Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

mercredi 25 juin 2008

lundi 23 juin 2008

autre message aux enfoirés achetés de la FAO et aux crapules qui gouvernent

article qui vient du blog de Fabrice Nicolino
http://fabrice-nicolino.com/biocarburants/

La Via Campesina

La face cachée de la crise alimentaire: de multiples violations des droits des paysans

(Jakarta, 21 Juin 2008) Environ 1000 petits paysans et paysannes du Mouvement International Via Campesina, de 25 pays différents et de 12 provinces indonésiennes se sont réunis aujourd’hui à Djakarta en vue de réclamer leur droit de manger et de nourrir leurs familles et leurs communautés.

Ils vont participer pendant cinq jours à la Conférence Internationale sur les Droits des Paysans afin d’attirer l’attention à niveau mondial sur le sort des petits producteurs agricoles. Ils représentent presque la moitié de la population mondiale et sont la colonne vertébrale du système alimentaire. Pour autant, leurs droits sont systématiquement violés.

Des petits paysans sont expulsés de leur terre afin de laisser de l’espace pour les grandes plantations ou la construction de zones industrielles, résidentielles ou commerciales.
Par exemple en Indonesie, le 29 janvier 2008, 35 agents de sécurité de la plantation nationale PTPN IV Adolina, aidés par 70 policiers du district de Deli Serdan, ont détruit 30 hectares de terre plantés de maïs et de casava appartenant de petits paysans. Sept d’entre eux ont été arrêtés en essayant de défendre leurs récoltes (ils ont été relachés).
L’entreprise a mis a nu la terre pour ensuite y planter des palmiers pour la production d’huile de palme.

Le Rapporteur spécial des Nations unies sur le Droit au Logement estime qu’environ 71,6% des ménages en Afrique, Amérique Latine et Asie de l’Est et de l’Ouest (à l’exclusion de la Chine) n’ont plus de terre ou seulement des petits lopins de terre (1).
En outre, les paysannes subissent une double marginalisation en tant que paysannes et en tant que femmes.
Ce sont elles qui assument la plus grande partie des travaux agricoles mais elles ont moins accès à la terre, aux ressources, aux revenus et aux prises de décisions que les hommes.

Les politiques commerciales actuelles contraignent à la libéralisation des marchés alimentaires et engendrent une invasion des marchés nationaux par des aliments importés. Au Mexique, les accords de libre échange ont conduit à une importation massive de maïs à bas prix depuis les USA. Les agriculteurs locaux, ne pouvant plus être compétitifs, ont perdu leur gagne pain. L’augmentation récente des prix du maïs sur le marché mondial a fortement augmenté le nombre de personnes souffrant de la faim au Mexique.

De nombreux petits paysans disparaissent partout dans le monde.
En Turquie, une famille de paysans quitte la terre toutes les 50 secondes. Depuis 2 ans, les paysans ne pouvant plus rembourser leurs emprunts ont commencé à se suicider et cette situation n’a fait qu’empirer depuis.

Les organisations paysannes luttant pour défendre leurs droits, l’accès à la terre, à l’eau, aux semences, en particulier celles qui réclament une plus grande participation aux politiques agricoles sont l’objet de criminalisation et de répression violente. Au Brésil, en 2007, environ 4.340 familles ont été expulsées de leurs terres par des entreprises privées et 28 personnes ont été assassinées 259 ont reçu des menaces de mort à cause de conflits liés à la terre (2).
En novembre 2007, Valmir Mota d’Oliveira (Keno), un leader paysan de la Via Campesina Brésil a été assassiné par les services de sécurité employés par la multinationale Syngenta lors de l’occupation des terres (3).

En Indonésie au cours de 2007, plus de 196.179 hectares de terres agricoles ont été expropriés et plus de 166 paysans ont été arrêtés et /ou ont subi des violences, 12 personnes ont été bléssées et 8 tuées lors deconflits agraires. (4).

Les paysans et leurs alliés, participant à la Conférence internationale de Djakata vont présenter la situation existante dans leurs pays et unir leurs forces afin que leurs droits puissent être reconnus et appliqués.

Via Campesina demande aux Nations unies de créer un cadre juridique international reconnaissant les Droits des Paysans. Via Campesina pressent leurs gouvernements et les organisations internationales d’assumer leurs responsabilités et d’appliquer les droits des petits paysans en encourageant une agriculture paysanne durable, en lançant la réforme agraire et en développant les marchés locaux.

La crise alimentaire actuelle et celle de l’environnement sont la conséquence d’une agriculture extensive, du contrôle de la chaîne alimentaire par les multinationales et de la libéralisation du marché des aliments.

Tout ceci a entraîné la destruction de l’environnement et le remplacement de la petite ferme familiale par de très larges exploitations agricoles.

L’alimentation se trouve maintenant dans les mains des investisseurs et des spéculateurs.

De telles politiques ont dépouillé les paysans de leur revenu et a jeté la population du monde dans une crise alimentaire mondiale.

C’est maintenant aux gouvernements de résoudre la crise qu’ils ont créée alors qu’ils pensaient que le libre-échange suffirait à organiser les marchés et à nourrir la planète.

Il est temps de rediriger les politiques agricoles vers une production alimentaire à échelle humaine, une agriculture durable et des marchés locaux.

L’alimentation n’est pas seulement le problème des paysans, elle concerne l’humanité entière.

(1) E/CN.4/2003/5/Add.1
(2) Conflictos no Campo Brasil, CPT, 2007
(3) More information on www.viacampesina.org
(4) Serikat Petani Indonesia - Report on Peasant’s Rights Violations – 2007

Plus d’informations: www.viacampesina.org and www.spi.or.id

vendredi 20 juin 2008

alter plan banlieues

et si on avait commencé par écouter ce qu'ils ont à dire ...
c'est parfois,en plus,joliment dit:

qui a acheté Jacques DIOUF pour PROMOUVOIR le chimique ?

Lettre ouverte a Monsieur Jacques Diouf, Directeur General de la FAO, Philippe Desbrosses, 29/01/08

Monsieur le Directeur,
Vous avez recemment, a titre personnel, exprime votre opinion sur l’agriculture biologique en precisant que vous ne « croyez » pas qu’elle puisse nourrir le monde, contestant ainsi les conclusions de la conference internationale qui a eu lieu a Rome du 3 au 5 mai 2007 sous l’egide de la F.A.O.
Laquelle affirmait qu’avec plus de trente annees d’experience sur tous les continents, l’agriculture biologique avait fait la demonstration de ses capacites a nourrir l’ensemble de la population mondiale aussi bien que l’agriculture conventionnelle, sans les nuisances generees par cette derniere.
Si je devais apporter ma contribution au debat concernant cette nouvelle polemique inutile sur "le bio et la faim dans le monde", j’inverserai plutot la question :
"Est-ce que l'Agriculture industrielle peut nourrir le monde ?
attendu que pour l'instant elle n’y est pas parvenue et, qu’en depit de la revolution verte, le nombre de personnes sous-alimentees s’est aggrave depuis 30 ans, alors que ses effets negatifs deviennent de plus en plus evidents et devastateurs :
- 1°) l'exode rural : depuis 40 ans l'hemorragie silencieuse a entraine la disparition d'une exploitation tous les 1/4 d'heures en France , toutes les 2 minutes en Europe, toutes les demi-secondes sur la planete, a cause de l'industrialisation et de l’artificialisation du modele alimentaire.
- 2°) la degradation des sols : 1/3 des terres arables ont ete sterilisees ou laterisees en 30 ans.
- 3°) la penurie d'eau : pour l'irrigation, 73% de l'eau pompee a la surface du globe est utilisee par l'agriculture intensive, l'efficacite de ses engrais solubles en depend. C’est pourquoi la plupart des ressources en eau douce sont menacees par ce modele de production.
- 4°) la pollution generalisee : les nappes phreatiques, l’air, les eaux des rivieres, les sols sont contamines par les pesticides, nitrates, hormones, antibiotiques, metaux lourds…
- 5°) l'effondrement de la bio-diversite : 100 especes par jour disparaissent, 75% des plantes comestibles cultivees ont disparu en un siecle, (chiffres FAO.).
- 6°) l'appropriation des ressources et du patrimoine commun par quelques oligarchies financieres : les paysans sans terre pourraient se nourrir sans l'aide des pays riches si on les laissait disposer de leurs moyens legitimes...
- 7°) la desertification : 1 ha passe au desert toutes les 4 secondes sur la planete – (chiffres de la conference internationale de Rio).
- 8°) les migrations de populations provoquees par les conflits sociaux ou ethniques qui resultent des degradations de leur environnement sont une bombe a retardement pour l’equilibre mondial et la paix.
- 9°) la dependance extravagante de l'agriculture aux energies fossiles : demain, sans le petrole, que devient l'agriculture industrielle, essentiellement petroliere ?
- 10°) le rechauffement climatique : la responsabilite de l'agriculture et du modele alimentaire industriels sont, pour 1/3, responsables des emissions de gaz a effet de serre.


Monsieur le Directeur General, ne pensez-vous pas qu'il est temps d’arreter de promouvoir ce modele ?

Les indicateurs des desastres ne sont-ils pas suffisamment convaincants ? . .
Ce modele est notoirement :
- anti-economique : sans les subventions publiques ou impots des citoyens il n'existerait plus...
- anti-ecologique : il detruit plus de biens qu'il n'en produit, et les biens naturels qu'il degrade ne sont
pas renouvelables...
- anti-social ; il laisse exsangues des territoires entiers, ou sont demanteles le tissu communautaire
et les economies locales...
- enfin ce modele est aux antipodes de la sante publique : de toutes parts des medecins, des scientifiques, des Prix Nobel multiplient les appels pour reduire l'impact negatif de l'agriculture sur l'alimentation et l'environnement, dont depend la sante des etres vivants...

