Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

vendredi 25 juillet 2008

l'avis d' Annie Thébaud-Mony,chercheuse à l'INSERM

elle affirme:
"Contrairement à ce qui est affirmé OFFICIELLEMENT,il n'y a pas de dose en dessous de laquelle il n'y a pas de danger."

la source:
http://videos.tf1.fr/video/news/0,,3921898,00-quatrieme-incident-quinze-jours-tricastin-.html

mercredi 23 juillet 2008

Catastrophisme,administration du désastre et soumission durable




comme d'habitude,il suffit de cliquer sur le texte pour l'agrandir.



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message de Jean-Pierre

dans la liste de diffusion de la CEN il passe parfois des infos top
je conseille aussi la lecture de ce bouquin,pas cher en plus.


Eh oui,
les anars et les anti-étatistes ont de plus en plus de mal à exister.
Siné a-t'il oublié qu'il y a maintenant des normes (ISO 1984) à l'expression libre ?
et qu'en novlangue, on écrit ou dit strictement le contraire de la réalité, pour que ce soit admissible ?
Si vous "partez en vacances", je vous incite à lire ou relire toute l'oeuvre du génial Orwell
1984, La ferme des Animaux, et d'autres en poche, mais aussi la correspondance (ed Ivréa et Encyclopédie des Nuisances)
Si vous n'avez que quelques heures entre vos rendez-vous citoyennistes et décroissants,
ci dessous, un excellent texte disponible à "L'encyplopédie des nuisances" sur le désastre actuel,
et les gains qu'en escomptent Nos Bons Maitres et leurs experts, par le sauvetage durable de la civilisation industrielle.
Ecrit par deux agitateurs situationnistes en 68
(René Riesel a en plus été porte parole de la Confédération Paysanne,
avant d'être remplacé par Bové,
aux moustaches jugées plus correctes et politiquement fleuries par les organisateurs du Spectacle )
Amitiés
Jean-Pierre Oliva

lundi 21 juillet 2008

le fameux rapport de l'INRA sur l'agriculture biologique est enfin paru

L’agriculture biologique au gout du jour, selon l’INRA

L’Institut National de la Recherche Agricole vient de publier un rapport qui rompt avec 50 ans de promotion des pratiques agricoles intensives à base de chimie et de pétrole.

C’est une expertise scientifique collective intitulée “Agriculture et biodiversité : valoriser les synergies” qui a été rendue publique lors d’un colloque public à Paris le 2 juillet 2008.
Ce travail, commandité par les ministères en charge de l’agriculture et de l’écologie, a mobilisé pendant un an une vingtaine d’experts qui ont recensé et analysé quelque 2 000 articles de la littérature scientifique internationale.

L’expertise dresse ainsi le bilan des connaissances disponibles sur les impacts de l’agriculture sur la biodiversité, sur les services que peut rendre la biodiversité dans les processus de la production agricole, sur les moyens de mieux intégrer la biodiversité dans l’agriculture et sur les outils de l’action publique. Le constat est sans appel : “L’agriculture française moderne exploite peu ces services écologiques naturels, auxquels elle a substitué des intrants chimiques (pesticides, fertilisants).
En outre, la réduction du nombre de cultures, la simplification des méthodes culturales et l’homogénéisation des paysages (disparition des haies par exemple) ont des effets négatifs sur la biodiversité des espaces agricoles”

Les fameux services gratuits
Les “éléments semi-naturels” comme les haies, les bosquets ou fossés, trop souvent disparus pour faire place aux grosses machines, permettent de sauvegarder la biodiversité. “La complexité du paysage peut atténuer les effets négatifs de l’intensification de l’agriculture“, a déclaré lors d’un colloque Xavier Le Roux, de l’Inra. Dans un paysage encore suffisamment diversifié, l’adoption d’un mode de production moins intensif permet de multiplier insectes pollinisateurs et ennemis naturels des ravageurs, et de compenser relativement bien les pertes de productivité liées à la suppression des engrais chimiques. Les chercheurs ont constaté que pour que cette compensation fonctionne bien, le pourcentage d’élements naturels dans le paysage devait être supérieur à 30%.

Ils attribuent également à ce facteur une importance plus grande qu’à la “connectivité” (les trames vertes) qui permet aux espèces mobiles (insectes volants, petits mammifères) de se déplacer, mais ne suffit pas à garantir une biodiversité satisfaisante.
L’écologue Eric Garnier, du CNRS, a ajouté qu’après l’abandon des intrants chimiques, la biodiversité d’une parcelle pouvait être naturellement multipliée par cinq en 5 à 10 ans, mais qu’au delà, “un certain entretien est nécessaire si on veut la maintenir au même niveau”.

des enjeux sociaux économiques de l’agriculture biologique
Le dossier aborde aussi les domaines sociaux économiques attachés au développement de l’agriculture biologique. Favorable à la biodiversité, l’agriculture biologique peine à se développer.
Le nombre d’exploitants, en hausse dans les années 1990, a cessé de progresser depuis 2002.
L’agriculteur prêt à renoncer aux pesticides et aux engrais chimiques doit surmonter de nombreuses difficultés, à commencer par l’acquisition de nouvelles connaissances et une réorganisation de son temps de travail. Dans une profession à la mentalité encore très marquée par le productivisme, l’agriculteur qui se convertit au biologique risque en outre l’incompréhension de son entourage, sans compter les difficultés à écouler ses produits dans les circuits classiques de distribution.
La biodiversité est désormais définie par la loi comme une valeur à protéger, mais “le droit a du mal à se l’approprier, et elle ne pèse pas lourd par rapport à la propriété privée (foncière, et aussi intellectuelle pour les OGM) ou à la liberté des échanges“, relève la juriste Isabelle Doussan.
Elle souligne qu’au niveau européen, la PAC conditionne ses aides au respect de la réglementation et de “bonnes conditions agricoles et environnementales”, mais que “les pénalités sont sans rapport avec les coûts de mise en oeuvre de pratiques favorables à la biodiversité”.

