Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

mercredi 31 octobre 2007

Davantage de CO2 dans l'atmosphère que prévu

Davantage de CO2 dans l'atmosphere que prevu, Le Figaro, 23/10/07
Caroline de Malet

La hausse acceleree du dioxyde de carbone s'explique par la baisse de l'efficacite energetique et une capture reduite par les oceans et la vegetation.
Mauvaises nouvelles pour la planete sur le front du CO2. La teneur en dioxyde de carbone dans l'atmosphere a augmente de 35 % entre le debut des annees 1990 et la periode 2000-2006, passant de 7 a 10 milliards de tonnes de gaz carbonique par an, si l'on en croit les resultats d'une etude publiee par une equipe de chercheurs internationaux dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.
Le grand responsable de cette augmentation ? La croissance economique, a laquelle on impute les deux tiers de ce derapage.
Quelque 17 % de cette hausse de la teneur en dioxyde de carbone dans l'atmosphere est par ailleurs a mettre sur le compte de la stagnation de l'efficacite energetique au niveau mondial. Depuis une trentaine d'annees, ce parametre ne cessait de s'ameliorer. Or, depuis 2000, on ne constate plus aucune amelioration. « Depuis 2000, l'intensite energetique moyenne en carbone s'est deterioree, autrement dit a augmente, et aucune region ne montre de signe encourageant a cet egard », s'inquiete Pep Canadell, directeur executif du Projet global sur le carbone, qui a mene ces travaux. Certaines regions industrialisees, comme le Japon ou l'Europe des Quinze, se situent meme en deca des previsions. Les Etats-Unis sont, eux, en ligne avec ce qui etait prevu.
Les pays en developpement tirent naturellement le bilan vers le bas. « La substitution du gaz naturel et du petrole par le charbon, surtout en Chine, participe grandement de ce phenomene », explique Corinne Le Quere, chercheuse a l'universite d'East Anglia et au British Antarctic Survey, et coauteur de l'etude.
Rejets polluants
Mais qu'on ne se meprenne pas sur ces chiffres, qui pourraient etre utilises par certains pays industrialises, comme les Etats-Unis, pour se defausser de leur reponsabilite planetaire dans la lutte contre le changement climatique. Et Michael Raupach, chercheur au CSIRO australien et coauteur de l'etude, de remettre les pendules a l'heure : « Les pays industrialises, qui representent seulement 20 % de la population mondiale, sont responsables de 60 % des emissions actuelles et de 80 % du cumul de celles rejetees depuis le debut de la revolution industrielle. Or ces rejets polluants accumules depuis des annees sont la principale cause du changement climatique. »
Les 18 % restants responsables de cette augmentation de la teneur en dioxyde de carbone dans l'atmosphere sont lies a un declin de la capacite d'absorption des gaz a effet de serre par les forets et les oceans, selon cette etude. « Il y a cinquante ans, pour chaque tonne de CO2 emise, 600 kilogrammes etaient elimines naturellement. En 2006, seuls 550 kg ont ete elimines par tonne et ce chiffre diminue », affirme Pep Canadell. Le CO2 est ainsi moins capture par les oceans et la vegetation, dont le role est preponderant puisqu'ils absorbent chacun un quart des emissions de carbone a l'echelle de la planete.
« La moitie du ralentissement de ces puits de carbone vient du role moindre joue par l'ocean austral », explique l'oceanographe Corinne Le Quere.
Le stress hydrique et les secheresses a repetition qui sevissent depuis quelques annees contribuent egalement a accelerer les rejets de CO2 dans l'atmosphere, sans que ce phenomene soit pour autant quantifie. Car lorsque les precipitations sont insuffisantes, les forets, au lieu d'absorber du carbone, ont au contraire tendance a en recracher.
Il ne s'agit pour l'instant que de suppositions, mais pendant la vague de chaleur de l'ete 2003 on avait bien assiste a un degazage de CO2.
Ces resultats obligent a une revision a la hausse des previsions du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'evolution du climat (Giec). Ce dernier a bien explique dans son rapport de janvier dernier que le ralentissement du role joue par les puits de carbone n'avait pas ete pris en compte par les modeles climatiques et qu'il convenait de ce fait d'ajouter aux projections de temperature a l'horizon 2100 une hausse de 0,1 a 1,5 °C. « Il faut viser le haut de la fourchette », en deduit donc Corinne Le Quere.
Dans ce contexte, la stabilisation de la concentration en gaz a effet de serre dans l'atmosphere va s'averer encore plus ardue que prevu. Aussi le protocole de Kyoto, qui a fixe en 1997 pour objectif de ramener en 2012 les emissions de gaz a effet de serre de la planete a un niveau inferieur de 5 % par rapport au niveau de 1990, semble-t-il relever de plus en plus de la gageure.
<http://www.lefigaro.fr/sciences/20071023.FIG000000054_davantage_de_co_dans_l_atmosphere_que_prevu.html>

le grenelle n'a pas parlé des subventions,c'est pourtant le centre de la politique écologie

l'INDUSTRIE ECOLOGIQUE que veut monter le gouvernement n'est qu'un immense chateau de cartes édifié grâce à des SUBVENTIONS que l'état met en place comme des béquilles sur un batiment mal monté.
un batiment monté de travers.
l'état se sert donc de NOTRE ARGENT pour maintenir des secteurs FOIREUX en place:
nécro-carburants,éolien industriel etc....

l'exemple de l'Allemegne peut nous aider à mieux conprendre Notre politique débile:
leur gouvernement est montré du doigt par leurs industriels qui menacent mais je trouve que son BON-SENS est un exemple à suivre.
(tiens,à remarquer:les industriels allemands ne parlent plus d'écologie mais reviennent à leur bon vieux chantage à l'emploi...!)

Allemagne : le delicat passage a l'age adulte des industries vertes, AFP, 25/10/07

Berlin (AFP) - 14h26 - Producteurs de biodiesel en detresse ou constructeurs d'eoliennes en perte de vitesse : en Allemagne, le secteur en plein boom des energies vertes, peu a peu sevre des aides de l'Etat, vit un passage delicat a l'age adulte economique.
Mardi 23 octobre, le fabricant de biodiesel Petrotec a annonce brutalement qu'il cessait sa production jusqu'a la fin de l'annee et mettait ses salaries au temps partiel car il n'arrive plus a "couvrir ses couts."
Son patron Roger Boing accuse: "Le gouvernement va mettre la branche du biocarburant a terre avec sa politique a courte vue."
En cause: la fin programmee des privileges fiscaux dont beneficie le biodiesel en Allemagne.
Exempte de taxes depuis 2004, le biodiesel a vu ce privilege aboli a l'automne dernier. Et le gouvernement veut augmenter de 6 centimes par an les taxes sur le biodiesel pour rejoindre en 2012 le niveau d'imposition du diesel fossile.
Ce projet menace 100.00 emplois, s'alarme la Federation des carburants verts (BBK), et de nombreuses fabriques plus ou moins artisanales de biodiesel, qui ont pousse comme des champignons en Allemagne grace aux incitations fiscales.
Plus que dans les taxes, le probleme reside pourtant dans des "capacites de production beaucoup trop elevees", selon Norbert Allnoch, directeur de l'institut de recherche specialise IWR.
"En 2007, les capacites de production de biodiesel en Allemagne devraient atteindre un niveau record de quelque 5,4 millions de tonnes", a-t-il dit a l'AFP. Pour des ventes d'entre 1,5 et 2 millions de tonnes seulement, selon des experts.
Pour absorber l'enorme surplus, M. Allnoch preconise de rendre le biodiesel a la pompe accessible aux vehicules particuliers. Il ne l'est que pour les poids lourds, les plus susceptibles d'aller faire le plein de l'autre cote de la frontiere si les taxes augmentent.
Par ailleurs, le gouvernement allemand impose aux groupes petroliers de melanger 5% de biodiesel par litre de diesel ecoule: "trop peu" pour l'expert.
Autre souci : les critiques s'accumulent contre l'explosion des cultures destinees au biodiesel (mais et colza), avec force engrais et pesticides selon des associations ecologistes, et au detriment des cultures vivrieres.

Le secteur de l'electricite eolienne aussi fait sa crise de croissance, face a un marche interieur presque sature.
L'Allemagne est championne du monde incontestee dans le domaine: 28% de l'energie eolienne produite dans le monde l'est chez elle, tandis que 37% des eoliennes fabriquees dans le monde sortent des usines allemandes, selon une recente etude de la Deutsche Bank.
Si les exportations sont florissantes, la situation domestique est moins rose: les constructions d'eoliennes au premier semestre 2007 en Allemagne ont recule de plus de 20%, indique a l'AFP un porte-parole de la Federation du secteur (BWE).
La aussi, le gouvernement est montre du doigt: "Avec les subventions qui baissent, les permis de construire toujours plus rares et nos couts de production en hausse, cela n'est plus rentable d'installer des eoliennes", s'insurge le porte-parole du BWE.
Le ministere allemand de l'Environnement repond que l'Etat "n'a pas pour devoir de garantir les profits d'un secteur en plein boom", selon un porte-parole cite par la Berliner Zeitung.
"La dependance aux subventions est un defi majeur pour la branche", confirme dans une etude Josef Auer, analyste de Deutsche Bank.
L'Allemagne subventionne a hauteur de 8,19 centimes maximum par kilowattheure produit chaque eolienne construite en 2007, mais ce montant va diminuer inexorablement.
"Il faut suspendre cette degressivite", reclame le BWE, qui menace: "Si le gouvernement ne change pas ses plans, dans deux ans le marche interieur allemand de l'eolien est mort."
<http://www.tv5.org/TV5Site/info/article-Allemagne__le_delicat_passage_a_l_age_adulte_des_industries_vertes.htm?idrub=14&xml=071025142629.ffy645sf.xml>

"il y a des études pour dire que le changement climatique aidera les individus":allons-y gaiement!