Faut-il continuer a s'illusionner sur ce mode de production qui met en peril les grands equilibres des ecosystemes, et a terme l’existence meme de l’humanite ?

Je pense que nous devons au contraire rehabiliter les paysans, en nombre suffisant, plutot que de leur substituer les artifices polluants et couteux de l’industrie chimique qui les a remplaces dans les champs depuis 1/4 de siecle.

Il faut inverser cet exode pour un retour a la Terre, aux soins de notre patrimoine commun, a la preservation des ressources et aux bienfaits des productions durables, generatrices de millions d’emplois non-delocalisables.
Partout le genie des petits paysans a fait merveille depuis des millenaires. Pourquoi ne s'inspire-t-on pas des exemples qui foisonnent dans le monde et dans l'histoire de l'humanite. Ils demontrent qu'une agriculture paysanne ou vivriere est de cent a mille fois plus productive par unite de production que l'agriculture industrielle.

Elle est egalement – contrairement a ce que certains affirment – plus productive par unite de surface. Une etude recente de plusieurs universites, notamment americaines et indiennes, faisant la synthese des resultats de 293 etudes comparatives, entre agriculture conventionnelle et agriculture biologique, montre que dans les pays du Nord les resultats sont pratiquement equivalents et dans les pays de Sud l’agriculture biologique a des rendements superieurs de 80% a ceux de l’agriculture conventionnelle.
Elle seule peut donc repondre aux defis de ce temps : « Nourrir durablement l'ensemble de la planete sans l'abimer ». C'etait justement la conclusion des experts de la conference de la FAO a Rome en mai dernier, qu'aujourd'hui vous contestez.
Nous sommes prets a engager un vrai debat de societe sur ces questions car le temps presse et c’est le devoir de notre generation de reparer les degradations que nous avons provoquees.
Pouvez-vous y contribuer en nous aidant a l’organiser au sein de votre institution ?

Dans l’attente veuillez agreer, Monsieur le Directeur General, l’expression de mes respectueux sentiments.

Philippe Desbrosses.
Agriculteur, Ferme pilote de Sainte-Marthe
Docteur en Sciences de l’Environnement
Expert-consultant aupres de l’Union Europeenne
Charge de Mission au Ministere de l’Agriculture. Paris.
Centre Pilote Europeen, Ferme experimentale de Sainte-Marthe - 41200 Millancay
Site internet : <http://association-terre.blogspot.com/>

Kofi ANNAN acheté pour imposer les OGM ?

Papounet,

tu te rappelles que tu a écrit qu'il faut laisser faire les riches et prendre le fric qu'il veulent bien donner?
il faut donc laisser faire les gates qui financent Kofi Annan ?

tu connais les buts des Gates ?

et après tu prétends que tu es contre les OGM.
bravo.
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Les grands semenciers brevetent les genes d'adaptation au changement climatique,
Le Monde, 10/06/08
Herve Kempf

Un groupe d'action canadien independant, ETC Group, revele que Monsanto, Bayer, BASF et d'autres firmes ont depose 532 brevets sur des genes de resistance a la secheresse.

Monsanto, premier producteur mondial de semences transgeniques, a publie le 4 juin, a Saint-Louis (Etats-Unis), un « engagement en trois points » : la firme s'engage a « doubler la productivite du mais, du soja et du coton en 2030 par rapport a 2000 », a « developper des semences qui reduiront d'un tiers les ressources requises » d'eau et d'engrais, et a aider « a ameliorer la vie des paysans, dont cinq millions des plus pauvres, en 2020 ».
Intervenant alors que se tenait a Rome la conference de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) sur la crise alimentaire, la demarche vise a convaincre que les organismes genetiquement modifies (OGM) sont un atout pour faire face a ce probleme et au changement climatique.

Mais pour les chercheurs independants d'ETC Group (Action Group on Erosion, Technology and Concentration), bases a Ottawa (Canada), la demarche des grandes firmes semencieres vise d'abord a s'assurer des positions commerciales profitables. Dans un rapport publie en mai (www.etcgroup.org), ETC Group revele que Monsanto, Bayer, BASF, Syngenta et d'autres firmes ont depose 532 brevets sur des sequences genetiques favorisant l'adaptation au changement climatique. A elles deux, Monsanto et BASF detiennent 49 % des groupes de brevets concernes. Ces deux entreprises avaient annonce, en mars 2007, un partenariat de 1,5 milliard de dollars pour developper des plantes resistantes a des conditions climatiques nefastes - « probablement le plus grand accord prive de recherche jamais enregistre », dit ETC Group.
Ce dernier detaille les projets des principales firmes qui proposeront des 2010 des plantes supposees adaptees a la secheresse. Les compagnies cherchent a impliquer les grands organismes de recherche publique dans leur demarche, tels le Cimmyt (Centre international d'amelioration du mais et du ble) ou le CGIAR (Groupe consultatif international de recherche agricole).
Un programme pour developper des OGM en Afrique a ainsi ete lance par le Cimmyt avec un soutien de 47 millions de dollars de la Fondation Bill et Melinda Gates.

Pourquoi ces depots de brevets par les multinationales des semences sont-ils critiques par ETC Group ? D'une part parce qu'ils risquent de distraire des ressources necessaires a une recherche agronomique plus proche des besoins des petits paysans.
Selon ETC Group, la recherche biotechnologique prolonge le modele agro-industriel alors que la communaute des agronomes affirme que la priorite pour faire face aux crises est le soutien a l'agriculture vivriere et aux petits paysans.
Cela a ete clairement exprime dans un rapport de l'ONU elabore par la communaute scientifique et publie en avril. ETC Group cite aussi plusieurs exemples ou la recherche agronomique classique parvient a elaborer des riz adaptes a des conditions tres seches.
D'autre part, le depot de brevets sur les genes de familles de plantes pourrait rendre difficile aux organismes publics de recherche et aux groupes de petits paysans l'acces aux banques de semences : « Si les compagnies multinationales controlent les genes-cles de la resistance a la secheresse dans des cultures transgeniques (...), les chercheurs publics pourraient etre accuses de violer les regles de propriete des genes brevetes », s'inquiete le rapport.

Enfin, les experts soulignent que la creation de plantes OGM resistantes a la secheresse souleve de nombreux problemes scientifiques qui sont loin d'avoir ete resolus. Ainsi, selon un phenomene biologique appele pleiotropie, le gene introduit pourrait commander d'autres caracteristiques de la plante que sa seule capacite a resister au manque d'eau.

La pression pour imposer les solutions transgeniques a ete observee sur un autre front, lors de la Conference sur la biodiversite qui s'est achevee a Bonn le 30 mai. Face a l'opposition des Etats-Unis et du Bresil, les pays africains n'ont pu obtenir le moratoire temporaire qu'ils souhaitaient sur la diffusion des arbres transgeniques, le temps d'analyser l'effet qu'ils pouvaient avoir sur les ecosystemes.
Les arbres OGM pourraient produire... des agrocarburants a base de cellulose.
<http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=2ac495e8504cc27e2d200c04dbf01bdc5f2172baab228a9c>

jeudi 19 juin 2008

il n'y avait pas que des légumes au marché


la copine de Marilynn (au centre de la photo,les bras croisés)a commencé son élevage de chèvres.
un rêve qui se réalise mais ça ne va pas être facile.
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il y avait du monde


et du beau monde :de dos,cédric qui construit sa maison en paille entre Peyrins et Saint Donat sur l'Herbasse
il a aussi commencé un petit jardin BRF.
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marché à la ferme de cocagne de peyrins vendredi dernier

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programme prévisionnel de la rencontre régionale du 29 Novembre 2008.qu'en pensz-vous?

Rencontre régionale 29 novembre 2008

Conseil régional Rhône Alpes
« Pauvreté, précarité : quelle démocratie participative, pour quelles transformations ? »


Objectif :
Engager un débat entre citoyens, élus, partenaires sociaux, acteurs institutionnels, associations, autour des transformations nécessaires en termes de démocratie représentative et de fonctionnement des institutions, pour rendre possible un travail de coopération avec les personnes généralement éloignées des lieux de consultation, de concertation et de décisions.
C’est un processus de long terme qui, en amont et au-delà de cette Rencontre régionale, prendra en compte également les causes de la précarité et de la pauvreté, conduira à interpeller les pouvoirs publics sur la responsabilité de leur politique et cherchera à dégager des pistes d’action concrètes pour prendre en compte la participation des personnes en situation de précarité et leurs propositions pour faire reculer la pauvreté.

Problématique :
Est-ce que la démocratie participative peut permettre d’agir contre la pauvreté et la précarité, peut contribuer à changer la vie quotidienne des personnes qui vivent ces situations, peut infléchir les politiques publiques et à quelles conditions ?
Questionnements complémentaires :
Comment impulser l’intervention des personnes en situation de pauvreté et de précarité dans les politiques publiques afin qu’elles puissent participer aux décisions ?
Comment transformer les liens entre les politiques et ces personnes, pour une meilleure compréhension réciproque ?

