Paysan Bio

Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

dimanche 2 février 2014

ARNAQUE la toxicité des formulations commerciales des pesticides n'est pas testée en France

Les pesticides jusqu'à "mille fois plus toxiques" qu'annoncé selon une étude, AFP, 30/01/14, 17:01 Paris (AFP) - Le professeur Gilles-Eric Séralini, auteur d'une étude controversée sur des effets d'un OGM et du pesticide Roundup sur des rats, persiste et signe avec un nouvelle étude montrant selon lui que les pesticides sont "deux à mille fois plus toxiques" qu'annoncés. "Nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits tels qu'ils étaient vendus aux jardiniers, aux agriculteurs, étaient de 2 à 1.000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo à moyen et long terme", a-t-il déclaré jeudi à l'AFP. Avant mise sur le marché, seuls les effets de la substance active sont évalués et non ceux des produits commercialisés auxquels ont été ajoutés des adjuvants. "Il y a méprise sur la réelle toxicité des pesticides", a insisté le professeur Séralini, précisant qu'il y a toxicité "quand les cellules commencent à se suicider" au contact du produit et "qu'elles meurent en quantités beaucoup plus significatives que les cellules contrôles". L'étude, publiée il y a quelques jours dans la revue Biomed Research International (groupe Hindawi) à comité de lecture, est signée du professeur Séralini ainsi que d'autres membres de l'université de Caen, où se trouve son laboratoire, et du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen). Elle a été réalisée in vitro sur cellules humaines sur neuf des "principaux" pesticides utilisés dans le monde: trois herbicides (Roundup, Matin El, Starane 200), trois insecticides (Pirimor G, Confidor, Polysect Ultra), et trois fongicides (Maronee, Opus, Eyetak). Elle conclut que sur 9 de ces pesticides, "8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif", et pointe du doigt les adjuvants qui "sont souvent gardés confidentiels et sont déclarés comme inertes par les fabricants". Les conclusions de l'étude choc du professeur Séralini sur les effets des OGM et du Roundup sur des rats, publiée en 2012, avaient été contestées par l'Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) et l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). La revue Food and chemical toxicology (groupe Elsevier), qui l'avait publiée, a retiré l'article en novembre dernier. Le professeur Séralini avait relié cette décision de retrait à l'arrivée dans le comité éditorial de la revue de Richard Goodman, "un biologiste qui a travaillé plusieurs années chez Monsanto". Conduite en secret pendant deux ans, l'étude démontrait, selon son auteur, un risque accru de tumeurs mammaires et d'atteintes hépato-rénales pour les rats nourris avec le maïs OGM, associé ou pas à l'herbicide Roundup, deux produits du fabricant Monsanto. La nouvelle étude du Pr Séralini a été saluée jeudi par l'ONG Générations Futures. "Nous demandons que des tests sur les effets chroniques de ces formulations de pesticides soient rendus obligatoires au niveau national et européen au plus vite, c’est une exigence de santé publique!", a déclaré son porte-parole, François Veillerette, dans un communiqué.

lundi 8 avril 2013

Cahuzac n'est pas le seul pourri: les 544 financiers de l'UMP


.WikiStrike.comLa liste secrète des 544 financiers de l'UMP

La liste secrète des 544 financiers de l'UMP









Mediapart s’est procuré l’annuaire des membres du Premier Cercle, le club des grands donateurs de l’UMP. Paradis fiscaux, lobbying des multinationales, influences étrangères, possibles contournements de la loi sur le financement des partis : l’étude de cette liste, éditée en juin 2007 et que l’UMP tient secrète depuis, illustre les liens incestueux entre argent et politique. Révélations.











Ils sont 544, très majoritairement des hommes. Ils sont riches et puissants. Certains sont célèbres, d’autres parfaitement inconnus du grand public. Mais tous ont un point commun : ils faisaient partie en 2007 du Premier Cercle, le club très select des grands donateurs de l’UMP, dont Mediapart s’est procuré l’annuaire. L’étude détaillée de cette liste inédite, que l’UMP tient secrète, comme tous les partis le font avec leurs grands donateurs, révèle autant qu’elle interroge sur le tabou français des liens incestueux entre argent et politique, entre intérêts privés et esprit public.