En Espagne, l’Université de Barcelone a récemment publié une étude mettant en évidence une “réduction drastique des cultures de maïs biologique” en Catalogne et en Aragon, où la présence de 55% et 42% de maïs transgénique Bt “rend leur coexistence (avec le bio) pratiquement impossible”.

ecolopop

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c'est pas gai le bio actuellement, hein?

rôle des média dans un "incident" nucléaire:le dauphiné censure

je dois d'abord expliquer que j'ai contacté plusieurs médias concernant cette affaire.
beaucoup de médias se sont contentés de relayer les informations données par les autres sans rien vérifier.

parmi ceux qui ont fait l'effort d' informations un peu différentes,
je dois dire que Lyon Capitale a eu une attitude exemplaire:

notre échange se termine par ça:

Réponse à Paysan Bio. Cher Monsieur, j'ai lu avec attention vos messages et je me suis renseigné auprès de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) en leur mettant les contradictions sur la mesure de la hauteur de la nappe phréatique dans un avis d'incident d'août 2004 concernant la même entreprise (FBFC). Cet avis indiquait en effet que la nappe était à 18 mètres de profondeur. Après vérification, l'ASN me confirme cette mesure de 18 à 20 mètres de profondeur. Vous aviez donc bien raison de nous alerter de cette contradiction. La mesure annoncée initialement de 30 mètres de profondeur est donc bien fausse. Merci à vous!
Posté par LyonCapitale le 2008-07-21 12:32:18

http://www.lyoncapitale.fr/index.php?menu=1&article=6034

par contre

je trouve que le Dauphiné a une politique en dessous de tout.

j'ai donné les mêmes information concernant les profondeurs,avec le lien vers l'article de mon blog:
http://paysan-bio.blogspot.com/2008/07/les-mensonges-du-maire-de-romanshenry.html

la réponse donne ça:

Ce commentaire a été modéré par la rédaction. Motif : propos injurieux]

un autre petit conseil:boire 2 litres d'eau par jour,avec tout le chlore qu'ils y mettent,ça doit sérieusement décaper le système dijestif.attention.à moins que le maire ne confonde clore et iode?
pascal

http://www.ledauphine.com/la-reaction-d-henri-bertholet-maire-de-romans-eviter-la-psychose--@/index.jspz?comnumcom=26281&article=38338&xtor=RSS-26281

que ce que j'avance soit vrai ou faux ne les intéresse pas.
leur but ne me parait pas être l'information du public mais au contraire de limiter l'information afin de protéger leurs bons rapports avec les personnalités en place.

pas top l'information locale,hein?

sauf que heureusement il y a LE ROMANAIS.
http://leromanais.free.fr/?p=963

Hubert y fait un article hybride entre un travail de journaliste et un ressenti de citoyen.
la démarche m'intéresse beaucoup car il y a une véritable implication.

dimanche 20 juillet 2008

exiger le zéro rejet,ça fait RIGOLER tout le monde dans les réunions

Après Tricastin, Romans

Il n'y a pas que le Tour de France qui est pollué. La fuite radioactive de Romans-sur-Isère jette un doute sur la fiabilité de la filière nucléaire.

Voilà une sinistre loi des séries qui risque de ternir la technologie française de l'atome, « l'une des plus sûres du monde » comme l'avait qualifiée Nicolas Sarkozy fin avril en Tunisie, en bon VRP de l'énergie nucléaire.
Un cocorico un peu hâtif, car Areva, le géant mondial de l'activité, et le parc EDF des 58 réacteurs répartis dans l'Hexagone se seraient bien passés du très inquiétant feuilleton de l'été qui a commencé début juin avec divers dysfonctionnements sur le chantier de construction de l'EPR à Flamanville dans la Manche.

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait ordonné alors de stopper les opérations de coulage de béton après avoir détecté « une énième anomalie dans le ferraillage de l'îlot destiné à supporter le futur réacteur ». Premier épisode.
Le second est survenu la semaine dernière avec la fuite de 74 kg d'uranium d'une cuve de la Socatri à Tricastin
et voilà que l'ASN jette un nouveau pavé de becquerels dans la mare en révélant hier matin une fissure « historique » dans une canalisation de l'usine Franco Belge de fabrication de Combustible (FBFC) à Romans-sur-Isère, dans la Drôme. Jamais trois sans quatre ?

Tuyau percéRomans, c'est là que demeure Roland Desbordes, le président de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), une association née sur le mensonge du fameux nuage de Tchernobyl.

Dans notre édition du 16 juillet, il avait rappelé la présence d'une butte dans laquelle sont toujours enfouis des déchets radioactifs militaires sur le territoire de la centrale de Tricastin et leur incidence sur la contamination de la nappe phréatique au sud de l'installation.

Pas de déchets encombrants enterrés à Romans, mais la Criirad surveille depuis longtemps l'usine FBFC, dont « l'exploitant me semble sincère et correct», précise le physicien, « ce n'est pas un menteur, mais il ne dit pas forcément tout ».

Dans l'ex-capitale de la chaussure, l'activité nucléaire est ancienne. Elle a débuté avec la Compagnie européenne de réalisation de combustibles atomiques (CERCA) qui fabriquait « à partir d'uranium très enrichi, de l'ordre de 8O/90 %, les premiers combustibles pour les réacteurs de recherche, puis ceux des sous-marins nucléaires». Depuis 1977, la FBFC a repris le site avant d'être progressivement intégrée dans le giron d'Areva.
La fuite repérée jeudi par l'ASN «implique un tuyau en PVC posé dans une goulotte en béton recouverte de simples dalles. Ce béton n'étant pas étanche, les effluents se sont répandus dans la terre ».

Egouts atomiques

Hier, l'ASN et les pouvoirs publics se sont empressés d'affirmer que la fuite, qui daterait de plusieurs années, n'avait aucun impact sur l'environnement. « Certes, mais nous avons réalisé très récemment une étude sur l'ensemble du secteur pour la mairie de Romans .
Nos mesures ont relevé quelques petites anomalies, un peu plus d'uranium que la normale, rien de scandaleux, mais cette demande a prouvé que la municipalité tendait le dos », ajoute Roland Desbordes.

Pour une raison simple : il y a dix ans, la Criirad avait découvert que la FBFC rejetait ses effluents radioactifs dans les égouts de la ville !

« On retrouvait de l'uranium dans les boues de la station d'épuration, lesquelles boues étaient ensuite épandues dans les champs par les agriculteurs, voire incinérées...».

Belle démonstration d'une technologie parfaitement sécurisée.

Face à la levée de fourches, la FBFC avait accepté de réaliser une conduite spéciale qui envoie depuis cinq ans les effluents dans l'Isère, « en conformité avec la réglementation sur les effluents radioactifs,
car exiger le zéro rejet, ça fait rigoler tout le monde dans les réunions », soupire le président de la Criirad.

Mais avec ces incidents à répétition, plus personne ne rigole et surtout pas Jean-Louis Borloo. « Il faut bien comprendre que le nucléaire n'est pas une industrie banale. Il nécessite une culture de vigilance permanente.