Méthodologie - Organisation:
La priorité sera donnée à la parole des personnes directement concernées par la pauvreté et la précarité. Ce sont elles qui s’exprimeront en premier dans les ateliers ; leur prise de parole, travaillée en amont dans des collectifs, sera plus importante en temps que pour les autres participants.
Tous ceux qui s’engagent dans la préparation de la Rencontre régionale, en lien avec les membres ou les animateurs du groupe de pilotage auront leur place et une reconnaissance dans ce processus visant à mieux associer les personnes en situation de précarité.
Les frais de transport seront pris en charge par la Région mise à disposition de navettes ou des cars, remboursement des frais de transport individuels.
La Région finance, dans le cadre d’un appel à projets des initiatives s’inscrivant dans la problématique de cette Rencontre. Cependant, pour ceux qui n’ont pas pu ou pas souhaité répondre à cet appel à projets, , la MRIE (mission régionale d’information sur l’exclusion) se charge d’examiner, avec les collectifs ou acteurs qui le souhaitent, les modalités d’appui méthodologique, dont ils ont besoin pour permettre à des groupes d’habitants de se préparer et de participer à cette Rencontre. Ce travail en amont, avec les citoyens en situation de précarité est nécessaire pour construire une parole commune. Cela n’empêche pas les contributions individuelles, mais nous voulons permettre la restitution d’un travail collectif d’analyse, de propositions ou d’interpellations.

Déroulement : (à confirmer)
Accueil :
Les participants pourront prendre connaissance de quelques uns des projets mis en œuvre pour développer la participation de personnes vivant des situations de précarité.
L’accueil sera assuré par des personnes vivant elles-mêmes une situation de précarité, en lien avec le Crieur public qui jouera le rôle de « maître de cérémonie ». Il sera le « fil rouge » de l’animation de cette Rencontre, s’adressera à tout le monde, jonglera entre les « paroles sensibles » et la convivialité, sera attentif à ce que la parole de chacun soit respectée, que les bases du dialogue soient assurées.

Séance plénière :
Présentation de la journée, ses objectifs, ses « règles du jeu » (priorité à la parole des citoyens). Ouverture par un film court avec des paroles de citoyens en situation de précarité, s’exprimant sur ces enjeux de démocratie participative et de transformations.

Ateliers :
Ils favoriseront le dialogue entre citoyens, élus et professionnels.
- le matin, autour des réalités vécues, des analyses des causes de cette précarité, les propositions.
- l’après-midi, pour échanger autour d’expériences (réussies ou non) de démocratie participative, avec toujours la priorité à la parole des citoyens en situation de précarité.

Plénière :
Fin d’après-midi, pour le temps des réponses des élus et des institutions, aux questions soulevées en ateliers et aux propositions travaillées collectivement et la fin du débat.

La journée se terminera par un buffet et un temps festif.

Le déroulé précis de la journée et ses modalités d’animation vont encore être discutées en septembre et octobre avec des collectifs d’habitants et les associations, pour préciser avec eux les objectifs de cette journée, les suites qu’ils en attendent et quel rôle ils souhaitent jouer dans l’animation et la synthèse.

projection de la terre sur le mur

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ses activités

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pub pour Thierry Soubrier

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eux aussi ont adopté l'échaffaudage mobile


technique agricole que j'avais importé lors de notre première venue
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sur le chantier d'Akterre,j' ai rencontré Noé et Thierry

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pour l'instant,ça parait d'aplomb

vous pouvez remarquer une caractéristique des maisons en paille:la passe de toit est assez large
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jolie charpente,non?

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montage paille :mode opératoire

les bottes sont sur chant
les ficelles sont donc apparentes sur les côtés.
tous les 85 cm environ il y a une planche perpendiculaire de 17 CM de largeur
chaque botte est fixée individuellement par un tasseau de 3X3 cm vissé sur le chant de la planche de 17.
on creuse sur chaque botte une fente à la tronçonneuse d'environ 4cm de profondeur et de 5 cm de largeur.
on met un peu de chaux en poudre entre chaque botte.
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samedi prochain:chantier participatif mur en paille


c'est sur la maison d'Isabelle et Jean-françois à Peyrins
on a validé la technique à utiliser il y a 15 jours.
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le principe de l'isolation de la serre



en commençant du dessous vers le dessus:
une feuille de plastique blanc-dessous,noir dessus
la couche de laine de chanvre
une feuille de plastique noir -dessous,blanc dessus(donc côté inverse de la première)
une feuille de plastique verte épaisse

mardi 17 juin 2008

luminosité

les photos que j'ai pris sont loupées car elles sont sombres alors qu'en réalité la luminosité à l'intérieur de la serre ressemble plutôt à ça.
le plastique blanc est très lumineux lorsqu'il est neuf.

on voit sur la photo les détails des fils de fer perpendiculaires aux arceaux.
le plastique blanc côté intérieur (et noir côté extérieur) est simplement déroulé sur les fils de fer et fixé au sol par de la terre dans une tranchée de 40 CM de profondeur.
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l'idée de l'utilisation d'une serre n'est pas nouvelle

il y a,surtout près de Nice,quelques pépiniéristes à la retraite qui ont déserté leurs maisons pour s'installer dans leurs serres où ils peuvent vivre au milieu des fleurs.

des architectes aussi y pensent.
et leurs arguments sont intéressants:


Plan de maison : quand l'effet de serre n'est pas celui que l'on croit

Une maison CQFD qui réponde aussi aux questions posées par le développement durable ?

Demander au futur d’être présent ?
Le projet de maison de l'architecte Mathieu Feigelson et son équipe offre une réponse originale, poétique et pratique, tant au besoin d'un logement qu'à ceux de la planète. Découverte.

Un projet flexible et ouvert ? Une maison à bas prix ? Une maison nutritive ? Une maison recyclable à 90% ? Une maison bien sûr écologique ?

L'Equipe 17-15, une équipe de concepteurs constituée de Mathieu Feigelson architecte dplg, Angelina Alonso architecte dplg, Benoit Taupin Infographiste-Rendu 3D et Nicolas Picardat- bureau de style, pense avoir trouvé une réponse à toutes ces questions.
L'idée de départ est de détourner de son utilisation première une serre horticole. "Nos propositions s’appuient donc sur un système déjà en œuvre appliqué à la production de fleurs. Or ce qui est bon pour les plantes l’est aussi pour l’homme", explique Mathieu Feigelson en souriant. "De plus, cette maison ne doit pas seulement être autosuffisante en termes d’énergie. Elle devra permettre à ses habitants de produire, un potager, des fleurs, etc.", dit-il.

Les fondamentaux thermiques sont connus, le concept d'espace tampon notamment (en clair, il fait moins froid dans la serre que dehors, il suffit donc de chauffer, avec moins d'énergie, les seuls espaces habités intérieurs). Mais ils sont adaptés ici à l’habitat d’une famille type d’un pays développé d’une région tempérée.
Notre projet veut aller plus loin que la question Coût Qualité Faisabilité Durée.

Parmi ces initiales il a été oublié HQE et DD (développement Durable). Ce projet montre aussi qu’il est possible pour le plus grand nombre d’étudier des solutions autosuffisantes ou même celles d’un habitat à énergie positive.

La plupart des recettes pour atteindre ce graal sont connues mais peu exploitées depuis les premiers chocs pétroliers des années 1970. Notre idée est donc de proposer un habitat autosuffisant déclinable dans les régions tempérées (majoritairement les régions les plus peuplées et plus consommatrices d’énergie)", explique l'architecte.
Il décrit ci-dessous les détails de son projet
"Nous avons basé notre projet sur l’utilisation d’une structure industrielle développée pour les serres horticole, une serre d'ailleurs brevetée par la société Hollandaise Smiémans. Ce modèle de serre a été construit à plusieurs centaines de m² majoritairement en Hollande mais aussi en Allemagne, Royaume Unis, Japon, Canada, et France. Ce modèle de serre est un produit ultra performant en terme de captations des UV. Sa couverture en verre, offre l’avantage de capturer 6% des UV en plus par rapport à une autre serre classique. Elle utilise peu de matériaux et sont presque tous recyclables: verre, acier, aluminium. Nos propositions s’appuient donc sur un système déjà en œuvre appliqué à la production de fleurs.

A notre idée, cette maison ne doit pas seulement être autosuffisante en termes d’énergie. Elle doit permettre à ses habitants de produire, un potager, des fleurs, etc. mais doit aussi être autonome en eau et récupérer les eaux pluviales. C’est aussi pour cela que la surface de la maison est supérieure aux autres comparable à ce genre de programme.

Les sources énergétiques de la maison sont multiples pour être complémentaires. C'est pourquoi nous associons une éolienne et des panneaux solaires. La surface de la serre étant très vitrée, peu d’éclairage artificiel est nécessaire dans la journée. Une pompe à chaleur réversible, peu consommatrice d’énergie produit de l’eau chaude en hiver et de l’eau froide en été qui circule dans le plancher. Et dans les panneaux rayonnants. L’’eau de pluie est stockée sous le plancher afin d’apporter une inertie permanente.
Afin d’augmenter l’efficacité des panneaux rayonnants, A l'intérieur de la serre il sera disposé des ombrières réfléchissantes (tissus+aluminium) qui augmenterons le rendement des panneaux rayonnants. En effet, ils réfléchissent la chaleur et le froid tout en créant un matelas thermique entre l’extérieur et l’intérieur. A partir des hautes performances de la serre nous capturons l’énergie du soleil le jour. Ainsi, en hiver, le plancher chauffant fournit 60% des besoins calories de la maison, le complément étant apporté par le soleil et par des panneaux rayonnants situés sous la couverture. En été, ce même plancher est rafraîchi et, en toiture, des fenêtres toit s’ouvrent automatiquement pour évacuer l’air trop chaud.
En cas de trop fort rayonnement solaire, les ombrières intérieurs se ferment. L’air chaud est capturé entre le verre et l’ombrière et évacué vers ces fenêtres. En hiver, le rayonnement froid des vitrages est stoppé par ces même ombrières.