Environnement
CDC = Censure du Discours Climatique

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/51595.htm

Auditionnée le 23 octobre lors d'une séance plénière de la commission Environnement et Travaux Public du Sénat consacrée aux impacts du changement climatique sur la santé, la directrice des Centers of Disease Control (CDC), Julie Gerberding, a délivré un témoignage dont il s'avère qu'il a été lourdement "édité" par la Maison-Blanche.C'est un employé anonyme des CDC qui a fait passer à Associated Press le texte complet (13 pages) du témoignage originel de la directrice, dont plus de la moitié a été purement et simplement supprimée. Le témoignage était en deux parties, l'une décrivant les effets sanitaires présumés du changement climatique, l'autre récapitulant les mesures prises par les CDC pour anticiper et gérer ces effets. La première partie a entièrement disparu du texte.Il est probable que la lecture du document complet aurait nécessité davantage de temps que les cinq minutes généralement allouées aux témoins et qu'une synthèse était nécessaire. Mais le texte final laisse à penser que la situation est maîtrisée alors que la directrice mettait en exergue ce passage supprimé : "Les effets du changement climatique sur la santé publique ne sont pas pris en considération (remain largely unaddressed). Les CDC considèrent le changement climatique comme un sérieux problème de santé publique".Tandis que les sénateurs, dont la présidente de la commission, Barbara Boxer, s'émouvaient de cette révélation, Mme Gerberding et la Maison-Blanche s'efforçaient de minimiser l'incident. La directrice des CDC s'estimait "parfaitement satisfaite de son témoignage" et affirmait qu'elle ne "laissait personne mettre des mots dans [sa] bouche". Le Directeur de l'Office of Science and Technology Policy (Maison Blanche) prenait "l'initiative inhabituelle de commenter la participation de l'OSTP à la révision d'un témoignage donné par une autre agence de la branche exécutive" et justifiait les modifications par un manque de précision, au regard notamment du 4ème rapport d'évaluation de l'IPCC. Ces propos n'ont pas convaincu Madame Boxer, qui a aussitôt réagi en qualifiant la déclaration du Dr. Marburger de "défense bancale de l'action de la Maison Blanche pour censurer l'information à laquelle le peuple américain a droit concernant les dangers du changement climatique".
Enfin, Dana Perino, porte-parole de la Maison-Blanche, argumentait de son côté avec les journalistes en mettant en avant les bienfaits sanitaires du changement climatique : "il est vrai que de nombreuses personnes meurent de froid chaque hiver. Et il y a des études pour dire que le changement climatique aidera ces individus dans certaines régions du monde".

mardi 30 octobre 2007

côte des légendes,pays pagan

c'est le berceau de mes ancêtres.
les Hameaux de Ménéham et du Theven sur la commune de Kerlouan

certains pensent qu'ils étaient naufrageurs,
comme Job Salou,le pêcheur,je pense qu'ils étaient pauvres et que leurs seules richesses venaient de ce que rejetait la mer.

l'épave (souvent du bois flotttant) appartenait au premier qui la voyait.

petit,après la tempête,j'allais,quand c'était possible,comme les autres faire un tour à la grève(bord de mer).
sinon c'étaient des paysans pauvres,très pauvres qui allaient en plus du travail des champs ramasser les laminaires(algues)qui étaient transformées en soude(savon):le travail des goémoniers était particulièrement dur et dangereux:en cas de blessure grave(les algues ça glisse)on avait peu de chances de s'en sortir.

ce qui est beau avec les légendes c'est qu'on est libre d'y croire ou pas.

http://videos.tf1.fr/infos/media/jt/0,,3603876,00-legendes-bretonnes-naufrageurs-.html

grenelle pour des prunes

pour vous faire une idée de ce qui va sortir du Grenelle.

http://mots-croises.france2.fr/35774682-fr.php

durée:2 heures

à mon avis RIEN.
il n'en sortira RIEN.

je partage pratiquement tous les constats de Paul Ariès(celui qui est en duplex)

pour moi,le grenelle c'est:
-un nouveau marché solvable.
qui va être imposé à coups de nouvelles normes.
-une hausse des produits pétrolier
-des dettes pour les pauvres si ils veulent compenser cette hausse par un investissement dans la rénovation écologique de leur habitat.

à noter les arguments assez "extraordinaires" de la FNSEA concernant les pesticides et les nécro-carburants:
dans le second cas,quand on sait le pognon qu'ils comptaient se faire...
à noter que NKM ne ferme pas la porte aux nécro-carburants,pour elle c'est juste un problème économique....
quand à l'intégrité de l'ademe concernant les nécro-carburants(le fameux rapport),
il y en a un qui a étudié le fonctionnement de l'Ademe,c'est Nicolino
je pensais bien qu'il allait réagir:
c'est là:
http://fabrice-nicolino.com/biocarburants/?p=64

bizare,personne n'a parlé des subventions...
ce n'était pas à l'ordre du jour....
l'argent,c'est pourtant le nerf de la guerre.

pour mieux comprendre la forfaiture de BORLOO

Pesticides chimiques : les produits alternatifs existent deja, communique de presse, IBMA, 27/10/07

Jeudi matin au Grenelle de l'environnement, apres l'annonce des associations ecologistes « d'une reduction de moitie en 10 ans de la frequence de traitements des pesticides», la FNSEA, est remontee au creneau en seance, jugeant l'annonce sur les pesticides «prematuree».
Or les produits alternatifs existent deja, certains sont meme couramment utilises en France. A base de pheromones, de micro-organismes, de macro-organismes ou de substances naturelles, ils privilegient les mecanismes naturels de protection des plantes et des recoltes. Entre le « tout chimique » et zero protection, cette troisieme voie pour une agriculture durable, s'appelle le « Bio-controle » et est soutenue par IBMA.
La fameuse pyrale de maïs, chenille ravageuse si redoutee des producteurs que le seul OGM jusqu'ici autorise en France est destine a lutter contre cette larve parasite. Or depuis 2005, plus de 20% des surfaces de maïs en France sont protegees contre la pyrale par le Bio-controle grace au Trichogramme, un insecte qui parasite les oeufs de Pyrale. Le traitement est a peu pres aussi efficace qu'un traitement chimique et est loin d'etre si marginal.
Autre exemple, la lutte contre le Carpocapse (le ver des pommes). Il est aujourd'hui traite par un produit biologique developpe par NPP en partenariat avec l'INRA. Solution ne laissant pas de residus dans les fruits, elle est utilisee en France sur plus de 40 000 ha.
Quant aux maladies du bois de la vigne, elles faisaient jusqu'ici peu de degats grace au traitement a l'arsenite de sodium. L'interdiction de ce produit en 2001 (caractere hautement cancerigene), a genere un probleme economique pour les viticulteurs. Or une solution a base de micro-organismes developpee par Agrauxine et actuellement en ADE (Autorisation de Distribution pour Experimentation) montre une reelle efficacite contre cette maladie. A tel point que ce Trichoderma, fait en ce moment sous la pression de syndicats agricoles, l'objet d'une demande de derogation pour accelerer son homologation.
Depuis 2003, les Laboratoires Goemar commercialisent Iodus, un stimulant des defenses naturelles (qui est extrait d'une algue marine : la laminaire). Son utilisation permet de proteger les bles et les orges contre des champignons pathogenes.
Ces alternatives aux pesticides existent deja et ne pas reservees qu'aux professionnels, puisque le Glomus d'Agrauxine est commercialise aupres du grand public au travers du Terreau Pouss'Activ dans les Super U et Hyper U. Homologue, ce micro-organisme a la particularite d'agir sur le developpement racinaire des vegetaux. Ce vaste reseau de filaments prolongeant les racines, permet a la plante d'acceder a des reserves en nutriments, en eau et de mieux resister aux maladies ou a la secheresse. Des atouts en faisant une alternative efficace aux engrais chimiques
« Il est evident que l'on ne peut pas supprimer les pesticides sans proposer une alternative aux agriculteurs, explique Jean Parat president d'IBMA France (*). Cependant, le choix ne se joue plus entre des produits phytosanitaires toxiques et rien du tout. Il y a aujourd'hui 98 entreprises du Bio-controle dans le monde, qui produisent, des produits naturels de controle des maladies et des ravageurs qui sont efficaces et non polluants ».
Cependant, la législation qui s'applique aux produits de Bio-controle est la même que celle des produits chimiques : directive CE 91/414. Elle impose une homologation des produits avant mise sur le marché définitive, représentant un frein : le cout d'une homologation est d'environ 1 a 2 million d'euros et les délais nécéssaires à l'obtention d'une homologation variaient jusqu'à maintenant de 5 a 7 ans.
Delais extremement longs, y compris pour les producteurs soumis a la fois aux imperatifs de rendements et de securite alimentaire. Ainsi, AntibotTM micro-organisme particulierement efficace contre le Botrytis de la tomate, selectionne par l'INRA de Montfavet et developpe par Agrauxine, est tres attendu par les producteurs de tomates : sur les 14 produits qui etaient autorises, 10 ont ete supprimes. Antibot? empechant le developpement du pathogene en consommant les nutriments utilises par le Botrytis, a egalement l'enorme avantage de ne pas laisser de residus sur les fruits et legumes qui peuvent etre consommes immediatement apres le traitement.
« Si des produits de substitution existent bel et bien, poursuit Jean Parat, il est aussi necessaire de relancer a l'INRA des programmes de recherches appliquees sur les alternatives aux pesticides de synthese. Par ailleurs, des essais sur l'agriculture durable doivent etre poursuivis sur des periodes longues, il existe actuellement tres peu de programmes d'essais qui depassent deux ans ».
(*) L'association IBMA France est rattachee a IBMA International (International Bio-control Manufacturer's Association), association rassemblant une centaine d'entreprises du Bio-controle dans le monde, soit 22 nationalites. Elle represente ses membres dans les instances internationales, organise des evenements internationaux (OCDE, Bruxelles) et s'appuie sur des organisations nationales telles que IBMA France. Elle tient congres (ABIM) chaque annee au mois d'octobre a Lucerne.
A propos du Bio-controle : marche embryonnaire, a l'echelle de la planete, le marche des bio-pesticides naturels est en pleine croissance (1 Md d'euros prevus pour 2008 dont 300 millions pour l'Europe) Sachant que par rapport aux produits chimiques, si le volume est faible son taux de progression est important. La reglementation sur les pesticides se durcissant, les produits de Bio-controles homologues sont une alternative credible.
Contact IBMA France
Jean Parat - 06.07.42.52.51 - <jean.parat@wanadoo.fr><http://www.ibma.ch/>

mon avis:
pour être plus clair:
BORLLO a enterré le projet de réduction des pesticides dans l'agriculture.

l'interdiction de l'arsenite de sodium a obligé la profession à trouver une parade.
c'est dommage mais le fait d'avoir une contrainte dans un délai connu a OBLIGE toute la viticulture à agir.
je peux vous assurer qu'avec le raisonnement actuel,tout le monde agro-industriel va freiner des 4 fers.

et pendant ce temps chaque Français avale chaque année 1,5 kg de produits phytosanitaires purs sous forme de résidus dans son alimentation!
les agriculteurs et les pauvres étant les plus exposés...

merçi BORLOO,
merçi aux ONG qui ont signé le texte à l'UNANIMITE.
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lundi 29 octobre 2007

BORLOO m'a TUER.

je rappelle que la mise au point d'alternatives ne peut être validée que par l'INRA qui est notoirement aux mains de la FNSEA et des lobbies semenciers,organismes de semences qui ont ces dernières années été achetés par les producteurs de phytosanitaires(produits
de traitements chimiques)


Gros couac au Grenelle sur la reduction des pesticides, Le Nouvel Observateur, 25/10/07

Le releve de conclusion prevoit seulement une diminution, conditionnee et sans date, de 50% de l'usage des pesticides.
les agriculteurs de la FNSEA remportent une petite victoire sur les ecologistes: le Grenelle de l'environnement a conditionne jeudi 25 octobre la reduction de moitie de l'usage des pesticides dans l'agriculture a la mise au point d'alternatives.
Lors de la seance de travail de jeudi matin, consacree a l'agriculture, la FNSEA a mis son veto a l'objectif de reduction de 50% de l'usage des pesticides en dix ans, selon Arnaud Gossement, porte-parole de France Nature environnement.
"La FNSEA a repris la parole pour expliquer qu'ils n'etaient pas d'accord" et "a remis en cause l'objectif de reduction chiffree a dix ans des pesticides", a explique Arnaud Gossement dans la cour du ministere de l'Ecologie en faisant part de sa "deception". "On garde l'objectif mais, evidemment, celui-ci est fragilise", a deplore le porte-parole de FNE.
"Demande de bon sens"
Du coup, le ministre de l'Ecologie "Jean-Louis Borloo a acte d'un objectif du Grenelle qui reste celui de 50% en dix ans, mais sous reserve de la mise au point d'alternatives", a-t-il dit.

