 13 ans; le débat sur la castration chimique repart de plus belle.
1. Jeudi, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, pronait la castration chimique pour prévenir la récidive. Un peu plus tard le député UMP Yves Nicolin - réactif - annonçait qu'il déposera dans les prochains jours une proposition de loi visant à instaurer la castration chimique pour tout violeur d'un mineur de moins de 13 ans.
2. "Déplorable" et "indécent", ce sont les mots employés par le porte-parole du PS, Benoît Hamon, pour qualifier cette proposition. "Les délinquants sexuels ne sont pas "pris en charge comme on devrait le faire, soit en établissement psychiatrique, soit en milieu carcéral" alors qu'ils devraient pouvoir bénéficier de "thérapies indispensables", a déploré Benoît Hamon sur RTL.
3. Ségolène Royal et Benoît Hamon n'ont semble-t-il pas accorder leurs violons. En déplacement à Saint-Martin-Lès-Melle, où elle a voté à la consultation du PS, la présidente de la région Poitou-Charentes n'a pas écarté la possibilité de la castration chimique. "Cela existe dans certains pays. Tout ce qui va dans le sens d'empêcher les prédateurs sexuels de récidiver doit être proposé" a-t-elle déclaré rappelant cependant qu'en France, "des solutions existent" mais qu'"il y pénurie de psychiatres".
4. Et la cacophonie continue au PS autour du sujet. Sur Europe 1, le député PS André Vallini estimait lui que la castration n'est pas "la solution idéale" pendant que son collégue Jean-Marie Le Guen, responsable des questions de santé au PS jugait sur Canal+ que "c'est une mesure technique qui peut être tout à fait envisagée".
http://www.lepost.fr/article/2009/10/02/1722435_castration-chimique-cacophonie-au-ps.html#xtor=RSS-33
s'ils l'avaient prescrite à DSK,la jeune femme s'en porterait surement mieux aujourd'hui.
à noter que c'est le lieutenant de DSK,Jean Marie Le Guen qui est en faveur de la castration chimique.
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Castration chimique: le PS divisé
02/10/2009 à 12h48 - mis à jour le 02/10/2009 à 18h58
Ségolène Royal emboîterait presque le pas de... Frédéric Lefebvre. Trois jours après l'enlèvement et le meurtre de Marie-Christine Hodeau, alors que le suspect principal a déjà fait de la prison pour le viol d'une adolescente de 13 ans; le débat sur la castration chimique repart de plus belle.
1. Jeudi, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, pronait la castration chimique pour prévenir la récidive. Un peu plus tard le député UMP Yves Nicolin - réactif - annonçait qu'il déposera dans les prochains jours une proposition de loi visant à instaurer la castration chimique pour tout violeur d'un mineur de moins de 13 ans.
2. "Déplorable" et "indécent", ce sont les mots employés par le porte-parole du PS, Benoît Hamon, pour qualifier cette proposition. "Les délinquants sexuels ne sont pas "pris en charge comme on devrait le faire, soit en établissement psychiatrique, soit en milieu carcéral" alors qu'ils devraient pouvoir bénéficier de "thérapies indispensables", a déploré Benoît Hamon sur RTL.
3. Ségolène Royal et Benoît Hamon n'ont semble-t-il pas accorder leurs violons. En déplacement à Saint-Martin-Lès-Melle, où elle a voté à la consultation du PS, la présidente de la région Poitou-Charentes n'a pas écarté la possibilité de la castration chimique. "Cela existe dans certains pays. Tout ce qui va dans le sens d'empêcher les prédateurs sexuels de récidiver doit être proposé" a-t-elle déclaré rappelant cependant qu'en France, "des solutions existent" mais qu'"il y pénurie de psychiatres".
4. Et la cacophonie continue au PS autour du sujet. Sur Europe 1, le député PS André Vallini estimait lui que la castration n'est pas "la solution idéale" pendant que son collégue Jean-Marie Le Guen, responsable des questions de santé au PS jugait sur Canal+ que "c'est une mesure technique qui peut être tout à fait envisagée".
http://www.lepost.fr/article/2009/10/02/1722435_castration-chimique-cacophonie-au-ps.html#xtor=RSS-33
affaire DSK : le DOUBLE VIOL par les élus socialistes et les journalistes
COUP DE GUEULE
J'ai HONTE.
HONTE de ce qu'a fait DSK à sa victime.
Beaucoup de gens de son entourage savaient que cet homme est un délinquant sexuel.Un journalist qui a écrit une biographie sur lui a précisé que son entourage faisait tout pour ne jamais le laisser seul dans une chambre d'hotel.
Mais surtout j'ai HONTE du comportement des élus socialistes qui ,hier soir,5 mai,au journal de20 heures,ont essayé de faire passer DSKpour une victime.
Par contre,FRANCOIS HOLLANDE ,SEGOLENE ROYAL,LE GUEN n'ont prononcé aucun mot de compassion pour la victime !!!!
C'est quoi ce PS qui cautionne les agresseurs sexuels et qui se moque du sort des victimes ?
LA SOIF DE POUVOIR NE DONNE PAS TOUS LES DROITS.
CES GENS DOIVENT DEGAGER DE TOUS LES POSTES A RESPONSABILITE
CES GENS SONT DES PREDATEURS.
Carton rouge également pour Laurent Delahousse qui n'est pas intervenu pour remetre un peu d'humanité dans ce scénario sordide.Monde politico-médiatique qui savait et qui a laissé faire DSK.
pascal
J'ai HONTE.
HONTE de ce qu'a fait DSK à sa victime.
Beaucoup de gens de son entourage savaient que cet homme est un délinquant sexuel.Un journalist qui a écrit une biographie sur lui a précisé que son entourage faisait tout pour ne jamais le laisser seul dans une chambre d'hotel.
Mais surtout j'ai HONTE du comportement des élus socialistes qui ,hier soir,5 mai,au journal de20 heures,ont essayé de faire passer DSKpour une victime.
Par contre,FRANCOIS HOLLANDE ,SEGOLENE ROYAL,LE GUEN n'ont prononcé aucun mot de compassion pour la victime !!!!
C'est quoi ce PS qui cautionne les agresseurs sexuels et qui se moque du sort des victimes ?
LA SOIF DE POUVOIR NE DONNE PAS TOUS LES DROITS.
CES GENS DOIVENT DEGAGER DE TOUS LES POSTES A RESPONSABILITE
CES GENS SONT DES PREDATEURS.
Carton rouge également pour Laurent Delahousse qui n'est pas intervenu pour remetre un peu d'humanité dans ce scénario sordide.Monde politico-médiatique qui savait et qui a laissé faire DSK.
pascal
dimanche 15 mai 2011
DSK GATE:Affaire DSK: Anne Mansouret témoigne - révélations - France 3 Régions
voir la vidéo en cliquant surce lien
Affaire DSK: Anne Mansouret témoigne - révélations - France 3 Régions - France 3
Pour info Tristane Banon est la fille d'Anne Mansouret, vice-présidente socialiste du Conseil général de l'Eure, conseillère générale d'Evreux-Est, conseillère régionale de Haute-Normandie.
Affaire DSK: Anne Mansouret témoigne - révélations - France 3 Régions - France 3
Pour info Tristane Banon est la fille d'Anne Mansouret, vice-présidente socialiste du Conseil général de l'Eure, conseillère générale d'Evreux-Est, conseillère régionale de Haute-Normandie.
DSK LE VIOL TRANQUILLE : l'autre victime journaliste
Tristane Banon: DSK a voulu me violer
Tristane Banon, une jeune romancière accuse, avec beaucoup de détails, Dominique Strauss-Kahn de lui avoir fait des avances, de manière agressive, en 2002.
Elle avait avait évoqué cet incident au cours de l'émission 93 Faubourg Saint-Honoré, animée par Thierry Ardisson, dont elle était l'invitée en février 2007, en présence de l'acteur Roger Hanin, et de journalistes comme Jean-Michel Aphatie, et Claude Askolovitch. Mais le nom du personnage masculin mis en cause, selon elle, dans cet incident était masqué par des bips à la demande de la chaîne.
Chacun se demande évidemment qui peut bien être cet individu dont on ignore pourquoi l’on bipe le nom. Pour le savoir, il a suffi de demander à la principale intéressée, Tristane Banon elle-même, qui nous a répondu le plus simplement du monde qu’il s’agissait de Dominique Strauss-Kahn.
Pourquoi avoir censuré le nom de ce politicien qui en 2002 n’était plus ministre, mais député et qui, en ce début d’année 2007, venait d’être nommé loin de Paris, au FMI ? « Je ne sais pas du tout, nous explique Tristane Banon. Ce que je sais c’est qu’il y avait déjà eu un problème une première fois quand Thierry Ardisson m’avait invitée sur l’émission Tout le monde en parle. On avait parlé de ça à la fin de ma séquence et la chaîne avait demandé à ce qu’on retire carrément toute la séquence… C’est une décision de Télé Paris et de Stéphane Simon. Ce n’est pas moi qui l’ai demandé, en tout cas ».
Autre sujet d’étonnement : pourquoi, en février 2007, personne n’a parlé de cette affaire ? Et pourquoi cette vidéo a-t-elle disparu d’internet comme si on avait voulu la supprimer définitivement des mémoires ? L’accusation portée par Tristane Banon est grave, mais pas absurde. Et elle est récurrente. « Qui n’a pas été coincée par Dominique Strauss-Kahn ? », demandait récemment Danielle Evenou pendant une émission de Laurent Ruquier. La presse anglo-saxonne, suivie par des blogs français, a également fait ses choux gras avec sa supposée liaison avec Yasmina Reza.
Comme on le sait, l’actuel directeur du FMI est actuellement sous les feux de l’actualité pour une affaire qui défraie la chronique, à savoir sa relation intime avec Piroska Nagy, une économiste hongroise qui a travaillé pour le département Afrique du FMI jusqu’en août dernier. DSK est soupçonné par l’institution internationale « sur un éventuel abus de pouvoir dont il aurait pu se rendre coupable en accordant des indemnités de départ trop importantes à Nagy ou en manœuvrant pour l’envoyer à Londres », selon Le Point.
Si Dominique Strauss-Khan ne nie pas avoir été proche de Mme Piroska Nagy, il nie en revanche tout abus de pouvoir. L’affaire aurait pu se terminer là si l’on ne reprochait pas également au directeur du FMI d’avoir agi en faveur d’une jeune femme qui a travaillé dans son équipe de campagne pendant la primaire socialiste de 2007, Emilie Byhet. Il lui est reproché d’avoir suggéré au département des ressources humaines du FMI de lui attribuer un stage au département recherche de l’institution…
Ces affaires ne sont certes pas à prendre à la légère, mais elles portent moins à conséquence que l’accusation que Tristane Banon lance à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn. A l’époque des faits, en 2002, la jeune femme n’avait pas osé porter plainte. Pourtant elle avait pris contact avec un conseil juridique qui, d’après ce qu’elle explique dans la vidéo, possédait sur son agresseur supposé un fort volumineux dossier. Mais Tristane Banon a renoncé à porter plainte. Elle y renonce toujours, d’ailleurs :
« De toute façon, maintenant, je ne sais même pas s’il n’y a pas prescription. Ça fait six ans. Au départ, je voulais porter plainte, mais après il y avait eu l’histoire de Johnny Hallyday avec sa nana, c’était pile en même temps que ce qui m’était arrivé… Qu’est-ce qui va empêcher 50 % des gens que je vais croiser de ne pas me croire, ils ne sont pas censés croire en ma bonne foi. Alors je me suis dit qu’il fallait vivre avec ça. Et puis qu’est-ce que j’ai à y gagner ? De l’argent ? Je ne veux pas de son fric. Et si c’est pour faire vendre des bouquins sur ce genre de réputation, franchement je préfère en vendre peu ou pas… Et puis il y avait tout bêtement le fait que je vis seule à Paris. Il est avec un mec qui n’est pas forcément un tendre, il n’a pas forcément des méthodes très raffinées… Je ne pense pas qu’il m’aurait fait assassiner, mais me refaire le portrait, ça aurait été possible… ».