Éditée en juin 2007, au lendemain de l’élection de Nicolas Sarkozy, elle révèle tout d’abord la surreprésentation de la haute finance, notamment des banques (Goldman Sachs), des fonds d’investissement et des hedge funds, en lien avec des paradis fiscaux, dans les financements du premier parti de France (en nombre d’adhérents). La part des “délocalisés” du fisc français, installés en Suisse, en Belgique ou à Londres, saute également aux yeux.



Cette liste dévoile aussi une forme, à peine déguisée, de lobbying de grandes entreprises (françaises ou étrangères) et la présence, dans les rangs du Premier Cercle, de plusieurs personnalités étrangères influentes (pour l’essentiel anglo-saxonnes) dont les liens avec la France semblent a priori plus que limités, si ce n’est inexistants.



Elle interroge ensuite sur les possibles compromissions du précédent gouvernement, quand il s’est montré peu regardant avec certains fraudeurs fiscaux, membres du Premier Cercle. Éric Woerth, son principal animateur à l’époque, est désormais poursuivi pour « trafic d’influence » à Bordeaux dans le cadre de l’affaire Bettencourt, pour avoir négligé la frontière entre ses fonctions politiques de trésorier de l’UMP et celles de ministre du budget.



Cette liste soulève enfin des questions concrètes sur de possibles détournements de l’esprit de la loi sur le financement de la vie publique française.



Autant de raisons qui, face à l’opacité organisée et le soupçon qui entourent les grands donateurs d’un parti, incitent aujourd’hui Mediapart à enquêter sur les membres du Premier Cercle de juin 2007, au nom d’une exigence de transparence, comme c’est la règle aux États-Unis, au Canada ou à l’échelon européen. Rendre publique pour tous les partis la liste de leurs riches donateurs, dont le patrimoine personnel et l’activité professionnelle interfèrent avec la sphère publique, permettrait de prévenir conflits d’intérêts, trafics d’influence ou favoritisme.



Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les 544 membres du Premier Cercle de juin 2007, 147 appartiennent au monde de la haute finance. Les plus grands banquiers de la place sont dans la liste : Charles de Croisset (Goldman Sachs), Michel David-Weill (Lazard), David de Rothschild (Rothschild), Nicholas Clive-Worms (Banque Worms), Édouard de Ribes (Rivaud), Charles-Henri Filippi (HSBC)…



S’agissant de la dizaine de grands donateurs de l’UMP résidant en Suisse, une majorité sont banquiers : Henri Danguy des Déserts (ancien de SG Private Bank), Jean-François de Clermont Tonnerre (banque Hottinger), Aimery Langlois-Meurinne (ancien de GBL et Meryll Linch), Christophe Mazurier (banque Pasche) ou Marc Odendall (ancien de Meryll Linch et JP Morgan).



Trois responsables de Lehman Brothers, dont la faillite en septembre 2008 a révélé des pratiques comptables plus que douteuses du géant bancaire, figurent également dans l’annuaire du Premier Cercle : Nicolas Pourcelet (managing director), Alexandre Capez (head of structured volatility) et Benoît d’Angelin (co-director investments Europe).



Trois cadres de la banque d’investissements new-yorkaise Cantor Fitzgerald, spécialisée dans le courtage de bons du Trésor américain et liée à la Réserve fédérale de New York, ont financé l’UMP : Alexandre Artus, Avi Bouhadana et Michael Halimi. Les trois ont élu domicile entre Londres et New-York.



Les hedge funds, ces fonds spéculatifs opaques et dérégulés, symboles du « capitalisme de casino », sont eux aussi bien représentés par leurs dirigeants dans la liste des grands donateurs de l’UMP : Talaris Capital, Concerto Capital Management, Alphagen, Centaurus, Blackstone, Amber Capital… La plupart d’entre eux sont liés de très près aux paradis fiscaux, ceux-là mêmes que Nicolas Sarkozy dit avoir fait disparaître une fois élu – ils ne se sont en réalité jamais aussi bien portés.