Cela signifie que "s'il n'y a pas d'alternative aux pesticides pour l'agriculture actuelle, on ne pourra pas atteindre l'objectif de 50%".

"La phrase validee a l'unanimite est parfaitement claire: reduction de moitie des pesticides en accelerant la diffusion des methodes alternatives et sous reserve de leur mise au point", a confirme Jean-Louis Borloo. Le ministre de l'Ecologie a nie tout "cafouillage" sur ce point.
Le president de la FNSEA Jean-Michel Lemetayer a defendu "une demande de bon sens". "La diminution progressive des pesticides n'est possible qu'avec des solutions alternatives", a-t-il plaide. Dans le cas contraire, "on nous reprocherait assez rapidement de ne pas nous occuper de la sante de nos plantes, de ne pas avoir la production au niveau ou le marche le souhaite, de voir les prix flamber. Je ne pense pas que ce que les gens souhaitent".
Blandin s'indigne
"Cela doit engager tout le monde a accelerer la recherche", a poursuivi Jean-Michel Lemetayer. "S'il n'y a pas de solution alternative, on ne sera peut-etre qu'a 30%, et si vraiment la science progresse (...) on sera peut-etre a 60%", a-t-il predit.
En revanche, Marie Christine Blandin, senatrice Verts du Nord et vice-presidente du groupe de travail sur la "Biodiversite" du Grenelle de l'environnement, s'est indignee de la position de la FNSEA sur les pesticides.
Dans un communique, elle accuse le president de la FNSEA d'avoir "ruine en quelques minutes les quatre mois de travail et de debats constructifs entre les representants des ONG et des syndicats agricoles, sur le sujet sensible des pesticides, pour lesquels des solutions respectueuses de tous avaient ete trouvees".
Le Grenelle a par ailleurs decide l'interdiction a la vente dans les deux a quatre ans des 50 substances les plus dangereuses, dont plusieurs fongicides et insecticides. "Aujourd'hui, il y a des substances qu'on continue a mettre dans la nature. Il faut absolument les arreter, il y a un accord du ministre la-dessus", s'est felicite Daniel Richard du WWF. "Globalement, les ecologistes se rapprochent des agriculteurs".
Il y a egalement eu un accord sur un objectif de 6% de la surface agricole utile en agriculture biologique d'ici 2012, contre 2% actuellement. (avec AP)<http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/societe/autour_du_grenelle_de_lenvironnement/20071025.OBS1443/gros_couac_au_grenelle_sur_la_reduction_des_pesticides.html>

le RIDICULE ne TUE pas:
la FRANCE,le plus gros consommateur de pesticides agricoles au monde est devenue la
LOCOMOTIVE ECOLOGIQUE de ce même monde....
et ,cerise sur le gâteau,sans rien changer à ses habitudes....
http://paysan-bio.blogspot.com/2007/10/bon-apptit.html

dimanche 28 octobre 2007

une autre croissance est possible.

l'auteur du livre a un blog:
http://rl-blogue.blogspot.com

on y trouve ça:

VOUS AVEZ DIT "CROISSANCE" ? COMME C'EST BIZARRE !
Croissance ? Décroissance ? Autre croissance ? Quelle est la solution ?On peut toujours réfléchir. Par exemple à partir de cet extrait du livre "DEVENEZ ECOLOGISTE".http://www.lespressesdumidi.fr/devenez_ecologiste.htm

La mondialisation, dont on nous rebat les oreilles, est un concept antiécologique car il est fondé sur l’idée d’une croissance indéfiniment positive et donc sur le développement prioritaire de la puissance technologique. Or, le progrès technologique et sa productivité reposent sur un postulat incontournable : l’abondance et le faible coût des énergies fossiles, des énergies de combustion. Mais on est en train de se rendre compte que ce qui a été le dogme fondateur des sociétés industrielles depuis le fameux tournant de la machine à vapeur il y a guère plus d’un siècle, est probablement en bout de course aujourd’hui. Ce tout énergie fossile est en effet menacé par deux grandes causes : la raréfaction inévitable de cette forme d’énergie enfouie dans les entrailles de la Terre et qui va bien évidemment entraîner l’élévation de son coût – ce qui est rare est cher –, et les pollutions qui résultent de la mise en œuvre de plus en plus envahissante de cette énergie fossile tant convoitée : le pétrole. Ces contingences économiques et climatiques vont forcément limiter, tôt ou tard, la croissance à tout prix.
Alors que faut-il faire ? Prendre les devants ! C’est précisément sur cette notion de croissance qu’il faut réfléchir. La redéfinir, abandonner certains de ses principes chers au capitalisme, tel que celui de consommation par exemple. Consommer quoi, pour quoi faire, pour qui ? Lorsqu’on va droit vers le mur et que l’on en est conscient, mieux vaut tenter d’éviter le choc frontal, qui pourrait être d’ailleurs le choc final ; appuyer sur la pédale du frein, tourner le volant ! Seule une nouvelle conception de la vie en société pourrait éviter le pire à l’humanité. Promouvoir peu à peu un monde nouveau dans lequel les énergies fossiles ne seraient plus l’enjeu ni le moteur du bien-être des hommes. Réfléchir à une meilleure répartition de richesses plus équitables et moins futiles ; définir des priorités raisonnables. D’autres sources d’énergie existent déjà ou sont en projet. Nous les avons évoquées. Il faudra bien consacrer du temps et de l’argent à la recherche dans ce domaine.
Bien entendu vous pensez à l’énergie nucléaire. Comment la jeter aux oubliettes en effet. Dans l’immédiat, c’est une énergie propre, souple d’utilisation, relativement bon marché et inépuisable, mais elle pose d’énormes problèmes pour l’avenir à cause du stockage de ses déchets. C’est donc bien vers le soleil, l’eau et l’air qu’il convient de nous tourner, pour imaginer nos civilisations de demain, celles du siècle qui commence. La tâche sera ardue.Malgré la confusion qui règne au sein des partis écologistes, déchirés par de stériles querelles de personnalités, l’analyse écologique en France et en Europe gagne du terrain parce qu’elle est simple et qu’elle répond à l’aspiration profonde de ceux, de plus en plus nombreux, qui ont à souffrir de ce monde injuste, gangrené de toute part par le travail des enfants, les régressions sociales, les pollutions, les canicules, les inondations, le chômage organisé ou la précarité des petits boulots, le terrorisme, le racisme, la tyrannie des religions et les guerres inutiles et meurtrières.
Nos sociétés modernes, gravement atteintes au plus profond de leurs entrailles, sécrètent non pas des anticorps, comme essaient de le faire croire les tenants de la bien commode mais illusoire autorégulation par les marchés, mais bel et bien des germes de régénérescence, des cellules de renouvellement. Notre monde ne se guérira pas ; il sera changé, renouvelé sur des bases écologiques ou il périra et avec lui l’humanité.
La technologie ne sauvera pas la société de croissance, mais la conception écologique du monde de demain peut empêcher le chaos qui ne manquerait pas de s’installer sur notre planète désemparée si l’homme persistait à croire en tout ce qu’il a adoré et en quoi il a fondé ses plus fous espoirs : l’argent, l’argent, l’argent.

intéressant,non?
en tout ças,je suis en accord avec tout ça.

;-) clin d'oeil à l' "ami" Romain Blachier

Devenez écologiste






je n'ai pas encore lu ce livre.
si j'en juge à ce que l'auteur nous en dit sur son blog,
je crois qu'il est sur la bonne voie.
alors ce n'est peut être pas une brique de plus pour construire le nouvel édifice,
je dirais que c'est plutôt une botte de paille supplémentaire:ça va plus vite que les briques
Posted by Picasa

pénalisation ou dépénalisation-information?

je vais être clair des le début:
je n'ai jamais fumé un joint de ma vie
justement parce que "mon cerveau m'appartient"

j'espère bien qu'avec mes méthodes d'éducation basées sur l'exemple et le dialogue,mes enfants ne toucheront jamais à quelque drogue que ce soit.

Une chose me parait claire:
un gouvernement qui pénalise la drogue ne peut pas informer correctement les jeunes sur les dangers de produits qui ne sont pas censés être consommés...

je ne parle pas de l'attrait pour les ados pour "ce qui est interdit"
je ne parle pas des jeunes qui basculent dans la délinquence à cause du fric "facile" qu'on peut obtenir en vendant de l'herbe.

Reuters - Samedi 27 octobre, 16h40
AMSTERDAM (Reuters) - Une centaine de Néerlandais a manifesté samedi dans les rues d'Amsterdam pour tenter de faire revenir le gouvernement sur son projet d'interdire les champignons hallucinogènes.

"Vont-il aussi interdire le pain?" ou "Mon cerveau m'appartient", proclamaient les banderoles des manifestants, dont certains étaient coiffés de chapeaux rouges en forme de champignons.
Le gouvernement néerlandais a décidé d'interdire les champignons hallucinogènes à la suite de plusieurs accidents impliquant des touristes en ayant consommé, dont une adolescente française qui s'était défenestrée en mars.
Pour Arno Adelaars, auteur d'un ouvrage sur le sujet, une telle mesure ne fera qu'encourager la consommation clandestine. Selon lui, mieux vaut améliorer l'information des amateurs d'expériences psychotropes.
"Le jeune touriste moyen qui vient ici boit énormément de bière, fume énormément d'herbe, puis prend des champignons. C'est la recette idéale pour une catastrophe", reconnaît-il.
Mais, selon lui, "seuls les touristes étrangers ont des problèmes, les Néerlandais n'en ont pas parce qu'ils sont bien informés."

samedi 27 octobre 2007

manque d'explications

hier soir,à la soirée de la CEN,

éducation populaire de Valence,j'ai parlé de notre découragement ,de notre impuissance face à la nouvelle rêglementation Européenne concernant le bio.

c'est vrai que jusqu'içi,j'en avais surtout parlé avec mes potes producteurs et que nous en arrivons presque tous à la même conclusion:
il est temps de chercher un autre travail.

voiçi l'article qui nous a aidé à comprendre à quelle sauce nos politiques ont prévu de nous manger.

je rappelle auparavant que la copie industrielle du bio va se faire au nom des pauvres parce que le vrai bio est trop cher:
ça part,parait-il d'un bon sentiment.
je rappelle que pour ma part je vendais les framboises à confitures bios à 4 euros le KG,
qu'avec mes potes,on avait fait le choix d'avoir des revenus ridicules afin que nos prix ne soient jamais plus élevés que ceux des produits traités des supers et des hypers...

personne n'a trouvé bizare que tout le monde(même l'élue vert(e) que j'ai rencontré hier)parle de dévelopement du bio dans les cuisines colectives qui sont les championnes de la nourriture industrielle et aceptisée?