Comment tout cela s’est-il passé ? Tristane Banon prend contact avec Dominique Strauss-Kahn en 2002. A cette époque, elle prépare un livre, Erreurs avouées, qui sera publié quelques mois plus tard chez l’éditeur Anne Carrière, sans le témoignage de Dominique Strauss-Kahn. On comprend pourquoi en écoutant le récit de son entrevue sur Paris Première :
« … Il a proposé qu’on se voit, il m’a donné une adresse, que je ne connaissais pas, déjà ça m’a étonné parce que je connais un petit peu sa vie, plus ou moins, donc je sais où il habite, je sais où est sa permanence, l’Assemblée je vois un peu où c’est situé. Rien de tout ça.
Je suis arrivée devant l’adresse, je me suis garée, je suis montée, c’était un appartement vide, complètement vide, avec un magnétoscope, une télévision, un lit au fond, très beau, il a bon goût, Monsieur a bon goût, poutres apparentes sublimes, sur cour intérieure, et puis là il a gentiment fermé la porte. J’ai posé le magnétophone tout de suite pour enregistrer, il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, parce qu’il m’a dit « je n’y arriverai pas si vous ne me tenez pas la main », et puis après la main c’est passé au bras, et c’est passé un peu plus loin, donc j’ai tout de suite arrêté…
Je suis arrivée là-bas, j’avais un col roulé noir, ça fait peut-être triper les mecs un col roulé noir mais faut arrêter, et après surtout c’est que ça s’est très très mal fini, parce qu’on a fini par se battre, donc ça s’est fini très très violemment, puisque je lui ai dit clairement… [intervention d’un invité] non non on s’est battu au sol, pas qu’une paire de baffes, moi j’ai donné des coups de pieds, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d’ouvrir mon jean… Ça a très mal fini, mais moi ce qui m’a marqué… [coupure montage].
Bon moi j’ai fini par partir, il m’a envoyé tout de suite un texto en disant « alors je vous fais peur ? » d’un air un peu provocateur, et je lui avais parlé quand on se battait, je lui avais dit le mot « viol » pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur plus que ça, comme quoi apparemment il était accoutumé, et après il a pas arrêté de m’envoyer des textos en disant « je vous fais peur ? »
Selon Tristane Banon, DSK l’aurait empêchée de publier les passages le concernant :
« Anne Carrière a eu les jetons, elle a retiré le chapitre, ce qui, je pense, a été sincèrement une connerie car des journalistes l’avaient reçu… Ce que je n’ai vraiment pas apprécié c’est ce qu’il a fait après. Car dans l’histoire je n’étais pas méchante, je ne portais pas plainte, je retirais le chapitre, je faisais tout ce qu’il disait de faire. Il y avait beaucoup d’interviews de prévues dans la presse écrite, des passages télé, etc. et il a appelé Marc-Olivier Fogiel en lui demandant d’annuler parce qu’il avait peur que je parle de ça, chez lui parce que c’était du direct. Maintenant, c’est parole contre parole. C’est ce que m’a dit Marc-Olivier Fogiel et je ne vois pas pourquoi il me mentirait, mais Fogiel m’a dit, alors qu’il m’avait invitée (j’ai encore l’invitation de sa production), il m’a dit écoute Tristane, on me menace de couper le faisceau si je te laisse passer ».
On peut toujours épiloguer et se demander qui est ce « on » capable de censurer les passages où il est question de lui sur une chaîne câblée, de censurer un éditeur, de menacer de black-outer une émission de divertissement sur une chaîne grand public ?
« Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes, écrivait dans un de ses billets Jean Quatremer. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique. ».
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il y a une phrase qui interpelle encore plus que les autres:
" Il est avec un mec qui n’est pas forcément un tendre, il n’a pas forcément des méthodes très raffinées… Je ne pense pas qu’il m’aurait fait assassiner, mais me refaire le portrait, ça aurait été possible… ».
je pense qu'elle parle de RAMZI KHIROUN,le spin doctor de DSK ,l'élève de Gleb Pavlovski .
celui qui prétend:
"on peut faire gagner n’importe quel candidat à condition d’avoir de l'argent et de savoir porter des coups, surtout les plus bas à l’adversaire."
Tristane Banon, une jeune romancière accuse, avec beaucoup de détails, Dominique Strauss-Kahn de lui avoir fait des avances, de manière agressive, en 2002.
Elle avait avait évoqué cet incident au cours de l'émission 93 Faubourg Saint-Honoré, animée par Thierry Ardisson, dont elle était l'invitée en février 2007, en présence de l'acteur Roger Hanin, et de journalistes comme Jean-Michel Aphatie, et Claude Askolovitch. Mais le nom du personnage masculin mis en cause, selon elle, dans cet incident était masqué par des bips à la demande de la chaîne.
Chacun se demande évidemment qui peut bien être cet individu dont on ignore pourquoi l’on bipe le nom. Pour le savoir, il a suffi de demander à la principale intéressée, Tristane Banon elle-même, qui nous a répondu le plus simplement du monde qu’il s’agissait de Dominique Strauss-Kahn.
Pourquoi avoir censuré le nom de ce politicien qui en 2002 n’était plus ministre, mais député et qui, en ce début d’année 2007, venait d’être nommé loin de Paris, au FMI ? « Je ne sais pas du tout, nous explique Tristane Banon. Ce que je sais c’est qu’il y avait déjà eu un problème une première fois quand Thierry Ardisson m’avait invitée sur l’émission Tout le monde en parle. On avait parlé de ça à la fin de ma séquence et la chaîne avait demandé à ce qu’on retire carrément toute la séquence… C’est une décision de Télé Paris et de Stéphane Simon. Ce n’est pas moi qui l’ai demandé, en tout cas ».
Autre sujet d’étonnement : pourquoi, en février 2007, personne n’a parlé de cette affaire ? Et pourquoi cette vidéo a-t-elle disparu d’internet comme si on avait voulu la supprimer définitivement des mémoires ? L’accusation portée par Tristane Banon est grave, mais pas absurde. Et elle est récurrente. « Qui n’a pas été coincée par Dominique Strauss-Kahn ? », demandait récemment Danielle Evenou pendant une émission de Laurent Ruquier. La presse anglo-saxonne, suivie par des blogs français, a également fait ses choux gras avec sa supposée liaison avec Yasmina Reza.
Comme on le sait, l’actuel directeur du FMI est actuellement sous les feux de l’actualité pour une affaire qui défraie la chronique, à savoir sa relation intime avec Piroska Nagy, une économiste hongroise qui a travaillé pour le département Afrique du FMI jusqu’en août dernier. DSK est soupçonné par l’institution internationale « sur un éventuel abus de pouvoir dont il aurait pu se rendre coupable en accordant des indemnités de départ trop importantes à Nagy ou en manœuvrant pour l’envoyer à Londres », selon Le Point.
Si Dominique Strauss-Khan ne nie pas avoir été proche de Mme Piroska Nagy, il nie en revanche tout abus de pouvoir. L’affaire aurait pu se terminer là si l’on ne reprochait pas également au directeur du FMI d’avoir agi en faveur d’une jeune femme qui a travaillé dans son équipe de campagne pendant la primaire socialiste de 2007, Emilie Byhet. Il lui est reproché d’avoir suggéré au département des ressources humaines du FMI de lui attribuer un stage au département recherche de l’institution…
Ces affaires ne sont certes pas à prendre à la légère, mais elles portent moins à conséquence que l’accusation que Tristane Banon lance à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn. A l’époque des faits, en 2002, la jeune femme n’avait pas osé porter plainte. Pourtant elle avait pris contact avec un conseil juridique qui, d’après ce qu’elle explique dans la vidéo, possédait sur son agresseur supposé un fort volumineux dossier. Mais Tristane Banon a renoncé à porter plainte. Elle y renonce toujours, d’ailleurs :
« De toute façon, maintenant, je ne sais même pas s’il n’y a pas prescription. Ça fait six ans. Au départ, je voulais porter plainte, mais après il y avait eu l’histoire de Johnny Hallyday avec sa nana, c’était pile en même temps que ce qui m’était arrivé… Qu’est-ce qui va empêcher 50 % des gens que je vais croiser de ne pas me croire, ils ne sont pas censés croire en ma bonne foi. Alors je me suis dit qu’il fallait vivre avec ça. Et puis qu’est-ce que j’ai à y gagner ? De l’argent ? Je ne veux pas de son fric. Et si c’est pour faire vendre des bouquins sur ce genre de réputation, franchement je préfère en vendre peu ou pas… Et puis il y avait tout bêtement le fait que je vis seule à Paris. Il est avec un mec qui n’est pas forcément un tendre, il n’a pas forcément des méthodes très raffinées… Je ne pense pas qu’il m’aurait fait assassiner, mais me refaire le portrait, ça aurait été possible… ».
Comment tout cela s’est-il passé ? Tristane Banon prend contact avec Dominique Strauss-Kahn en 2002. A cette époque, elle prépare un livre, Erreurs avouées, qui sera publié quelques mois plus tard chez l’éditeur Anne Carrière, sans le témoignage de Dominique Strauss-Kahn. On comprend pourquoi en écoutant le récit de son entrevue sur Paris Première :
« … Il a proposé qu’on se voit, il m’a donné une adresse, que je ne connaissais pas, déjà ça m’a étonné parce que je connais un petit peu sa vie, plus ou moins, donc je sais où il habite, je sais où est sa permanence, l’Assemblée je vois un peu où c’est situé. Rien de tout ça.
Je suis arrivée devant l’adresse, je me suis garée, je suis montée, c’était un appartement vide, complètement vide, avec un magnétoscope, une télévision, un lit au fond, très beau, il a bon goût, Monsieur a bon goût, poutres apparentes sublimes, sur cour intérieure, et puis là il a gentiment fermé la porte. J’ai posé le magnétophone tout de suite pour enregistrer, il a voulu que je lui tienne la main pour répondre, parce qu’il m’a dit « je n’y arriverai pas si vous ne me tenez pas la main », et puis après la main c’est passé au bras, et c’est passé un peu plus loin, donc j’ai tout de suite arrêté…
Je suis arrivée là-bas, j’avais un col roulé noir, ça fait peut-être triper les mecs un col roulé noir mais faut arrêter, et après surtout c’est que ça s’est très très mal fini, parce qu’on a fini par se battre, donc ça s’est fini très très violemment, puisque je lui ai dit clairement… [intervention d’un invité] non non on s’est battu au sol, pas qu’une paire de baffes, moi j’ai donné des coups de pieds, il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d’ouvrir mon jean… Ça a très mal fini, mais moi ce qui m’a marqué… [coupure montage].
Bon moi j’ai fini par partir, il m’a envoyé tout de suite un texto en disant « alors je vous fais peur ? » d’un air un peu provocateur, et je lui avais parlé quand on se battait, je lui avais dit le mot « viol » pour lui faire peur, ça ne lui a pas fait peur plus que ça, comme quoi apparemment il était accoutumé, et après il a pas arrêté de m’envoyer des textos en disant « je vous fais peur ? »
Selon Tristane Banon, DSK l’aurait empêchée de publier les passages le concernant :
« Anne Carrière a eu les jetons, elle a retiré le chapitre, ce qui, je pense, a été sincèrement une connerie car des journalistes l’avaient reçu… Ce que je n’ai vraiment pas apprécié c’est ce qu’il a fait après. Car dans l’histoire je n’étais pas méchante, je ne portais pas plainte, je retirais le chapitre, je faisais tout ce qu’il disait de faire. Il y avait beaucoup d’interviews de prévues dans la presse écrite, des passages télé, etc. et il a appelé Marc-Olivier Fogiel en lui demandant d’annuler parce qu’il avait peur que je parle de ça, chez lui parce que c’était du direct. Maintenant, c’est parole contre parole. C’est ce que m’a dit Marc-Olivier Fogiel et je ne vois pas pourquoi il me mentirait, mais Fogiel m’a dit, alors qu’il m’avait invitée (j’ai encore l’invitation de sa production), il m’a dit écoute Tristane, on me menace de couper le faisceau si je te laisse passer ».
On peut toujours épiloguer et se demander qui est ce « on » capable de censurer les passages où il est question de lui sur une chaîne câblée, de censurer un éditeur, de menacer de black-outer une émission de divertissement sur une chaîne grand public ?
« Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes, écrivait dans un de ses billets Jean Quatremer. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or, le FMI est une institution internationale où les mœurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c’est la curée médiatique. ».
