Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

samedi 24 juillet 2010

ADEME:105 millions d'euros contre...rien?

L’ADEME dresse un bilan d’etape contraste du plan dechets mis en place suite au vote de la loi Grenelle 1, Maire info, 20/07/10

Suite au vote de la loi Grenelle 1, un Plan dechets a ete mis en place par le ministere du Developpement durable, avec cinq grands axes en coherence avec les textes d’encadrement : « reduire la production de dechets ; augmenter et faciliter le recyclage des dechets valorisables pour diminuer le gaspillage ; mieux valoriser les dechets organiques ; reformer la planification pour traiter efficacement la part residuelle des dechets ; mieux gerer les dechets du BTP».

Dans sa derniere lettre « ADEME & vous », l’Ademe constate que «certains objectifs 2012 semblent donc sur la bonne voie (reduction de production d’ordures menageres et assimilees par habitant, recyclage des dechets non dangereux des entreprises), voire d’ores et deja acquis (taux de dechets menagers et assimiles orientes vers le recyclage)».

Dans son etude, l’ADEME rappelle que le Plan dechets «n’a ete mis en place qu’a l’automne 2009 et ses effets directs ne sont donc pas encore visibles». Toutefois, la confrontation entre «les objectifs Grenelle (traduits en une progression lineaire sur 2007-2012) et la tendance actuellement observee », realisee par l’Agence montre que «l’objectif de baisse de 15 % des quantites incinerees et stockees » qui «aurait du se traduire par une diminution de 6 % en 2009 par rapport a 2007 » n’est pas atteint, car « les previsions de l’etude indiquent une baisse de l’ordre de 4,4 % en 2009, en deca donc de la trajectoire lineaire ». De meme que le recyclage des dechets d’emballages menagers est « en retard sur la trajectoire menant a l’objectif de 75 % de taux de recyclage en 2012 (prevision 2009 a 64,8 % pour une trajectoire a 66,8 %)».
Par contre, «le taux de dechets menagers et assimiles (DMA) orientes vers le recyclage est quant a lui deja arrive a sa cible 2012 de 35 % (contre 34,1 % en 2007, annee de reference)» et « l’objectif de reduction de production des ordures menageres et assimilees (OMA) semble sur une meilleure voie: la situation 2009 devrait se reveler meilleure (- 3,1 %) que le chemin lineaire (- 2,8 %) amenant a l’objectif de reduction de 7 % sur 5 ans».

Pour soutenir le Plan, l’Etat a dote l’ADEME de moyens renforces. Le budget consacre aux dechets par l’ADEME, qui etait de 55 M€ en 2008, est passe a 105 M€ en 2009. Les nouveaux moyens mis en place sont utilises au travers d’un dispositif d’aides en vigueur depuis octobre 2009 et destine a soutenir prioritairement les actions suivantes : sensibilisation, animation, elaboration des plans departementaux et programmes locaux de prevention, mise en place de la redevance incitative, aide au financement d’equipements et de travaux diriges vers la prevention, le tri et le recyclage, la valorisation organique, la rehabilitation des decharges, les chantiers «propres» de construction et de «deconstruction».
Source : La lettre ADEME & vous - Strategie & etudes n° 25
Pour acceder a la lettre, utiliser le lien ci-dessous :


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jeudi 22 juillet 2010

la crise et les ânes

Explication simple de La Crise (ou spoliation par les banques) transmise par Anthony Brault de la Scop “Le Pavé”


Nous avons demandé à un expert financier de nous expliquer cette crise de façon
simple, de sorte que les gens ordinaires puissent en comprendre les causes.

Voici l'explication qu'il nous a donnée :

“ Un homme d'affaire arriva dans un village et offrit à ses habitants de leur
> acheter leurs ânes à 1000 euros pièce. Une grande partie de la population
> lui vendit ses animaux. Le lendemain, l'homme revint et offrit 1500 euros
> pour chaque âne que l'on voulut bien lui vendre. Le jour suivant, il paya
> 3000 euros et acheta ainsi tous les ânes que l'on put trouver dans la
> région.Voyant qu'il n'y avait plus d'âne à acheter, il indiqua qu'il
> reviendrait la semaine suivante, et offrirait 5000 euros par âne. Le jour
> suivant, il envoya son assistant au village avec les ânes qu'il y avait
> achetés. L'assistant vendit les ânes au prix de 4000 euros pièce aux
> villageois tout contents de l'argent qu'ils allaient gagner si facilement.
> Et ceux qui n'avaient pas les sommes nécessaires allèrent les emprunter. Bien
> entendu, ni l'homme d'affaire ni son assistant ne remirent jamais les pieds
> dans le village.
>
> Résultat : Le village se retrouva plein d'ânes et couvert de dettes. Voyons
> ce qui s'est passé ensuite : Ceux qui avaient emprunté l'argent ne pouvaient
> le rembourser. Ceux qui l'avaient prêté allèrent se plaindre auprès du
> conseil municipal disant que s'ils n'étaient pas remboursés, ils seraient
> ruinés, qu'ils ne pourraient donc pas continuer à prêter et qu'ainsi tout le
> peuple serait ruiné. Afin d'éviter la catastrophe, le maire décida
> d'intervenir. Mais au lieu de donner de l'argent aux villageois pour qu'ils
> puissent payer leurs dettes, il le donna aux prêteurs eux-mêmes. Une fois
> remis à flot, ceux-ci décidèrent de ne pas annuler leur dette et
> continuèrent d'en poursuivre, autant que possible, le recouvrement avec
> intérêts.
>
> En conclusion : Le maire dilapida le budget municipal et la commune se
> retrouva également endettée. Il demanda alors l'aide d'autres communes qui
> la lui refusèrent, considérant que son niveau d'endettement ne lui
> permettrait pas de les rembourser. Les prêteurs se retrouvèrent
> convenablement renfloués et à la tête de nombreuses créances leur permettant
> de saisir des ânes dévalués dont le prix de vente n'en couvrait pas la
> totalité et continuèrent longtemps de percevoir remboursements et intérêts. La
> population du village se retrouva sans âne et endettée à vie dans une commune
> ruinée.
>
> Au final : L'homme d'affaire envoya un autre assistant offrir son aide au
> conseil municipal afin de sauver le village et les villageois, en fixant
> comme conditions pour lui prêter de l'argent qu'il réduise ses dépenses et
> lui verse des intérêts très élevés. Le maire augmenta les impôts, supprima les
> services publics et baissa les salaires de ses fonctionnaires.

Et le peuple
> s'appauvrit encore et resta endetté pendant plusieurs générations”

samedi 17 juillet 2010


Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.