Je sais que des règles draconiennes de sécurité sont appliquées au niveau des réacteurs, mais dès que l'on s'en éloigne, je constate beaucoup trop de laxisme et un jour ou l'autre, ça se paie ».

Patrice COSTAN

-->
19/07/08

http://www.estrepublicain.fr/une/france/art_830931.php

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je voudrais bien savoir si exiger le zéro rejet,ça fait rigoler Bertholet,
le préfet et Guillaume.
les pouvoirs publics sont garants de la sécurité des personnes,
si leur rôle les fait RIRE ...

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je retiens que la rêglementation actuelle permet de rejetter les effluents provenant de sites nucléaires dans les fleuves.
tranquilles,les pollueurs...
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samedi 19 juillet 2008

les effluents du site nucléaire de Romans sont rejetés entre 2 piles du pont des allobroges

extrait de la page
www.next-up.org/Newsoftheworld/AREVA.php
que marie pierre a laissé en commentaire


Script du reportage d'EHS TV News
événement du 18 juillet FBFC /CERCA
site AREVA de Romans sur Isère.

Monsieur le Maire,

Un nouvel incident nucléaire vient de se produire dans la Drôme à l’usine FBFC / CERCA à dix jours d’intervalle avec celui da la SOCATRI du site d’AREVA du Tricastin.

L’origine du site nucléaire de Romans sur Isère remonte à 1992 avec l’installation de la Compagnie pour l’Etude et la Réalisation de Combustible Nucléaire appelée CERCA destinée essentiellement aux réacteurs de recherche.

En 1977 la société Franco-Belge de Fabrication de Combustible en abréviation FBFC est créée pour la fabrication de combustible pour les réacteurs nucléaires à eau pressurisée.

Depuis l’année 2007 les entités CERCA et FBFC sont des filiales d’AREVA.

Les matières radioactives et chimiques utilisées par l’usine FBFC sont très variées dont principalement de l’hexafluoride d’uranium enrichi en Uranium artificiel type 235. Le site nucléaire a reçu l’autorisation en date de 1999 par le ministère de l’industrie pour mettre en œuvre cet enrichissement de l’uranium à 93,5 % .
Les capacités maximales de traitement sont d’environ 750 tonnes par an.

La société CERCA présente sur le même site façonne en autre aussi de l’uranium appauvri à des fins civiles et militaires.

Sur le site se trouve des zones de stockages de divers produits radioactifs dont dans les années 1994 et 1995 de l’uranium hautement enrichi d’origine américaine, il est probable que ce stock existe encore. Toujours en 1995 CERCA et la société américaine Général Atomics ont crée une filiale appelé TRIGA présente sur le site de Romans sur Isère dons l’usine comprend principalement un four dit d’hydruration pour la fabrication de combustible métallique à bas d’hydrures d’uranium et de zirconium pour les réacteurs de recherche.
Les demandes d’autorisations à l’ex Direction de la Sûreté des Installations Nucléaires appelée DSIN concernant les rejets liquides et gazeux qui intègrent des rejets chimiques sont soumis à enquête publique à partir de 1998.

Depuis l’arrêt des opérations de fabrication de combustibles dans son usine au site nucléaire du Tricastin ou est situé la SOCATRI, la FBFC qui exploite un autre usine à Dessel en Belgique a recentré la totalité du processus de fabrication du combustible pour réacteurs à eau pressurisée en uranium enrichi type 235 à son usine de Romans sur Isère.

Voila pour le décor du complexe des usines de fabrication de combustible nucléaire de Romans sur Isère qui évidemment produit et retraite des effluents liquides, des déchets solides et des rebuts.

La localisation d’une telle usine nucléaire maintenant située en milieu périurbain à l’est de Romans sur Isère exige dorénavant un suivi environnemental renforcé.

L’usine dite Neptune du site qui traite les effluents liquides uranifères date des années 1998. L’opacité étant de rigueur il est probable que la fuite ou la rupture découverte le vendredi 18 juillet sur une canalisation souterraine reliant une cuve de la CERCA vers une station de traitements uranifères provient de cette station d’épuration qui permet la récupération de l’uranium contenu dans les effluents uranifères.
Les chiffres de rejets de 200 à 700 grammes d’uranium annoncés par l’ASN n’ont aucune valeur en soit et peuvent même être considérés comme totalement fantaisistes, voire de la désinformation pour rassurer, si comme cela est dit cette fuite était pérenne depuis plusieurs années.

Quoi qu’il en soit le site d’AREVA de Romans n’est traversé par aucun cours d’eau comme au site nucléaire du Tricastin lieu de l’accident de la SOCATRI.
En conséquence l’hydraulique sur zone est relativement plus simple à analyser puisqu’il n’existe qu’un seul collecteur ou émissaire des eaux sur zone.

A partir de ces constats et de l’analyse officielle de l’accident, notamment qu’il y a plus qu’une forte présomption, puisqu’il ne peut en être autrement, comme pour la SOCATRI, que les rejets uranifères issus du tuyau en PVC fuyard ont non seulement migré dans les couches mollassiques et marneuses du site nucléaire, mais aussi de leurs éventuelles évacuations par le collecteur.

Il est légitime de faire acte de responsabilité en se posant des questions sur la sécurité environnementale extérieure au site nucléaire de Romans sur Isère, en constatant qu’une pollution environnementale peut être rejetée notamment suite à un accident directement dans la ville de Romans au pont des Allobroges.

Que constatons-nous :
Jusqu'à l’année 2000 les effluents liquides du complexe industriel étaient après traitement d’épuration dirigés vers le réseau d’assainissement communal de la ville ou vers la décharge dite de Chambard dans la Drôme notamment pour les fluorures de calcium provenant du traitement des vapeurs d’acides fluorydriques rejetées.
Cette décharge qui est fermée depuis 1991 en entrepose toujours à ce jour 5 125 tonnes.


Néanmoins sous la pression des riverains, lors des grands travaux d’assainissement de la zone dans l’été de l’année 2000, il a été construit un collecteur spécial entièrement souterrain qui du site nucléaire traverse une partie de la zone industrielle, puis des lotissements pour aboutir directement en rejet dans l’Isère en aval du barrage hydroélectrique de Pizançon, plus exactement dans la ville de Romans entre les deux premières piles du pont dit des allobroges.

Ceci est évidemment totalement ignoré de la majorité de la population Romanaise.

Ce collecteur possède un évent de débordement avec un bac de rétention mitoyen à l’usine au cas ou il ne pourrait pas remplir son office.