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il y a une phrase qui interpelle encore plus que les autres:
" Il est avec un mec qui n’est pas forcément un tendre, il n’a pas forcément des méthodes très raffinées… Je ne pense pas qu’il m’aurait fait assassiner, mais me refaire le portrait, ça aurait été possible… ».
je pense qu'elle parle de RAMZI KHIROUN,le spin doctor de DSK ,l'élève de Gleb Pavlovski .
celui qui prétend:
"on peut faire gagner n’importe quel candidat à condition d’avoir de l'argent et de savoir porter des coups, surtout les plus bas à l’adversaire."
DSK le VIOL TRANQUILLE
J'ai lu pratiquement la même histoire racontée par une journaliste
Non seulement il avait essayé de la violer lors d'une interview,mais il l'avait ensuite menacée.
On va voir si le PS a encore un peu d'humanité et de compassion pour les victimes de viol ou si pour eux,la soif de POUVOIR passe avant tout.
Ecoutez les jusifications vaseuses qu'ils vont donne et ayez bien en tête que ces gens se prétendent les REPRESENTANTS DE LA GAUCHE.
politique de DSK :tout pour les classes moyennes supérieures:la redistribution est dépassée
l'économiste DSK par Jean Gadrey
LE PROFIL D’ECONOMISTE DE DSK
Parmi les personnalités susceptibles d’accéder à la Présidence de la République, l’un est économiste et financier
de profession. D’abord professeur d’économie, ensuite Président de la commission des finances en 1988, puis
Ministre de l’industrie en 1991, avocat d’affaires en 1993, Ministre de l’économie et des finances en 1997, et
enfin Directeur général depuis 2007 de la plus grande institution financière internationale. Il est donc
particulièrement légitime de s’intéresser à ses options économiques, sur la base de sources fiables, dont son livre
de 2002 « La flamme et la cendre » (Grasset) sur lequel je m’appuierai à titre principal. DSK n’a pas publié de
livre depuis 2002. Dans le prochain, qui ne devrait guère tarder (?), il sera temps de repérer des évolutions…
LES CONCEPTS FONDAMENTAUX EN ÉCONOMIE
Je me limiterai à quelques rubriques : les sources de la richesse, la croissance et l’écologie, la redistribution et la
fiscalité, les marchés financiers, les privatisations, les retraites et les fonds de pension. Mais je commencerai –
pour situer les références théoriques de DSK - par le support écrit de son cours sur les « concepts fondamentaux
de l’analyse économique » à Sciences Po en 2002-2003, fichier pdf téléchargeable via ce lien.
http://www.univlille1.fr/bustl-grisemine/pdf/cours-td/G2002-218.pdf
Ce document de 128 pages est une collection de citations de grands économistes du passé, mais accompagnée de
transparents et graphiques du cours proprement dit. Ce sont pratiquement TOUS des illustrations, pour chaque
chapitre, de l’analyse néoclassique traditionnelle : l’offre, la demande, l’élasticité, les courbes d’indifférence,
l’arbitrage entre travail et loisir, le revenu permanent, les fonctions de coûts, la maximisation du profit, le
monopole maximisant son profit, les inconvénients du monopole et les avantages de la libre concurrence, etc.
Autant de choses que reconnaîtront aisément ceux qui ont fait une ou deux années de fac d’économie, et que tous
les autres assimileront à juste titre au fameux « autisme » dénoncé depuis longtemps par les étudiants.
On trouve un à deux pourcents du total consacrés à Keynes (à la sauce néoclassique), rien sur Marx, aucune
référence aux écoles hétérodoxes contemporaines. C’est de l’orthodoxie plein pot. Tous ceux qui sont attachés
au pluralisme des « concepts fondamentaux en économie » trouveront là matière à réflexion.
LA RICHESSE, C’EST D’ABORD L’INDUSTRIE
DSK écrivait en 1998 dans Le Monde : « la gauche s’enracine dans une tradition qui est celle de la production.
Notre effort doit se porter d’abord sur la production et, notamment, la production industrielle, sur la création de
vrais emplois qui sont des emplois directement productifs... ».
DSK s’inscrit dans une longue tradition industrialiste initiée par Adam Smith, qui considérait que les services
sont improductifs. Le secteur tertiaire (75 % du PIB aujourd’hui) est, dans cette conception, un secteur plus ou
moins parasitaire ou, dans le meilleur des cas, un « mal nécessaire » dont la progression expliquerait en grande
partie les ralentissements économiques et les crises contemporaines.
Cette préférence pour l’industrie se retrouve notamment dans le fait que DSK a cofondé le « Cercle de
l’Industrie », lobby patronal créé en 1994 avec Raymond Lévy, alors PDG de Renault. Il s'agit d'un cercle
spécialisé dans la défense de l'industrie française à Bruxelles, dont il devient le vice-président et où il côtoie
notamment des industriels comme Louis Schweitzer, futur PDG de Renault, Vincent Bolloré, Alain Lamassoure
(ancien député UDF passé à l'UMP), Benoît Potier (PDG d'Air Liquide) et Maurice Lévy (PDG de Publicis).
Vingt-cinq dirigeants de grandes entreprises françaises sont membres du Cercle de l'industrie, qui existe toujours
aujourd’hui (voir son site).
CROISSANCE ET ÉCOLOGIE
La principale obsession (économique) de DSK c’est la croissance. Dans sa conférence de presse en tant que
patron annoncé du FMI, le 1° octobre 2007, il faisait même de la « promotion de la croissance » la première
priorité du FMI.
Dans son livre, les seules réflexions qu’il consacre à l’écologie, limitée au réchauffement climatique, figurent
dans un plaidoyer (p. 111- 124) en faveur des marchés de droits d’émissions (contre les taxes). Soucieux du sort
des pays pauvres, il proposait que le FMI leur attribue des « droits de polluer spéciaux » (p. 116-117) dont une
partie « pourrait être revendue à des entreprises des pays riches, ce qui fournirait aux pays concernés une
ressource de croissance supplémentaire »… Cela permettrait d’ailleurs aussi aux entreprises du Nord de polluer
plus grâce au rachat de ces indulgences spéciales venues du FMI via le Sud.
Son vibrant plaidoyer pour le nucléaire (« une des rares solutions viables au problème des gaz à effet de serre »)
mérite assurément de figurer dans une plaquette publicitaire d’Areva (membre du cercle de l’industrie). Son
éloge (p. 120) des vertus du Mox, ce mélange (oxyde d’uranium et oxyde de plutonium retraités) qui a fait des
ravages à Fukushima (voir ce lien http://www.reporterre.net/spip.php?article1739) vaut son pesant de
combustible irradié. Tout comme cette idée (p. 123) : il faut « concentrer l’utilisation du nucléaire dans les
économies les plus capables de la maîtriser de façon à réserver aux autres les sources d’énergie plus
traditionnelles et plus polluantes ».
LA REDISTRIBUTION EST DEPASSEE
Une partie de son livre est consacrée à montrer que la redistribution publique des richesses est « une impasse »
(p. 27) et qu’il faut désormais s’intéresser à un « socialisme de la production » dont le contenu reste
énigmatique, ce qui peut expliquer l’abandon ultérieur de cette innovation sans contenu. Il y écrit « il a été
démontré [par qui ?] que bien peu de choses étaient, en définitive, redistribuées entre les riches et les pauvres ».
Cet argument n’est pas sérieux. En dépit de son affaiblissement, la redistribution conduit, entre autres, à ce
résultat remarquable cité dans un rapport du Sénat : « les effets combinés des impôts et transferts sociaux
permettent de faire sortir de la pauvreté plus de la moitié de la population à risque, en moyenne dans l'OCDE.
Cet effet varie d'environ un quart de la population située sous le seuil de pauvreté avant impôts et transferts
(États-Unis) à plus des deux tiers de cette population (Danemark, France). Cet effet a toutefois décliné au cours
de la seconde moitié des années 1990 dans la plupart des pays de l'OCDE » (source :
http://www.senat.fr/eco/ec01/ec010.html).
Il me semble que DSK confond la régression effective, depuis le début de la période néolibérale, du rôle de
l’État comme garant de l’égalité des droits essentiels, du fait notamment d’une fiscalité de moins en moins
progressive (mouvement dont il a été l’un des artisans, nous le verrons), et une prétendue impasse historique de
la redistribution. Ce genre d’argument me rappelle celui qu’emploient les libéraux qui, après avoir étranglé les
services publics, nous expliquent que, puisque leur qualité se dégrade, il faut les privatiser.
VIVE LES BAISSES D’IMPOTS
Cette rubrique n’est pas étrangère à la précédente. Si la redistribution est dépassée, on n’a pas besoin de tant
d’impôts et de « charges ». DSK s’en explique dans son livre pages 276 et suivantes. Après avoir dit qu’il n’est
pas « un fétichiste de la baisse d’impôts et de charges », il explique ceci, en référence à la période Jospin : « Il
m’est donc revenu d’expliquer que la baisse des impôts était un instrument autant qu’un objectif : instrument au
service de la croissance, de l’innovation et de la prise de risque ; objectif au service de la justice sociale – les
baisses d’impôts pouvant tout aussi bien y contribuer que les hausses de dépenses ». C’est d’ailleurs à ce titre
qu’il défend ensuite la réduction des droits sur les donations, alors qu’en fait elle avantage bien plus les riches
que les pauvres.
On sait pourtant - mais on le savait avant - ce que ces baisses ont produit : cadeaux aux riches, inégalités en
hausse, impuissance publique, creusement de la dette, contribution aux crises financières...
Comment DSK justifie-t-il les multiples réductions d’impôt auxquelles son nom est attaché ? Deux arguments
ont cette fonction : les classes moyennes et la prise de risque.
TOUT POUR LES CLASSES MOYENNES (SUPERIEURES)
Le premier argument se trouve dans les pages de son livre (48 et suivantes) dédiées à la célébration des mérites
particuliers et des problèmes spécifiques des classes moyennes, baptisées selon les cas « corps central » ou
« groupe intermédiaire ». Il faut lire en particulier les pages 50 et 51, dont je ne peux rendre compte
qu’imparfaitement par les édifiantes citations suivantes.
« Cette partie de la population… est le socle même sur lequel repose notre démocratie. Du groupe le plus
défavorisé, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie
parlementaire… Ce sont donc les membres du corps intermédiaire, constitué en immense partie de salariés
avisés, informés et éduqués, qui forment l’armature de notre société… Leurs objectifs reposent sur la
transmission à leurs enfants d’un patrimoine culturel et éducatif d’une part, d’un patrimoine immobilier et
parfois quelque peu financier, qui sont les signes de leur attachement à l’économie de marché. Or ce sont les
objectifs de ce groupe qui sont atteints de plein fouet aujourd’hui ».
Avec cette représentation des enjeux sociaux, il va de soi qu’il faut baisser les impôts et les droits de succession
ou de donation ! Les arguments imparables de Piketty montrant que l’impôt progressif sur le revenu et les droits
de succession ont été les grands outils de la réduction des inégalités au cours des « Trente glorieuses » ne
résistent pas à une telle « analyse de classe ».
On l’aura compris, ce groupe intermédiaire avisé, formé, éduqué et doté de multiples patrimoines à transmettre,
n’est pas du tout « central », mais nettement en haut de la hiérarchie sociale. Dans un pays où seulement 28 %
de la population a un niveau d’études supérieur, et où les 50 % les moins riches ne détiennent que 7 % du
patrimoine brut des ménages, les couches sociales salariées que privilégie DSK et qui seraient selon lui
« atteintes de plein fouet » doivent représenter au plus le tiers supérieur de la hiérarchie sociale, mis à part les 1
% les plus riches. Les cadeaux fiscaux au « groupe intermédiaire » ne pouvaient donc qu’être des cadeaux aux
plus riches, et c’est bien ce qui s’est produit.
Mais un deuxième argument vient justifier certains cadeaux ciblés… pour les 1 % du haut de l’échelle.
ENCOURAGER LA « PRISE DE RISQUE »
« Un même revenu ne devrait pas être imposé de la même manière selon qu’il est plus ou moins aléatoire ou plus
ou moins risqué. Si nous voulons encourager la prise de risque et la création, nous devons en tenir compte dans
la fiscalité » (p. 283).
Tel est le fondement idéel de toute la fiscalité « avantageuse » mise en place par touches successives par DSK,
d’abord en 1997 pour certains créateurs d’entreprises (pourquoi pas d’ailleurs, si c’est bien fait, transitoire, et pas
réservé à tel ou tel secteur), puis de plus en plus largement, avec un régime qui faisait de notre pays une
exceptionnelle terre d’asile fiscal des stock options. L’invocation des « créateurs » devenait un écran de fumée
pour cacher des cadeaux aux très riches.