Agriculture biologique : les jeux sont faits depuis longtemps

Monsieur Sarkozy ne craint pas les paradoxes : alors qu’il annonçait en mai dernier, en lançant le processus du « Grenelle de l’environnement », son engagement à ne pas prendre de décision importante concernant l’environnement avant la fin du dispositif, la représentante de la France n’a pas hésité en juin à voter en faveur du nouveau règlement européen de l’agriculture biologique proposé par la Commission, au mépris des propositions du Parlement européen et de la mobilisation des associations.
Une réglementation déplorable, qui dénature la bio et ouvre un boulevard aux productions industrielles.
Un exemple funeste pour le Grenelle de l’environnement ?Lorsque le Conseil des ministres européens de l’agriculture et de la pêche des 11 et le 12 juin 2007 a adopté le nouveau Règlement de l’agriculture biologique (applicable à partir de 2009) proposé par la Commission européenne, seuls quatre pays ont voté contre : la Belgique, l’Italie, la Hongrie et la Grèce, Christine Lagarde, alors ministre de l’agriculture du gouvernement français ayant voté pour. On a pu se féliciter que certains éléments des versions précédentes proposées par la Commission européenne aient été évincés, grâce à l’intervention du Parlement européen et à la mobilisation des acteurs professionnels et associatifs. Cependant, d’autres aspects sont beaucoup moins réjouissants.Tout en confirmant l’interdiction des OGM en production biologique, le nouveau règlement autorise ainsi 0,9% d’OGM dans les produits issus de l’agriculture biologique, en prétendant « protéger les producteurs contre des contaminations accidentelles d’OGM ». De fait, il permet surtout d’entériner à la fois le soutien aux OGM et l’irréversibilité de leur contamination ; une tolérance bien commode pour contrer les arguments de ceux qui réclament l’application du principe de précaution et un moratoire sur les OGM !En outre, le nouveau règlement renforce l’approche du contrôle fondée sur les risques et prévoit des critères précis et complets pour l’autorisation d’intrants (engrais, pesticides, additifs, ...) en agriculture biologique ainsi que l’inscription des substances autorisées sur des listes restrictives. Ces dispositions accompagnent la mise en place du contrôle des « points à risque », en référence au « paquet hygiène » et au système HACCP, qui se substitue progressivement à l’obligation de moyens pour l’agriculture biologique.
Ce système contraindra les producteurs à multiplier les analyses et l’achat d’intrants, de matières premières et autres matériels officiellement « sécurisés », pour un coût financier pénalisant en particulier les plus petits opérateurs, excluant les substances naturelles, les semences traditionnelles et les animaux de renouvellement bio non homologables dans le cadre juridique actuel, et favorisant ainsi les dérogations, voire les obligations d’utilisation de produits chimiques de synthèse.
Il faut encore savoir que le nouveau règlement prévoit aussi des dérogations permettant potentiellement d’utiliser des substances chimiques, dont certains pesticides de synthèse, et des intrants issus d’OGM : si un produit biologique n’est pas disponible, les possibilités de dérogations sont facilitées.
Le système d’étiquetage, quant à lui, devient moins strict et permettra de faire apparaître des composants bio dans la liste des ingrédients, même si le produit est majoritairement conventionnel.Par ailleurs, le nouveau règlement rend obligatoire le logo de l’Union européenne pour les produits biologiques d’origine communautaire, « afin de promouvoir le « concept commun » du mode de production biologique », et établit un nouveau régime permanent d’importation qui permettra aux pays tiers d’exporter vers les marchés de l’Union européenne dans des conditions identiques ou équivalentes à celles des producteurs du marché intérieur ; pourtant, le contrôle et la certification de ces produits posent des problèmes.Et, si les cahiers des charges privés restent autorisés, les normes nationales (comme celles qui régissent le label AB), plus strictes et plus adaptées aux régions que le nouveau cahier des charges européen, ne sont plus permises, les vidant ainsi de leur sens.
Tous ces éléments ne peuvent que contribuer à marginaliser des modes de production biologique aux critères plus rigoureux, fondés sur l’utilisation de procédés et substances naturels (au lieu d’intrants commercialisés [1] ), ainsi que les plus petites exploitations.
En réalité, cette politique publique, qui programme la réduction des critères de l’agriculture biologique, ouvre la voie à davantage de productions industrielles de grande échelle et d’importations pour l’agriculture biologique,
et
pousse ainsi les acteurs professionnels à renforcer ou initier des démarches de marque et de certification privées, pour pallier les insuffisances des normes publiques et assurer aux consommateurs un approvisionnement en produits biologiques de qualité.
On ne peut que s’interroger sur les raisons (ou les pressions) qui ont pu conduire des fonctionnaires européens à produire et soutenir un tel projet, et les représentants des gouvernements à voter pour ce règlement.En réalité, il s’agit d’une logique de gestion du risque sanitaire calibrée sur les conditions de production industrielle, qui prévaut de plus en plus sur la qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments, et qui sert les intérêts des industries agrochimiques et agroalimentaires.Les constructeurs automobiles, par exemple, peuvent aussi trouver un intérêt à un « assouplissement » des normes, pour que puissent mieux se troquer, dans les grandes négociations internationales, exportations d’automobiles contre importations de produits alimentaires.Il n’est donc pas surprenant que les nouvelles marques de produits bio fleurissent depuis quelques années chez les multinationales de la distribution et de la production, appâtées par un marché croissant et probablement aussi la perspective d’une réglementation « plus souple ».Ainsi par exemple chez Danone. Quand cette firme avait finalement, après des années, abandonné l’appellation « BIO » pour une de ses gammes de yaourts qui n’avait rien de bio, on avait pu croire au succès - certes tardif - du harcèlement des professionnels de la bio et des associations auprès de Danone et des institutions. Mais Danone, leader mondial des produits laitiers frais, préparait surtout sa reconversion, manifestée à l’automne 2006 avec le lancement d’une nouvelle marque de produits bio (« les deux vaches ») à travers la filiale française de l’entreprise nord-américaine Stonyfield (fraîchement rachetée), premier producteur mondial de produits laitiers frais organiques et quatrième marque de yaourts aux Etats-Unis. Une reconversion vertueuse ? Questionnée par quatre associations [2] sur sa campagne vers les consommateurs au printemps 2007, leur proposant d’interpeller les candidats aux élections en France pour leur demander de favoriser le développement de l’agriculture biologique - mais sans évoquer les dangers de la réforme en cours du règlement européen - Stonyfield avait répondu ne pas avoir souhaité « complexifier » l’information vers les consommateurs (et Danone n’avait manifestement pas jugé utile de s’exprimer). Dans l’introduction - résolument optimiste et autosatisfaite - de sa dernière lettre d’information électronique [3] (octobre 2007), la firme se félicite de s’être « invitée dans la campagne présidentielle », sans mentionner aucunement le nouveau règlement européen. Selon Stonyfield, ses approvisionnements sont aujourd’hui essentiellement régionaux. Mais qu’en sera-t-il dans quelques années, quand la nouvelle marque sera plus solidement implantée sur le marché et dans la tête des consommateurs, et que le nouveau règlement de l’agriculture biologique sera en application ?A qui profitera le développement de l’agriculture biologique dénaturée ?Ainsi, pour l’agriculture biologique officielle, il n’y a plus rien à négocier lors du « Grenelle de l’environnement », sinon des aménagements à la marge à travers les « règlements d’application » qui, comme leur nom l’indique, ne pourront que préciser les conditions d’application de la nouvelle réglementation. Le cadre légal, lui, reste fermement posé.
Une belle mascarade !
Véronique Gallais
Action Consommation le 10.10.2007

je dirais même plus

UNE BELLE MASCARADE !!!!

pascal

droit de réponse

ce matin j'ai reçu ce lien dans mes mails:
http://imposteurs.over-blog.com/article-13113551.html

ça fait suite à un lien
http://paysan-bio.blogspot.com/2007/10/tat-des-lieux-en-indela-greed.html
que j'ai laissé sur un blog pour illustrer où se situe,selon moi,le pire danger des OGM.
c'est là:
http://libegrenelle.blogs.liberation.fr/environnement/2007/10/entrer-dans-la-.html

c'est bien:
pour comprendre pleinement un problème,il est important de connaitre les arguments de chaque camp.

vendredi 26 octobre 2007

vive le marketting:5,85 euros le litre

25 oct. 2007
De l'eau pour gogos
Oh, c'est beau comme un O, une sphère parfaite, un rêve en bouteille. C'est de l'eau à laquelle on a rajouté de… l'oxygène. Interdit de rigeauler (ou bien tout bas). Voici donc Ogo, «the breathing water» («l'eau respirante» en french). Fabriquée aux Pays-Bas, près de Tilburg, cette nouveauté nous ciblerait-elle, nous les sots, nigauds et pauvres gogos ? Réponses sous forme d'un abécédaire bègue.
OGO comme…
…bobo. Les petites bouteilles de 33 cl sont vendues 1,95 euros dans des lieux chic et toc comme Sainte Colette-des-Bobos, concept-store de la rue Saint-Honoré à Paris, également dans les plus populeaux mais eaunéreux Daily Monop ou encore au Bon Marché, si mal nommé.
…bobo (bis). Ouïlle ! Aïe! Le dossier de presse promet, dans sa version anglaise, quelques bienfaits sanitaires. Ogo va booster vos «concentration levels» (les niveaux de concentration), «optimise fitness» et «assist with recovery levels» («renforcer l'effet du fitness et aider à la récupération»). A ne pas confondre avec de l'eau oxygénée, celle qui picote, décolore les tifs et arrête les petites hémorragies…
…coco. Eh Coco, t'as vu : Ogo, c'est 35 % d'oxygène en plus que dans une eau standard. Oui, oui. «200 mg par litre, précise la directrice qualité du distributeur Fresh Food Village. C'est rajouté sous haute pression en enceinte fermée, puis on diminue la pression et le liquide va s'expanser, remplissant les cavités entre les molécules d'eau.»
…dodo. Nos neurones seraient-ils KO pour avaler pareil pipeau ? «L'air, c'est par les poumons qu'on l'absorbe ! A moins que vous n'ayez pas dépassé le stade des poissons et que vous soyez équipés de branchies…», rigole un polytechnicien consulté. «Et puis, dès qu'on ouvre la bouteille, l'oxygène va s'en aller et vous voilà pourvu d'une simple carafe d'eau…»
…gogo. Interrogé sur les bienfaits supposés de cette Ogo, Antoine Weil, le distributeur français, lâche le morceau. «Il n'y a pas d'intérêt sanitaire ni nutritionnel, y a pas de preuve physiologique que ça fasse du bien, admet-il clair et net, mais ça ne peut pas vous faire de mal…» Et il ajoute : «C'est juste du marketing. Car l'eau, c'est un produit un peu triste. il s'agit donc de promouvoir la consommation d'eau dans le segment «snacks», où l'eau est devancée par les soft drinks (Coca, etc.). Donc là, les gens flashent sur le contenant.»
…lolo. Le contenant justement évoque un sein, une bulle, une goutte d'eau. Conçu par le designer français Ora Ito, il se veut un «objet d'art» qui «conjugue dynamisme visuel et sensualité» (c'est le dossier de presse qui le dit).
…rototo. La bouteille d'Ogo existe aussi en version pétillante, avec un packajingue rouge. Là, on a, classiquement, adjoint du gaz carbonique pour que ça bulle, genre San Pellegrino. Le goût ? Qu'elle soit plate ou gazeuse, Ogo n'a pas vraiment de goût.
…Toto. Et si le petit Toto faisait une expérience… «Il pourrait rajouter de l'hydrogène, ça ferait un gaz explosif, peut-être un nouveau carburant», suggère, hilare, notre polytechnicien.
…yoyo. Ce qui est sûr, c'est qu'Ogo devrait alléger le porte-monnaie. La petite bouteille de 33 cl revenant donc à 1,95 euros, cela met le litre à 5,85 euros. Oh ! C'est que le plastique, ça coûte de plus en plus cher…
…zozo. «Ça me rappelle un importeur qui faisait venir des flacons d'air du Canada, rigole un chercheur du CNRS et du Collège de France. Les douaniers les débouchaient pour en vérifier le contenu… Et c'était toujours vendu ensuite comme air du Canada…» J'ai hâte de voir comment Ogo va être relayé dans la presse. Peut-être va-t-on vraiment rigeauler…
• Marie-Dominique Arrighi •

son blog:
http://consottisier.blogs.liberation.fr/marie_dominique_arrighi/

jeudi 25 octobre 2007

fin de la loi Galland

pourquoi je vous ai donné dans l'article précédent le lien qui explique le fonctionnement de la grande distribution?
les grand bénéficiaires de la mondialisation libérale et sauvage.