Concernant les rejets d’effluents uranifères de l’évènement constaté le 18 juillet 2008 ou aggravé si la fuite était pérenne depuis plusieurs années il ne fait donc aucun doute sur leurs finalités possibles soit une migration dans les couches souterraines en dilution et le surplus épuré ou non en évacuation par l’unique collecteur central du site nucléaire qui aboutit directement dans l’Isère sous le pont des allobroges situé en milieu urbain à Romans sur Isère.

Le lieu exact de sortie du collecteur du site nucléaire de la FBFC / CERCA est ici entre les deux premières piles du pont des Allobroges de Romans sur la rive droite de l’Isère juste en aval de la centrale hydroélectrique de Pizançon.

Force est de constater qu’envoyer directement les effluents en principe épurés et domestiques du site nucléaire de Romans par un collecteur souterrain sous le pont des Allobroges dans l’Isère est une idée géniale qui permet éventuellement de camoufler ou minimiser une éventuelle pollution radioactive accidentelle.

En effet aucun contrôle physique extérieur n’est possible, puisque la sortie du collecteur en totalité souterrain est aussi intégralement immergée dans l’Isère qui a un débit moyen important d’environ 330 mètres cubes secondes.

En conséquence en cas d’incident la dilution du contaminant radioactif rendra son évaluation difficile, voire celui-ci pourra passer totalement inaperçue.

Dans ces conditions, il a été évidemment impossible de réaliser ce 18 juillet 2008 le moindre contrôle de radioactivité surfacique sur ces éffluents et encore plus de réaliser un prélèvement à la sortie du collecteur dans l’Isère qui est actuellement en hautes eaux.


Nous nous sommes donc rendus chez le seul et le plus proche riverain qui est mitoyen du site nucléaire afin de procéder avec un compteur Geiger Müller un contrôle global surfacique de rayonnements ionisants de l’eau.0
Il ne consomme pas l’eau de son puit profond d’une vingtaines de mètres de profondeurs qui est contrôlé périodiquement, paradoxalement ceci sans qu’il est pu obtenir depuis des année le moindre chiffre de contamination.
Néanmoins ce puit sert à l’arrosage du jardin potager
.

La première mesure indicative montre toutefois un doublement du bruit de fond, ce qui démontre une trace de radioactivité, même minime qu’il est donc nécessaire de procéder immédiatement à un prélèvement afin d’analyse.

A la vue de ces constats et dysfonctionnements possibles pouvant entraîner de graves conséquences environnementales nous demandons à Henri Bertholet Maire de Romans sur Isère de prendre immédiatement les mesures qui s’imposent notamment en soumettant à l’approbation du prochain Conseil Municipal la création au pont des Allobroges sur le collecteur de l’usine nucléaire d’AREVA d’une station de contrôle et d’alerte indépendante automatique pour les effluents liquides et les boues actives pouvant être contaminés notamment en émetteurs radioactifs alpha.
[J-L Borloo: Sécurité "tout est à remettre à plat"]

Cette station de contrôle étant évidemment gérée par un organisme indépendant comme par exemple la CRIIRAD.

Nous notons que paradoxalement ce nouvel incident comme celui du Tricastin est classé lui aussi officiellement par l’ASN en niveau 1 sur l’échelle internationale des événements nucléaires (INES), c’est à dire comme simple anomalie, ceci malgré l’évidence de rejets extérieurs au site nucléaire qui oblige une classification d’un niveau supérieur.
A ce sujet Next-up organisation rappelle qu’il sera engagé une procédure contre l’Autorité de Sûreté Nucléaire en cas de non réponse ou de réponse négative concernant la demande qui a été faite de reclassification du niveau de l’incident nucléaire dit de la SOCATRI.

Les dérives environnementales d’AREVA ne sont plus tolérables.
En ce qui concerne l’Autorité de Sûreté Nucléaire elle doit mettre en conformité ses actes et extériorisations médiatiques avec la loi numéro 2006-686 du 13 juin 2006, dans le cas contraire il faut qu’elle sache que le temps de l’opacité et de la désinformation sont révolus
.

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lire la page d'origine:il y a des photos

vidéo OGM trouvée chez Bebert

vendredi 18 juillet 2008

les MENSONGES du MAIRE de ROMANS,henry Bertholet

il n'y a AUCUN DANGER:la nappe phréatique est à 30 mêtres prétend BERTHOLET

ENCADRE - Le maire de Romans-sur-Isère tente de rassurer

LYON, 18 juillet, (Reuters) - Henri Bertholet, le maire de Romans-sur-Isère, où a été déclarée vendredi une fuite dans un site nucléaire, a tenté vendredi de rassurer la population de cette commune de 33.800 habitants, gagnée par l'inquiétude.

"Depuis ce matin, nous recevons beaucoup d'appels téléphoniques de personnes qui veulent savoir s'ils peuvent continuer à boire l'eau", a-t-il dit à Reuters.
"Après l'incident de Tricastin, nous sommes dans une situation particulière et les gens sont inquiets. Nous les rassurons en leur disant qu'il n'y a aucun danger, qu'il peuvent continuer à consommer l'eau", a-t-il ajouté.
Selon lui, l'incident n'a pas d'incidence sur l'environnement. Il s'appuie sur les informations transmises par l'Autorité de sûreté nucléaire et l'exploitant, qui veut faire classer l'incident au degré 1 de l'échelle internationale, juste au-dessus du plus faible.
"Cette fuite est sans danger car elle reste à l'intérieur de l'enceinte de l'entreprise. La nappe phréatique qui se trouve à 30 mètres au-dessous n'est pas atteinte. Il n'y a donc pas d'impact sur l'environnement", a-t-il estimé.
"S'il n'y avait pas eu les incidents de Tricastin, ce nouvel incident n'aurait fait l'objet que d'un communiqué de quelques lignes dans la presse locale. Des incidents de ce type, on en recense plusieurs chaque année", explique-t-il.