Je n’ai pas trouvé le mot stock option dans les 400 pages du livre de DSK. Il est vrai qu’il s’agit à coup sûr du
volet de sa politique qui a suscité le plus d’opposition à gauche et au sein de son propre parti. Au point que
Laurent Fabius, succédant à DSK en 2000, devait réintroduire de la progressivité dans les taxes sur les stock
options, là où DSK proposait une taxation incroyablement basse à 26 % (Juppé n’en était, deux ans plus tôt, qu’à
40 %, ce qui était déjà un beau cadeau). Voici un témoignage (à prendre comme tout témoignage) que l’on
trouve sur le blog de Laurent Fabius (26 janvier 2010) : « Fin 1999, Dominique Strauss-Kahn, avait souhaité
étendre le régime fiscal avantageux des BSPCE (créés par Claude Allègre et réservés aux entreprises innovantes)
à l’ensemble des stock-options. Devant le scandale légitime soulevé par les 100 millions de francs de stockoptions
obtenus par le PDG de ELF, les parlementaires socialistes avaient refusé cette extension et prôné un
durcissement de la réglementation relative aux stock-options. C’est dans ce contexte, que dès mon arrivée à
Bercy en 2000, j’ai fait voter la loi portant Nouvelles régulations économiques. Avant sa mise en place, les plusvalues
d’acquisition étaient taxées au barème de l’impôt sur le revenu ou bien à un taux spécifique de 30% (hors
CSG et CRDS)… J’ai mis fin à cette situation injuste grâce à un nouveau régime… ».
Normalement, « la » théorie économique nous enseigne que le profit qui revient à l’entrepreneur est la
rémunération du risque qu’il prend. Rien dans cette théorie ne dit que l’État devrait rajouter une couche de
cadeaux fiscaux permanents pour les investisseurs et les dirigeants.
Un proche de DSK avait théorisé à sa façon cette prime de risque. Il s’agit de Denis Kessler et de sa contribution
décisive à la « pensée MEDEF » : l’opposition entre les risquophiles et les risquophobes.
De fait, les riches ne courent pas de vrais risques économiques. Ils retombent pratiquement toujours sur leurs
pieds. Ni Tapie ni Messier ne pointent à Pôle emploi, et pourtant, des risques insensés, ils en ont couru, et surtout
ils en ont fait courir à d’autres. Ceux qui courent massivement des risques de désaffiliation sociale ou des risques
vitaux, ce sont les millions de chômeurs et précaires et ceux dont les conditions de travail sont dangereuses : il y
a deux millions de morts du travail par an (accidents du travail et maladies professionnelles) dans le monde.
Mais ils ne sont ni dans le « groupe central » de DSK ni dans ses risk-takers.
RETRAITES : POUR LES FONDS DE PENSION « SALARIAUX »
DSK consacre plusieurs pages de son livre (327-331) à expliciter sa vision du financement des retraites, question
qu’il associe étroitement à celle du « mode de financement de l’économie » via des « fonds salariaux ». Pour lui,
le choix de la répartition est « une singularité française » qui « n’a pas autorisé la constitution de grands fonds
d’épargne similaires à ceux qui existent dans la quasi-totalité des pays développés ». Le terme assez impopulaire
de « fonds de pensions » n’est pas employé, mais c’est bien de cela qu’il s’agit. Leur principe serait, comme
pour tous les autres, de placer les sommes épargnées dans « des entreprises très nombreuses ». DSK est
favorable à leur « développement massif », avec un argument supplémentaire (mais y croit-il vraiment ?) : ces
fonds à la française seraient capables d’éviter des délocalisations décidées par des fonds étrangers.
D’autres que moi se sont chargés de critiquer cette illusion. Et la crise récente aurait dû conduire à la remiser au
rayon des idées particulièrement nocives pour les retraités et pour la stabilité financière globale. Nous verrons
donc bien si DSK change son fusil d’épaule dans la période à venir.
PRIVATISATIONS : IL FALLAIT LES FAIRE
DSK se défend de toute attitude dogmatique en faveur des privatisations ou des nationalisations : cela dépend.
Jusque là, on peut être d’accord. Mais la suite est moins équilibrée. Vingt pages de son livre sont consacrées à
cet enjeu (286-307).
Il annonce : « J’ai toujours refusé de me livrer au décompte des privatisations respectivement opérées par la
droite et la gauche » (p. 293). Il n’a pas tort, car l’exercice, effectué par d’autres, le met largement en tête des
« privatiseurs » selon tous les critères, qu’il s’agisse des banques et assurances ou de l’industrie. Il développe
particulièrement, en cinq pages très argumentées, le cas d’EDF. Selon lui, le contexte avait changé (surcapacités,
priorité au moindre prix et à l’amélioration du service), obligeant EDF à exporter et à se développer à l’étranger.
Du coup, « les textes européens ouvrant la production et la distribution d’électricité à la concurrence font figure
de formidable chance pour le service public… bridé par les contraintes du monopole… devenant handicap ». Je
ne peux, dans ce billet, reprendre chacun des arguments précédents. Je les crois tous profondément inexacts, et
plus encore aujourd’hui, après Fukushima. Tout comme est insoutenable l’idée que la dérégulation européenne
des services publics a constitué une « formidable chance » pour LE service public. Je vous invite à lire le très
bon livre récent de Thierry Brun « Main basse sur les services » (Desclée de Brouwer, 22 euros).
LA MONDIALISATION ET L’ELOGE DE LA CONCURRENCE
La mondialisation fait l’objet de réflexions (chapitres 6 et 7) qui sont parmi les plus intéressantes du livre.
Notamment des propositions de réforme de l’architecture des grandes institutions internationales et de réduction
ou d’effacement de la dette des pays les plus pauvres.
De façon générale, la mondialisation est jugée inévitable, largement « accomplie », imparfaite mais hautement
souhaitable car « c’est de l’accroissement et de la multiplication des échanges que naissent les civilisations ».
L’immense mérite de la mondialisation, pour le professeur d’économie, c’est le suivant : « s’il est un gagnant, un
seul, à la mondialisation, c’est bien le consommateur - je pense ici au consommateur des pays développés… Si la
mondialisation fait le bonheur du consommateur, c’est parce que le marché, devenu mondial, favorise la
concurrence et encourage de ce fait la baisse des prix. La concurrence entre producteurs est en effet la seule
manière de garantir au consommateur qu’aucune entente ne viendra le priver du bénéfice d’une partie au moins
des gains de productivité ». Il s’agit pratiquement d’une application de l’enseignement néoclassique dispensé à
Sciences Po et par lequel j’ai débuté ce texte.
Je n’ai pas trouvé dans ces deux chapitres de référence au dumping social et environnemental, ni au commerce
équitable, ni aux dommages environnementaux collatéraux de l’intensification des échanges, ni à la nécessité de
privilégier la petite agriculture vivrière. Au contraire, la mondialisation vient « au secours du développement »
grâce aux investissements des firmes du Nord dans les pays du Sud (p. 127).
J’y ai trouvé en revanche un plaidoyer (p. 130-131) en faveur 1) de la poursuite de l’ouverture des marchés
agricoles « indispensable à la survie d’une grande partie de l’humanité », et 2) des OGM : « les progrès de la
productivité hydrique de l’agriculture… supposent une intense exploitation des possibilités offertes par les
OGM ». DSK ajoute : « Je n’y suis pas hostile mais je ne suis pas certain que les adversaires traditionnels de la
mondialisation y consentent »…
CONTRE LA TAXATION DES TRANSACTIONS FINANCIERES
DSK est hostile aux taxes globales (écologiques, etc.), mais son opposition à la « taxe Tobin », que son
expérience au FMI n’a pas entamée, est particulièrement vive, au point qu’il y consacre dix pages (134-143) de
son livre ! Il n’y va pas de main morte : cette taxe, qui part de bonnes intentions, est « techniquement peu
réaliste », les progrès de la technologie financière et en particulier des produits dérivés la rendent inapplicable,
elle aurait pour conséquence la disparition de milliers d’emplois dans les salles de marché, l’euro a constitué un
moyen beaucoup plus efficace pour stopper la spéculation sur les devises européennes, et surtout « en quoi
l’activité spéculative des traders est-elle gênante ? » (p. 141).
Conclusion : « techniquement impossible, la taxe Tobin s’avèrerait aussi financièrement et stratégiquement
inefficace ». Et pire : « les cortèges et les défilés en faveur de la taxe Tobin, de même que les associations
auxquelles elle donne naissance ou les ralliements politiques qu’elle occasionne parfois [il s’agit notamment de
plusieurs députés socialistes, JG], CONSTITUENT L’UN DES PLUS SÛRS REMPARTS DE LA
SPÉCULATION ».
Bien entendu, les objections techniques de DSK méritent examen et réponses. Le problème est que des réponses
existaient déjà lorsqu’il a écrit son livre et qu’elles se sont précisées ensuite. Au point qu’aujourd’hui un appel
de 1000 économistes de 53 pays, dont Paul Krugman et Joseph Stiglitz, invite à créer cette taxe sans tarder, en
insistant sur sa faisabilité. Voir ce lien. http://mc.saliceti.free.fr/spip.php?article10722
S’il n’en reste qu’un, DSK sera-t-il celui-là ? Ce n’est pas certain, car ce pourrait être, pour lui,
« stratégiquement inefficace ».
JUSTIFICATIONS ET LIMITES DE CE « PROFIL »
Je ne compte nullement conclure ce « profil » par un jugement synthétique. Ce n’est pas l’objectif. D’autres
sources d’information existent que j’ai laissées de côté, ainsi que nombre de critiques (ou de louanges) d’un
niveau parfois lamentable. Du côté des amis de DSK, le site incontournable s’appelle « DSK dans le texte » ».
http://www.dskdansletexte.net/
Mais je voudrais, en tenant compte de deux commentaires critiques, au demeurant rédigés par des amis
(Christian Chavagneux et Dominique Taddéi), justifier ma méthode et revendiquer ses biais, sans ignorer les
limites.
Pourquoi ai-je à ce point privilégié un livre, au demeurant un peu ancien ? Parce que ce livre est très argumenté,
parce qu’à ma connaissance personne n’avait exploité cette source, et parce qu’il a le grand avantage d’être une
sorte de « bible » des thèses et justifications de DSK (400 pages). Par ailleurs, écrit en dehors de toute campagne
politique, il cède moins que certains écrits de responsables politiques au penchant à la démagogie préélectorale
et aux promesses « en l’air ». Sur le site « DSK dans le texte », il est présenté encore aujourd’hui comme sa «
vision globale de la société ».
Pourquoi n’avoir pas exploité les nombreux discours de DSK au FMI, me demande C. Chavagneux, en ajoutant :
« DSK y défend-il une approche néoclassique ou keynésienne ? Régulatrice ou dérégulatrice de la finance ?
Favorable ou défavorable à l’emploi ? Etc. ».
Un tel examen serait sans doute digne d’intérêt, mais on sait aussi que les discours du directeur d’une institution
reflètent autant les orientations collectives de ceux qui en ont le contrôle que les convictions personnelles du
directeur. Et l’on connaît des exemples de décisions « keynésiennes » (ou de mesures protectionnistes) prises par
des dirigeants très libéraux. Bref, j’ai préféré l’expression structurée d’analyses personnelles approfondies libres
de toute inscription institutionnelle et de tout calendrier électoral.
Les citations et thèmes que j’ai sélectionnés pour ce profil sont-ils partiels ? OUI, mais je l’assume, avec un
argument : ce sont à mes yeux des questions particulièrement décisives pour la « gauche altermondialiste et
écologiste » dont je fais partie. Ma sélection est orientée, mais je la crois défendable sous cet angle revendiqué.
Enfin, je ne m’interdis pas de faire le même exercice pour d’autres personnalités politiques, sur la base de leurs
ouvrages les plus explicites. Mais pour l’instant DSK est en tête des sondages et il a, de loin, le profil
d’économiste le plus marqué. Il était, si je puis dire, mon premier candidat naturel…
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
En Gros,DSK c'est une politique de classe supérieure qui VOLE les pauvres sous prétexte qu'ils sont moins éduqués.