Les cas goldman sachs et pizzorno



Cela ressemble à une galaxie. En affinant les recherches sur les membres du Premier Cercle, plusieurs dirigeants ou cadres supérieurs d’une même entreprise apparaissent dans la liste des riches donateurs de l’UMP. Le cas le plus flagrant est celui de la banque Goldman Sachs, dont un récent documentaire diffusé sur Arte, Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde, a montré les liaisons dangereuses entretenues avec le monde politique.



Pour ce qui concerne l’UMP, nous avons pu recenser pas moins de huit responsables de la banque dans la liste des membres du Premier Cercle : Jean-Luc Biamonti (managing director), Charles de Croisset (vice-président Europe), Isabelle Ealet (responsable mondiale commodities), Laurent Dupeyron (co-dirigeant de l’european equity), Pierre-Henri Flamand (directeur du desk global), Hugues Lepic (banquier associé), Philippe Khuong-Huu (chef du département global interest rates products) et le trader Carole Bettane.



Est-ce un hasard ? Une convergence de convictions personnelles ? Ou un authentique lobbying d’un géant mondial de la finance. Chez Goldman Sachs, on répond qu’il s’agit d’une « coïncidence » et que c’est « à titre personnel que de l’argent a été versé à l’UMP ».



Autre cas d’école, celui du groupe Pizzorno, spécialisé dans le traitement des déchets. La société, basée à Draguignan (Var), est impliquée dans une affaire de corruption présumée en Tunisie où elle a fait travailler l’ancien ministre de la défense François Léotard. L’annuaire du Premier Cercle fait apparaître qu’une grande partie du comité de direction du groupe a rejoint le club des grands donateurs de l’UMP : Francis Pizzorno (PDG), Frédéric Devalle (directeur général), Maria-Pilar Carrozza (directrice financière), Philippe Bonifacio (directeur juridique) et Frédéric Balse (directeur de la propreté).



Joint à plusieurs reprises ces derniers jours, Francis Pizzorno, le fondateur du groupe, a refusé de répondre à nos questions. « Je n’ai rien à vous dire. Écrivez ce que vous voulez. Allez vous faire voir »,s’est-il emporté.



Le cercle des ennemis de l’impôt



Ils ne parlent que de ça. Selon un ancien membre du Premier Cercle, la question fiscale est – avec les 35 heures – le premier sujet de conversations des membres du Premier Cercle quand ils sont réunis par l’UMP, généralement à l’hôtel Bristol (à deux pas de l’Élysée) ou au cercle Interallié.



De fait, outre les “exilés” fiscaux et les représentants d’institutions implantées dans les paradis fiscaux, le Premier Cercle compte en son sein plusieurs personnes qui ont maille à partir avec l’administration au sujet de leurs impôts.



Exemple avec l’homme d’affaires Maurice Bidermann, à l’origine de l’affaire Elf dans les années 1990. Toujours assis au premier rang lors des réunions du Premier Cercle, très actif dans les discussions, Maurice Bidermann est un homme de réseaux, proche d’Éric Woerth et de Claude Guéant.



Officiellement ruiné en France, au point de ne pas pouvoir payer les dommages exigés dans l’affaire Elf, il jongle pourtant avec les holdings au Luxembourg, en Suisse et au Liban, comme l’a déjà raconté Mediapart. En 2006, l’épouse de Maurice Bidermann, la seule du couple officiellement domiciliée en France, a reçu un avis de notification des services fiscaux. Moins d’un an après, le 8 juin 2007, un mois après l’élection de Nicolas Sarkozy, le fisc lui faisait savoir que le contrôle était finalement achevé « sans rectification ». Un cas rare pour l’administration fiscale…



Maurice Bidermann est également associé avec un financier libanais de premier rang, le cheik Bechara el-Khoury, actionnaire entre autres de la banque Audi Bank. Membre lui aussi du Premier Cercle, Bechara el-Khoury a été nommé en 2009 consul de… Monaco.