parce que le gouvernement,surement conseillé par Raffarin,est tout simplement en train d'exploser la dernière barrière qui nous protégeait de la DICTATURE DE L'OLIGARCHIE DE LA DISTRIBUTION.

http://www.premier-ministre.gouv.fr/information/actualites_20/reforme_loi_galland_se_56930.html

regardez la date.

la grande distribution expliquée par un spécialiste

ftp://ftp.bibliotheque-sonore.net/consommation/grandedistribution/jacquiauconf.mp3

2 minutes de chargement,
1heure38 de conférence qui vont vous changer la vie:
jamais vous ne verrez votre super ou hyper-marché de la même façon.

et puis je crois que vous ferez un peu attention à ce que vous allez consommer.

le riche roule,le pauvre crève

pour Buzz,
ça vient en complément d'information sur notre discussion:
c'est juste un extrait(une fois n'est pas coutume) d'un article qu'on peut lire dans son intégralité là:
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5461

...
De 800 millions à 1,2 milliards de victimes de la famine ?
Côté consommateurs, le résultat de telles hausses de prix serait pénible dans nos pays et terrible dans les pays du Sud.
Des centaines de millions de gens pauvres consacrent entre 50 et 80% de leur revenu à l’achat de produits alimentaires.
Selon la Banque Mondiale, une hausse de 1% du prix des aliments de base entraîne une réduction d’un demi pour cent de la consommation de calories par les populations les plus démunies.
On peut en déduire que chaque augmentation de 1% du prix des aliments plonge 16 millions de gens dans la famine.
823 millions de gens souffrent actuellement de sous-nutrition chronique. La fièvre des agrocarburants risque de faire passer ce nombre à 1,2 milliards.
La situation sera particulièrement dramatique dans les pays qui sont à la fois importateurs nets de produits pétroliers et de produits agricoles de base, ce qui est le cas de la plupart des 82 pays les plus pauvres de la planète.

On reste stupéfait devant le caractère proprement insensé de la politique en faveur des agrocarburants, telle qu’elle est menée actuellement par l’Union Européenne, les Etats-Unis et les pays développés en général.
L’utilisation de la biomasse comme source énergétique est un des moyens auxquels l’humanité doit recourir pour sortir de l’ère du pétrole et entrer dans l’ère solaire. Dans ce cadre, la production de biocarburant n’est pas à exclure en soi, à condition qu’elle cadre dans une stratégie d’ensemble combinant réduction drastique de la demande énergétique des pays riches, d’une part et utilisation rationnelle globale, donc planifiée, des différentes sources renouvelables, d’autre part. Or, c’est exactement le contraire qui est en train de se passer : l’énergie verte est employée pour ne pas réduire la consommation énergétique, et sa forme biocarburant est développée à fond pour ne pas mettre en cause l’absurde boulimie du transport par route.
On ne peut rêver plus bel exemple montrant que le système libéral ne fait que repousser devant lui la double crise environnementale et sociale.
Les composantes vertes et rouges de la (vraie) gauche n’auraient-elles pas ici une bonne raison de lutter ensemble pour une alternative de société ?
Léon Taniau

mercredi 24 octobre 2007

grenelle poudre aux yeux:les lobbies s'activent en coulisse

Grenelle : les lobbies s'activent en coulisses, AFP, 23/10/07

Paris (AFP) - 14h21 -
Nucleaire, OGM, pesticides, automobile : la "revolution ecologique" promise par le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a l'issue du Grenelle de l'environnement devra affronter le tir de barrage des lobbies, deja actifs en coulisses.

Temoin, cette pleine page de publicite dans la presse des Jeunes agriculteurs: "Les premieres propositions du Grenelle de l'Environnement bouleversent l'agriculture francaise", lancent-ils, evoquant un arret des cultures, voire une delocalisation si des contraintes environnementales fortes etaient imposees.
Ou encore ce colloque au Senat, vantant le nucleaire et pronant la construction d'un deuxieme EPR, reacteur dont les ecologistes reclament -en vain- l'arret.
Le nucleaire -dont la France est champion mondial avec 58 reacteurs- est d'ailleurs le grand absent des debats du Grenelle.
Officiellement pourtant, pas de tabou autour de la table de discussions entre patronat, syndicats, associations et pouvoirs publics.
"Le grand bonheur de cette experience, c'est que in fine, la logique de la discussion et de la concertation a prevalu sur le defense des interets categoriels", assure Sophie Liger, directrice du developpement durable au Medef.
"L'industrie et la FNSEA ont pese de tout leur poids", retorque Francois Veillerette, president du MDRGF (ecologistes). Resultat: aucun objectif chiffre de reduction des pesticides.
Il denonce "une conception ancienne de la sante publique, ou il faut vraiment avoir une certitude absolue et compter les cercueils pour agir".
Le Grenelle a suscite selon lui une "forte reaction". Coincidence? Plusieurs livres "anti" ecolos sortent simultanement: "Ecologie, la grande arnaque" du president des Automobiles clubs de France ou "Les precheurs de l'apocalypse", de Jean de Kervasdoue.
Le principe de precaution, inscrit depuis 2005 dans la Constitution, est remis en cause au detour de la commission Attali sur la croissance.
Pour Yannick Jadot, de Greenpeace France, "des qu'on arrive sur des mesures concretes, operationnelles, on se heurte au blocage tres fort des lobbies".
Le blocage a failli faire capoter la negociation sur les OGM: la FNSEA, apres avoir claque la porte, a finalement accepte un gel des cultures OGM jusqu'a une loi au printemps.
"Il faut s'interroger sur les contreparties qu'a obtenues la FNSEA sur ce cadeau au gouvernement", previent Eric Delhaye de Cap 21. Pesticides, future loi sur les OGM, pollution de l'eau: les sujets de marchandage ne manquent pas.
Si les ecologistes craignent des mesures edulcorees ou "de niche", le patronat redoute de se voir imposer de nouvelles contraintes.
"Une taxe carbone sans evaluation, decretee ex nihilo, on serait certainement contre", souligne-t-on au Medef.
Les ecologistes feront-ils le poids? En 1968, le "vrai" Grenelle s'etait negocie dans un tout autre contexte: des syndicats puissants, des greves et manifestations massives.
Certes, les ecologistes peuvent compter sur la mobilisation du plus mediatique d'entre eux, Nicolas Hulot. "On ne peut pas dire que ce soit negligeable, il est ecoute", assure Sophie Liger.
"Il faut partir d'assez haut", met en garde Yannick Jadot, car "quel que soit le resultat du Grenelle, il faudra passer ensuite devant la machine administrative et la machine parlementaire"... des parlementaires particulierement attentifs a 3 mois des municipales.
Deja, le president du groupe UMP a l'Assemblee Jean-Francois Cope qualifie de "fausse bonne idee par excellence" la reduction de 10 km/h de la vitesse envisagee.
Beaucoup dependra de l'arbitrage presidentiel. "Il faut que l'Etat se mouille", resume Francois Veillerette.
<http://www.tv5.org/TV5Site/info/dossart-Grenelle__les_lobbies_s_activent_en_coulisses.htm?idrub=11&xml=071023142111.i2soj5rc.xml>

mardi 23 octobre 2007

600 pompes de nécro-carburants E85 à la fin de l'année et le principe Pollué-Payeur

http://tf1.lci.fr/infos/media/jt/0,,3597195,00-grenelle-environnement-developpement-bio-carburant-.html

saleté vendue chez Leclerc.ce militant désintéressé de l'environnement.
financeur de TF1 et de Hulot.

ça coûte plus cher que l'essence à produire,mais ça coûte moins cher à la pompe,la différence est payée par qui?
les agro-industriels,les pétroliers,les distributeurs?Que nenni:
la différence est payée par NOS IMPOTS,même si on ne les utilise pas.
ceux qui ne roulent plus en voiture vont payer une partie de l'essence verte des autres.
c'est beau le PARTAGE.
roulez à vélo qu'ils nous disent.
HIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHIHI

c'est le nouveau principe:Pollué-Payeur

le reportage finit par l'affirmation de leur utilité
"même si certains contestent le bilan écologique".

comme Paul Crutzen,un menteur illuminé?
non:un prix nobel connu pour ses travaux sur la couche d'ozone.
http://paysan-bio.blogspot.com/2007/10/agro-carburantssalopperies.html

jusqu'à où ira la CONNERIE des riches?

