Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

mercredi 24 octobre 2007

grenelle poudre aux yeux:les lobbies s'activent en coulisse

Grenelle : les lobbies s'activent en coulisses, AFP, 23/10/07

Paris (AFP) - 14h21 -
Nucleaire, OGM, pesticides, automobile : la "revolution ecologique" promise par le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a l'issue du Grenelle de l'environnement devra affronter le tir de barrage des lobbies, deja actifs en coulisses.

Temoin, cette pleine page de publicite dans la presse des Jeunes agriculteurs: "Les premieres propositions du Grenelle de l'Environnement bouleversent l'agriculture francaise", lancent-ils, evoquant un arret des cultures, voire une delocalisation si des contraintes environnementales fortes etaient imposees.
Ou encore ce colloque au Senat, vantant le nucleaire et pronant la construction d'un deuxieme EPR, reacteur dont les ecologistes reclament -en vain- l'arret.
Le nucleaire -dont la France est champion mondial avec 58 reacteurs- est d'ailleurs le grand absent des debats du Grenelle.
Officiellement pourtant, pas de tabou autour de la table de discussions entre patronat, syndicats, associations et pouvoirs publics.
"Le grand bonheur de cette experience, c'est que in fine, la logique de la discussion et de la concertation a prevalu sur le defense des interets categoriels", assure Sophie Liger, directrice du developpement durable au Medef.
"L'industrie et la FNSEA ont pese de tout leur poids", retorque Francois Veillerette, president du MDRGF (ecologistes). Resultat: aucun objectif chiffre de reduction des pesticides.
Il denonce "une conception ancienne de la sante publique, ou il faut vraiment avoir une certitude absolue et compter les cercueils pour agir".
Le Grenelle a suscite selon lui une "forte reaction". Coincidence? Plusieurs livres "anti" ecolos sortent simultanement: "Ecologie, la grande arnaque" du president des Automobiles clubs de France ou "Les precheurs de l'apocalypse", de Jean de Kervasdoue.
Le principe de precaution, inscrit depuis 2005 dans la Constitution, est remis en cause au detour de la commission Attali sur la croissance.
Pour Yannick Jadot, de Greenpeace France, "des qu'on arrive sur des mesures concretes, operationnelles, on se heurte au blocage tres fort des lobbies".
Le blocage a failli faire capoter la negociation sur les OGM: la FNSEA, apres avoir claque la porte, a finalement accepte un gel des cultures OGM jusqu'a une loi au printemps.
"Il faut s'interroger sur les contreparties qu'a obtenues la FNSEA sur ce cadeau au gouvernement", previent Eric Delhaye de Cap 21. Pesticides, future loi sur les OGM, pollution de l'eau: les sujets de marchandage ne manquent pas.
Si les ecologistes craignent des mesures edulcorees ou "de niche", le patronat redoute de se voir imposer de nouvelles contraintes.
"Une taxe carbone sans evaluation, decretee ex nihilo, on serait certainement contre", souligne-t-on au Medef.
Les ecologistes feront-ils le poids? En 1968, le "vrai" Grenelle s'etait negocie dans un tout autre contexte: des syndicats puissants, des greves et manifestations massives.
Certes, les ecologistes peuvent compter sur la mobilisation du plus mediatique d'entre eux, Nicolas Hulot. "On ne peut pas dire que ce soit negligeable, il est ecoute", assure Sophie Liger.
"Il faut partir d'assez haut", met en garde Yannick Jadot, car "quel que soit le resultat du Grenelle, il faudra passer ensuite devant la machine administrative et la machine parlementaire"... des parlementaires particulierement attentifs a 3 mois des municipales.
Deja, le president du groupe UMP a l'Assemblee Jean-Francois Cope qualifie de "fausse bonne idee par excellence" la reduction de 10 km/h de la vitesse envisagee.
Beaucoup dependra de l'arbitrage presidentiel. "Il faut que l'Etat se mouille", resume Francois Veillerette.
<http://www.tv5.org/TV5Site/info/dossart-Grenelle__les_lobbies_s_activent_en_coulisses.htm?idrub=11&xml=071023142111.i2soj5rc.xml>

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Conclusion : La réflexion ne se situe pas dans la sphère cervicale de l'homme.

Anonyme a dit…

polluer moins = consommer moins
il faut briser le tabou de la croissance a tout prix

Buzz

paysan bio a dit…

je ne vois pas le problème sous cet angle.
pour se nourrir il faut consommer.

je crois qu'il faut simplement consommer équitabement.
Aujourd'hui,si tous les humains consommaient comme les Français,il faudrait 3 terres.

non seulement il faut que nous baissions notre prédation mais nous devons en plus faire l'effort de faire monter au niveau que nous jugerons bon pour nous et pour l'ensemble de l'humanité les autres humains qui n'y sont pas,en commençant par ceux qui actuellement meurent de faim.

seul un partage équitable et raisonnable peut sauver notre planête.

toute l'économie de l'argent,du gaspillage,du luxe,de la compétition,de l'égoïsme,du mensonge,du patrimoine ,de la violence est bonne à mettre à la poubelle.
ça ne vaut rien.


"Aujourd'hui,si tous les humains consommaient comme les Français,il faudrait 3 terres"
le Grenelle n'a en RIEN répondu à ce problème:
c'est pour ça que je dis aussi que c'est de la poudre aux yeux.

Anonyme a dit…

je comprends ce que tu dis Pascal
mais je reedite en pensant tres fort a cette notion desuete de Frugalité qui me parait etre une solution
entrainant un cercle vertueux
c'est une prise de conscience individuelle
bonne journée
Buzz

paysan bio a dit…

la position des riches pourrait être de dire:
"on va réduire de 10% notre revenu au nom de la préservation de la planête"
(chacun va faire un peu...hihihi)
mais ce n'est pas ça la solution:
c'est"tout le monde au même niveau".l'équité:un mot qui a disparu du vocabulaire politique.

en France,pour les 37,8 % de personnes qui perçoivent un salaire mensuel de moins de 1,3 fois le smic, relevés par l'Insee en 2002 (dernier chiffre connu),les choses ne devraient pas trop changer,la frugalité is la connaissent déjà contraints et forcés,mais pour les riches(tu sais les fameux qui ont plus de 8000 euros par mois)ça sera surement une grosse diête...
et je ne te parle pas des 50 plus grosses fortunes pour qui ça sera une SUPER-LYPOSUSCION.

Buzz,
la prise de conscience individuelle,je l'ai faite i y a des années en choisissant mon métier et les inconvénients qui vont avec (dont la pauvreté chronique),beaucoup d'autres l'ont faite aussi...
mais ça n'a rien changé à l'évolution polluante de notre humanité.
si la prise de conscience n'est pas collective et à la hauteur des enjeux,nous irons dans le mur.


archives

Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.