Une politique de droite qui tue la gauche en lui volant son nom.
Une politque qui n'a rien à voir avec l'intérêt général et même la démocratie.
LE PROFIL D’ECONOMISTE DE DSK
Parmi les personnalités susceptibles d’accéder à la Présidence de la République, l’un est économiste et financier
de profession. D’abord professeur d’économie, ensuite Président de la commission des finances en 1988, puis
Ministre de l’industrie en 1991, avocat d’affaires en 1993, Ministre de l’économie et des finances en 1997, et
enfin Directeur général depuis 2007 de la plus grande institution financière internationale. Il est donc
particulièrement légitime de s’intéresser à ses options économiques, sur la base de sources fiables, dont son livre
de 2002 « La flamme et la cendre » (Grasset) sur lequel je m’appuierai à titre principal. DSK n’a pas publié de
livre depuis 2002. Dans le prochain, qui ne devrait guère tarder (?), il sera temps de repérer des évolutions…
LES CONCEPTS FONDAMENTAUX EN ÉCONOMIE
Je me limiterai à quelques rubriques : les sources de la richesse, la croissance et l’écologie, la redistribution et la
fiscalité, les marchés financiers, les privatisations, les retraites et les fonds de pension. Mais je commencerai –
pour situer les références théoriques de DSK - par le support écrit de son cours sur les « concepts fondamentaux
de l’analyse économique » à Sciences Po en 2002-2003, fichier pdf téléchargeable via ce lien.
http://www.univlille1.fr/bustl-grisemine/pdf/cours-td/G2002-218.pdf
Ce document de 128 pages est une collection de citations de grands économistes du passé, mais accompagnée de
transparents et graphiques du cours proprement dit. Ce sont pratiquement TOUS des illustrations, pour chaque
chapitre, de l’analyse néoclassique traditionnelle : l’offre, la demande, l’élasticité, les courbes d’indifférence,
l’arbitrage entre travail et loisir, le revenu permanent, les fonctions de coûts, la maximisation du profit, le
monopole maximisant son profit, les inconvénients du monopole et les avantages de la libre concurrence, etc.
Autant de choses que reconnaîtront aisément ceux qui ont fait une ou deux années de fac d’économie, et que tous
les autres assimileront à juste titre au fameux « autisme » dénoncé depuis longtemps par les étudiants.
On trouve un à deux pourcents du total consacrés à Keynes (à la sauce néoclassique), rien sur Marx, aucune
référence aux écoles hétérodoxes contemporaines. C’est de l’orthodoxie plein pot. Tous ceux qui sont attachés
au pluralisme des « concepts fondamentaux en économie » trouveront là matière à réflexion.
LA RICHESSE, C’EST D’ABORD L’INDUSTRIE
DSK écrivait en 1998 dans Le Monde : « la gauche s’enracine dans une tradition qui est celle de la production.
Notre effort doit se porter d’abord sur la production et, notamment, la production industrielle, sur la création de
vrais emplois qui sont des emplois directement productifs... ».
DSK s’inscrit dans une longue tradition industrialiste initiée par Adam Smith, qui considérait que les services
sont improductifs. Le secteur tertiaire (75 % du PIB aujourd’hui) est, dans cette conception, un secteur plus ou
moins parasitaire ou, dans le meilleur des cas, un « mal nécessaire » dont la progression expliquerait en grande
partie les ralentissements économiques et les crises contemporaines.
Cette préférence pour l’industrie se retrouve notamment dans le fait que DSK a cofondé le « Cercle de
l’Industrie », lobby patronal créé en 1994 avec Raymond Lévy, alors PDG de Renault. Il s'agit d'un cercle
spécialisé dans la défense de l'industrie française à Bruxelles, dont il devient le vice-président et où il côtoie
notamment des industriels comme Louis Schweitzer, futur PDG de Renault, Vincent Bolloré, Alain Lamassoure
(ancien député UDF passé à l'UMP), Benoît Potier (PDG d'Air Liquide) et Maurice Lévy (PDG de Publicis).
Vingt-cinq dirigeants de grandes entreprises françaises sont membres du Cercle de l'industrie, qui existe toujours
aujourd’hui (voir son site).
CROISSANCE ET ÉCOLOGIE
La principale obsession (économique) de DSK c’est la croissance. Dans sa conférence de presse en tant que
patron annoncé du FMI, le 1° octobre 2007, il faisait même de la « promotion de la croissance » la première
priorité du FMI.
Dans son livre, les seules réflexions qu’il consacre à l’écologie, limitée au réchauffement climatique, figurent
dans un plaidoyer (p. 111- 124) en faveur des marchés de droits d’émissions (contre les taxes). Soucieux du sort
des pays pauvres, il proposait que le FMI leur attribue des « droits de polluer spéciaux » (p. 116-117) dont une
partie « pourrait être revendue à des entreprises des pays riches, ce qui fournirait aux pays concernés une
ressource de croissance supplémentaire »… Cela permettrait d’ailleurs aussi aux entreprises du Nord de polluer
plus grâce au rachat de ces indulgences spéciales venues du FMI via le Sud.
Son vibrant plaidoyer pour le nucléaire (« une des rares solutions viables au problème des gaz à effet de serre »)
mérite assurément de figurer dans une plaquette publicitaire d’Areva (membre du cercle de l’industrie). Son
éloge (p. 120) des vertus du Mox, ce mélange (oxyde d’uranium et oxyde de plutonium retraités) qui a fait des
ravages à Fukushima (voir ce lien http://www.reporterre.net/spip.php?article1739) vaut son pesant de
combustible irradié. Tout comme cette idée (p. 123) : il faut « concentrer l’utilisation du nucléaire dans les
économies les plus capables de la maîtriser de façon à réserver aux autres les sources d’énergie plus
traditionnelles et plus polluantes ».
LA REDISTRIBUTION EST DEPASSEE
Une partie de son livre est consacrée à montrer que la redistribution publique des richesses est « une impasse »
(p. 27) et qu’il faut désormais s’intéresser à un « socialisme de la production » dont le contenu reste
énigmatique, ce qui peut expliquer l’abandon ultérieur de cette innovation sans contenu. Il y écrit « il a été
démontré [par qui ?] que bien peu de choses étaient, en définitive, redistribuées entre les riches et les pauvres ».
Cet argument n’est pas sérieux. En dépit de son affaiblissement, la redistribution conduit, entre autres, à ce
résultat remarquable cité dans un rapport du Sénat : « les effets combinés des impôts et transferts sociaux
permettent de faire sortir de la pauvreté plus de la moitié de la population à risque, en moyenne dans l'OCDE.
Cet effet varie d'environ un quart de la population située sous le seuil de pauvreté avant impôts et transferts
(États-Unis) à plus des deux tiers de cette population (Danemark, France). Cet effet a toutefois décliné au cours
de la seconde moitié des années 1990 dans la plupart des pays de l'OCDE » (source :
http://www.senat.fr/eco/ec01/ec010.html).
Il me semble que DSK confond la régression effective, depuis le début de la période néolibérale, du rôle de
l’État comme garant de l’égalité des droits essentiels, du fait notamment d’une fiscalité de moins en moins
progressive (mouvement dont il a été l’un des artisans, nous le verrons), et une prétendue impasse historique de
la redistribution. Ce genre d’argument me rappelle celui qu’emploient les libéraux qui, après avoir étranglé les
services publics, nous expliquent que, puisque leur qualité se dégrade, il faut les privatiser.
VIVE LES BAISSES D’IMPOTS
Cette rubrique n’est pas étrangère à la précédente. Si la redistribution est dépassée, on n’a pas besoin de tant
d’impôts et de « charges ». DSK s’en explique dans son livre pages 276 et suivantes. Après avoir dit qu’il n’est
pas « un fétichiste de la baisse d’impôts et de charges », il explique ceci, en référence à la période Jospin : « Il
m’est donc revenu d’expliquer que la baisse des impôts était un instrument autant qu’un objectif : instrument au
service de la croissance, de l’innovation et de la prise de risque ; objectif au service de la justice sociale – les
baisses d’impôts pouvant tout aussi bien y contribuer que les hausses de dépenses ». C’est d’ailleurs à ce titre
qu’il défend ensuite la réduction des droits sur les donations, alors qu’en fait elle avantage bien plus les riches
que les pauvres.
On sait pourtant - mais on le savait avant - ce que ces baisses ont produit : cadeaux aux riches, inégalités en
hausse, impuissance publique, creusement de la dette, contribution aux crises financières...
Comment DSK justifie-t-il les multiples réductions d’impôt auxquelles son nom est attaché ? Deux arguments
ont cette fonction : les classes moyennes et la prise de risque.
TOUT POUR LES CLASSES MOYENNES (SUPERIEURES)
Le premier argument se trouve dans les pages de son livre (48 et suivantes) dédiées à la célébration des mérites
particuliers et des problèmes spécifiques des classes moyennes, baptisées selon les cas « corps central » ou
« groupe intermédiaire ». Il faut lire en particulier les pages 50 et 51, dont je ne peux rendre compte
qu’imparfaitement par les édifiantes citations suivantes.
« Cette partie de la population… est le socle même sur lequel repose notre démocratie. Du groupe le plus
défavorisé, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie
parlementaire… Ce sont donc les membres du corps intermédiaire, constitué en immense partie de salariés
avisés, informés et éduqués, qui forment l’armature de notre société… Leurs objectifs reposent sur la
transmission à leurs enfants d’un patrimoine culturel et éducatif d’une part, d’un patrimoine immobilier et
parfois quelque peu financier, qui sont les signes de leur attachement à l’économie de marché. Or ce sont les
objectifs de ce groupe qui sont atteints de plein fouet aujourd’hui ».
Avec cette représentation des enjeux sociaux, il va de soi qu’il faut baisser les impôts et les droits de succession
ou de donation ! Les arguments imparables de Piketty montrant que l’impôt progressif sur le revenu et les droits
de succession ont été les grands outils de la réduction des inégalités au cours des « Trente glorieuses » ne
résistent pas à une telle « analyse de classe ».
On l’aura compris, ce groupe intermédiaire avisé, formé, éduqué et doté de multiples patrimoines à transmettre,
n’est pas du tout « central », mais nettement en haut de la hiérarchie sociale. Dans un pays où seulement 28 %
de la population a un niveau d’études supérieur, et où les 50 % les moins riches ne détiennent que 7 % du
patrimoine brut des ménages, les couches sociales salariées que privilégie DSK et qui seraient selon lui
« atteintes de plein fouet » doivent représenter au plus le tiers supérieur de la hiérarchie sociale, mis à part les 1
% les plus riches. Les cadeaux fiscaux au « groupe intermédiaire » ne pouvaient donc qu’être des cadeaux aux
plus riches, et c’est bien ce qui s’est produit.
Mais un deuxième argument vient justifier certains cadeaux ciblés… pour les 1 % du haut de l’échelle.
ENCOURAGER LA « PRISE DE RISQUE »
« Un même revenu ne devrait pas être imposé de la même manière selon qu’il est plus ou moins aléatoire ou plus
ou moins risqué. Si nous voulons encourager la prise de risque et la création, nous devons en tenir compte dans
la fiscalité » (p. 283).
Tel est le fondement idéel de toute la fiscalité « avantageuse » mise en place par touches successives par DSK,
d’abord en 1997 pour certains créateurs d’entreprises (pourquoi pas d’ailleurs, si c’est bien fait, transitoire, et pas
réservé à tel ou tel secteur), puis de plus en plus largement, avec un régime qui faisait de notre pays une
exceptionnelle terre d’asile fiscal des stock options. L’invocation des « créateurs » devenait un écran de fumée
pour cacher des cadeaux aux très riches.