http://videos.tf1.fr/infos/media/jt/0,,3597985,00-immeuble-anti-paparazzi-manhattan-.html

pouvoir de l'argent:pouvoir de cons

la SMICARDISATION inédite en Europe de la société Française

Les vrais chiffres du pouvoir d'achat
LE MONDE POUR MATINPLUS 23.10.07 07h37

Deux ministres, Christine Lagarde (économie, finances et emploi) et Xavier Bertrand (travail et relations sociales), le secrétaire d'Etat à la consommation, Luc Chatel, le haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch, des représentants du patronat et des syndicats, plusieurs experts de Bercy, ainsi que Robert Rochefort, directeur général du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Credoc), participent aujourd'hui à une conférence sur l'emploi et le pouvoir d'achat à Bercy.
C'est peu dire que cette conférence, annoncée de longue date, tombe à pic.
Bien que l'Insee prévoie une progression du pouvoir d'achat de 2,8 % cette année (après + 2,3 % en 2006), la flambée des prix d'un certain nombre de produits commence à inquiéter les consommateurs. Et la modération persistante des salaires contribue à persuader les ménages que leur niveau de vie a eu tendance, ces dernières années, à se détériorer.
Le sujet est sensible pour Nicolas Sarkozy, qui, pendant la campagne électorale, s'est présenté comme "le président du pouvoir d'achat", et pour le gouvernement, confronté à une conjoncture économique difficile, qui réduit ses marges de manœuvre à quelques mois des élections municipales de mars 2008.
La valse des étiquettes. Le prix du pétrole s'envole littéralement. Le baril de brent (le brut européen) a dépassé pour la première fois, jeudi 18 octobre, les 90 dollars. C'est une augmentation de près de 50 % sur un an. Du coup, les tarifs du fioul domestique, pour les livraisons inférieures à 5 000 litres, ont augmenté de 4,71 % en un an, pour s'établir à 67,09 euros l'hectolitre en septembre, et ceux de l'essence à la pompe, qui frisent désormais 1,50 euro le litre, n'en finissent pas d'augmenter.
Si l'on y ajoute l'augmentation du prix du pain, liée à la hausse des céréales, et celle attendue des produits laitiers ( + 10,48 % chez Danone en novembre ; + 15 à 17 % chez Lactalis), on conçoit que les Français aient du mal à croire les statisticiens de l'Insee, lorsqu'ils soulignent le niveau "historiquement bas" de l'inflation, malgré la légère remontée enregistrée en septembre (+ 1,5 %).
Des salaires en berne.
Bien qu'en légère diminution l'an dernier, la proportion de salariés payés au niveau du smic reste très élevée : elle est passée de 8,1 % à 15,1 % entre 1991 et 2006. A cette date, selon l'Insee, 27 % des salariés à temps complet du privé et du semi-public, cantonnés sur des emplois où les allègements de charges patronales jouent à plein, touchaient moins de 1,3 fois le smic.
Si l'on y ajoute les travailleurs précaires employés en contrat à durée déterminée (CDD), à temps partiel ou sur des missions d'intérim, on n'est probablement pas loin des 37,8 % de personnes percevant un salaire mensuel de moins de 1,3 fois le smic, relevés par l'Insee en 2002 (dernier chiffre connu).
La "smicardisation" de la société française, qui est d'une ampleur inédite en Europe, existe bien.
Elle n'épuise pas, toutefois, la réalité de l'évolution des revenus.
L'envol des hauts revenus. A l'autre bout de l'échelle, en effet, les revenus les plus élevés ne cessent d'augmenter. Un chercheur de l'Ecole d'économie de Paris, Camillle Landais, a établi que, entre 1998 et 2005, les 3 500 foyers les plus riches de France ont vu leur revenu réel augmenter de 42,6 %, tandis que 90 % des foyers fiscaux devaient se contenter d'une hausse de 4,6 %. L'économiste explique le dynamisme des hauts revenus par la croissance des revenus de capitaux mobiliers et des plus-values boursières, mais aussi par la nette progression des très hauts salaires. Cette explosion des inégalités nourrit, bien sûr, le "ressenti" des ménages sur la détérioration de leur niveau de vie.
Des charges plus lourdes. Dans le budget des ménages, le poids des dépenses dites contraintes – celles sur lesquelles on n'a guère de prise à court terme, comme le logement (loyers, charges), les assurances, les remboursements des crédits ou encore les impôts et autres contributions sociales (CSG et CRDS) – n'a cessé d'augmenter.
Il est passé de 22 % à 45 % du budget familial entre 1960 et 2006.

Et encore, il ne s'agit que d'une moyenne, puisque ce type de charges absorbe les trois quarts du revenu disponible des plus modestes.

Or ces derniers, du fait de leur mode de consommation, sont aussi ceux qui sont les plus touchés par la hausse des prix du tabac, des produits de première nécessité (pain, lait…), des loyers ou encore du fioul domestique.

Claire Guélaud

manque de formation à l'écologie.

c'est une HONTE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
on sait qu'il y a une très forte demande dans l'habitat écologique,
MAIS il n'existe aujourd'hui AUCUNE formation qualifiante.
les stages sont organisés par les fabricants qui ne promeuvent que LEURS ARTICLES.

sur un CAP maçonnerie de 8 mois,pas une seule heure de formation sur les techniques écologiques.
et que dire de toutes les administrations chargées des formations?
quand on leur parle de maisons en paille,elles rigolent et nous répondent "petits cochons"
seulement elles dépensent des fortunes pour faire vivre des organismes de formations "cul de sac"
http://videos.tf1.fr/infos/media/jt/0,,3595064,00-manque-main-yuvre-dans-habitat-ecolo-.html

un bonus:
le reportage suivant:
http://videos.tf1.fr/infos/media/jt/0,,3595068,00-gaz-coup-dur-pour-horticulteur-ille-vilaine-.html
les horticulteurs sont les pires AGRO-INDUSTRIELS POLLUEURS
engrais chimiques,traitements chimiques,températures,éclairage maîtrisées artificiellement
le pire du pire....
tout pour le fric.
pour le fric,ils ont plongé jusqu'au cou dans l'industrialisation,dans la dépendance envers les fournisseurs et envers les clients(centrales d'achat) en pensant que ces gens là allaient être assez humains pour les laisser vivre.
regardez le résultat:
il a l'air heureux le bonhomme?
70 heures de travail par semaine pour payer des dettes....
ça ne ressemble pas à de l'esclavage selon vous?

et oui,il a signé le contrat...

la prise de conscience commence,mais pendant ce temps-là les agro-industriels polluent

Les biocarburants, grands absents du "Grenelle", font toujours debat, 22/10/07

Paris (AFP) - 16h06 - Les biocarburants figurent parmi les grands absents du "Grenelle de l'environnement", alors qu'ils opposent toujours agriculteurs et ecologistes sur leur bilan environnemental et que de plus en plus d'organisations internationales y voient un concurrent a l'alimentation.
Ces carburants fabriques a partir de plantes (betterave a sucre et ble pour le bioethanol, colza et tournesol pour le biodiesel/diester en France) n'ont droit qu'a quelques lignes dans le document de travail sur lequel doit se prononcer le "Grenelle" mercredi et jeudi.
Ce document suggere une "expertise" de leur bilan ecologique et energetique. Car si les biocarburants emettent directement peu de gaz a effet de serre, puisque le CO2 emis par leur combustion est absorbe par la plante utilisee pour leur fabrication, leur efficacite environnementale globale est "discutable", selon l'Agence internationale de l'energie (AIE).
Il y a beaucoup "d'incertitudes" a propos du protoxyde d'azote (gaz a effet de serre) emis avec l'utilisation intensive d'engrais, tandis que les bilans actuels n'integrent pas "le changement de destination des terres", quand des forets deviennent des terres agricoles et engendrent des emissions de carbone supplementaires, explique Pierre-Paolo Cazzola, analyste a l'AIE.
En outre, plusieurs organisations internationales ont recemment estime que les biocarburants faisaient concurrence aux produits alimentaires.
Le Fonds monetaire international s'est inquiete mercredi des consequences d'une plus grande utilisation de cereales pour les carburants "verts" sur les prix des produits alimentaires, notamment dans les pays pauvres.
Le rapporteur des Nations unies pour le droit a l'alimentation, Jean Ziegler, a demande un moratoire international sur la production des biocarburants, afin de lutter contre la hausse des prix alimentaires.
"Il faut 232 kg de mais pour faire un plein de cinquante litres de bioethanol", a-t-il observe. "Avec cette quantite de mais, un enfant peut vivre pendant un an".
Les biocarburants sont pour cette raison "une piste a explorer avec la plus grande prudence", estime Christian Fremont, directeur de cabinet du ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo.
Selon l'AIE, les politiques en faveur des biocarburants ont, en Europe et aux Etats-Unis, des objectifs "agricoles et non pas energetiques".
Les biocarburants vont mobiliser en Europe de plus en plus de terres. La France, premier producteur agricole en Europe, entend incorporer 5,75% de biocarburants dans l'essence et le gazole en 2008, contre moins de 1% aujourd'hui, et 7% en 2010, soit plus que l'objectif europeen de 5,75% en 2010.
La FNSEA n'a pourtant pas claque la porte du "Grenelle" comme il en avait l'intention car il a atteint ses deux principaux buts: pas d'objectif contraignant de reduction d'utilisation des pesticides et pas de remise en question, comme le reclamaient les ecologistes, de la politique fiscale en faveur des biocarburants.
"Le marketing vert autour des biocarburants a pour but de ne pas remettre en cause le dogme du tout voiture", s'indigne de son cote le porte-parole du collectif d'associations ecologistes France Nature Environnement, Arnaud Gossement.
Meme Total, premier distributeur de biocarburants en Europe, juge que les "contraintes sont fortes", car leur coût est "peu competitif" compte tenu du prix eleve des matieres premieres, et les caracteristiques techniques sont "exigeantes".
<http://www.tv5.org/TV5Site/info/article-Les_biocarburants__grands_absents_du__Grenelle___font_toujours_debat.htm?idrub=14&xml=071022160645.cvqxyf14.xml>

NB:

l'AIE dit que:" les politiques en faveur des biocarburants ont, en Europe et aux Etats-Unis, des objectifs "agricoles et non pas energetiques".
j'ajouterais ,pour ma part:"des objectifs pécuniers et non pas écologiques"
à moins qu'augmenter la faim dans le monde soit devenu un acte écologique?
c'est ça le résultat du grenelle?

l'Europe nous a bien inventé l'agricuture biologique industrielle.....

lundi 22 octobre 2007

90% des Français jugent PRIORITAIRE la réduction de 50% des pesticides

Neuf Francais sur 10 jugent prioritaire la reduction de 50% des pesticides, AFP, 19/10/07

Paris (AFP) - 18h51 – Neuf Francais sur dix (91%) jugent prioritaire de reduire de moitie en dix ans les pesticides dans l'agriculture conventionnelle, selon un sondage CSA publie vendredi, a la demande de l'Alliance pour la planete, un collectif de 80 associations de defense de l'environnement.
78% des personnes interrogees jugent egalement prioritaire de developper l'agriculture biologique, tandis que 14% sont de cet avis pour le developpement de cultures genetiquement modifiees (OGM).

80% estiment qu'il n'est "pas prioritaire" de developper les cultures d'OGM, et 20% pensent qu'il n'est "pas prioritaire" de developper l'agriculture bio.

Interroges sur l'energie, les Francais jugent prioritaire (96%) de realiser des economies d'energie et de developper les energies renouvelables (94%). En revanche, seulement 35% jugent prioritaire de developper l'energie nucleaire.
Les travaux preliminaires du Grenelle de l'environnement n'ont pas permis d'aboutir sur un objectif chiffre de reduction des pesticides, et la place du parc nucleaire fait encore debat. La table ronde finale doit avoir lieu mercredi et jeudi, avant l'arbitrage jeudi du president de la Republique.
Le sondage a ete realise aupres d'un echantillon representatif de 1.003 personnes de 18 ans et plus selon la methode des quotas, interrogees par telephone le 10 octobre.
+ Infographie sur la transmission des pesticides
<http://www.tv5.org/TV5Site/info/image-0.htm?idrub=14&mode_doc=&xml=071019185110.cuh5zr2t.xml>
<http://www.tv5.org/TV5Site/info/article-Neuf_Francais_sur_10_jugent_prioritaire_la_reduction_de_50__des_pesticides.htm?idrub=14&xml=071019185110.cuh5zr2t.xml>

samedi 20 octobre 2007

le E85 plus polluant que l'essence:il suffisait de faire le calcul. nos décideurs ne savent-ils pas compter?