LE MAIRE EST UN MENTEUR

http://www.asn.fr/sections/rubriquesprincipales/actualites/avis-d-incident/2004/fuite-d-acide-nitrique

et oui,la source est l'ASN


Paris, le 13 août 2004
AVIS D'INCIDENT
Romans sur Isère (Drôme) Usine FBFC Romans --> -->
Fuite d'acide nitrique au voisinage d'une pompe de transfert relié à un réservoir de stockage
Le mercredi 14 juillet 2004, vers 5 h 30 du matin, une fuite d'acide nitrique est détectée, au voisinage d'une pompe de transfert reliée à un réservoir de stockage, dans l'usine FBFC de Romans. Selon l'exploitant, cette fuite résultait de la défaillance d'un joint d'étanchéité situé à l'aval de la pompe.
L'exploitant a immédiatement isolé la pompe, par fermeture des vannes amont et aval, puis a rincé à l'eau le sol bétonné où se trouvait la pompe ce qui a eu pour effet d'entraîner de l'acide sur le sol naturel situé à proximité de celle-ci.
Le 15 juillet 2004, un décaissage du sol a été réalisé pour enlever les terres souillées sur une profondeur de trente centimètres, profondeur au-delà de laquelle un contrôle a montré que la terre était exempte d'acidité. Les terres collectées ont été stockées à l'abri en attente d'un traitement approprié.
L'exploitant précise que la coupe lithologique du site montre que la nappe phréatique se situe à 18 m de profondeur et qu'une couche imperméable de plus de 10 m d'épaisseur se trouve au-dessus de cette nappe.
Le 21 juillet 2004, l'Autorité de sûreté nucléaire a procédé à une visite de l'installation concernée et il a été constaté que la fuite avait bien pour origine la défaillance du joint d'étanchéité placé à l'aval de la pompe concernée.
L'Autorité de sûreté nucléaire a ensuite demandé à l'exploitant de compléter son analyse des causes de l'incident afin de prendre les mesures adaptées pour éviter son renouvellement. Il apparaît d'ores et déjà que les enseignement tirés auront pour effet d'améliorer le confinement des matières dangereuses dans l'usine. Il a donc été décidé de classer cet incident au niveau 0 de l'échelle INES.

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est-ce qu'une population peut faire CONFIANCE à des menteurs pareils surtout lorsqu'elle vit à proximité de sites potentiellement dangeureux?

fuite d'URANIUM à Romans:aucune mesure vis à vis de la population.

je trouve que les autorités se foutent carrément de la population.
autour de moi PERSONNE n'a confiance .

le message officiel est clair:
il y a eu une fuite d'uranium:c'est RIEN,passez votre chemin!

j'ai regardé la com de la préfecture:
ils ne veulent communiquer qu'avec les journalistes.

et les parents inquiets pour leurs enfants,c'est de la merde?
c'est illégitime de vouloir avoir des explications de la part des gens RESPONSABLES?

une copie du communiqué du préfet,représentant de l'état:


RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Liberté  Égalité  Fraternité
PRÉFECTURE DE LA DRÔME
Valence, le 18 juillet 2008
CABINET DU PREFET
BUREAU DE LA COMMUNICATION INTERMINISTERIELLE
COMMUNIQUE DE PRESSE
Incident sur le site FBFC de Romans-sur-Isère
Jeudi 17 juillet 2007, à l'occasion d'une opération de maintenance, l'entreprise FBFC a
constaté :
- d'une part, qu'une canalisation, reliant l'installation de recyclage de l'atelier de CERCA à la
station de traitement des effluents du site, était endommagée,
- d'autre part, la présence de boues dans la gaine technique bétonnée protégeant la
canalisation.
La neutralisation de la tuyauterie défaillante a été réalisée par l'exploitant. Les autorités
(préfecture et autorité de sureté nucléaire) ont été informées de la situation.
Les boues observées, au droit de la canalisation endommagée, ont fait l'objet d'une analyse
concluant à la présence d'une très faible quantité d'uranium. La situation ne présente pas de
critère d'urgence radiologique et n'a pas justifié la mise en oeuvre du plan d'Urgence Interne
(PUI) de l'entreprise.
Une inspection réactive diligentée par l'autorité de sureté nucléaire, la nuit dernière, a permis
de confirmer que :
– l'incident est circonscrit à l'intérieur du site FBFC de Romans, dans la gaine technique
bétonnée,
– n'entraine aucun impact sur l'environnement, notamment sur la nappe phréatique, ce qui
ne présente aucun risque pour l'eau potable.

Par conséquent aucune mesure particulière n'est à mettre en place vis à vis de la population.

L'incident est classé de niveau 1 sur l'échelle Internationale des Évènements Nucléaires,
allant de 1 à 7 et a été traité normalement par l'exploitant.

Contacts presse :
Michèle FOURNIOL tél. : 04.75.79.29.46 et 06.07.70.77.76
Marie-Claude ESTOUP tél. : 04.75.79.29.37
Site de l’Etat en Drôme www.drome.pref.gouv.fr
3, boulevard Vauban – 26030 VALENCE Cedex 9 – Téléphone : 08 21 80 30 26- Télécopie : 04 75 42 87 55

LE N0 DE TEL EST UN REPONDEUR QUI NE DONNE AUCUNE INFORMATION;

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carton rouge pour un préfet qui n'a aucune considération pour la population de son département,

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de plus,

carton ROUGE spécial pour la directrice d'AREVA pour qui le seul problème dans cette histoire était le risque de PERTE de SON POSTE.

tous ces gens si bien payés pour mentir à la population et servir de temps en temps de fusiles me donnent la nausée .

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pour avoir une information CREDIBLE,
va-t-il falloir créer une association de citoyens indépendante afin d'exiger une parfaite transparence et un dialogue sain(c'est à dire non pollué par les politiques)entre les citoyens et ceux qui courrent le risque de les polluer?

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une autre question que je me pose:

on parle de monter l'amende des pollueurs maritimes à 15 millions d'euros.
les pollueurs nucléaires ,EUX,ne risquent rien à part leur poste s'ils sont choisis comme fusibles.

à Romans on connaissait le problème.
la direction n'a pas réagit car elle ne risque rien.

si on ne crée pas les conditions pour qu'elle réagisse la prochaine fois,ça recommencera et on finira par avoir des morts !

comme il n'y a que le pognon qui les intéresse,je crois qu'il faut taper là où il y a des chances qu'ils aient mal.

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tout va très bien madame la marquise:

Romans-sur-Isère : faible fuite d'uranium
Source : AFP18/07/2008 Mise à jour : 12:30
.
Selon un représentant de l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) à Lyon, la rupture de canalisation dans une usine exploitée par une filiale d'Areva à Romans-sur-Isère (Drôme), révélée vendredi, a causé un "épanchement d'uranium d'une quantité comprise entre 120 et 750 grammes". Confirmant que la canalisation en cause était "défectueuse depuis longtemps", sans donner plus d'indications, il a assuré qu'il "n'y (avait) pas d'impact sur l'environnement". Dans un communiqué, l'ASN a affirmé vendredi que "la rupture de cette canalisation enterrée daterait, selon l'exploitant, de plusieurs années".