Je n’ai pas trouvé le mot stock option dans les 400 pages du livre de DSK. Il est vrai qu’il s’agit à coup sûr du
volet de sa politique qui a suscité le plus d’opposition à gauche et au sein de son propre parti. Au point que
Laurent Fabius, succédant à DSK en 2000, devait réintroduire de la progressivité dans les taxes sur les stock
options, là où DSK proposait une taxation incroyablement basse à 26 % (Juppé n’en était, deux ans plus tôt, qu’à
40 %, ce qui était déjà un beau cadeau). Voici un témoignage (à prendre comme tout témoignage) que l’on
trouve sur le blog de Laurent Fabius (26 janvier 2010) : « Fin 1999, Dominique Strauss-Kahn, avait souhaité
étendre le régime fiscal avantageux des BSPCE (créés par Claude Allègre et réservés aux entreprises innovantes)
à l’ensemble des stock-options. Devant le scandale légitime soulevé par les 100 millions de francs de stockoptions
obtenus par le PDG de ELF, les parlementaires socialistes avaient refusé cette extension et prôné un
durcissement de la réglementation relative aux stock-options. C’est dans ce contexte, que dès mon arrivée à
Bercy en 2000, j’ai fait voter la loi portant Nouvelles régulations économiques. Avant sa mise en place, les plusvalues
d’acquisition étaient taxées au barème de l’impôt sur le revenu ou bien à un taux spécifique de 30% (hors
CSG et CRDS)… J’ai mis fin à cette situation injuste grâce à un nouveau régime… ».
Normalement, « la » théorie économique nous enseigne que le profit qui revient à l’entrepreneur est la
rémunération du risque qu’il prend. Rien dans cette théorie ne dit que l’État devrait rajouter une couche de
cadeaux fiscaux permanents pour les investisseurs et les dirigeants.
Un proche de DSK avait théorisé à sa façon cette prime de risque. Il s’agit de Denis Kessler et de sa contribution
décisive à la « pensée MEDEF » : l’opposition entre les risquophiles et les risquophobes.
De fait, les riches ne courent pas de vrais risques économiques. Ils retombent pratiquement toujours sur leurs
pieds. Ni Tapie ni Messier ne pointent à Pôle emploi, et pourtant, des risques insensés, ils en ont couru, et surtout
ils en ont fait courir à d’autres. Ceux qui courent massivement des risques de désaffiliation sociale ou des risques
vitaux, ce sont les millions de chômeurs et précaires et ceux dont les conditions de travail sont dangereuses : il y
a deux millions de morts du travail par an (accidents du travail et maladies professionnelles) dans le monde.
Mais ils ne sont ni dans le « groupe central » de DSK ni dans ses risk-takers.
RETRAITES : POUR LES FONDS DE PENSION « SALARIAUX »
DSK consacre plusieurs pages de son livre (327-331) à expliciter sa vision du financement des retraites, question
qu’il associe étroitement à celle du « mode de financement de l’économie » via des « fonds salariaux ». Pour lui,
le choix de la répartition est « une singularité française » qui « n’a pas autorisé la constitution de grands fonds
d’épargne similaires à ceux qui existent dans la quasi-totalité des pays développés ». Le terme assez impopulaire
de « fonds de pensions » n’est pas employé, mais c’est bien de cela qu’il s’agit. Leur principe serait, comme
pour tous les autres, de placer les sommes épargnées dans « des entreprises très nombreuses ». DSK est
favorable à leur « développement massif », avec un argument supplémentaire (mais y croit-il vraiment ?) : ces
fonds à la française seraient capables d’éviter des délocalisations décidées par des fonds étrangers.
D’autres que moi se sont chargés de critiquer cette illusion. Et la crise récente aurait dû conduire à la remiser au
rayon des idées particulièrement nocives pour les retraités et pour la stabilité financière globale. Nous verrons
donc bien si DSK change son fusil d’épaule dans la période à venir.
PRIVATISATIONS : IL FALLAIT LES FAIRE
DSK se défend de toute attitude dogmatique en faveur des privatisations ou des nationalisations : cela dépend.
Jusque là, on peut être d’accord. Mais la suite est moins équilibrée. Vingt pages de son livre sont consacrées à
cet enjeu (286-307).
Il annonce : « J’ai toujours refusé de me livrer au décompte des privatisations respectivement opérées par la
droite et la gauche » (p. 293). Il n’a pas tort, car l’exercice, effectué par d’autres, le met largement en tête des
« privatiseurs » selon tous les critères, qu’il s’agisse des banques et assurances ou de l’industrie. Il développe
particulièrement, en cinq pages très argumentées, le cas d’EDF. Selon lui, le contexte avait changé (surcapacités,
priorité au moindre prix et à l’amélioration du service), obligeant EDF à exporter et à se développer à l’étranger.
Du coup, « les textes européens ouvrant la production et la distribution d’électricité à la concurrence font figure
de formidable chance pour le service public… bridé par les contraintes du monopole… devenant handicap ». Je
ne peux, dans ce billet, reprendre chacun des arguments précédents. Je les crois tous profondément inexacts, et
plus encore aujourd’hui, après Fukushima. Tout comme est insoutenable l’idée que la dérégulation européenne
des services publics a constitué une « formidable chance » pour LE service public. Je vous invite à lire le très
bon livre récent de Thierry Brun « Main basse sur les services » (Desclée de Brouwer, 22 euros).
LA MONDIALISATION ET L’ELOGE DE LA CONCURRENCE
La mondialisation fait l’objet de réflexions (chapitres 6 et 7) qui sont parmi les plus intéressantes du livre.
Notamment des propositions de réforme de l’architecture des grandes institutions internationales et de réduction
ou d’effacement de la dette des pays les plus pauvres.
De façon générale, la mondialisation est jugée inévitable, largement « accomplie », imparfaite mais hautement
souhaitable car « c’est de l’accroissement et de la multiplication des échanges que naissent les civilisations ».
L’immense mérite de la mondialisation, pour le professeur d’économie, c’est le suivant : « s’il est un gagnant, un
seul, à la mondialisation, c’est bien le consommateur - je pense ici au consommateur des pays développés… Si la
mondialisation fait le bonheur du consommateur, c’est parce que le marché, devenu mondial, favorise la
concurrence et encourage de ce fait la baisse des prix. La concurrence entre producteurs est en effet la seule
manière de garantir au consommateur qu’aucune entente ne viendra le priver du bénéfice d’une partie au moins
des gains de productivité ». Il s’agit pratiquement d’une application de l’enseignement néoclassique dispensé à
Sciences Po et par lequel j’ai débuté ce texte.
Je n’ai pas trouvé dans ces deux chapitres de référence au dumping social et environnemental, ni au commerce
équitable, ni aux dommages environnementaux collatéraux de l’intensification des échanges, ni à la nécessité de
privilégier la petite agriculture vivrière. Au contraire, la mondialisation vient « au secours du développement »
grâce aux investissements des firmes du Nord dans les pays du Sud (p. 127).
J’y ai trouvé en revanche un plaidoyer (p. 130-131) en faveur 1) de la poursuite de l’ouverture des marchés
agricoles « indispensable à la survie d’une grande partie de l’humanité », et 2) des OGM : « les progrès de la
productivité hydrique de l’agriculture… supposent une intense exploitation des possibilités offertes par les
OGM ». DSK ajoute : « Je n’y suis pas hostile mais je ne suis pas certain que les adversaires traditionnels de la
mondialisation y consentent »…
CONTRE LA TAXATION DES TRANSACTIONS FINANCIERES
DSK est hostile aux taxes globales (écologiques, etc.), mais son opposition à la « taxe Tobin », que son
expérience au FMI n’a pas entamée, est particulièrement vive, au point qu’il y consacre dix pages (134-143) de
son livre ! Il n’y va pas de main morte : cette taxe, qui part de bonnes intentions, est « techniquement peu
réaliste », les progrès de la technologie financière et en particulier des produits dérivés la rendent inapplicable,
elle aurait pour conséquence la disparition de milliers d’emplois dans les salles de marché, l’euro a constitué un
moyen beaucoup plus efficace pour stopper la spéculation sur les devises européennes, et surtout « en quoi
l’activité spéculative des traders est-elle gênante ? » (p. 141).
Conclusion : « techniquement impossible, la taxe Tobin s’avèrerait aussi financièrement et stratégiquement
inefficace ». Et pire : « les cortèges et les défilés en faveur de la taxe Tobin, de même que les associations
auxquelles elle donne naissance ou les ralliements politiques qu’elle occasionne parfois [il s’agit notamment de
plusieurs députés socialistes, JG], CONSTITUENT L’UN DES PLUS SÛRS REMPARTS DE LA
SPÉCULATION ».
Bien entendu, les objections techniques de DSK méritent examen et réponses. Le problème est que des réponses
existaient déjà lorsqu’il a écrit son livre et qu’elles se sont précisées ensuite. Au point qu’aujourd’hui un appel
de 1000 économistes de 53 pays, dont Paul Krugman et Joseph Stiglitz, invite à créer cette taxe sans tarder, en
insistant sur sa faisabilité. Voir ce lien. http://mc.saliceti.free.fr/spip.php?article10722
S’il n’en reste qu’un, DSK sera-t-il celui-là ? Ce n’est pas certain, car ce pourrait être, pour lui,
« stratégiquement inefficace ».
JUSTIFICATIONS ET LIMITES DE CE « PROFIL »
Je ne compte nullement conclure ce « profil » par un jugement synthétique. Ce n’est pas l’objectif. D’autres
sources d’information existent que j’ai laissées de côté, ainsi que nombre de critiques (ou de louanges) d’un
niveau parfois lamentable. Du côté des amis de DSK, le site incontournable s’appelle « DSK dans le texte » ».
http://www.dskdansletexte.net/
Mais je voudrais, en tenant compte de deux commentaires critiques, au demeurant rédigés par des amis
(Christian Chavagneux et Dominique Taddéi), justifier ma méthode et revendiquer ses biais, sans ignorer les
limites.
Pourquoi ai-je à ce point privilégié un livre, au demeurant un peu ancien ? Parce que ce livre est très argumenté,
parce qu’à ma connaissance personne n’avait exploité cette source, et parce qu’il a le grand avantage d’être une
sorte de « bible » des thèses et justifications de DSK (400 pages). Par ailleurs, écrit en dehors de toute campagne
politique, il cède moins que certains écrits de responsables politiques au penchant à la démagogie préélectorale
et aux promesses « en l’air ». Sur le site « DSK dans le texte », il est présenté encore aujourd’hui comme sa «
vision globale de la société ».
Pourquoi n’avoir pas exploité les nombreux discours de DSK au FMI, me demande C. Chavagneux, en ajoutant :
« DSK y défend-il une approche néoclassique ou keynésienne ? Régulatrice ou dérégulatrice de la finance ?
Favorable ou défavorable à l’emploi ? Etc. ».
Un tel examen serait sans doute digne d’intérêt, mais on sait aussi que les discours du directeur d’une institution
reflètent autant les orientations collectives de ceux qui en ont le contrôle que les convictions personnelles du
directeur. Et l’on connaît des exemples de décisions « keynésiennes » (ou de mesures protectionnistes) prises par
des dirigeants très libéraux. Bref, j’ai préféré l’expression structurée d’analyses personnelles approfondies libres
de toute inscription institutionnelle et de tout calendrier électoral.
Les citations et thèmes que j’ai sélectionnés pour ce profil sont-ils partiels ? OUI, mais je l’assume, avec un
argument : ce sont à mes yeux des questions particulièrement décisives pour la « gauche altermondialiste et
écologiste » dont je fais partie. Ma sélection est orientée, mais je la crois défendable sous cet angle revendiqué.
Enfin, je ne m’interdis pas de faire le même exercice pour d’autres personnalités politiques, sur la base de leurs
ouvrages les plus explicites. Mais pour l’instant DSK est en tête des sondages et il a, de loin, le profil
d’économiste le plus marqué. Il était, si je puis dire, mon premier candidat naturel…
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En Gros,DSK c'est une politique de classe supérieure qui VOLE les pauvres sous prétexte qu'ils sont moins éduqués.
Une politique de droite qui tue la gauche en lui volant son nom.
Une politque qui n'a rien à voir avec l'intérêt général et même la démocratie.
mercredi 11 mai 2011
HULOT DSK le prix de la trahison démocratique ?
Les écolos et les pauvres n'ont aucun intérêt à voter pour DSK.
Mais pour gagner,le valet du bilderberg a besoin de leurs voix.
Sa botte secrête:Nicolas Hulot qui servirait de taupe au mépris de la démocratie.Ou est la démocratie quand tous les candidats sont à la solde de la MAFIA OLIGARQUE ?
On a vu que DSK aurait proposé à l'écotartuffe un poste de vice-premier ministre chargé de l'écologie.
Il y a dans l'info qui suit une autre motivation pour Hulot,le fric.
Sarkozy était déjà champion pour corrompre les élites avec de l'argent qui ne lui appartenait pas(voir la taxe sur les billets d'avion pour Chirac),DSK est largement au même niveau.
le greenwashing de DSK,le lobbyiste du nucléaire,ça peut rapporter gros.