Pour ceux qui aiment les calculs
On retiendra les masses atomiques suivantes qui servent de base de tous les calculs : C=12 - O=16 - H=1
On notera ainsi que le sucre C12H22O11 voit sa « mole » peser : 342 grammes qui, en s’hydrolysant, vont donner 2(C6H12O6) de glucose d’une masse de 360 grammes.
A son tour la mole de glucose va fermenter en libérant 2 moles d’alcool éthylique (C2H5OH) et deux moles de gaz carbonique CO2.
En résumé on calcule facilement que 46 grammes d’alcool, avant d’être brûlés dans les moteurs, ont déjà produit 44 grammes de CO2
En brûlant, ces mêmes 46 Gr d’alcool vont encore produire 88 Gr de CO2
Soit au total 3X44 = 132 Gr de CO2 taux d’émission de CO2 132/46 = 2,87 Gr par Gramme d’alcool
L’essence, qu’on peut comparer au benzène par défaut et par précaution, a pour formule C6H6 donc une masse molaire de 78 grammes qui vont produire 264 grammes de CO2 donc taux d’émission de CO2 :
264/78 = 3,38 grammes par gramme d’essence
Or il faut 1,56 grammes d’alcool pour produire l’énergie d’un seul gramme d’essence ce qui remonte le, taux de CO2 de l’alcool à 2,87 X 1,56 = 4,48.
Vous voulez plus simple ?
1)- pour équilibrer les masses entre l’alcool et le benzène on appliquera à l’alcool le cœfficient :
78/46 = 1,696
2)- pour équilibrer les pouvoirs calorifique on multipliera ce chiffre par 1,56 soit :
1, 696 X 1,56 = 2,646
Aux 6 CO2 produits par la combustion du benzène on opposera les 3 X 2,646 = 7,94 CO2 de l’alcool.
Conclusion : 7,94/6= 1,32 à l’avantage du benzène.
L’ALCOOL GENERE AU MOINS 1,32 FOIS PLUS DE CO2 QUE NOS CARBURANTS


Si l’on ajoute à cela tout le CO2 produit en amont pour fabriquer le sucre, nul doute que les déchets de CO2 émis avec l’alcool dépassent plus que largement ce qu’on obtient avec les produits pétroliers.

jeudi 18 octobre 2007

mort des paysans bios:vivent les agro-industriels "bios" Européens

où on reparle de notre "ami" Jean-Charles Bocquet.
le dernier lien de l'article est vraiment à voir.
les vaches pièges à cons,il fallait l'inventer.

article diffusé là
http://www.actionconsommation.org/publication/spip.php?article793

Agriculture biologique : les jeux sont faits depuis longtemps
Monsieur Sarkozy ne craint pas les paradoxes : alors qu’il annonçait en mai dernier, en lançant le processus du « Grenelle de l’environnement », son engagement à ne pas prendre de décision importante concernant l’environnement avant la fin du dispositif, la représentante de la France n’a pas hésité en juin à voter en faveur du nouveau règlement européen de l’agriculture biologique proposé par la Commission, au mépris des propositions du Parlement européen et de la mobilisation des associations.
Une réglementation déplorable, qui dénature la bio et ouvre un boulevard aux productions industrielles.
Un exemple funeste pour le Grenelle de l’environnement ?
Lorsque le Conseil des ministres européens de l’agriculture et de la pêche des 11 et le 12 juin 2007 a adopté le nouveau Règlement de l’agriculture biologique (applicable à partir de 2009) proposé par la Commission européenne, seuls quatre pays ont voté contre : la Belgique, l’Italie, la Hongrie et la Grèce, Christine Lagarde, alors ministre de l’agriculture du gouvernement français ayant voté pour. On a pu se féliciter que certains éléments des versions précédentes proposées par la Commission européenne aient été évincés, grâce à l’intervention du Parlement européen et à la mobilisation des acteurs professionnels et associatifs. Cependant, d’autres aspects sont beaucoup moins réjouissants.
Tout en confirmant l’interdiction des OGM en production biologique, le nouveau règlement autorise ainsi 0,9% d’OGM dans les produits issus de l’agriculture biologique, en prétendant « protéger les producteurs contre des contaminations accidentelles d’OGM ». De fait, il permet surtout d’entériner à la fois le soutien aux OGM et l’irréversibilité de leur contamination ; une tolérance bien commode pour contrer les arguments de ceux qui réclament l’application du principe de précaution et un moratoire sur les OGM !
En outre, le nouveau règlement renforce l’approche du contrôle fondée sur les risques et prévoit des critères précis et complets pour l’autorisation d’intrants (engrais, pesticides, additifs, ...) en agriculture biologique ainsi que l’inscription des substances autorisées sur des listes restrictives. Ces dispositions accompagnent la mise en place du contrôle des « points à risque », en référence au « paquet hygiène » et au système HACCP, qui se substitue progressivement à l’obligation de moyens pour l’agriculture biologique.
Ce système contraindra les producteurs à multiplier les analyses et l’achat d’intrants, de matières premières et autres matériels officiellement « sécurisés », pour un coût financier pénalisant en particulier les plus petits opérateurs, excluant les substances naturelles, les semences traditionnelles et les animaux de renouvellement bio non homologables dans le cadre juridique actuel, et favorisant ainsi les dérogations, voire les obligations d’utilisation de produits chimiques de synthèse.
Il faut encore savoir que le nouveau règlement prévoit aussi des dérogations permettant potentiellement d’utiliser des substances chimiques, dont certains pesticides de synthèse, et des intrants issus d’OGM : si un produit biologique n’est pas disponible, les possibilités de dérogations sont facilitées.
Le système d’étiquetage, quant à lui, devient moins strict et permettra de faire apparaître des composants bio dans la liste des ingrédients, même si le produit est majoritairement conventionnel.
Par ailleurs, le nouveau règlement rend obligatoire le logo de l’Union européenne pour les produits biologiques d’origine communautaire, « afin de promouvoir le « concept commun » du mode de production biologique », et établit un nouveau régime permanent d’importation qui permettra aux pays tiers d’exporter vers les marchés de l’Union européenne dans des conditions identiques ou équivalentes à celles des producteurs du marché intérieur ; pourtant, le contrôle et la certification de ces produits posent des problèmes.
Et, si les cahiers des charges privés restent autorisés, les normes nationales (comme celles qui régissent le label AB), plus strictes et plus adaptées aux régions que le nouveau cahier des charges européen, ne sont plus permises, les vidant ainsi de leur sens.
Tous ces éléments ne peuvent que contribuer à marginaliser des modes de production biologique aux critères plus rigoureux, fondés sur l’utilisation de procédés et substances naturels (au lieu d’intrants commercialisés [1] ), ainsi que les plus petites exploitations.
En réalité, cette politique publique, qui programme la réduction des critères de l’agriculture biologique, ouvre la voie à davantage de productions industrielles de grande échelle et d’importations pour l’agriculture biologique, et pousse ainsi les acteurs professionnels à renforcer ou initier des démarches de marque et de certification privées, pour pallier les insuffisances des normes publiques et assurer aux consommateurs un approvisionnement en produits biologiques de qualité.
On ne peut que s’interroger sur les raisons (ou les pressions) qui ont pu conduire des fonctionnaires européens à produire et soutenir un tel projet, et les représentants des gouvernements à voter pour ce règlement.
En réalité, il s’agit d’une logique de gestion du risque sanitaire calibrée sur les conditions de production industrielle, qui prévaut de plus en plus sur la qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments, et qui sert les intérêts des industries agrochimiques et agroalimentaires.
Les constructeurs automobiles, par exemple, peuvent aussi trouver un intérêt à un « assouplissement » des normes, pour que puissent mieux se troquer, dans les grandes négociations internationales, exportations d’automobiles contre importations de produits alimentaires.
Il n’est donc pas surprenant que les nouvelles marques de produits bio fleurissent depuis quelques années chez les multinationales de la distribution et de la production, appâtées par un marché croissant et probablement aussi la perspective d’une réglementation « plus souple ».
Ainsi par exemple chez Danone. Quand cette firme avait finalement, après des années, abandonné l’appellation « BIO » pour une de ses gammes de yaourts qui n’avait rien de bio, on avait pu croire au succès - certes tardif - du harcèlement des professionnels de la bio et des associations auprès de Danone et des institutions. Mais Danone, leader mondial des produits laitiers frais, préparait surtout sa reconversion, manifestée à l’automne 2006 avec le lancement d’une nouvelle marque de produits bio (« les deux vaches ») à travers la filiale française de l’entreprise nord-américaine Stonyfield (fraîchement rachetée), premier producteur mondial de produits laitiers frais organiques et quatrième marque de yaourts aux Etats-Unis. Une reconversion vertueuse ? Questionnée par quatre associations [2] sur sa campagne vers les consommateurs au printemps 2007, leur proposant d’interpeller les candidats aux élections en France pour leur demander de favoriser le développement de l’agriculture biologique - mais sans évoquer les dangers de la réforme en cours du règlement européen - Stonyfield avait répondu ne pas avoir souhaité « complexifier » l’information vers les consommateurs (et Danone n’avait manifestement pas jugé utile de s’exprimer). Dans l’introduction - résolument optimiste et autosatisfaite - de sa dernière lettre d’information électronique [3] (octobre 2007), la firme se félicite de s’être « invitée dans la campagne présidentielle », sans mentionner aucunement le nouveau règlement européen. Selon Stonyfield, ses approvisionnements sont aujourd’hui essentiellement régionaux. Mais qu’en sera-t-il dans quelques années, quand la nouvelle marque sera plus solidement implantée sur le marché et dans la tête des consommateurs, et que le nouveau règlement de l’agriculture biologique sera en application ?
A qui profitera le développement de l’agriculture biologique dénaturée ?
Ainsi, pour l’agriculture biologique officielle, il n’y a plus rien à négocier lors du « Grenelle de l’environnement », sinon des aménagements à la marge à travers les « règlements d’application » qui, comme leur nom l’indique, ne pourront que préciser les conditions d’application de la nouvelle réglementation. Le cadre légal, lui, reste fermement posé. Une belle mascarade !