L'aménagement intérieur est laissé à la libre appréciation – ce ne sont pas de vains mots - des occupants. En effet, les pièces de nuit sont dessinées en fonction des désirs et besoin des maîtres d'ouvrage selon le principe de la boîte dans la boîte, c'est-à-dire qu'elles sont conçues comme des cocons chauffés à température constante par l’ambiance de la serre".

Mathieu Feigelsonwww.17-15.info

http://www.travaux.com/dossier/plans-de-maison/10092/Plan-de-maison-:-quand-l-effet-de-serre-n-est-pas-celui-que-l-on-croit.html

construire un logement à moindre frais


en vue de la rencontre "éducation populaire,éco-construction,habitat solidaire" des 4-5-6 juillet à Caracoles de Suc en Ardèche,je dois réfléchir à un ou plusieurs types d'habitats à moindre frais.

est-ce que vous voulez bien m'aider en apportant vos idées,vos objections,vos remarques?

tout le monde connait les yourtes mais je suis parti avec une autre idée.

l'achat d'un terrain constructible est le premier obstacle à l'accession à un logement.

je crois qu'on n'est pas forcément obligé d'acheter un terrain pour se loger et qu'on peut INVENTER de nouveaux pactes de solidarité.

un exemple:
il y a beaucoup de retraités agricoles qui vivent seuls,isolés dans leurs fermes.
je pense qu'ils seraient intéressés par un marché gagnant-gagnant:
un prêt de terrain et un branchement à leur réseau d'eau et d'électricité (lorsque c'est possible) en échange d'une présence de jeunes qui leur rendraient,de temps en temps,de menus services tels que faire les courses,un peu de ménage ou un bout de jardin,etc...

pour que la présence ne soit pas envahissante,ni pour les uns,ni pour les autres,je pense qu'un habitat en structure légère,démontable est une des solutions dans ce type de pacte.

l'idée que j'ai choisi ,pour commencer, est de développer un habitat semi-nomade mais spacieux et confortable.
elle est basée sur le reconditionnement d'une serre agricole de 8 mêtres de large.

l'idée est partie de "la serre aux panniers" de la ferme de cocagne à Peyrins où je travaille.
c'est une serre qui sert à entreposer et à préparer les panniers des adhérents.
elle est grande (96 M2) isolée avec de la laine de chanvre très efficace et pourtant elle reste lumineuse.
elle est montable ou démontable en 1 journée si on trouve 6 personnes pour le faire.
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lundi 16 juin 2008

écouter les gens concernés


12 ETAPES VERS LA PAUVRETE

Les dangers de la protection de l’environnement vue par les pays riches

La Journée mondiale de l’Environnement propose aux pauvres une formule très tentante : que les pays en voie de développement réduisent leur croissance économique pour éviter de devenir des vampires écologiques comme les économies industrialisées. Nous les Africains devrions nous contenter de vivre tranquillement dans nos huttes de boue séchée alimentées par l’énergie solaire ou éolienne...

samedi 14 juin 2008, par notre partenaire Un Monde Libre

Par Kofi Bentil, enseignant à l’Université Ashesi au Ghana.

Le Programme Environnemental des Nations Unies pour la Journée Mondiale de l’Environnement [1] se résume à un modèle proche de celui des Alcooliques Anonymes, proposant « Douze étapes pour vous débarrasser de la dépendance du CO2 ».

L’étape numéro 1 nous demande de « passer un engagement » pour atteindre la « neutralité carbone ». Peut-être que dans le monde développé certains se réjouissent d’un déclin de l’activité économique et du bien-être. Peut-être sont-ils heureux de se serrer la ceinture. Mais demander cela aux pauvres - partout dans le monde - tient plutôt de la mauvaise blague. Et ce, même s’il était déjà possible d’atteindre l’objectif de la « neutralité carbone ».
Au plus le développement économique sera étouffé dans des régions comme l’Afrique sub-saharienne, au plus les gens continueront de mourir de maladies que l’on peut prévenir et de la faim. Nous devons sortir de la pauvreté aussi vite que possible, ce qui signifie des émissions de CO2 dans le court terme.

Le point numéro 2 nous mène du peu plausible au fantastique : « Il est possible que le carbone sera par la suite considéré comme un polluant atmosphérique et, à ce titre, réglementé ». Sans doute devrons nous payer des amendes pour rejeter nous-mêmes du gaz carbonique en respirant.
« Seul le développement économique permet de sortir de la pauvreté. »
Paradoxalement, les étapes en question admettent que le progrès et la prospérité peuvent aider à faire usage de moins d’énergie. Les ampoules électriques de nouvelle génération consomment moins que les anciennes, et « les ordinateurs portables consomment moins d’énergie que des ordinateurs de bureau ». Ces produits efficaces du point de vue de la consommation d’énergie sont chers. Cela signifie qu’au plus les gens sont pauvres au plus leurs activités, leurs voitures, ou leurs usines sont polluantes.

Seul le développement économique permet de sortir de la pauvreté. Et seuls une économie stable avec des droits de propriété sûrs, l’état de droit et la liberté économique permettent le développement économique. Alors pourquoi ne pas se concentrer d’abord sur comment sortir le monde de la pauvreté ? La pauvreté n’est ni pittoresque ni protectrice de l’environnement, quoi que puissent en penser les éco-touristes.

Dans l’étape numéro 6, « Passer à l’énergie faiblement consommatrice de carbone » le fantasme scientifique se mêle aux mathématiques de contes d’enfants : « le charbon produit deux fois plus d’émissions que le gaz, six fois plus que le solaire, quarante fois plus que l’éolien, et deux cent fois plus que l’hydroélectrique ». Ceci est sans doute vrai dans un laboratoire, mais dans le monde réel l’énergie éolienne ou solaire sont extrêmement onéreuses et sont si imprévisibles qu’elles doivent être de toute façon soutenues par des sources conventionnelles d’énergie (et ce, même au Ghana, où nous avons beaucoup de soleil).
Il n’y a d’ailleurs aucune mention faite au nucléaire, pourtant l’énergie la plus propre et la plus efficace.
L’étape numéro six comprend aussi ce qui constitue l’insulte finale faite aux pauvres : remplacer les carburants à base de pétrole par des biocarburants.
C’est une politique très largement subventionnée aux Etats-Unis et en Europe et qui a généré en partie les hausses de prix alimentaires à travers le monde, frappant de plein fouet les pauvres du monde entier.
Dans le monde développé la nourriture est une question de choix de mode de vie, mais pour les pauvres, c’est une question de survie.
Et les biocarburants sont généralement plus chers à produire que le pétrole. Les prix inférieurs à la pompe ne le sont que grâce aux subventions. Le bioéthanol ne produit que 10% de plus d’énergie que ce qu’il en a fallu pour le produire !

« Faites ce que l’on vous dit, et payez pour cela »

Toute cette pression de la part des activistes occidentaux et des intérêts des lobbies se combinent pour déboucher sur de l’extorsion pure et simple.

Il a en effet été révélé fin Mai que le très médiatisé Fond pour la Transformation Environnementale du Royaume-Uni pour aider les pays pauvres à s’adapter au changement climatique serait en fait constitué de prêts, devant être remboursé avec intérêt, et non pas de subventions. « Faites ce que l’on vous dit, et payez pour cela » résume bien l’idée.
De manière ultime ce sont les économies menées par des dirigeants responsables et contrôlés, et où règne la liberté économique et libre expression qui produisent les technologies les plus propres. Il suffit de regarder en arrière vers l’Union soviétique avec Tchernobyl, ses lacs empoisonnés et sa pollution généralisée. Regardons aussi du côté des pays pauvres où le bois et le crottin sont brûlés pour le chauffage ou la cuisson. Les maladies respiratoires dues à ce type de pratiques sont la première cause de mortalité infantile au monde.
Les gens riches sont beaucoup mieux placés pour traiter les problèmes écologiques.
Mais l’agence d’aide britannique DFID recommande des astuces pour le « Développement par le crottin » dans son « Guide Rapide pour un Monde Meilleur ». Le Programme de développement des nations unies fait lui aussi les louanges du crottin et du bois, qui sont des « énergies renouvelables ».
Les gens qui sont partie prenante au succès d’une entreprise quelconque sont moins susceptibles de la détruire. Ainsi, les gens qui sont propriétaires sont moins susceptibles de détruire par la pollution la vie dont ils jouissent. Mais pour les pauvres dépossédés, la vie est un combat : en dehors de leur survie de tous les jours, peu leur importe, et certainement pas « l’environnement » malheureusement.
Plutôt que réfléchir aux conditions de l’adaptation aux changements sur notre route, le lobby écologiste offre des slogans qui accusent les riches et nuisent aux pauvres.

Les Douze étapes du Programme Environnemental des Nations Unies ont été écrites par des gens riches, pour des gens riches.

Depuis trop longtemps le lobby écologiste se sert du sort des pauvres face au changement climatique comme justification de son opposition au développement économique.
Par Kofi Bentil, avec la collaboration d’Un Monde Libre

KOFI ANNAN:ANGE OU DEMON ?

Papounet,
tu crois vraiment que je n'ai pas croisé mes informations?

tu crois que KOKI ANNAN est un ange plein de bonnes volontés ?

je crois qu'il a de l'expérience et qu'il sait mentir beaucoup plus finement que les autres.

derrière les discours,REGARDE CE QU'IL FAIT.

et surtout REGARDE QUI LE FINANCE

et là,comme pas hasard tu retrouves dirrectement ROCKEFELLER,le copain de BUSH,le dirrigeant et le FINANCIER du NOUVEL ORDRE MONDIAL.

nouvel ordre mondial qui n'existe pas selon toi.
Bush et Rockfeller sont pourtant les 2 saloppards qui ont initié le buisness mondial des nécro-carburants qui est en grande partie RESPONSABLE des famines actuelles.

avec KOFI ANNAN,
ON PREND LES MEMES ET ON RECOMMENCE.

tu crois que les OGM sont loin de cette affaire?
l'Europe n'en veut pas. ils vont les fourguer en Afrique puis inonder le marché mondial.