--------------------------------------------------------------------------
Le Point.fr - Publié le 02/04/2010 à 14:54
INFO LEPOINT.FR - Hulot-DSK, la rencontre
Nicolas Hulot et Dominique Strauss-Kahn lepoint.fr
Par Michel Revol
Vendredi matin, à Paris, Nicolas Hulot a rencontré dans la plus grande discrétion Dominique Strauss-Kahn.
Cette fois, il ne s'agissait pas d'évoquer la taxe carbone, dont le report a fait sortir de ses gonds le leader écolo.
Le tête-à-tête, organisé par un proche du directeur général du FMI, avait pour objet le "fonds vert" proposé il y a quelques jours par DSK, afin d'aider les pays à s'adapter à la nouvelle donne environnementale (il pourrait se monter à 100 milliards de dollars). L'entourage de Dominique Strauss-Kahn précise que les deux hommes n'ont parlé que de ce projet - qui intéresse fort Nicolas Hulot -, mais évidemment pas de politique...
Mais pour gagner,le valet du bilderberg a besoin de leurs voix.
Sa botte secrête:Nicolas Hulot qui servirait de taupe au mépris de la démocratie.Ou est la démocratie quand tous les candidats sont à la solde de la MAFIA OLIGARQUE ?
On a vu que DSK aurait proposé à l'écotartuffe un poste de vice-premier ministre chargé de l'écologie.
Il y a dans l'info qui suit une autre motivation pour Hulot,le fric.
Sarkozy était déjà champion pour corrompre les élites avec de l'argent qui ne lui appartenait pas(voir la taxe sur les billets d'avion pour Chirac),DSK est largement au même niveau.
le greenwashing de DSK,le lobbyiste du nucléaire,ça peut rapporter gros.
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Le Point.fr - Publié le 02/04/2010 à 14:54
INFO LEPOINT.FR - Hulot-DSK, la rencontre
Nicolas Hulot et Dominique Strauss-Kahn lepoint.fr
Par Michel Revol
Vendredi matin, à Paris, Nicolas Hulot a rencontré dans la plus grande discrétion Dominique Strauss-Kahn.
Cette fois, il ne s'agissait pas d'évoquer la taxe carbone, dont le report a fait sortir de ses gonds le leader écolo.
Le tête-à-tête, organisé par un proche du directeur général du FMI, avait pour objet le "fonds vert" proposé il y a quelques jours par DSK, afin d'aider les pays à s'adapter à la nouvelle donne environnementale (il pourrait se monter à 100 milliards de dollars). L'entourage de Dominique Strauss-Kahn précise que les deux hommes n'ont parlé que de ce projet - qui intéresse fort Nicolas Hulot -, mais évidemment pas de politique...
lundi 9 mai 2011
Eric Woerth : « Merci Monsieur Strauss-Kahn ! »
Pour tous ceux et celles qui ont manifesté contre les retraites,il est complêtement incohérent d' aller voter ensuite pour DSK .
Jamais il ne reviendra sur ce texte qui est un gage de servilité des élus face au groupe Bilderberg.
Quand vous travaillez plus pour le même prix,eux,ils gagnent plus.
la mondialisation est grande et DSK est son prophète.
DSK,le porte parole de la Mafia du Bilderberg, dans son rôle d'affameur des pauvres est aux côtés de tirans comme Ben ALI et Kadhafi.
Au vu de ce qui s'est passé,on peut apprécier les qualités de jugement et d'anticipation du personnage.
Lui confier le destin de la France pour 5 ans,le destin de nos enfants,serait,à mon avis,la dernière des choses à faire.
Au vu de ce qui s'est passé,on peut apprécier les qualités de jugement et d'anticipation du personnage.
Lui confier le destin de la France pour 5 ans,le destin de nos enfants,serait,à mon avis,la dernière des choses à faire.
samedi 7 mai 2011
DSK et son SPIN doctor RAMZY KHIROUN:le déni de démocratie ou la "démocratie dirigée"
Les spin doctors, les nouveaux maîtres du jeu.l
undi 12 octobre 2009.
Pierre Adelfang
Directeur associé, Synactiv Santé
Paris, France
To spin = « faire tourner » mais surtout dans l’expression spin doctor « donner de l’effet à une balle » pour changer sa trajectoire et brouiller les repères de l’adversaire.
Cette expression typiquement anglo-saxonne désigne les nouveaux Raspoutine de la démocratie, à la fois faiseurs de rois et conseillers spéciaux, experts en retournement d’opinion, modeleurs d’élections, inventeurs d’images, fabricants de consensus. Bref des « docteurs Folamour » de la politique moderne qui prennent une place étonnante, voire inquiétante à Washington comme à Londres, mais aussi à Moscou et bientôt à Paris ?
Les spin doctors ont aussi leurs « dix commandements » :
1. Un seul chef d’orchestre : centraliser l’information
2. Jouer en mesure : ne tolérer aucun couac
3. Le message, rien que le message
4. Nourrir les media en temps et en heure
5. Garder les bons morceaux (scoops, fuites) pour les amis
6. Marteler l’information, quitte à repasser les plats
7. Prendre constamment le pouls de l’opinion.
8. Tester et mesurer chaque décision (groupes témoins)
9. Voler à l’adversaire ses meilleurs arguments
10. Enjoliver, menacer, parfois cogner
Qui sont les principaux spin doctors de ce début de siècle ?
Aux Etats-Unis : Karl Rove : « le spin bull »
Karl Rove, 50 ans, est le stratège en chef et véritable « cerveau » du candidat Bush qu’il connaît depuis 1973. Ce pitbull de la lutte politique est passionné d'histoire On a parfois comparé Karl Rove à Raspoutine, tant son influence est immense sur le président qui lui doit à peu près tout. C'est dans ce contexte que doit s’apprécier la montée de Karl Rove, chouchou de Bush junior. Si cet homme de l’ombre a la réputation d’être plus puissant que son patron, c'est qu’il a fait entrer la communication politique dans une ère nouvelle.
C’est lui qui définit la campagne qui l’a fait gouverneur du Texas en 1994, lui qui orchestre son élection à la Maison-Blanche, qui assure la victoire législative de 2002 et veille minutieusement à tous les détails de la présidence, l’oeil rivé sur l’échéance de 2004. Tout récemment, un observateur qui s’étonne que Karl Rove suive de près le choix du futur président du New York Stock Exchange s’entend répondre par un conseiller : « Dans tout ce qui peut affecter l’élection présidentielle, Karl Rove intervient, dans la communication, mais aussi la stratégie, et même le contenu de la politique présidentielle ». Ses prédécesseurs, sous Bill Clinton, des hommes comme James Carville ou George Stephanopoulos, étaient déjà des spin doctors. « Mais Karl Rove incarne une nouvelle catégorie de conseillers, selon James Moore et Wayne Slater, coauteur d’une biographie sur Karl Rove. Il est le produit de la campagne politique permanente, un coprésident que ses relations avec Bush et son conseil fidèle ont placé au centre du pouvoir ». Une première dans l’histoire américaine et dans celle des consultants politiques. Son influence est telle qu’on ne se demande plus si Georges W. Bush va se lancer dans d’autres guerres mais si « Karl Rove va envahir la Syrie ». Sur quoi se joue la réélection de Bush en 2004 ? demande-t-on à un politologue chevronné de Washington. « L’économie, l’économie, l’économie ». « Et Rove, Rove, Rove » ajoute-t-il. « Rove sait ce que Bush peut dire et à qui il peut le dire, écrivent les auteurs Lou Dubose, Jan Reid et Carl Cannon de « Boy Genius ». Si Bush est le virtuose, Rove est le compositeur ».
En Grande-Bretagne : les spin doctors de Tony Blair
Chacun à leur façon, Peter Mandelson, 51 ans, et Alastair Campbell, 47 ans, ont « fait » Tony Blair. Le premier est une figure du New Labour, le second l’ex-responsable du service politique du « Daily Mirror ». Cette facette des années Blair peut s'intituler « Jamais sans mon spin ».
Alastair Campbell
Alastair Campbell rejoint en 1994 l’équipe de Tony Blair. Deux ans plus tard, il est son unique porte-parole et lui confie un contrôle sur l’ensemble de la communication du gouvernement et du New Labour.
A ce poste, Alastair Campbell fait merveille. Il a l’art de la formule : « She was the people's princess ». Cette épitaphe, après la mort de Diana, c’est lui qui la souffle à Tony Blair.
De plus, il sait nourrir les tabloïds avec des scoops et des rumeurs. Peu à peu, il se rend indispensable. Dans les réunions de cabinet, il sermonne les ministres. « C'est la pile de la radio, sans lui Blair ne pourrait rien dire », explique Peter Stothard, ancien rédacteur en chef du « Times » et auteur du best-seller « 30 jours au cœur du système Blair ». Juste après l’élection de Tony Blair en 1997, Alastair Campbell annonce aux fonctionnaires chargés de la communication du gouvernement qu’ils devront dorénavant déterminer l’actualité du jour. Ce « Second Prime Minister » ne se contente pas de promouvoir une politique, il participe étroitement à son élaboration et à sa mise en œuvre et exerce un contrôle sur tout l’exécutif. Son système de communication est une véritable arme de guerre permettant d’anticiper les mouvements de l’opposition et de répliquer à la moindre attaque. Il est partout. Dans le bureau du Premier ministre, mais aussi à la droite de Georges W. Bush - le président américain raffole de son franc-parler - lors de la rencontre de Hillsborough, en Irlande, où les deux chefs d'Etat décident d’entrer en guerre contre l'Irak.
Mais les défauts de Campbell finiront par l’emporter sur son utilité. Etroitement nationaliste, il pense que la fin justifie tous les moyens. Pour imposer les vues de son maître, il n’hésite pas à violer une administration jalouse de sa neutralité et à jouer des media, dont il connaît toutes les astuces, quitte à s’attirer la haine farouche de la BBC.
Pris en flagrant délit de manipulation sur les prétendues armes de destruction massive en Irak, le spin doctor devient alors, comme dans les tabloïds, celui par qui le scandale arrive, celui qui montre que Tony Blair est prêt à sacrifier ses convictions au désir obsessionnel de plaire. Démissionnaire depuis le 31 août, suite à la comparution du Premier ministre devant la commission d'enquête sur le suicide de David Kelly (ancien chef inspecteur de l'ONU chargé d’établir la réalité des armes de destruction massive de Saddam Hussein), Alastair Campbell, manipulateur attitré mais socialiste, paye le prix d’une qualité rare en politique : la fidélité à un homme.
Peter Mandelson
Peter Mandelson, petit-fils d'une grande figure du Parti travailliste, a étudié à Oxford où il a fait la connaissance de Tony Blair. A sa sortie il mène de front un engagement précoce en politique ainsi qu’une carrière de producteur à la BBC, d’où il tient sa familiarité avec le milieu politico-médiatique. Directeur de campagne et de la communication de Neil Kinnock, le leader travailliste de l’opposition de 1983 à 1992, puis de Tony Blair à partir de 1994, il a été l’un des architectes du New Labour et a, par deux fois, occupé des postes de ministre.
Il passe pour le prince des spin doctors. Emporté par un scandale financier, il ne cesse pas pour autant d’exercer un rôle de mentor. Il reconnaît d’ailleurs lui-même qu’il « n'aime pas tant le pouvoir que la possibilité d'influer sur le cours des événements ». N’hésitant pas à l’occasion à recourir à des méthodes « musclées » : coups de gueule, menaces légales, contre-feux en tout genre que son passé de producteur de télévision lui permet de mettre en scène.
Peter Mandelson, de retour au « 10 Downing Street », serait sans doute le plus heureux des hommes s’il n'était, selon sa propre expression, « l’homme le plus détesté d'Angleterre ». Mais cela ne l’empêche pas de rester un élément essentiel dans le dispositif de Tony Blair. La preuve : Bernard Ingham, le propre spin doctor de Maggie Thatcher, ne tarit pas d’éloge sur lui.
C'est d'ailleurs Peter Mandelson qui remplace Alastair Campbell au « 10 Downing Street », depuis que ce dernier a été contraint de quitter son poste.
