Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

vendredi 27 janvier 2012

biocarburants :sur-consommation,facteur de chèreté et poids de 2,65 milliards sur la dette Française

L'aide aux biocarburants est supportee principalement par le consommateur,

LeMonde.fr avec AFP, 24/01/12, 13h42




La Cour des comptes, qui a mene une evaluation de la politique d'aide aux biocarburants en France, a estime que les consommateurs ont debourse 3 milliards d'euros de plus pour les biocarburants, en raison d'une consommation plus importante et de mesures fiscales. L'etude de la Cour des comptes, publiee mardi 24 janvier, porte sur la periode de 2005 a 2010.

Les biocarburants en France sont aujourd'hui vendus apres melange avec les hydrocarbures. Ils sont distribues pour la circulation automobile sous deux formes, le biodiesel en addition au gazole et le bioethanol en addition a l'essence. Toutefois, la moindre densite energetique des biocarburants implique un surcroit de consommation pour les automobilistes, qui doivent mettre un peu plus de carburant pour parcourir la meme distance, constate la Cour dans son rapport. Pour le consommateur s'ajoute egalement le prix plus eleve des biocarburants repercute a la pompe.

La Cour estime donc que sans transparence aucune, un transfert de cout s'est fait vers le consommateur et recommande de "satisfaire aux exigences de transparence", d'autant qu'elle estime que cette politique presente pour l'agriculture un "bilan mitige quoique legerement positif".

En 2005, le plan biocarburant du gouvernement avait fixe comme objectif l'incorporation de 7 % de biocarburants a partir de 2010 et qu'en cas de non-respect de ce seuil, les distributeurs doivent s'acquitter d'une taxe generale sur les activites polluantes, "tres penalisante" d'apres la Cour, qui precise que les industriels repercutent cette taxe sur le consommateur.
Dans le meme temps, les industriels de la filiere beneficient d'une exoneration partielle de la taxe interieure de consommation (TIC, ex-TIPP), chiffree a 2,65 milliards d'euros. La Cour estime qu'il faudrait "accelerer la reduction" de cette defiscalisation.

Sur le plan energetique, le bilan n'est pas "aussi favorable qu'on pourrait le croire", indique la Cour. "Pour avoir un impact significatif en termes d'independance energetique, il faudrait des taux d'incorporation plus eleves, qui poseraient de nombreux problemes", ajoute cette derniere. Quant a la pertinence du point de vue de l'environnement, elle est tres difficile a mesurer et de plus en plus contestee.

Obtenus a partir d'une matiere premiere vegetale (biomasse), les biocarburants sont divises en deux grandes familles : la filiere ethanol, a base de betterave et de cereales, pour l'essence, et la filiere huiles vegetales, a base de colza, pour le diesel.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/01/24/l-aide-aux-biocarburants-est-supportee-principalement-par-le-consommateur_1633724_3234.html

lundi 9 janvier 2012

quand le BIO EQUITABLE vire à l'arnaque et à l'EXPLOITATION:Victoria's Secret et Fairtrade International

Linge sale -

Victoria’s Secret exploite des enfants pour fabriquer sa lingerie "equitable",

Blog Big Browser, 23/12/11




La marque de lingerie Victoria’s Secret esperait se donner une image militante en lancant en 2007 une ligne de produits equitables fabriques en Afrique, "Burkina fashion".

Raté ! Une vaste enquete mene par le journaliste de Bloomberg, Cam Simpson, revele que la celebre "marque aux Anges" fait travailler des enfants dans les champs de coton africains, pourtant certifies bio et equitables.

Le journaliste raconte ainsi le quotidien de Clarisse Kambire, 13 ans, exploitee dans l’un des champs de coton burkinabes qui fournissent Victoria's Secret. Battue par ses employeurs lorsqu'elle ne travaille pas assez rapidement, la jeune fille decrit un quotidien de souffrance pour recolter le coton equitable qui servira a fabriquer "ces culottes zebrees, vendus 8,50 $ dans la boutique Victoria's Secret de la Water Tower Place de Chicago".