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Kofi Annan dirige l’Alliance pour une révolution verte en Afrique Il veut amener les agriculteurs sur la voie de la prospérité L’Alliance pour une révolution verte en Afrique a annoncé, jeudi au Cap, en Afrique du Sud, la nomination de l’ancien Secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, comme premier président de l’organisation.
vendredi 15 juin 2007, par Panapress



Kofi Annan, qui a prononcé à l’occasion du Forum économique mondial sur l’Afrique, organisé au Cap, un important discours sur l’agriculture africain, s’est dit profondément honoré d’avoir été nommé à ce poste et a exprimé l’espoir de contribuer à faire avancer cette question essentielle au développement de l’Afrique en général.
" à de PANA.
"L’Afrique est la seule région du monde où la sécurité alimentaire et les moyens d’existence se dégradent. Nous allons renverser cette tendance en travaillant à l’instauration d’un environnement durable, en particulier dans le cadre de la révolution verte africaine. C’est l’Afrique tout entière qui tirera profit de l’entrée de nos agriculteurs les plus pauvres dans l’ère de la prospérité", a-t-il relevé.
Un appui financier des Fondations Bill & Melinda Gates et Rockefeller
L’Alliance pour une révolution verte en Afrique, qui avait été mise en place l’année dernière grâce à une subvention initiale de 150 millions de dollars US mise à disposition par les Fondations Bill & Melinda Gates et Rockefeller, a pour but d’aider des millions de petits agriculteurs africains et leurs familles, à sortir de la pauvreté et de la faim par une amélioration durable de la productivité et des revenus agricoles.
L’Alliance a son siège à Nairobi, au Kenya et elle déploie ses activités dans l’ensemble du continent, en mettant en oeuvre une large gamme d’activités le long de la "chaîne de valeur" agricole, en partant du renforcement des marchés agricoles locaux et régionaux, aux efforts d’amélioration de l’irrigation, de la santé des sols et de la formation des agriculteurs, en passant par l’appui à la mise au point de nouveaux systèmes de semences mieux adaptés aux difficiles conditions climatiques du continent africain.
L’Alliance est une réponse aux récents appels des dirigeants africains en vue de l’identification d’une nouvelle voie vers la prospérité, par la promotion du développement agricole et elle tente également de mettre un terme à des décennies de non prise en considération des besoins de financement du développement agricole de l’Afrique.
Elle soutient fermement la vision proposée par le Programme intégré pour le développement de l’agriculture en Afrique (CAADP), qui ambitionne d’atteindre une croissance annuelle de 6 pour cent de la production agricole d’ici l’an 2015.
Kofi Annan arrive à la tête de l’Alliance six mois après son départ des Nations unies, un organisme qu’il a dirigé pendant deux mandats de cinq ans, en qualité de Secrétaire général.

Kofi Annan, qui a prononcé à l’occasion du Forum économique mondial sur l’Afrique, organisé au Cap, un important discours sur l’agriculture africain, s’est dit profondément honoré d’avoir été nommé à ce poste et a exprimé l’espoir de contribuer à faire avancer cette question essentielle au développement de l’Afrique en général.

samedi 14 juin 2008

F.A.O. le sommet de l'horreur

comment aider les pauvres?
leur donner de l'argent pour qu'ils ne soient plus pauvres= partage mieux organisé.
Mais les puissants détestent le partage.
-ils avaient décidé de donner l'argent de l'aide aux agriculteurs des pays riches et aux agro-industriels en les payant pour produire la nourriture qu'ils donnaient aux pauvres.
ça ne marche pas.
alors,ils sont en train de mettre en place une nouvelle abération:
-ils vont donner l'argent aux industries chimiques pour qu'elles produisent des engrais et des pesticides qu'ils donneront aux pauvres;

résultat:3 ans de gains de rendements mais dans peu de temps les terres seront devenues stériles et les pauvres seront complêtement à le merçi des gentils industriels qui les nourriront.

cettte politique est planifiée et c'est pour moi le sommet de l'horreur

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Une "revolution verte" va etre lancee en Afrique, promet l'ONU, AFP, 04/06/08

Rome (AFP) - 15h01 - Trois agences des Nations unies ont annonce mercredi un accord pour lancer une "revolution verte" en Afrique en stimulant la production des petits agriculteurs dans les "greniers a ble" du continent qui pourrait ainsi mieux resister a la crise alimentaire.
"C'est un accord sans precedent qui va ouvrir une nouvelle ere pour l'Afrique", a declare Kofi Annan, responsable de l'Alliance pour une revolution verte (AGRA), une ONG internationale qui soutient les petits producteurs africains.
L'AGRA et trois agences des Nations unies - le Programme alimentaire mondial (PAM), l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Fonds international pour le developpement de l'agriculture (FIDA) ont signe cet accord a Rome lors du sommet sur la crise alimentaire.
"Le continent africain a souffert d'un abandon sur le plan des lois agricoles et il accuse beaucoup de retard. La situation doit changer et nous avons besoin d'une action rapide pour changer la production agricole et ameliorer l'acces a la nourriture", a resume l'ancien secretaire general de l'ONU. L'AGRA est financee par les Fondations Rockefeller et Bill & Melinda Gates.
"Chaque agence des Nations unies fournira une expertise unique pour la realisation d'une revolution verte durable d'un point de vue economique et environnemental, qui devrait mettre fin a l'eternelle crise alimentaire du continent", ont estime les organisations signataires dans un communique commun.
Le principal objectif de cette collaboration est d'aider les petits producteurs et en particulier ceux qui cultivent dans des zones plutot fertiles et ne souffrant pas de la secheresse, surnommees les "greniers a ble" du continent africain.
Les agences de l'ONU et l'AGRA leur fourniront notamment de nouvelles varietes de semences et de plantes adaptees et leur permettront un meilleur acces aux engrais ainsi qu'aux methodes de "lutte contre les animaux ravageurs sans nuire a l'environnement". Les routes et les moyens de communications seront en outre "ameliores", selon le communique.
"Nous leur assurerons les infrastructures pour leur developpement. Notre but est de faire augmenter la production agricole de 6% par an", a affirme M. Annan, soulignant que le but de ces interventions etait de "reduire l'aide alimentaire apportee a l'Afrique".
"Les petits producteurs font partie de la solution (pour resoudre la crise alimentaire) et on peut les aider a nourrir les gens", a rencheri le president du Fonds international pour le developpement de l'agriculture (FIDA), Lennart Bage.
Kofi Annan a tenu a souligner que cette "revolution verte" se ferait dans le respect de la biodiversite et s'adapterait aux realites environnementales locales.
"Ensemble, nous pouvons ameliorer considerablement la vie des petits producteurs et des paysans exposes a l'insecurite alimentaire en Afrique et contribuer ainsi a reduire la faim et la vulnerabilite", s'est felicitee Josette Sheeran, directrice du PAM.
La production alimentaire par habitant a diminue en Afrique au cours de ces trente dernieres annees et la productivite des exploitations africaines represente seulement un quart de la productivite moyenne mondiale.
Selon les donnees des agences de l'ONU, plus de 200 millions de personnes souffrent de faim chronique en Afrique et quelque 33 millions d'enfants de moins de cinq ans sont sous-alimentes.
<http://www.tv5.org/TV5Site/info/article-Une_revolution_verte_va_etre_lancee_en_Afrique_promet_l_ONU.htm?idrub=14&xml=newsmlmmd.ecc3540e74deaba4876670ae60532ddb.c31.xml>

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ça parait beau,hein lorsque les actes ignobles sont recouverts par la belle science de la manipulation qu'est la COM.

qu'en pensent les spécialistes,ceux qui ne sont pas achetés?

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L’opinion du 4 juin. FAO, un sommet pour rien, Courrier International, 04/05/08

Au lendemain de l'ouverture a Rome du sommet de la FAO consacre a la crise alimentaire mondiale, Carlo Petrini se livre a une critique acerbe de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

Dans les colonnes de La Repubblica, le fondateur du mouvement Slow Food accuse la FAO de "n'avoir pas atteint les objectifs qu'elle s'etait fixes" : "En 1996, elle avait pour ambition de reduire avant 2015 le chiffre de 800 millions de victimes de la malnutrition dans le monde ; aujourd'hui elles sont 850 millions et la crise alimentaire en cours risque de les faire augmenter d'une centaine de millions en tres peu de temps."

Petrini se demande par ailleurs si ce sommet "ne doit pas etre l'occasion de reflechir sur l'utilité de couteuses mega-institutions comme l'agence de l'ONU pour l'alimentation ou sur la tres genereuse Banque mondiale" et si "un changement radical des responsables et des instruments n'est pas necessaire pour faire face a la faim dans le monde".
Le gastronome reproche egalement a la FAO d'avoir invite en tant qu'interlocuteurs principaux de ce sommet "les multinationales qui produisent des semences et des fertilisants et qui controlent la plupart des marches des denrees alimentaires.

Elles semblent etre les seules a ne pas s'etre apercues de la crise et ce sont les premieres, si ce n'est les seules, a en tirer profit.