« Le Chaman » de Poutine
A Moscou, Gleb Pavlovski est surnommé « le Chaman », le prêtre sorcier. A 53 ans, il est le plus influent des prchiki, les conseillers en relations publiques, très nombreux en Russie postcommuniste. Dans son domaine, la manipulation de l’opinion publique, Gleb Pavlovski est en effet capable d’accomplir des prodiges. Il se présente plutôt comme « consultant en technologies politiques ».
Car, dit-il, la manipulation de l’opinion publique est une science exacte :
on peut faire gagner n’importe quel candidat à condition d’avoir de l'argent et de savoir porter des coups, surtout les plus bas à l’adversaire.
Quelques exemples : En 1996, cet ancien dissident devenu « image maker » réussit à faire réélire Boris Eltsine, président malade, corrompu et alcoolique, dont le taux de popularité ne dépasse pas 4% quelques mois avant l’élection. Plus difficile encore, en mars 2000, il transforme un ancien colonel du KGB, sans passé politique et totalement inconnu un an auparavant, Vladimir Poutine, en nouveau tsar. Ce n’est pas tout. Gleb Pavlovski avoue aujourd’hui, qu’au début de l'été 1999, il a milité en secret dans l’entourage du président Eltsine pour que le Kremlin déclenche une guerre en Tchétchénie. Le but est de donner à Vladimir Poutine, tout juste nommé Premier ministre, une image d’homme fort et déterminé, capable de succéder à Boris Eltsine.
Au début de l’ère Poutine, le Chaman reste très influent. Conseiller en stratégie du nouveau président, il continue à « vendre » l’ancien espion à l’opinion publique russe. Pour rendre moins inquiétant le régime autoritaire qui se met en place, Gleb Pavlovski invente le concept de « démocratie dirigée ».
http://www.viadeo.com/hub/forums/detaildiscussion/?action=messageDetail&containerId=0028jybzqh6fwy8&forumId=002240osr92o7iki&messageId=00224c9m2f7bp3fb&postId=0020
undi 12 octobre 2009.
Pierre Adelfang
Directeur associé, Synactiv Santé
Paris, France
To spin = « faire tourner » mais surtout dans l’expression spin doctor « donner de l’effet à une balle » pour changer sa trajectoire et brouiller les repères de l’adversaire.
Cette expression typiquement anglo-saxonne désigne les nouveaux Raspoutine de la démocratie, à la fois faiseurs de rois et conseillers spéciaux, experts en retournement d’opinion, modeleurs d’élections, inventeurs d’images, fabricants de consensus. Bref des « docteurs Folamour » de la politique moderne qui prennent une place étonnante, voire inquiétante à Washington comme à Londres, mais aussi à Moscou et bientôt à Paris ?
Les spin doctors ont aussi leurs « dix commandements » :
1. Un seul chef d’orchestre : centraliser l’information
2. Jouer en mesure : ne tolérer aucun couac
3. Le message, rien que le message
4. Nourrir les media en temps et en heure
5. Garder les bons morceaux (scoops, fuites) pour les amis
6. Marteler l’information, quitte à repasser les plats
7. Prendre constamment le pouls de l’opinion.
8. Tester et mesurer chaque décision (groupes témoins)
9. Voler à l’adversaire ses meilleurs arguments
10. Enjoliver, menacer, parfois cogner
Qui sont les principaux spin doctors de ce début de siècle ?
Aux Etats-Unis : Karl Rove : « le spin bull »
Karl Rove, 50 ans, est le stratège en chef et véritable « cerveau » du candidat Bush qu’il connaît depuis 1973. Ce pitbull de la lutte politique est passionné d'histoire On a parfois comparé Karl Rove à Raspoutine, tant son influence est immense sur le président qui lui doit à peu près tout. C'est dans ce contexte que doit s’apprécier la montée de Karl Rove, chouchou de Bush junior. Si cet homme de l’ombre a la réputation d’être plus puissant que son patron, c'est qu’il a fait entrer la communication politique dans une ère nouvelle.
C’est lui qui définit la campagne qui l’a fait gouverneur du Texas en 1994, lui qui orchestre son élection à la Maison-Blanche, qui assure la victoire législative de 2002 et veille minutieusement à tous les détails de la présidence, l’oeil rivé sur l’échéance de 2004. Tout récemment, un observateur qui s’étonne que Karl Rove suive de près le choix du futur président du New York Stock Exchange s’entend répondre par un conseiller : « Dans tout ce qui peut affecter l’élection présidentielle, Karl Rove intervient, dans la communication, mais aussi la stratégie, et même le contenu de la politique présidentielle ». Ses prédécesseurs, sous Bill Clinton, des hommes comme James Carville ou George Stephanopoulos, étaient déjà des spin doctors. « Mais Karl Rove incarne une nouvelle catégorie de conseillers, selon James Moore et Wayne Slater, coauteur d’une biographie sur Karl Rove. Il est le produit de la campagne politique permanente, un coprésident que ses relations avec Bush et son conseil fidèle ont placé au centre du pouvoir ». Une première dans l’histoire américaine et dans celle des consultants politiques. Son influence est telle qu’on ne se demande plus si Georges W. Bush va se lancer dans d’autres guerres mais si « Karl Rove va envahir la Syrie ». Sur quoi se joue la réélection de Bush en 2004 ? demande-t-on à un politologue chevronné de Washington. « L’économie, l’économie, l’économie ». « Et Rove, Rove, Rove » ajoute-t-il. « Rove sait ce que Bush peut dire et à qui il peut le dire, écrivent les auteurs Lou Dubose, Jan Reid et Carl Cannon de « Boy Genius ». Si Bush est le virtuose, Rove est le compositeur ».
En Grande-Bretagne : les spin doctors de Tony Blair
Chacun à leur façon, Peter Mandelson, 51 ans, et Alastair Campbell, 47 ans, ont « fait » Tony Blair. Le premier est une figure du New Labour, le second l’ex-responsable du service politique du « Daily Mirror ». Cette facette des années Blair peut s'intituler « Jamais sans mon spin ».
Alastair Campbell
Alastair Campbell rejoint en 1994 l’équipe de Tony Blair. Deux ans plus tard, il est son unique porte-parole et lui confie un contrôle sur l’ensemble de la communication du gouvernement et du New Labour.
A ce poste, Alastair Campbell fait merveille. Il a l’art de la formule : « She was the people's princess ». Cette épitaphe, après la mort de Diana, c’est lui qui la souffle à Tony Blair.
De plus, il sait nourrir les tabloïds avec des scoops et des rumeurs. Peu à peu, il se rend indispensable. Dans les réunions de cabinet, il sermonne les ministres. « C'est la pile de la radio, sans lui Blair ne pourrait rien dire », explique Peter Stothard, ancien rédacteur en chef du « Times » et auteur du best-seller « 30 jours au cœur du système Blair ». Juste après l’élection de Tony Blair en 1997, Alastair Campbell annonce aux fonctionnaires chargés de la communication du gouvernement qu’ils devront dorénavant déterminer l’actualité du jour. Ce « Second Prime Minister » ne se contente pas de promouvoir une politique, il participe étroitement à son élaboration et à sa mise en œuvre et exerce un contrôle sur tout l’exécutif. Son système de communication est une véritable arme de guerre permettant d’anticiper les mouvements de l’opposition et de répliquer à la moindre attaque. Il est partout. Dans le bureau du Premier ministre, mais aussi à la droite de Georges W. Bush - le président américain raffole de son franc-parler - lors de la rencontre de Hillsborough, en Irlande, où les deux chefs d'Etat décident d’entrer en guerre contre l'Irak.
Mais les défauts de Campbell finiront par l’emporter sur son utilité. Etroitement nationaliste, il pense que la fin justifie tous les moyens. Pour imposer les vues de son maître, il n’hésite pas à violer une administration jalouse de sa neutralité et à jouer des media, dont il connaît toutes les astuces, quitte à s’attirer la haine farouche de la BBC.
Pris en flagrant délit de manipulation sur les prétendues armes de destruction massive en Irak, le spin doctor devient alors, comme dans les tabloïds, celui par qui le scandale arrive, celui qui montre que Tony Blair est prêt à sacrifier ses convictions au désir obsessionnel de plaire. Démissionnaire depuis le 31 août, suite à la comparution du Premier ministre devant la commission d'enquête sur le suicide de David Kelly (ancien chef inspecteur de l'ONU chargé d’établir la réalité des armes de destruction massive de Saddam Hussein), Alastair Campbell, manipulateur attitré mais socialiste, paye le prix d’une qualité rare en politique : la fidélité à un homme.
Peter Mandelson
Peter Mandelson, petit-fils d'une grande figure du Parti travailliste, a étudié à Oxford où il a fait la connaissance de Tony Blair. A sa sortie il mène de front un engagement précoce en politique ainsi qu’une carrière de producteur à la BBC, d’où il tient sa familiarité avec le milieu politico-médiatique. Directeur de campagne et de la communication de Neil Kinnock, le leader travailliste de l’opposition de 1983 à 1992, puis de Tony Blair à partir de 1994, il a été l’un des architectes du New Labour et a, par deux fois, occupé des postes de ministre.
Il passe pour le prince des spin doctors. Emporté par un scandale financier, il ne cesse pas pour autant d’exercer un rôle de mentor. Il reconnaît d’ailleurs lui-même qu’il « n'aime pas tant le pouvoir que la possibilité d'influer sur le cours des événements ». N’hésitant pas à l’occasion à recourir à des méthodes « musclées » : coups de gueule, menaces légales, contre-feux en tout genre que son passé de producteur de télévision lui permet de mettre en scène.
Peter Mandelson, de retour au « 10 Downing Street », serait sans doute le plus heureux des hommes s’il n'était, selon sa propre expression, « l’homme le plus détesté d'Angleterre ». Mais cela ne l’empêche pas de rester un élément essentiel dans le dispositif de Tony Blair. La preuve : Bernard Ingham, le propre spin doctor de Maggie Thatcher, ne tarit pas d’éloge sur lui.
C'est d'ailleurs Peter Mandelson qui remplace Alastair Campbell au « 10 Downing Street », depuis que ce dernier a été contraint de quitter son poste.
« Le Chaman » de Poutine
A Moscou, Gleb Pavlovski est surnommé « le Chaman », le prêtre sorcier. A 53 ans, il est le plus influent des prchiki, les conseillers en relations publiques, très nombreux en Russie postcommuniste. Dans son domaine, la manipulation de l’opinion publique, Gleb Pavlovski est en effet capable d’accomplir des prodiges. Il se présente plutôt comme « consultant en technologies politiques ».
Car, dit-il, la manipulation de l’opinion publique est une science exacte :
on peut faire gagner n’importe quel candidat à condition d’avoir de l'argent et de savoir porter des coups, surtout les plus bas à l’adversaire.
Quelques exemples : En 1996, cet ancien dissident devenu « image maker » réussit à faire réélire Boris Eltsine, président malade, corrompu et alcoolique, dont le taux de popularité ne dépasse pas 4% quelques mois avant l’élection. Plus difficile encore, en mars 2000, il transforme un ancien colonel du KGB, sans passé politique et totalement inconnu un an auparavant, Vladimir Poutine, en nouveau tsar. Ce n’est pas tout. Gleb Pavlovski avoue aujourd’hui, qu’au début de l'été 1999, il a milité en secret dans l’entourage du président Eltsine pour que le Kremlin déclenche une guerre en Tchétchénie. Le but est de donner à Vladimir Poutine, tout juste nommé Premier ministre, une image d’homme fort et déterminé, capable de succéder à Boris Eltsine.
Au début de l’ère Poutine, le Chaman reste très influent. Conseiller en stratégie du nouveau président, il continue à « vendre » l’ancien espion à l’opinion publique russe. Pour rendre moins inquiétant le régime autoritaire qui se met en place, Gleb Pavlovski invente le concept de « démocratie dirigée ».
http://www.viadeo.com/hub/forums/detaildiscussion/?action=messageDetail&containerId=0028jybzqh6fwy8&forumId=002240osr92o7iki&messageId=00224c9m2f7bp3fb&postId=0020
jeudi 5 mai 2011
DSK:la PORSCHE TRANQUILLE
DSK devenu social? DSK a un point commun avec les pauvres,il change de Porsche tous les soirs
Tanguy Pastureau : DSK, la Porsche tranquille par rtl-fr
Tanguy Pastureau : DSK, la Porsche tranquille par rtl-fr
lundi 2 mai 2011
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- paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.