D’autres illustres “ennemis” de l’impôt français se retrouvent dans l’annuaire. Comme Patrice de Maistre, l’ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, grand chef d’orchestre de la fraude fiscale de l’héritière de L’Oréal et lui-même détenteur d’un compte à la HSBC en Suisse, comme l’a raconté l’ancien procureur de Nice, Éric de Montgolfier. En janvier 2008, le ministre du budget et trésorier de l’UMP, Éric Woerth, remettra la Légion d’honneur à Patrice de Maistre, qui se trouve aussi être l’employeur de sa femme. Le mélange des genres vaut aujourd’hui à l’un et à l’autre des mises en examen pour « trafic d’influence » par le juge bordelais Jean-Michel Gentil.



André Bettencourt, le défunt mari de la multi-milliardaire Liliane Bettencourt, dont le fisc a découvert l’étendue de l’évasion fiscale en 2010 après la publication des enregistrements clandestins de son majordome, était, lui aussi, membre du Premier Cercle en juin 2007. Les Bettencourt étaient détenteurs de douze comptes à l’étranger non déclarés au fisc, mais ne seront contrôlés qu’après les révélations de Mediapart sur leur patrimoine trois ans plus tard. Jusque-là, et depuis des décennies, le fisc ne s’est jamais penché sur leur situation fiscale. Du jamais vu.



La bataille familiale pour le contrôle de la fortune du clan n’a pas empêché Françoise Bettencourt, la fille de Liliane et André, et son mari Jean-Pierre Meyers, de s’inscrire eux aussi au Premier Cercle, animé par Éric Woerth.



Autre exemple, celui de Guy Wildenstein, homme d’affaires et marchand d’art, au cœur avec son frère Alec de lourds soupçons judiciaires et fiscaux au sujet de l’héritage pharaonique – on parle de 4 à 5 milliards d’euros – légués par leur père. La justice a mis au jour un réseau complexe de trusts domiciliés dans un nuage de paradis fiscaux (Bahamas, Guernesey, îles Vierges britanniques…). Alec et Guy Wildenstein sont tous deux membres du Premier Cercle et la question d’éventuelles protections politiques sur leur situation fiscale est aujourd’hui ouvertement posée.



Dernière illustration avec l’ancien président du Medef, Ernest-Antoine Seillière, autre membre du Premier Cercle visé par des soupçons de « fraude fiscale ». Le parquet de Paris a ouvert une enquête au mois du juin à la suite d’une dénonciation de Bercy. Président du conseil de surveillance du groupe Wendel, le baron Seillière est soupçonné d’avoir monté une opération financière frauduleuse lui ayant permis de toucher 65 millions d’euros, sans verser un centime d’impôt. Son domicile et le siège de Wendel ont été perquisitionnés mardi 25 septembre, selon Le Monde.



Des familles engagées



Dans la liste, certains patronymes se multiplient comme des petits pains. La famille Guerrand-Hermès (groupe de luxe Hermès), par exemple, se distingue avec cinq représentants. Le cas le plus frappant ? Quatorze Mulliez (Gérard, Thierry, Vianney, André, Arnaud, Marie, etc.), membres d’une des familles les plus riches de France, aux manettes de la holding propriétaire du groupe Auchan. Quant au Franco-Libanais Jacques R. Saadé, PDG de la troisième compagnie de fret maritime au monde (CMA-CGM), il a rejoint le Premier Cercle avec quatre de ses proches, dont son fils Rodolphe.



Si la CMA-CGM est peu connue du grand public, l’un de ses yachts de luxe baptisé Le Ponant, 88 mètres de long, a fait la Une des journaux en avril 2008, pris en otage par des pirates somaliens au large du golfe d’Aden. À l’époque, alors que Rodolphe Saadé, directeur général de la société, négocie à la radio avec les pirates sous la supervision du GIGN, Jacques Saadé, le père, rencontre son ami Nicolas Sarkozy à Paris à plusieurs reprises, pour discuter des opérations. Faut-il payer la rançon ? Tout de suite ? Au bout d’une semaine, la trentaine d’otages sera libérée par la marine française (voir ici).