Ce n'est evidemment pas une exception, nombre de marques emploient dans leurs usines des enfants. Mais la decouverte de Cam Simpson denonce surtout le processus de controle de Fairtrade International, l'organisme certificateur du commerce equitable. L'organisation a publie un communique sur son site Internet, en reponse a l'article de Bloomberg. Deplorant les decouvertes de l'enquete, l’organisation affirme qu’"aucun systeme de certification ne peut garantir a 100 % qu’il n’y a pas de travail des enfants".

La marque americaine, elle, a reagi en repliquant que ses standards interdisent formellement le travail d'enfants et qu'elle "etait en ferme negociation avec les personnes concernees pour examiner cette affaire de pres."

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/12/23/linge-sale-victorias-secret-exploite-des-enfants-pour-fabriquer-sa-lingerie-equitable/

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samedi 7 janvier 2012

SCANDALE du TRI MECANO BIOLOGIQUE du SITRAD :80 millions pour RIEN

(Chronique d'un désastre annoncé)






Le samedi 17 décembre 2011, le SYTRAD faisait PORTES OUVERTES à ETOILE-SUR-RHONE au centre de TMB (tri mécano-biologique). De 10 à 16 heures : visites guidées ; de 11 à 12 heures : échanges avec les élus.







Le Président du Sytrad, Serge Blache, a expliqué que la question du loyer payé par le SYTRAD à la mairie d’ETOILE (véritable aubaine pour cette commune, qui par ailleurs est une des plus riches de la Drôme, si on fait le ratio entreprises/habitants, et n’avait donc pas forcément besoin de ce surplus) est désormais réglée. En effet, les cinq loyers déjà payés correspondent au prix du terrain, qui désormais est la propriété du Sytrad. Il n’y a donc plus de loyer à payer. Cette moralisation des pratiques est bienvenue au moment où le Sytrad prend le bouillon : malgré 80 millions d’euros investis, aucun compost aux normes ne sort des 2 centres de Nord-Drôme (pollué chimiquement et mélangé à des bris de verres, plastique, et divers) et celui d’Etoile est incapable de démarrer.







Le Maire d’Etoile, Sandro Duca, explique ensuite que le SYTRAD a résilié le marché passé avec l’opérateur URBASER-VALORGA, en juin 2011, à la suite de retards à Etoile et de la mauvaise qualité du compost sur les deux autres sites. Le SYTRAD est à la recherche d’un autre « maître d’œuvre ». Pourquoi le SYTRAD ne recrute-t-il pas lui-même des ingénieurs et éprouve-t-il le besoin de sous-traiter la mise en œuvre d’un procès de tri qu’il a lui-même choisi ? Sans doute parce que c’est la solution de facilité : on en a la preuve ici, si l’opérateur ne donne pas satisfaction on change d’opérateur !







Ensuite le vice-président à l’environnement du Conseil général, Patrick Royannez, parle fort pour expliquer que c’est avec courage que les syndicats de communes du nord Drôme et Ardèche ont pris le problème à bras le corps et ont opté pour une solution « grenello-compatible », ce qui n’est pas le cas dans tous les départements. Cette décision positive place ces collectivités dans une situation favorable car désormais elles sont en avance sur une probable évolution de la réglementation !



Cette argumentation est parfaitement erronée, nous le montrons dans le dernier paragraphe de ce texte, en citant le Cercle National du Recyclage.



Ce que veut dire M. Royannez en fait, c’est qu’il croit qu'il est désormais impossible de faire marche arrière, et qu’il ne reste qu’une solution : foncer dans la même direction, en priant. Ensuite, la mauvaise foi, en toute connaissance de cause, peut constituer une bonne technique de défense.







