Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

mercredi 27 février 2008

les économistes commencent à se rendre compte qu'ils nous conduisent dans le mur

MAIS ils vont essayer de sauver le capitalisme et leurs avantages de riches à tout prix.

quotas,taxes et rêglements seront leurs ARMES

et comme dans toutes les guerres,ce sont les JEUNES qu'ils comptent envoyer au front.

Une autre croissance,

Les Echos, 04/01/07
Par Alain Grandjean, Patrick Criqui et Jean-Marc Jancovici

Entre les partisans d'une croissance "as usual", qui se heurte irremediablement aux limites de la planete, et ceux de la decroissance, souvent vue comme un retour au Moyen Age, peut-on donner un contenu concret et mobilisateur a une autre croissance ?
La decouverte (recente) du fait que la Terre est finie montre que la croissance illimitee de la consommation de ressources non renouvelables est strictement impossible. De la meme maniere nous devrons reduire ineluctablement nos emissions de gaz a effet de serre. La generalisation a l'ensemble de l'humanite du mode de vie americain et meme europeen est impossible. Il n'y a tout simplement pas assez de petrole pour faire rouler des voitures en Chine si leur taux d'equipement devenait similaire au notre. Les exportateurs occidentaux et les importateurs orientaux en feront un jour ou l'autre la decouverte cuisante. Autre exemple : il est strictement impossible de prolonger indefiniment la croissance actuelle du trafic aerien. Le reve de la mobilite sans limite pour tous se heurte aux realites.
Est-ce pour autant la fin du "developpement" et la preuve de la necessite de la decroissance de l'activite economique ? Nous ne le pensons pas et nous ne le souhaitons pas. On imagine en effet trop bien quels pourraient etre les resultats sociaux catastrophiques d'une decroissance prolongee : l'entree dans la depression generalisee et le desespoir.
Comment par ailleurs la decroissance economique pourrait-elle permettre les mutations rapides de l'economie vers un modele ecologiquement soutenable : comment produire une energie propre en quantite suffisante pour 9 milliards d'hommes en 2050 sans investissements massifs et sans innovations technologiques ?
Cela va necessiter des moyens de recherche et de developpement importants et tous azimuts : des technologies "rustiques", comme la construction et le chauffage au bois, a des innovations radicales dans les technologies du photovoltaique ou les nanotechnologies pour le recyclage ; dans tous les secteurs, de l'agriculture, qui devra developper une "chimie verte", a l'urbanisme, qui devra inventer des organisations spatiales optimales au plan energetique.
Nous ne concilierons les imperatifs ecologiques et sociaux qu'en reussissant a decoupler entierement l'activite economique et sa traduction monetaire, d'une part (qui peut continuer a croitre au niveau mondial), de la consommation (ou plutot de la destruction) de matieres et de l'energie, d'autre part. Comment faire ?
Il va falloir que nous nous imposions des contraintes globales incontournables definies par les capacites des ecosystemes a nous fournir les ressources et les services de maniere soutenable. Grace a une architecture adaptee de quotas, de taxes et de reglements, nous creerons un cadre a l'action decentralisee des acteurs, qui ne pourront plus raisonner hors contrainte et devrons donc developper de nouvelles solutions. Il en resultera des innovations parfois radicales et des investissements massifs pour la preservation et la restauration de l'environnement et des services ecologiques, creant ainsi par ailleurs de nouveaux emplois. Les consommateurs devront s'accommoder d'une certaine sobriete dans la consommation materielle. Mais pas necessairement d'une perte de confort et de qualite de vie. Un seul exemple : ce qui nous interesse c'est de vivre dans une maison temperee, pas de bruler des calories.
La "croissance durable" reste a inventer. Mais "sobriete, investissement, emploi et innovation dans le respect et la restauration de l'environnement", voila un beau defi a relever pour les generations du XXIe siecle. Un "plan Marshall ecologique" peut etre un projet mobilisateur pour tous les jeunes, y compris ceux que nous ne savons pas aujourd'hui accueillir correctement dans la societe.
Cliquez ici pour telecharger le fichier
<http://www.capitalismedurable.com/article.php?id_article=1677>

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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.