Voici donc les interlocuteurs qu'a choisis le directeur general de la FAO, Jacques Diouf, voici ceux qui devraient 'maitriser' la crise alimentaire", accuse Petrini : "Les producteurs d'OGM, les semenciers, les producteurs de junk food, ceux qui font faire des milliers de kilometres aux aliments, fideles allies d'une grande distribution chaque jour davantage maitresse de notre alimentation."

"Le sommet de la FAO s'achevera par un grand Telethon pour financer des interventions plus ou moins exceptionnelles, plus ou moins urgentes", ironise Petrini, "il y a fort a parier que les OGM seront promus comme panacee contre tous les maux ; des voix s'elevent deja en faveur d'une augmentation de la production – ce qui suppose une utilisation massive des pesticides et une croissance des ventes de semences – et de nouvelles revolutions vertes. Des solutions deja appliquees mais sans resultats."

"En realite, conclut Petrini, la solution la plus coherente consiste a passer a une agriculture ecologique et biologique, decentralisee, democratique et cooperative. Non controlee par les multinationales et pratiquee a une petite echelle, ainsi que le font les agroecologistes et les communautes agricoles traditionnelles.

Ces dernieres ont pratique une agriculture durable, fondee sur les principes de la diversite, de la synergie et du recyclage, pendant des millenaires.

La solution, c'est un reseau d'economies locales qui sachent conjuguer innovation et tradition. Ces modes de culture ont amplement demontre qu'ils etaient plus efficaces que les monocultures destinees a l'exportation ou aux agrocarburants.

Ils n'influent pas sur le climat, permettent de reduire les emissions de CO2 et redonnent confiance aux gens qui n'ont pas voix au chapitre lors de sommets comme celui de Rome : ceux qui cultivent la terre.
Le fait qu'ils constituent 80 % des 850 millions d'affames est une injustice criante."
<http://www.courrierinternational.com/opinion/opinionaccueil.asp>

vendredi 13 juin 2008

Leslie,je t'ai trouvé un joli métier

je suis sûr que celà te plairait.

il y a des bergers qui sont herbassiers:ce sont des paysans sans terre qui font pâturer leurs animaux au gré de la bonne volonté des propriétaires.

ce n'est pas rentable.

je sais que ça ne te gêne pas beaucoup mais un jour tu auras des enfants...

il y a une nouvelle façon,plus moderne,plus viable et même,à mon avis pleine d'avenir, d'être herbassière:

Eleveuse de tondeuses, Terra Economica, 29/05/08
David Solon

Marjorie Deruwez fait du debroussaillage ecologique. Les collectivites et entreprises s’arrachent ses 80 animaux miniatures.
Cap sur le parc de Lomme pres de Lille (Nord). Cette femme de 41 ans y a signe un contrat d’entretien d’un an.
Son troupeau d’animaux miniatures (taille inferieure a 1 m) est charge, dans un mode 100 % ecologique, de tenir les pelouses a hauteur respectable.
Eleveuse depuis une dizaine d’annees, elle a mis en place, il y a quelques mois seulement, une petite structure baptisee Ecozoone. « J’ai ete tres surprise de l’accueil qui m’a ete fait, reconnait Marjorie Deruwez.
Collectivites, particuliers et entreprises recherchent activement des solutions qui respectent l’environnement et je pense que je tombe a point nommé. »
L’entrepreneure est sollicitee dans toute la France et meme a l’etranger. Ce qui provoque un eclat de rire. Un troupeau qui fait l’unanimite « Ma petite entreprise n’est pas encore une multinationale, mais c’est amusant de voir comment l’idee de louer un troupeau pour entretenir des espaces verts fait l’unanimite. » Vaches, poneys, alpagas, chevaux, moutons et chevres – 80 animaux au total – jouent donc desormais les travailleurs intermittents.
Ils sont parfois les seuls a pouvoir acceder a des terrains difficiles. Comme pour ce contrat lillois sur un terrain de 12,4 hectares, ceinture par deux voies de chemin de fer.
Le site du petit chene
<http://www.terra-economica.info/Eleveuse-de-tondeuses,3864.html>

jeudi 12 juin 2008

le hard discount cynique spécule sur la misère des gens.

http://videos.tf1.fr/video/news/0,,3876108,00-dejeuner-hard-discount-assemblee-nationale-.html

0,94 euros /repas pour les pauvres.
mauvais pour la santé mais bon,voire juteux pour le hard discount.
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Pouvoir achat-Les députés PC prennent au mot une grande surface.

PARIS, 12 juin (Reuters) -

Les députés communistes ont choisi jeudi la dérision en organisant à l'Assemblée un "repas complet" pour 0,94 euro par personne comme le propose une grande surface dans une publicité.
Présent à ce repas, le nutritionniste Jean-Michel Cohen, auteur d'un Guide des aliments, en a souligné "le déséquilibre" et insisté sur son "insuffisance en matière calorique".

Les membres de la commission des Affaires économiques, saisie au fonds sur le projet de loi de modernisation de l'économie (LME), ont reçu une lettre dans laquelle cette grande enseigne propose "aux consommateurs la possibilité d'acheter des produits de première nécessité au meilleur prix" sans sacrifier à une "alimentation équilibrée".
Cette lettre est accompagnée d'une publicité qui vante les mérites d'un "repas complet" pour "0,94 euro par personne".

Les députés communistes ont donc organisé à la questure de l'Assemblée un "super repas hard discount" avec carton d'invitation intitulé "le Fouquette s'invite à l'Assemblée".
En entrée, les invités, députés et journalistes ont eu droit à une boite de carottes râpées, puis de knackis accompagnés d'une purée de pommes de terre en flocons sans lait avant de conclure avec un yaourt nature sans sucre.
Le carton d'invitation précisait qu'il convenait d'apporter "son pain, son eau, son vin", ces derniers n'étant pas compris dans les 0,94 euro.

"C'est mangeable", a lancé un des participants à ces "agapes" en ajoutant toutefois que le repas "n'était pas très goûtu".
Pierre Gosnat, député communiste du Val-de-Marne, a affirmé que les produits sélectionnés ne "répondent nullement aux exigences nutritionnelles et gustatives minimales".

"Cette publicté témoigne de la réalité de millions de Français contraints, face à l'augmentation des prix, d'effectuer des arbitrages scandaleux en matière alimentaire," a-t-il dit.

"Cette situation alarmante est une des conséquences de la mise en concurrrence et de la guerre des prix entre hypermarchés, concurrence que le gouvernement souhaite renforcer par l'actuel projet de loi de modernisation de l'économie", a-t-il déclaré.

"Loin d'oeuvrer pour le pouvoir d'achat des Français, ce dernier aura pour corollaire la généralisation d'une offre alimentaire qualitativement dégradée", a-t-il conclu.

0 800 800 566 ,le numéro de l'ADIE

http://ftp-videos.lesechos.fr/videoeco76.html

mercredi 11 juin 2008

et hop,100 Millions de plus de cadeau aux industriels pollueurs:vive le DEVELOPPEMENT DURABLE,merci KOSCIUSKO-MORIZET

Le gouvernement francais part a la recherche des credits carbone qui manquent, Le Monde, 29/05/08
Laurence Caramel

La France a mal fait ses calculs.
Elle risque de ne pas avoir suffisamment de credits carbone a distribuer aux industriels soumis au regime europeen des quotas de gaz a effet de serre.


La secretaire d'Etat a l'ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, l'a annonce, mercredi 28 mai, au detour de l'examen par le Senat du projet de loi sur la responsabilite environnementale en demandant aux elus de la Haute Assemblee d'accepter qu'une partie de ces quotas soient vendus aux encheres pour sortir de cette mauvaise passe.
Et eviter ainsi de voir, a partir du 1er janvier 2009, des industriels annuler leurs projets d'investissement ou aller les realiser ailleurs.
La liste des entreprises, dont ArcelorMittal et Georgia Pacific, susceptibles de renoncer a implanter des usines dans l'Hexagone, n'a pas emu les senateurs, qui ont refuse de voter l'amendement gouvernemental.

En vertu du Plan national d'affectation des quotas (PNAQ) 2008-2012, la France dispose d'une allocation annuelle de 132,8 millions de tonnes de CO2, dont une reserve de 2,75 millions de tonnes destinee aux "nouveaux entrants". "Or le dernier recensement des projets correspondants a de potentiels nouveaux entrants a conduit a evaluer les besoins annuels de quotas a 9 millions de tonnes de CO2 par an", a explique Mme Kosciusko-Morizet, en precisant que cette evaluation etait elle-meme probablement sous-estimee.
"Surcout modeste"
Comment faire pour trouver les 6 millions de tonnes manquantes ou les 100 millions d'euros equivalents, permettant d'acheter les quantites necessaires sur le marche carbone ?
La solution mise sur la table par le ministere de l'ecologie et retoquee par les senateurs consistait a mettre aux encheres 25 % des quotas destines aux entreprises d'electricite – en l'occurrence EDF et la SNET – au motif qu'il serait discriminant de faire payer les nouveaux entrants, alors que les acteurs du systeme ont jusqu'a present recu gratuitement leurs quotas de CO2.

La faible exposition des electriciens a la concurrence internationale, contrairement aux cimentiers ou aux chimistes, a aussi ete citee pour justifier de faire porter l'effort sur ce seul secteur. "Le surcout serait de 0,02 centime d'euro par kilowattheure, ce qui est modeste", a calcule la secretaire d'Etat.

Mais aucune de ses justifications n'a trouve grace aux yeux des elus. De ceux de droite estimant que cette decision "porterait un mauvais coup au secteur electrique francais, qui est un des plus vertueux d'Europe" grace au nucleaire. Comme de ceux de l'opposition, redoutant qu'au final ce soient les consommateurs qui paient la facture.