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Bertholet n'est pas en reste:
il nous refait le coup de la frontière qui arrête le nuage en y ajoutant
sa touche personnelle:
pour lui,
c'est l'enceinte de l'entreprise qui stoppe les radiations.
on savait déjà qu'il prenait les gens pour des cons mais là il bat son record.

18/07/2008 - 13:13
Romans-sur-Isère: Les inquiétudes
Le maire de Romans-sur-Isère, où a été déclarée vendredi une fuite dans un site nucléaire, Henri Bertholet, tente de rassurer la population de cette commune de 33 000 habitants. "Après l'incident de Tricastin, nous sommes dans une situation particulière et les gens sont inquiets.

Nous les rassurons en leur disant qu'il n'y a aucun danger, qu'il peuvent continuer à consommer l'eau", a-t-il déclaré. Selon lui, l'incident n'a pas de conséquences sur l'environnement. Il se fonde sur les informations transmises par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). "Cette fuite est sans danger car elle reste à l'intérieur de l'enceinte de l'entreprise".

mercredi 9 juillet 2008

le succès est dû à André Duny

et toute l'équipe Cen
Françoise Maquin
Marie Noëlle
Leslie
Corine
Odile
Alain

et aussi
l'équipe de Caracole de suc
à Saint fortunat près de Vernous en Ardèche
tel:04 75 58 19 39
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une dédicace toute particulière pour Jérôme Prévieux qui m'a bien aidé pour l'atelier "construire en paille"


Jérôme est un "être rare"
en plus d'une humanité attentive aux autres,
c'est un véritable puit de sciences concernant les techniques de construction en paille.

notre complémentarité lors de l'organisation de chantiers participatifs m'avait déjà bluffé,
mais son adaptation immédiate à l'éducation populaire et la pertinence de ses interventions forcent encore plus mon admiration.
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merci aussi pour la fête musicale nocturne improvisée de samedi soir

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le cadre du week-end était magifique

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le week-end de la CEN à Caracole de suc consacré à l'écoconstruction et habitats groupés



il y avait beaucoup de participants.
il a fallu bloquer le nombre de participants pour respecter le lieu

je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé.

c'était intense.
c'était riche
plein de bons apprentissages et d'excellents rapports humains.
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le chameau pour remplacer le tracteur.

Le tracteur, espece en voie d'extinction, Le Monde, 05/07/08
Julien Bouissou, New Delhi correspondance

En raison de la hausse du prix de l'essence, les agriculteurs du Rajasthan abandonnent leur tracteur pour le chameau. Un moyen de transport certes plus lent, mais bien plus economique
Son vieux tracteur ne lui sert plus qu'a ecouter des chansons d'amour au moment de la sieste. Hukma Ram, un agriculteur qui possede 35 hectares de terres, a bien du se rendre a l'evidence depuis que le vendeur de bidons d'essence, situe a 25 kilometres de chez lui, a augmente ses prix : rouler en tracteur est devenu un luxe. Il a finalement redecouvert un autre moyen de transport, plus economique, qui peut charger jusqu'a 250 kg de marchandises, avance a une vitesse moyenne de 30 km/h, ne tombe jamais en panne et, surtout, ne consomme pas d'essence.
"Le chameau est l'avenir du tracteur", glisse-t-il, avec un large sourire entre ses oreilles percees de boucles d'or. Sur les routes qui traversent les paysages desertiques du Rajasthan, les chameaux n'ont jamais ete aussi nombreux a tirer, sous un soleil de plomb, des charrettes transportant des bidons d'eau, des villageois ou encore du materiel agricole. "C'est plus lent mais ca ne consomme que de l'eau et des feuilles d'arbustes", marmonne Hukma Ram.
Depuis la hausse du prix de l'essence, les vacances des chameaux sont terminees. Ils ne sont plus autorises a paitre en liberte, comme c'etait l'usage a cette periode de l'annee, et ont droit a seulement quelques jours de repit pendant la mousson. "Nous ne disposons que de tres peu de temps pour mettre les semences en terre. Le tracteur devient alors indispensable", explique Hukma Ram. Le reste de l'annee, le vehicule reste au garage, protege du sable dans une cahute de bois. Les paysans ne sont pas prets a s'en separer. "Meme si un proprietaire de tracteur achete des chameaux, il reste avant tout un proprietaire de tracteur", previent Hukma Ram. L'animal n'est pas encore devenu un signe exterieur de richesse, mais cela ne saurait tarder. Il est devenu rare, et son prix ne cesse d'augmenter.

A la foire de Pushkar, la plus importante du pays, qui a lieu tous les hivers dans un village du Rajasthan, un chameau se vend en moyenne 300 euros, soit cinq fois plus qu'il y a quatre ans. Desormais, la clientele vient de loin, notamment des grandes villes, car le chameau est capable de passer des dunes de sable au bitume sans sourciller. "Il sait gerer la circulation tout en restant serein. On le conduit comme une voiture. Un coup a droite pour accelerer, et un coup a gauche pour freiner", assure Hukma Singh, un vendeur.
Le chameau est le seul moyen de transport qui offre un retour sur investissement aussi rapide. Avec une charrette qui ne coute que 500 euros, la mise de depart est raisonnable. "Il y a tellement d'embouteillages en ville que ca ne sert plus a rien de s'acheter une petite camionnette pour aller plus vite", insiste Hukma Singh.