Véronique Gallais Action Consommation le 10.10.2007

Sources
Guy Kastler, « La CE engage la destruction de la bio », Nature & Progrès, N°61, février-mars 2007
Guy Kastler, « Le nouveau règlement peut-il tuer la bio ? », Nature & Progrès, n°64, septembre-octobre 2007
« L’agriculture biologique », Les notes de Sinople, juillet 2007
« Une nouvelle réglementation bio en 2009 : un pas en avant, deux pas en arrière ? », GABNOR, 26 juin 2007

[1] Déjà, 16 entreprises adhérentes de l’UIPP (sur 19) commercialisent des produits pour l’agriculture biologique. Cf. Jean-Charles Boquet, directeur général de l’UIPP, « Il n’y a pas de complot français en faveur des pesticides » (droit de réponse), Journal de l’environnement, 14 juin 2007
[2] Lettre ouverte à MM. Franck Riboud (Danone) et Gary Hirschberg (Stonyfield Europe) du 19 avril 2007, par Action Consommation, Bio Consom’acteurs, Confédération paysanne, Nature & Progrès
[3] http://list.be3a.com/webview.html?key=1986.139717.246849.7031301171742956242.fr

Pierre CUYPERS

Pierre Cuypers

président de la CEB
président de l’ADECA
président de l’UNIP
président de la chambre d’agriculture de Seine et Marne
membre de la FNSEA
membre du conseil d’administration de ORAMA
agro-paysan ?ou agro-exploitant agricole?
etc….
et accessoirement représentant de la FNSEA dans le groupe de travail sur l’énergie au grenelle de l’environnement….
il donne même une interview sur dailymotion.

http://www.dailymotion.com/relevance/search/grenelle+groupe+2/video/x30guu_groupe-1-atelier-energie-2_news

c’est le deuxième interviewé.quand il s’adresse aux paysans de l’UNIP,il est beaucoup plus vaindicatif.

pour les agro-carburants,la dépense fiscale prévue était de 2 milliards d’euros avec 10% d’incorporation de nécro-carburants,le grenelle en propose 20% et c’est présenté comme un progrès écologique formidable.
logiquement la subvention va donc monter à 4 milliards d’euros par ans pour les agro-industriels.
sans parler du chiffre d’affaire que ça va générer:ça valait le coup d’envoyer d’envoyer un émissaire pendant quelques jours.
non?


tout ça n’est pas inquiétant tant qu’on ne sait pas ça:

“Le développement des agrocarburants pourrait considérablement aggraver le changement climatique en cours.
L’avertissement n’émane pas d’un inconnu, mais de Paul Crutzen (Max-Planck-Institut für Chemie, Mainz, Allemagne), lauréat du prix Nobel de chimie, en 1995, pour ses travaux sur la dégradation de la couche d’ozone stratosphérique.
Selon ses calculs, cosignés par une équipe internationale de chercheurs et publiés dans la revue Atmospheric Chemistry and Physics Discussions, la production d’un litre de carburant issu de l’agriculture peut contribuer jusqu’à deux fois plus à l’effet de serre que la combustion de la même quantité de combustible fossile.
Le constat semble paradoxal. La combustion d’un agrocarburant est en effet neutre du point de vue du carbone : elle ne relâche dans l’atmosphère que le carbone préalablement absorbé par la plante.
Mais, dans leurs travaux, Paul Crutzen et ses coauteurs se sont penchés sur les émissions de protoxyde d’azote (N2O) dues à l’agriculture intensive.

Gaz qui, à quantité égale, contribue 296 fois plus à l’effet de serre que le dioxyde de carbone (CO2).”

et oui!

le gel provisoire est un leurre.Pierre Cuypers,le lobbyiste est en fait une victime?

Les agriculteurs divises sur le Grenelle de l'Environnement et les OGM, AFP, 17/10/07

Paris (AFP) - 17h18 - Les agriculteurs restent fortement divises sur le Grenelle de l'Environnement, notamment sur la question des OGM (organismes genetiquement modifies), a une semaine de la table-ronde finale, phase ultime de ce forum qui a agite les campagnes francaises.
"Les paysans sont et resteront les premiers ecologistes du pays", a affirme mercredi le president de la FNSEA, Jean-Michel Lemetayer, se disant satisfait que les agriculteurs n'aient pas ete mis au banc des accuses lors des debats du Grenelle de l'Environnement.
"Croyez-vous que c'etait facile pour la FNSEA d'aller au Grenelle de l'Environnement ? A l'evidence non", a souligne le president du principal syndicat agricole francais, lors d'une conference de presse.
La FNSEA a toutefois atteint son principal objectif: eviter qu'un objectif contraignant de reduction d'utilisation des pesticides soit insere dans les mesures principales qui seront adoptes lors des deux jours de travaux finaux, les 24 et 25 octobre ou dans la loi d'orientation et de programmation qui doit etre presentee au Parlement au premier semestre 2008.
En echange, M. Lemetayer, s'est declare jeudi dernier pret a accepter un gel "provisoire" de la commercialisation des semences OGM jusqu'au vote d'une loi mais uniquement "a condition que le texte prenne effet avant les prochains semis du printemps". Jusque la, la FNSEA s'etait radicalement opposee a cette idee, au point de menacer un temps de se retirer definitivement du Grenelle.
Le president de la FNSEA a reconnu mercredi qu'il avait pris cette decision sans l'aval du bureau de son syndicat, declenchant ainsi la fureur des influents cerealiers, en particulier des producteurs de maïs, seuls en France a cultiver une variete OGM.
Le debat devrait se poursuivre lors du bureau et du conseil d'admnistration de la FNSEA, maintenus jeudi malgre les greves des transports.
Pour la Confederation Paysanne, deuxieme syndicat agricole, qui tenait egalement une conference de presse, ce "gel" n'est qu'un leurre, les semis de maïs n'ayant lieu qu'a fin avril. Regis Hochart, son porte-parole, a reclame mercredi, un veritable "moratoire".
La Confederation Paysanne souhaite que la future loi indique qu'"un produit sans OGM est un produit dans lequel on ne peut pas en detecter (moins de 0,1%) et non un produit dans lequel on en tolere 0,9%, comme c'est le cas actuellement le cas pour l'etiquetage des produits alimentaires".
Le troisieme syndicat agricole, la Coordination Rurale, revendique de son cote une position qu'il qualifie de "mesurée".
Dans une fiche consacree a la question, la Coordination indique qu'elle "ne s'oppose pas par principe aux OGM s'ils s'averent utiles a l'humanite". Mais elle releve qu'"aucune loi ne permet aujourd'hui d'etablir les responsabilites en cas de problemes lies a la dissemination" et qu'"il subsiste des doutes sur l'innocuite des OGM qu'aucun scientifique n'a vraiment leves".
Elle reclame donc "l'application du principe de precaution" en soulignant qu'"aucun assureur n'accepte de couvrir ces risques puisqu'ils sont inestimables et inestimés".

A l'issue de debats acharnes sur les OGM pendant les travaux du Grenelle de l'environnement, un consensus est apparu sur le principe d'une nouvelle loi et la creation d'une Haute autorite.
Ces cultures, du maïs uniquement - le MON810 de l'Americain Monsanto - representent 22.000 ha sur les 2,8 M de maïs cultives en France, soit 0,75% des surfaces et environ 2.000 agriculteurs, selon leurs syndicats.
<http://www.tv5.org/TV5Site/info/article-Les_agriculteurs_divises_sur_le_Grenelle_de_l_Environnement_et_les_OGM.htm?idrub=14&xml=071017171824.e5jftxs9.xml>

mes réponses :
-Lemetayer a créé une tempête dans un bocal.
il compte sur ça pour se donner le beau rôle,ce qui est IMPORTANT quand la consultation devient publique.
le terme de LEURRE correspond exactement à ce procédé foireux de négociation
-essayer de nous faire croire que les LOBBYISTES que la FNSEA a envoyé au grenelle y sont allés contraints et forcés alors qu'un gus comme Pierre Cuypers peut se targuer d'avoir "récupéré"
2 milliards d'euros supplémentaires par an de subvention pour les nécrocarburants c'est aussi un MENSONGE éhonté.
-il faudra,un jour qu'on fasse le tri et qu'on appelle un chat,un chat:
la FNSEA passe son temps à jouer sur les mots:
les agro-carburants sont les bio-carburants
les agro-industriels sont les agriculteurs
quand ils disent que "les paysans sont et resteront les premiers écologistes du pays"

si on remet le VRAI TERME,qui pense aujourd'hui que:

"LES AGRO-INDUSTRIELS SONT ET RESTERONT LES PREMIERS ECOLOGISTES DE CE PAYS" ?

voilà ce que a FNSEA est en train de VOUS FAIRE AVALLER.

les agro-industriels,notemment ceux des nécro-carburant qui sont coupabes de crime contre l'humanité (selon ziegler),ne sont pas des PAYSANS.

mercredi 17 octobre 2007

pauvreté:retrouver la dignité.Jacques Deroo et les VILLAGES DE L'ESPOIR :-))

depuis plusieurs mois je n'ai plus de contacts avec Jacques Deroo.
mais il reste cher à mon coeur.

après des années de lutte,un parcours personnel difficile,il est devenu éducateur au service des SDF.
il a des idées qui sont nées de son expérience sur le terrain.
des idées dont il a parlé avec les SDF,des idées pour et AVEC EUX.

ces idées il les avait développées dans un livre formidable"salaud de pauvres"

je vous passe certaines péripéties dont un lancer d'oeuf ou la plus belle manifestation:
la première manif de SDF en France... qui ont émaillé le parcours et...
enfin,il a réussi à ouvrir son premier village de l'espoir
à mettre ses idées en pratique.
depuis longtemps je crois en ses idées,
aujourd'hui je suis heureux de voir que les résultats sont visibles.

le reportage est là:
http://videos.tf1.fr/infos/media/jt/0,,3588295,00-succes-operation-village-espoir-.html

je pense qu'il y en aura plein d'autres:il faut montrer que l'ESPOIR est POSSIBLE

remarque perso à Jacques:je trouve que la barbe te va bien.
tu fais un peu patriarche :-))

pauvreté.côté espoir:le combat du Père Pédro

http://videos.tf1.fr/infos/media/jt/0,,3588303,00-madagascar-combat-pere-pedro-contre-misere-.html

Faire des discours sur le dos de ces gens là,c'est leur manquer de respect.

les nécro-carburants au secours des OGM!

bon constat,mauvaise solution:
"Je m'en fous de mette des OGM dans mon réservoir,ils ne concernent pas ma santé!"

au nom de la lutte contre la famine,il FAUT cultiver des OGM pour les nécro-carburants:

ils ne doutent vraiment de rien.

http://www.lemonde.fr/web/son/0,54-0@2-959155,63-967667@51-960416,0.html

vous voulez parier que dès que l'augmentation des nécro-carburants aura été officialisée par le grenelle,nos bons AGRO-INDUSTRIELS viendront nous expliquer que les objectifs ne seront atteignables QUE si la loi leur permet l'usage des OGM.

le livre:DEMOCRATIE PARTICIPATIVE LOCALE:Comprendre,Agir,Proposer est paru

http://www.adels.org/edition/cedis.htm

santé privatisée:les pauvres obligés de s'arracher les dents tout seuls ou de les détartrer au tournevis

Demain ,
manifestation nationale.

le gouvernement actuel veut revenir progressivement sur tout notre système social basé sur la solidarité.
système issus des propositions du Comité National pour la Résistance.

privatiser coûterait soit-disant moins cher.
c'est vrai,moins cher pour les riches
MAIS
beaucoup plus cher pour les pauvres.
ou alors carrément innaccessible...........

je ne suis pas dupe,le PS aurait fait la même chose.

pour bien comprendre la situation et le modèle qu'on veut nous imposer,il suffit d'aller voir chez nos voisins "de gauche"
en plus ils sont plus fort que nous:ils nous battent au Rugby


http://videos.tf1.fr/infos/media/jt/0,,3572774,00-penurie-dentistes-fait-rage-grande-bretagne-.html

60 Millions de consommateur:le NON-CHOIX

on peut faire évoluer la consommation
MAIS
il ne faut surtout pas toucher à sa sainteté LA CONSOMMATION:

sondage 60 Millions de consommateurs:

http://www.60millions-mag.com/page/bases.4_espace_interactif.13_enquete___consommer_citoyen./

pas une seule question sur le choix de consommer "moins" au "autrement" que le modèle imposé.
ça ne doit pas exister................?

archives

Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.