Le probleme reste donc entier et le gouvernement se voit contraint de trouver une autre solution s'il ne veut pas au final devoir inscrire ces 100 millions d'euros au budget de l'Etat.

<http://abonnes.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/05/29/le-gouvernement-francais-part-a-la-recherche-des-credits-carbone-qui-manquent_1051080_3244.html#ens_id=965049>

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les salauds veulent polluer:ils n'ont qu'à payer.

ce n'est pas juste car d'autres onteu le droit de polluer gratuitement.

rétablissons la justice et faisons payer les exonérés maintenant.

pour qu'en fin on ait en France des POLLUEURS PAYEURS.

je propose aussi qu'on transorme la dénomination de
"secrétaire d'état à l'écologie" pour lui donner SA VRAIE FONCTION:
"secrétaire d'état pour l'exonération des pollueurs"

mardi 10 juin 2008

boycott des empoisonneurs cyniques

Boycotter Lesieur, Amora, Fruit d’or, Saupiquet, et tous les empoisonneurs cyniques... !?

Rappelons brièvement les faits :
- La société Saipol, propriétaire de la marque Lesieur, et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40 000 tonnes d’huile de tournesol ukrainienne.
- Exerçant son métier, cette société a revendu avec profit cette huile à d’autres multinationales de l’agroalimentaire.
- Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse dans ce lot d’huile minérale destinée à la lubrification des moteurs.

- Même s’il n’est pas établi que ce mélange peu ragoûtant soit méchamment toxique, eussions nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle.

- Que croyez-vous qu’il arriva ? Ces empoisonneurs dont l’avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d’utiliser sciemment cette huile pour composer leurs produits de merde.

- Le pire, c’est qu’ils ont eu l’accord des autorités (françaises et européennes) qui ont décrété que tant que les produits n’en contenaient pas plus de 10%, personne ne devait tomber trop malade.
- Ils ont 40000 tonnes à écouler, un peu plus de 5000 pour la seule France. Cela fait environ 100 grammes de saloperie par habitant à faire ingurgiter !

- La Grèce, dont les autorités semblent moins irresponsables que les nôtres, vient de réagir et d’interdire l’utilisation de tous les lots depuis le 1er janvier.

Mais chez nous, dans nos hypermarchés, il y a donc en ce moment dans des produits contaminés à l’huile de moteur !

C’est le Canard Enchaîné qui a révélé l’affaire il y a 2 semaines, avec des reprises le jour même dans la presse nationale. Puis plus rien, tout le monde s’en fout.

La semaine dernière, le Canard publie une liste de marques et des types de produits concernés. Aucune réaction cette fois:
Enfin hier, le Canard publie des notes internes de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), qui montrent l’envers du décor, comment les industriels vivent la crise, en chiant dans leur froc et priant que l’info ne soit pas reprise et que le temps efface rapidement cette histoire.

“Il a été décidé hier en réunion de crise à l’ANIA de ne pas répondre au Canard enchainé formellement. Un projet de communiqué de presse, préparé la semaine dernière, a été réactualisé. Le communiqué de presse ne sera pas diffusé en proactif .
Nous attendons la> prochaine parution du Canard Enchaîné et les éventuelles reprises par la presse pour réagir”
“Par rapport à l’article de mercredi dernier,cette nouvelle parution n’apporte pas d’éléments clés supplémentaires et n’est pas à la Une du journal. En revanche, de nombreuses marques sont citées, ainsi qu’une liste à la Prévert de nombreux produits incorporant de l’huile de tournesol, ce qui n’était pas le cas la semaine dernière mais que l’on craignait”
Ces gens là sont capables d’importer n’importe quelle denrée alimentaire de l’autre bout du monde, dans le seul but de gagner de l’argent. Ils n’ont plus la moindre emprise sur la “traçabilité” des produits qu’ils achètent ainsi, qui peuvent être trafiqués, bourrés de pesticides ou de n’importe quelle autre merde. Et qu’ils ne viennent pas prétendre le contraire, puisque cette sombre affaire en fournit une preuve éclatante.

D’ailleurs un produit importé au prix le plus bas est une quasi certitude de mauvaise qualité doublée d’exploitation des humains qui ont servi à le produire, triplée d’une pression sur l’emploi et le salaire des salariés français.
Ce sont les mêmes qui vendent leurs produits au prix fort en geignant sur la hausse des matières premières, et nous gavent de pubs ineptes avec enfants blonds et mamans épanouies qui éprouvent un plaisir intense à bouffer leurs saloperies suremballées dans d’affriolants plastiques aux couleurs vives.

Il faut lutter contre ces pratiques ! Ils faut lutter contre ces salopards !

Et il faut rappeler à Monsieur Delanoë que c’est ça, le libéralisme !

Comme on l’a vu, leur plus grande trouille est que le nom des marques s’ébruite, ce qui pourrait occasionner une baisse de leurs ventes et de leurs sacro-saints profits, qui les aveuglent à un point tel qu’ils sont capables pour cela d’empoisonner leurs clients sans remords.

Alors dénonçons les, ces sinistres pleutres ! Et vous camarades lecteurs, relayez l’information ! Selon vos moyens, parlez-en autour de vous, dans vos blogs, dans vos journaux,

et surtout, CITEZ LES MARQUES, c’est de ça dont ils ont la trouille !

Les marques concernées, à boycotter d’urgence et durablement, sont les suivantes :

Lesieur, bien évidemment, puisque leur avidité est à l’origine du problème et toutes les marques du groupe :> Fruit d’or> Epi d’or> Frial> Isio 4> Oli> Carapelli> > Saupiquet

Toutes les marques du groupe Unilever , par exemple> Amora> > Planta Fin> Maille> Knorr> Magnum> Miko> ….

Les poduits les plus susceptibles de contenir de l’huile empoisonnée sont les suivants : Mayonnaise> Tarama> Sauce Béarnaise> Chips> Vinaigrette allégée> > Surimi> Céleri Rémoulade> Soupe de poisson en conserve> Poisson pané> Paupiettes de veau> Thon et sardines à l’huile> > Pates à tartiner chocolatées> Gaufrettes à la confiture> Barres céréalières et sucrées pour les enfants> Cookies

Merci d’avance, et faites tourner !

pour les politiques,la DECROISSANCE n'est pas très sexy

Pour les politiques, la decroissance n'est pas "tres sexy", Le Monde, 04/06/08
H. K.

Malgre l'importance des potentiels d'economie d'energie, le mot peine a franchir la bouche des responsables politiques. Ils preferent parler d'energie nucleaire, d'eoliennes, d'energies renouvelables ou de voitures electriques plutot qu'evoquer franchement la question de la decroissance de la consommation energetique.
L'efficacite energetique n'est meme pas posee comme imperative. Ainsi, l'Union europeenne doit discuter en 2008 d'un paquet "Energie-climat" qui comprend un triple objectif pour 2020 : reduction de 20 % des emissions de gaz a effet de serre, passage a 20 % de la production energetique assuree par les energies renouvelables et amelioration de 20 % de l'efficacite energetique. Mais la Commission europeenne n'a pas rendu obligatoire la realisation ce dernier objectif, a contrario des deux autres. Pour les Amis de la Terre, "le gouvernement francais ne semble guere dispose a peser pour que les 20 % d'efficacite energetique deviennent contraignants".
Certes, le ministere de l'ecologie lance, le 4 juin, avec l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'energie (Ademe), une campagne promouvant les economies d'energie. Mais l'essentiel de l'effort est demande au citoyen, peu de decisions concretes etant prises au niveau gouvernemental. Pourquoi une telle prudence des responsables politiques ? La reponse est donnee par Claude Mandil, ex-directeur de l'Agence internationale de l'energie (AIE). En avril, au debat organise par l'association Passages, il constatait que "la difficulte des politiques d'efficacite energetique, c'est qu'elles se traduisent par des decisions minimes, dispersees. Si vous me permettez un mot familier, ce n'est pas tres sexy pour les gouvernements ! L'energie nucleaire, ou une politique de capture et de sequestration du carbone, ca c'est sexy, cela represente de grandes decisions, beaucoup d'argent, des grandes entreprises, c'est tres attirant pour les responsables politiques..."
"Payer plus pour ce qui pollue"
Yves Cochet, depute Vert de Paris, confirme : "Les responsables politiques ont peur de parler d'economies d'energie, de dire : "Il faut se serrer la ceinture". Ils croient que ce n'est pas bon de tenir de tels propos." L'elu ecologiste estime que "les responsables ne veulent pas remettre en cause le modele economique fonde sur la croissance, ils preferent croire que la technique et le marche vont faire des miracles, sans qu'il y ait besoin de changer de mode de vie, de se chauffer et de rouler moins". Par ailleurs, si le nucleaire ou les eoliennes generent du profit pour de grandes entreprises, cela n'est pas le cas pour les economies d'energie. Elles irriguent en revanche un large tissu economique de PME, mais a la capacite de lobbying plus faible.
Pourtant, la sobriete energetique a un avantage economique certain : les importations de petrole ont represente quelque 31 milliards d'euros en 2007, mais pourraient atteindre une facture de 40 milliards pour la France, en 2008.
Les politiques pourraient toutefois reflechir aux paroles de Gro Harlem Brundtland, ex-premier ministre de Norvege et une des creatrices du concept de developpement durable. Elle expliquait au Monde 2 de juillet-aout 2007 : "Vous devez dire aux gens qu'il faut changer les regles de l'economie, payer plus pour ce qui pollue, payer plus pour l'energie. Mais que ce surcout sera compense par des impots moins eleves sur d'autres choses."
<http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/2008/06/04/pour-les-politiques-la-decroissance-n-est-pas-tres-sexy_1053632_0.html>

lundi 9 juin 2008

conférence Jean Marie Pelt à Romans

Conférence :

