Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

mardi 15 avril 2008

nouvel ordre mondial 4

vous croyez que ça ne concerne que la politique?
on retrouve les autres affameurs


Salon de l'agriculture 2007 : vers un nouvel ordre mondial

Le Salon international de l'agriculture, qui a ouvert ses portes samedi 3 mars, sera celui des grandes mutations.
Car un triple défi attend le secteur : nourrir 6 milliards d’humains, développer une alternative crédible au «tout pétrole» et protéger l’environnement.Salon de l'agriculture 2007 : vers un nouvel ordre mondial
Pour réussir, l’agriculture doit faire sa révolution. Verte. La disparition annoncée des vieux systèmes de soutiens communautaires place l’économie agricole européenne en situation de concurrence directe vis-à-vis des pays tiers.
Dans le même temps, la demande alimentaire ne cesse de croître, tout comme les nouveaux débouchés non alimentaires -biocarburants, chimie verte-, poussant les prix des matières premières végétales vers des sommets.
L’Or vert bouscule l’ordre agricole mondial et stimule les pays émergents.
La France et l’Europe sauront-elle tenir leur rang ? Une équation à plusieurs inconnues à laquelle les candidats à la présidentielle devront apporter des réponses.

1. Pourquoi le prix des matières premières végétales est-il aussi haut ?
La décision de Georges Bush, le 23 janvier, de fixer la production américaine de carburants verts à 1,3 milliard d’hectolitres d’ici à 2017 (7 fois plus qu’en 2006) a fait instantanément flamber le prix du maïs, déjà très hauts.
Les cours ont atteint 447,50 cents le boisseau le 23 février contre 247,75 en avril 2006.
Second coup de semonce : la mauvaise récolte de blé en Australie, le second exportateur mondial est à l’origine des 30% de hausse enregistrée entre aout et octobre sur le marché. Si ces deux éléments ont constitués de puissants déclencheurs, les vraies raisons de cette tension sont plus profondes. Ces corrections interviennent après un cycle de prix bas. Les stocks de céréales n’ont jamais été aussi réduits. Ils ne représentent guère plus que deux mois de consommation mondiale. La demande restant structurellement supérieure à l’offre, les échanges se font en flux tendus. La croissance ininterrompue des besoins alimentaires, liée à la pression démographique, et la recherche d’alternatives au pétrole grâce à « l’or vert » ne seront pas de nature à relâcher la pression.
2. Quelles conséquences pour le secteur alimentaire ?
Si ces hausses sont encore indolores pour le consommateur des pays riches (les matières premières agricoles pèsent moins de 4% du budget des ménages français) le contrecoup se fait déjà sentir chez les grands de l’agroalimentaire.
Début février,
Coca-Cola invoquait la hausse de l’isoglucose un édulcorant issu du maïs utilisé dans ses formulations de base, pour justifier un vaste plan d’économies et des charges exceptionnelles de plus de 2 milliards d’euros.
Kellogg’s met sur le compte du prix des céréales la baisse de 5,2 % de ses bénéfices au dernier trimestre 2006. Nestlé, qui a procédé en France à une hausse tarifaire de 2,5 % en janvier sur ses céréales pour petit déjeuner, n’exclut pas un nouveau réajustement.
La filière animale – nutrition et élevage – est aussi exposée. « L’alimentation représente environ 55 % du prix d’un poulet vivant, soit environ un tiers du prix de détail, explique Jacques Hardy, directeur de Huttepain (65 millions d’euros de chiffre d’affaires), la filiale alimentation animale du leader de la volaille LDC.
Quand le blé et le maïs prennent 40 %, cela devient tendu ».
Une lueur d’espoir toutefois : les sous-produits de la production de biocarburants (drèches de maïs et de blé, tourteaux de colza), riches en protéines, devraient arriver en masse sur le marché avec la montée en puissance des filières diester et éthanol. Ils constituent pour partie des alternatives face au soja américain ou brésilien massivement importé en Europe.

3. Pourquoi le secteur agricole investit toujours plus dans l’aval industriel ?
Le 8 février, le groupe Champagne Céréales (1,1milliard d’euros de chiffre d’affaires) sécurisait un débouché de 400 000 tonnes de blé en rachetant le glucosier Chamtor (100 millions d’euros de chiffre d’affaires), au sucrier allemand Pfeifer & Langen.
Le 22, Sofiproteol, bras armé financier des producteurs français d’oléagineux, prenait une option sur le rachat des intérêts français dans Dagris, omniprésente dans la filière cotonnière et oléagineuse africaine.
Sofiprotéol, toujours, pourrait monter dans les prochaines semaines au capital du groupe breton Glon Sanders (1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires), spécialisé dans l’agro-fourniture et la nutrition animale.
Qu’est ce qui fait donc courir l’amont agricole vers l’agro-industrie d’aval ? « La recherche de nouveaux débouchés qui nous permettent de nous affranchir le plus possible des cours mondiaux, et de garantir le revenu des producteurs », répond Xavier Beulin, le président de Sofiproteol.
Décidée à rattraper son retard en matière de biocarburants, les coopératives françaises ont injecté en 2006 près de 1 milliard d’euros dans la production d’éthanol (sucre, blé, maïs), et de diester (colza, soja, tournesol..).
La course n’est cependant pas sans risque. Au cœur d’enjeux mondiaux, les carburants verts ne manqueront pas d’entraîner d’importants mouvements de concentration transnationaux, notamment dans le secteur sucrier encore très morcelé.
source: http://www.usinenouvelle.com/article/page_article.cfm?idoc=96666&nrub=1220

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paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.