Jean David Abel, vice président du SYTRAD et adjoint à Romans, intervient ensuite pour dire qu’il n’était pas là au début (on comprend en filigrane qu’il n’aurait pas choisi ce procédé) et que depuis qu’il est arrivé, à petits pas, les choses s’améliorent, et que sans doute tout va s’arranger mais progressivement, petit à petit, pour finalement tendre vers l’objectif final, la perfection, mais qu’il faut être patient et avoir confiance.(HIC)







On sait qu’en avril 2009, le ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire répondait au sénateur Piras (publié dans le JO Sénat du 23/04/2009) que la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) s’appliquerait au compost issu du TMB s’il ne remplissait pas la norme :







« En effet, ces équipements (TMB), qui peuvent correspondre à des investissements importants, sont susceptibles dans certains cas de produire un compost qui ne pourrait pas respecter de manière régulière la norme NF 44051 définissant les exigences en matière de qualité du compost.



Il est, par ailleurs, nécessaire d’étudier la capacité des équipements à évoluer, notamment en fonction d’éventuelles exigences supplémentaires sur la qualité du compost. Ces critères, essentiels pour une valorisation optimale des déchets, doivent être examinés au cas par cas afin d’éviter l’orientation vers des décharges ou incinérateurs de tonnages importants sortant de ces installations. »







On sait que depuis juillet 2009, l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) n’accorde plus de subventions aux nouveaux projets d’installations de tri mécano-biologique (TMB) à cause du compost de piètre qualité qui en résulte notamment dans les installations existantes en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Catalogne.







En dernier lieu, en septembre 2011, le Cercle National du Recyclage (http://www.cercle-recyclage.asso.fr/) indiquait que le contexte réglementaire actuel va vers un durcissement des exigences et pourrait interdire en agriculture le compost issu des installations de TMB, notamment un projet de règlement européen qui devrait voir le jour en octobre 2012 (un règlement européen est d’application directe et immédiate dans tous les Etats membres de l’UE).



Voici les conclusions de ce rapport :







« A travers ce dossier, différentes difficultés apparaissent pour la création et le développement des installations de TMB.



A ce jour, peu d’installations existantes produisent un compost conforme à la norme NFU 44-051, mais celles qui y sont parvenues ont mis l’accent sur les techniques permettant d’assurer la qualité du compost.



Le contexte réglementaire actuel va vers un durcissement des exigences et pourrait limiter l’utilisation de compost issu d’OMR, notamment en l’interdisant en agriculture ce qui poserait un problème par rapport aux débouchés.



La révision de la norme actuelle pourrait imposer de nouveaux critères et fixer des seuils plus contraignants, or rien n’assure qu’un compost répondant à la norme aujourd’hui y répondra encore avec ces nouvelles obligations.



La dynamique européenne et nationale est en faveur du développement du compostage de déchets organiques collectés sélectivement. Un projet de règlement européen devrait voir le jour en octobre 2012, il précisera que seuls les composts issus de la collecte sélective de biodéchets et respectant les critères de qualité bénéficieront du statut de produit. Les composts issus du TMB conserveront leur statut de déchets et devront alors suivre un plan d’épandage, ce qui remet en cause l’existence même des unités de TMB.



De plus, rien n’assure à l’heure actuelle la viabilité économique de ce type de gestion des déchets organiques. »



à consulter à l’adresse :



http://www.cercle-recyclage.asso.fr/actualites/communiques/item/992-cp19092011-communiques.html








On aurait pu s'attendre à ce que les élus "écologistes" qui co-pilotent ce Titanic aient dès le départ tiré le signal d'alarme, puis ensuite appuyé sur le frein, mais c'est le contraire qui se passe : depuis qu'il est évident qu'on va dans le mur, tout le monde a l'air d'accord pour accélérer !

lundi 2 janvier 2012

est ce parce qu'on sait faire qu'il faut obligatoirement le faire ? les biohackers

Bricoler le vivant : un nouveau jeu de construction pour amateurs ?