De Jean-marie PELT

Fondateur de l’institut européen d’écologie, professeur émérite de l’université Paul – Verlaine, botaniste – écologiste – toxicologue
Ecrivain : « la terre en héritage, tour du monde d’un écologiste, la prodigieuse aventure des plantes, c’est vert et ça marche !... »

Sur le thème :

LA TERRE en HERITAGE !
Mardi 17 juin 20 h
à Romans (26)
Salle Jean Vilar (rue Giraud, centre ville) ( ecovoiturons.org)

Participation aux frais : 10 € tarif plein ou 6 € étudiant, chômeurs ou 3 € rmistes et – 15 ans
Réservation à l’office de tourisme de Romans

Organisée dans le cadre d’ECOCIT, par les associations AIIRE & Nature & culture Dauphiné
AIIRE : Maison de la nature de Romans, 3 côte des chapeliers, tel 09.54.69.62.11 ecocit@free.fr

dimanche 8 juin 2008

les copains alters connaissent déjà ça par coeur,alors pour les autres:

un lien vers une vidéo d'information sur le fonctionnement de l'économie:

http://www.google.com/s2/sharing/stuff?user=100316980291719269332

ensuite il faut cliquer sur "money as debt" en bleu .
vous êtes redirrigés sur google,la vidéo commence quelques secondes après.

mercredi 4 juin 2008

Jeffrey Sachs,Fischer Boel,ils veulent quoi tous ces bons samaritains qui profitent de la crise pour TUER un peu plus la vie?

UE : Fischer Boel souhaite plus d'OGM pour freiner l'envolee des prix alimentaires, AFP, 03/06/08

Paris (AFP) - 20h36 - La commissaire europeenne a l'Agriculture Mariann Fischer Boel estime que l'Union europeenne devrait approuver plus vite les OGM et se montrer plus souple avec leurs importations pour freiner l'envolee des prix alimentaires, dans un entretien a La Croix a paraitre mercredi.
"Il faut (...) etoffer les effectifs de l'Agence europeenne de la securite alimentaire pour qu'elle accelere son processus d'approbation des OGM (organismes genetiquement modifies, ndlr), sans bien sur - et c'est important - remettre en cause la qualite de son travail", estime Mme Fischer Boel.
"Notre trop lente approbation des OGM pese dans les prix alimentaires", poursuit-elle, alors que s'est ouvert mardi un sommet de la FAO consacre a la crise alimentaire mondiale.
"Nous devons aussi debattre de notre tolerance zero d'importations d'OGM non approuves", affirme la commissaire, qui estime qu'avec cette regle, "on est en train de se tirer une balle dans le pied !"
Selon elle, "ce refus conduit aujourd'hui a renvoyer une cargaison complete de soja ou de mais d'Amerique du Sud pour l'alimentation animale lorsqu'il n'y a qu'une petite trace d'OGM. Du coup nos eleveurs payent plus cher".
"C'est completement stupide et inacceptable que des prix eleves empechent notre elevage d'etre competitif. Car, pendant ce temps, on importe de la viande de boeuf bresilien, qui a ete nourri par des OGM qui n'ont meme pas ete approuves en Europe, ce que les consommateurs ignorent parce que ce n'est pas etiquete", explique-t-elle.
<http://www.tv5.org/TV5Site/info/article-UE_Fischer_Boel_souhaite_plus_d_OGM_pour_freiner_l_envolee_des_prix_alimentaires.htm?idrub=14&xml=newsmlmmd.59fc434d48eb99e1ba1b0f97f8c09eef.9f1.xml>

Jeffray Sach: les engrais de la mort.

Afrique. Jeffrey Sachs prone une aide massive pour relancer l'agriculture africaine, Le Monde, 16/05/08
Jean-Philippe Remy

La valse des prix alimentaires est devenue une obsession depuis que la flambee s’est generalisee et amplifiee.
Ne sachant s'il doit fulminer, se desoler, ou exulter, Jeffrey Sachs fait tout a la fois. En Afrique, l'inflation violente, touchant les produits de base, affame les plus pauvres et jette dans les rues des emeutiers de la faim.
L'economiste americain, directeur de l'Institut de la terre, a l'universite de Columbia y trouve a la fois la confirmation de ses predictions les plus sombres, et la chance de promouvoir une solution passant par la creation d'un « Fonds global » pour lancer une « revolution verte » en Afrique. L'idee n'est pas si originale, mais Jeffrey Sachs, a la faveur de la crise actuelle, espere faire valoir sa propre solution, qui lui ressemble. D'une deconcertante simplicite portee par des moyens colossaux.

Le professeur Sachs prechait dans le desert depuis une decennie pour une aide massive a l'agriculture africaine. On l'a recu partout, sans jamais l'ecouter. « Tous [les gouvernements] me faisaient la meme reponse : «Nous n'avons pas de grands programmes pour le secteur prive. C'est le secteur prive qui s'en charge.» Le probleme est que le secteur prive n'est jamais venu. »
Jeffrey Sachs, apres avoir joue un role-cle dans le redressement de plusieurs economies de la planete menacees d'effondrement, defendait la necessite de briser le « cercle vicieux de la pauvrete » egalement mis en evidence par l'economiste d'Oxford, Paul Collier. Sans fonds, sans services de sante, sans ecoles, les petits exploitants ne peuvent ameliorer leur production. Jeffrey Sachs a donc imagine un « Fonds global » touchant a quelques secteurs-cles : techniques agricoles, semences, engrais, techniques d'irrigation, engrais.
Compte tenu de l'urgence, il preconise d'abord de s'en tenir a des plans de distribution d'engrais accompagnes d'apprentissages dans le domaine de l'irrigation. Il en couterait 10 milliards de dollars par an. Un cout qui permettrait de multiplier immediatement par deux ou trois le rendement des exploitations africaines, qui ne produisent aujourd'hui qu'environ une tonne par hectare, chiffre le plus bas de la planete.

Parallelement, Jeffrey Sachs propose de briser les mecanismes d'aide actuels, dont le but est d'envoyer en Afrique « encore plus d'aide alimentaire, le systeme le plus nuisible pour le developpement. » Et d'accuser le president Bush d'encourager ce systeme en raison de ses liens avec les lobbies cerealiers americains, debloquant des centaines de millions de dollars « pour acheter des cereales americaines, deja subventionnees, avant de les expedier de l'autre cote de la planete pour un cout de transport incroyablement eleve, representant plus de la moitie du cout global. »
Les arguments portent, alors que l'Afrique est menacee par la faim, que les cultures s'y font a 96 % avec l'eau de pluie et que les « sols y comptent parmi les plus epuises de la planete », rappelle Dennis Garrity, directeur general de l'Icraf, un institut de recherche en agroforesterie base au Kenya.
De plus, le cours des engrais a ete « multiplie par trois ou quatre en l'espace d'un an », a calcule Dennis Garrity. L'urgence est donc aux distributions de produits fertilisants, indispensables pour planter de nouvelles varietes de cereales a plus hauts rendements.
Pour appuyer sa demonstration, Jeffrey Sachs dispose d'un argument de poids. Le Malawi, en suivant ses recettes simples, est passe en trois ans d'un etat de dependance a celui d'exportateur regional. Apres la secheresse de 2005, rompant avec les preceptes des bailleurs de fonds, Banque mondiale en tete, poussant l'Etat a supprimer les subventions, notamment pour les engrais, le president Bingu Wa Mutharika lancait un programme de 60 millions de dollars mettant a disposition des agriculteurs des sacs d'engrais a bas prix. Trois ans plus tard, les rendements ont triple et le Malawi exporte des cereales dans la region.
<http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=9ae911528ea89a6fac3dd26876c974e4759880302136ce00>

mardi 3 juin 2008

1 terrien sur 6 souffre dela faim

http://videos.tf1.fr/video/news/0,,3866326,00-faim-fleau-qui-touche-millions-personnes-.html

6 reportages à la suite.

6 reportages qui permettent de réfléchir.

la solution retenue par Diouf et kouchner :fournir des engrais chimiques et de l'irrigation aux pauvres NE REGLE RIEN AU PROBLEME,pire:ELLE VA L'EMPIRER en créant des déserts.
ces "responsables" sont des ASSASSINS.
crime contre l'humanité pauvre.

dimanche 1 juin 2008

le projet de Fabien et Ingrid

pour lire,il faut cliquer sur l'image
Papounet,les explications que tu donnes sont valables,et encore,pour les paysans bios installés mais certainement pas pour les jeunes.
mets en face le reportage sur les golden-boys qui flambent avec l'agriculture industrielle couplée à la détaxation du patrimoine agricole et la situation de Fabien et Ingrid et explique à ce couple qu'il est normal et nécéssaire que les choses restent en place.
leur avenir? comme c'est parti,ils vont bouffer de la vache enragée pendant un certain temps,et leurs enfants aussi.Mais de quoi sont-ils coupables?
de vouloir sauver l'agriculture paysanne dans un endroit très beau qui meurt pour cause d'inactivité économique.
un endroit jugé et condamné car NON-RENTABLE.
de qui sont-ils victimes?
quelque part des gens qui décident qu'il ne faut rien changer à l'organisation d'une société qui va droit dans le mur.
je pense au contraire qu'il faut établir de nouvelles rêgles et certainement pas au profit des pollueurs commes celles qu'on a avec le marché "libre et non faussé"mais complêtement inhumain et irresponsable.Posted by Picasa

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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.