Preserver les chameaux
L'immatriculation des chameaux est devenue une precaution d'usage depuis que les vols se sont repandus. Sur les fesses gauches de ses cinq betes, Hukma Ram a tatoue au fer rouge le symbole de son village. Seuls les males, reputes pour leur endurance, peuvent travailler. Les femelles, elles, elevent leur progeniture. La tache est d'autant plus precieuse que la population des chameaux a diminue de moitie au cours des dix dernieres annees. Ils ne seraient plus que 450 000 aujourd'hui, d'apres les chiffres du gouvernement indien.
"La politique d'irrigation menee par le gouvernement a considerablement reduit les surfaces de paturage au profit des surfaces cultivees", explique Hanwant Singh, responsable de l'ONG Lokhit Pashu-Palak Sansthan, qui lutte pour la preservation des chameaux. Les animaux sont egalement les victimes des exercices militaires menes par l'armee indienne. Le desert du Thar se situe a la frontiere entre le Pakistan et l'Inde, et a quelques kilometres de Pokhran, le lieu utilise par l'Inde pour ses essais nucleaires. "Au moindre accident, le chameau meurt faute de soins veterinaires", deplore Hanwant Singh.
Depuis que le tracteur a fait son apparition sur les routes du Rajasthan, le metier d'eleveur, transmis de generation en generation, a vu son image se degrader. Dorenavant, les eleveurs, qui profitent de la hausse des prix du chameau, veulent a tout prix investir dans l'education de leurs enfants. "Je veux que mes garcons aillent a l'ecole pour qu'ils aient une vie differente de la mienne. Je ne souhaite pas qu'ils passent leur existence loin de la famille, a manger du pain et a boire du lait de chamelle", avoue Pradeep Ram, le visage burine par le soleil.
Mais, pour assurer un avenir a ses enfants, encore faut-il placer son argent en securite. Faute d'agences bancaires dans le desert, les eleveurs n'ont pas d'autre choix que conserver leurs economies au fond d'une armoire. "Ce qui n'est pas sans risque", soupire Pradeep Ram, depite. Les souris lui ont fait perdre l'equivalent de la moitie d'un chameau en grignotant ses billets pendant la nuit.
Le succes du "nouveau tracteur du desert", capable d'avancer sans essence, cause bien des soucis aux concessionnaires de la region. "Les terres sont transmises a plusieurs heritiers, ce qui conduit a un morcellement des surfaces cultivees. Quand on a si peu de terrain, il est difficile d'acheter un tracteur", analyse Sudeep Aggarwal, un vendeur de tracteurs base a Jaisalmer. Sur un tableau noir, les chiffres inscrits a la craie sont plusieurs fois barres, avant d'aboutir au prix final. Les tracteurs sont vendus au rabais.
Les premiers agriculteurs, qui sous-estimaient le cout d'entretien de la machine, reviennent au bout de trois ou quatre mois pour le revendre. Sudeep Aggarwal pense donc a se diversifier. "Mais le patron est reticent, car vendre des animaux pourrait nuire a la reputation de l'etablissement", regrette-t-il en passant la main sur son front noirci par le cambouis. Tout juste est-il parvenu a lui faire accepter de vendre des etuis en peau de chameau pour proteger les essuie-glaces du sable. Puis, apres un moment de silence, il finit par admettre que "Ford ou Massey Ferguson auraient sans doute du mal a accepter que l'on mette en concurrence leurs tracteurs avec des chameaux".
<http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/07/05/le-tracteur-espece-en-voie-d-extinction_1066799_3234.html#ens_id=1066881>

les carburants verts seraient responsables de 75 % de la flambée des prix . 206 milliards d'euros volés aux pauvres.105 millions de pauvres en plus

les chiffres et surtout la somme de souffrances qu'ils induisent donnent le tournis.
dans quel monde allons-nous faire vivre nos enfants?
allons-nous laisser perpétrer impunément ces crimes contre l'humanité?
xavier Beulin: un nom de plus à ajouter à la liste des criminels
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Agriculture. Crise alimentaire : la Banque mondiale accable les biocarburants, Liberation, 05/07/08
Laureen Ortiz

Les carburants verts seraient responsable de 75 % de la flambee des prix.


Question ultrasensible : quel est le veritable impact des biocarburants sur la hausse des prix alimentaires, qui, selon la Banque mondiale (BM), a coute 324 milliards de dollars (206 milliards d’euros) aux consommateurs des pays pauvres en 2007 ?

Un rapport tenu secret de la Banque, rendu public vendredi par le quotidien britannique The Guardian, revele que l’essor des carburants vegetaux serait responsable de 75 % de cette flambee mondiale. Flambee vertigineuse qui pourrait faire plonger plus de 105 millions de personnes dans la pauvrete.

Porte-a-faux.
Enorme decalage avec les estimations officielles du departement americain de l’Agriculture, qui evoque un impact de 3 %.
Selon The Guardian, le rapport n’est pas publie afin d’eviter de mettre l’institution de Washington en porte-a-faux avec l’administration Bush, qui subventionne largement le developpement du bioethanol (a base de mais).
Si les biocarburants sont de plus en plus critiques, aucune etude n’avait fait etat d’un tel effet. L’Union europeenne estime que «l’impact a long terme des biocarburants sur les prix des cereales ne depassera pas 3 a 6 % par rapport aux prix de 2006».

Plus recemment, la FAO et l’Organisation de cooperation et de developpement economique (OCDE) estimaient a 30 % l’impact des biocarburants sur les dix prochaines annees.

«Il faut distinguer les etudes prospectives des etudes faites sur le passe, souligne Stephan Tangermann, directeur de l’agriculture a l’OCDE. Celle de la BM concerne 2002-2008. Il est tres difficile de mesurer le pourcentage de tous les facteurs sur la hausse des prix. Ce qui est sur, c’est que 60 % de la hausse de la demande mondiale en cereales et huiles vegetales entre 2005 et 2007 [periode sur laquelle les prix ont explose, ndlr] etait due aux biocarburants

L’economiste de la BM Don Mitchell a calcule le prix d’un panier de denrees entre janvier 2002 et fevrier 2008, et mesure une hausse globale de 140 %, explique Tangermann. Sur ces 140 %, 35 % seraient imputables a la hausse des prix de l’energie, des engrais et a la faiblesse du dollar. La part des biocarburants (de 75 %) prend en compte une «chaine de consequences»: la baisse des stocks mondiaux, la speculation et les freins a l’exportation.


«Stupide». Xavier Beulin, a la tete de la filiere francaise des huiles et proteines vegetales, botte en touche : «Cette etude est stupide.
Il faudrait plutot mesurer l’effet des politiques de l’Argentine sur le soja, de la Russie sur les cereales ou de la Thailande sur le riz [dont le prix a explose mais qui ne sert pas a la production de biocarburants]».

En France, 800 000 hectares de colza etaient cultives en 2007 pour l’energie, contre 700 000 pour la filiere alimentaire.

Et cette concurrence des cultures, decrite comme une distorsion du marche dans le rapport Mitchell, risque d’aggraver la crise alimentaire mondiale. Theme majeur du prochain G8, au Japon a partir de lundi.
<http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/337109.FR.php>

mardi 1 juillet 2008

réclamer l'interdiction de vente des pesticides indétectables dans la nourriture

alors que ça devrait être une simple mesure de bon-sens,cette demande légitime sonne comme une UTOPIE.
quel monde créons nous pour nos enfants ?