AFP, 28/12/11, 10:37




Paris (AFP) -

 La biologie tend-elle a devenir un jeu de Lego avec des briques biologiques ?
Les methodes du "do it yourself" (DIY), du bidouillage isole dans un garage, qui ont permis des percees dans l'informatique, s'etendent aussi aux biotechnologies.

Revant de creer un jour leur start-up ou simplement desireux d'experimenter, de jeunes bricoleurs du vivant manipulent de l'ADN, l'inserent dans des bacteries pour faire du yaourt fluo ou des biocapteurs detectant la presence de polluants.

Apres avoir mis au point des "boites a outils" facilitant l'ingenierie du vivant, ces "biohackers" echangent ces kits de reprogrammation genetique sur internet.

Il y a des "avancees technologiques telles" en biologie synthetique que des que les gens pensent pouvoir bricoler dans leur propre garage, "ils arrivent a trouver des technologies DIY pour le faire", explique Ariel Lindner, co-fondateur du Centre de recherches interdisciplinaires (CRI) a Paris.

Transformer des bacteries en usines productrices de biocarburants, de medicaments ou de nouveaux materiaux est un des objectifs de la biologie de synthese.

La communaute DIYbio (http://diybio.org) qui reunit au moins une vingtaine de groupes locaux dans le monde, dont un en France depuis cette annee, veut rendre l'experimentation biologique accessible aux amateurs en dehors des installations professionnelles traditionnelles. Afin de creer librement leurs propres projets.

"Au CRI, tout est fait dans le cadre d'un laboratoire", souligne M. Lindner, qui depuis 2007 encadre un petit groupe d'etudiants passant leurs vacances d'ete a preparer un concours lance en 2004 par le prestigieux MIT americain. Une competition invitant a manipuler des "briques" biologiques standardisees ("Biobricks") afin de creer des bacteries dotees de nouvelles fonctions : detecter l'arsenic, changer de couleur, d'odeur...

Faire compter des bacteries 165 equipes du monde entier, dont quatre venues de Paris, Lyon, Grenoble et Strasbourg, ont participe en 2011 au concours iGEM (international Genetically Engineered Machine) ouvert aux etudiants n'ayant pas encore entame une these.

Cette annee, l'equipe parisienne comptait une quinzaine de passionnes de differentes disciplines, de la biologie a l'informatique. "La culture de la maison, c'est de promouvoir leurs idees et leurs projets", declare M. Lindner qui cherche a faire de "l'enseignement par la recherche".

En 2010, les huit membres de l'equipe CRI-fondation Bettencourt avaient montre qu'on pouvait faire compter des bacteries jusqu'a cinq. Un jeu ? Peut-etre une technique utile dans le futur, selon M. Lindner.

Si les bacteries issues de l'ingenierie genetique savaient compter les etapes d'une tache a accomplir, elles pourraient s'autodetruire quand elles ont fini.

Ex-participant a iGEM 2007, Thomas Landrain a cree en avril La Paillasse, premier groupe francais reunissant quelques dizaines "de passionnes de biologie" qui entendent "s'inspirer du mouvement DIYbio.org".

"On a voulu mettre en place un laboratoire qui puisse etre accessible a n'importe qui", dit-il, precisant qu'on peut y elever des bacteries. Mais "tous les organismes qu'on manipule sont absolument inoffensifs pour l'homme", assure le fondateur de La Paillasse qui poursuit : "il y a autant de danger a travailler dans sa propre cuisine que dans notre labo".

"On ne produit pas d'organismes genetiquement modifies bien qu'on en ait les moyens", car on ne veut pas "etre hors la loi, on n'est pas des pirates", ajoute le jeune chercheur qui prepare une these de biologie synthetique dans un laboratoire du Genopole d'Evry.

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Bricoler-le-vivant-un-nouveau-jeu-de-construction-pour-amateurs-.htm?&rub=14&xml=newsmlmmd.7501bbc219fb8f0882cf1ef78688d50c.221.xml

Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.