QUI décide que l'argent gagné par les pollueurs est plus légitime que la santé des consommateurs?

si ce sont NOS représentants,il y a des questions à se poser sur LA LEGITIMITE DE NOS REPRESENTANTS et plus généralement sur LE TYPE DE SOCIETE basé sur l'argent et l'accaparement par certains de toutes les richesses.
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Pesticides : la liste noire de Greenpeace, Novethic, 20/06/08
Rouba Naaman

Apres avoir dresse la liste des pesticides dangereux utilises dans le monde, Greenpeace passe au crible les 5 principales entreprises productrices de phytosanitaires. Aucune n’evite les critiques, et toutes sont accusees de mettre gravement en danger la sante des populations et celle de l’environnement.
L’ONG reclame une demarche forte de l’Union europeenne pour limiter l’impunite des multinationales.

« Les portefeuilles sales de l’industrie des pesticides ».

Des le titre de son rapport, Greenpeace accuse, et son plaidoyer est plutot inquietant.
L’ONG environnementale a examine les produits phytosanitaires proposes par les entreprises leaders du secteur : les Allemands Bayer Crop Science et BASF, les Americains Dow Agro-Science et Monsanto, et le Suisse Syngenta, qui a eux cinq representent les trois quarts du marche des pesticides.

Le rapport est accablant pour la filiere et alarmant pour les consommateurs du monde entier.

En janvier 2008, Greenpeace sort un rapport intitule « Black list of pesticides ».
Cette liste noire des pesticides recense les produits phytosanitaires qui menacent la sante et l’environnement.
Selon ce texte, 170 pesticides utilises dans l’Union europeenne et 327 utilises dans le monde sont dangereux pour la sante humaine.

Greenpeace demande alors que ces substances soient progressivement interdites.

Elle publie ensuite la liste des pesticides pour lesquels la toxicite ne peut etre ni confirmee ni infirmee, faute d’information publique suffisante.
Ce rapport, familierement denomme « Yellow list », n’indique certes pas de dangerosite averee, mais temoigne du secret, pretendu industriel, qui regne sur les produits phytosanitaires.


En publiant mi-juin le 1e classement au monde des principales compagnies productrices de pesticides, la section allemande de l’ONG a donne le coup de grace a la filiere.
Basee sur les risques et les effets de ces pesticides sur l’organisme et l’environnement, l’etude a considere 512 substances, et litteralement compte les points : 2 points si le produit appartient a la Black list, 1 s’il appartient a la Yellow list, ou s’il ne peut etre detecte dans l’alimentation.
Le total, deja peu glorieux, a ete reevalue selon les parts de marche de l’entreprise.
Le rapport conclut a de grandes differences entre les impacts sur la sante et l’environnement des 5 multinationales etudiees.

Toutes categories confondues, Monsanto reste le « leader » du toxique, mais, au final, les cinq firmes sont sur le banc des accuses.

Un tiers des pesticides sur le marche sont dangereux

Pres de la moitie des pesticides produits par les societes etudiees font partie de la Black list. Il s’agit principalement d’insecticides.
Autrement dit, plus d’un tiers des phytosanitaires mis sur le marche mondial presentent un risque pour la sante humaine et pour l’environnement.
Monsanto propose moins de principes actifs que ses concurrents, mais ils font tres largement partie de la liste noire. 60% des 15 produits vendus par Monsanto sont dangereux, contre 53% pour Bayer (163 substances), 48% pour BASF (45), et 39% pour Dow (29) et Syngenta (69). En parts de marche, Bayer et Syngenta sont les entreprises qui vendent le plus de substances dangereuses pour la sante humaine.

En moyenne, seuls 16% des pesticides produits par ces cinq entreprises, Monsanto en tete, font partie de la Yellow list.
Monsanto est egalement l’entreprise qui propose le plus de pesticides non detectables (75%, contre 50% chez Dow).

Ces substances, qui ne peuvent etre detectees dans la nourriture, faute de moyens scientifiques adequats, posent le probleme du principe de precaution.

Greenpeace reclame un suivi, du producteur aux assiettes, de la presence de pesticides dans l’alimentation, et demande qu’aucun pesticide indetectable ne soit autorise.

Elle interpelle egalement les « acteurs impliques dans le secteur alimentaire doivent remplacer les pesticides de la Black list par d’autres substances ».

L’Europe doit legiferer
L’ONG formule par ailleurs plusieurs recommandations a l’Union europeenne.
Outre une aide a la recherche de substituts aux substances dangereuses, elle propose la validation systematique des pesticides avant leur mise sur le marche.
Appel presque entendu par les ambassadeurs europeens, qui ont decide la revision des lois en vigueur sur les pesticides.
Les ministres de l’agriculture de l’Union devraient ainsi debattre lundi 23 juin de la possibilite de reduire le nombre des produits phytosanitaires autorises.
En parallele, le parlement europeen a annonce que 33 polluants, dont de nombreux pesticides, seraient soumis a des normes de qualite environnementale d’ici 2018.

Une echeance qui parait bien lointaine, et qui ne risque pas de porter atteinte a l’economie du secteur :
les 5 entreprises leaders ont realise 18,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur les pesticides en 2007.

Voir aussi : Le rapport de Greenpeace « The dirty portfolios of the pesticides industry » (en anglais)
<http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=116696&titre=Pesticides%20:%20la%20liste%20noire%20de%20Greenpeace>

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je crois qu'il est important de recaser cet article dans son contexte.

grennpeace fait un travail intéressant mais en ne s'occupant que de l'agriculture des pays riches où vivent ses donateurs,elle fait une grave erreur de stratégie car ,au final,elle ne contrera rien.

je tiens à rappeler,pour ceux qui n'ont pas suivi le blog que l'industrie des pesticides a bien compris qu'en Europe et aux états unis elle va être obligée de lacher du lest,alors

sa stratégie a changé:

elle est en train de mettre en place,avec l'aide de la FAO,Jacques Diouf,Kofi Annan,le FMI,le G8, une pseudo "REVOLUTION VERTE" en Afrique dont le but est d'imposer l'utilisation de pesticides et d'OGM sur toutes les terres cultivables du continent.

grace à la main-d'oeuvre pas chère et à la terre pas chère,les produits OGM et pleins de pesticides déferleront ensuite sur le marché Européen au nom de la libre concurence.
et on finira de toutes façons par les bouffer,même dans nos pays riches.
c'est quasi imparable si on n'arrête pas le processus à la source.


la clé de cette stratégie,pour l'instant,ce sont des institutions internationales et des politiciens achetés par les fondations GATES et ROCKEFELLER,
des politiciens qui n'hésitent pas à se servir de l'arme de la FAIM pour arriver à leurs FINS.

c'est eux qu'il faut bloquer en dénonçant leurs pratiques et leurs buts.

archives

Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.