Après tout, rien de surprenant. On partage souvent les mêmes convictions en famille. Mais dans certains cas, d’après un témoignage recueilli sous le sceau de l’anonymat, des membres du Premier Cercle contournent la loi (qui leur interdit de verser personnellement plus de 7 500 euros), en proposant un « deal » à leurs proches (parents ou amis) : « Tu signes un chèque au bénéfice de l’UMP et je te rembourse sur-le-champ. » Pour ces donateurs, c’est tout bénéfice : ils auront le droit de défiscaliser 66 % du montant…







Source lue











http://www.mediapart.fr/journal/fra...

vendredi 22 février 2013

BEPOS espoir ou nouvelle imposture "écologique" ?

La RT 2012 est en place.créée par des industriels pour des industriels.
On ne demande pas à la maison d 'être bien isolée,on lui demande d'être étanche.Cela provoque une gabgie de sctochs très toxiques,de silicones quand ce n'est pas de mousse polyethane.Vivre dans un bocal de produits toxiques:c'est la conséquence de la RT 2012 qui,faut-il le rappeler? a été initialisée par le grenelle de l'environnement.
Payer une maison 20% plus cher pour être intoxiqué,ou est le progrès ?


un espoir le Bepos si la rêglementation se désolidarise des intérêts des industriels et prend enfin l'intérêt de l'humain en compte.

un très bon article à lire sur:

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,labels,batiment_penser_energie_positive,139162.jsp



La Réglementation thermique 2012 (RT 2012) s'applique à l'ensemble des constructions neuves depuis le 1er janvier 2013. Mais d'ores et déjà, le secteur du bâtiment se projette vers l'étape suivante : la création d'un label « bâtiment à énergie positive » qui préfigurera ce que sera la norme en 2020.


Même sans label, le bâtiment à énergie positive (Bepos) est déjà une réalité. Selon l’Ademe, 180 bâtiments peuvent être qualifiés de Bepos en France. Cela signifie prosaïquement qu’ils consomment peu d’énergie et compensent en totalité cette faible consommation par une production d’énergie d’origine renouvelable. Une cartographie de ces réalisations a été mise en ligne par l’Agence de maîtrise de l’énergie et devrait s’enrichir au fil du temps. On y trouve les descriptions de bâtiments tertiaires, de maisons individuelles et quelques logements collectifs qui donnent ainsi une idée de l’état de l’art.

Ces écoles, habitations, bureaux, logements sociaux sont le témoignage de la dynamique positive du secteur de la construction. Le bâtiment représente 43 % de notre consommation d’énergie et l’objectif, rappelé par le Plan Bâtiment Grenelle, est de réduire d’un tiers cette consommation et diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020. La mise en œuvre d’une RT 2020, en préparation au sein du Plan Bâtiment Grenelle, fera du Bepos la norme de construction. Aujourd’hui un bâtiment neuf n’a pas à compenser sa consommation qui toutefois ne doit pas dépasser les 50 kWh/m2/an, ce qui correspond au seuil des Bâtiments Basse Consommation (BBC) fixé par la RT 2012.



Eviter l’inéquité



Mais les critères précis d’un label Bepos pour les constructions neuves font encore l’objet de débats et demanderons des arbitrages.« L’objectif premier d’un Bepos est d’être très performant sur le plan énergétique », explique Daniela Sanna, du service bâtiment de l’Ademe. Autrement dit, il ne devra pas consommer plus de 40kWh/m2/an, soit 20 % de moins que la norme actuelle. Ce seuil des 40 kWh/m2 est dores et déjà exigé par les label Effinergie + (promu par l’association éponyme) et THPE (Très haute performance énergétique) établi par les pouvoirs publics.

Sur le plan de la production d’énergie renouvelable, le problème qui se pose est celui de l’équité face au label qui « ne peut maintenir des situations discriminantes », explique Yann Dervyn, directeur de l’association Effinergie. Or, la situation géographique et le type d’habitat sont source d’inégalité. Un immeuble d’habitat collectif dispose ainsi d’une surface de toiture plus limitée qu’une maison individuelle, rapportée au nombre de personnes logées. Son potentiel de production d’énergie via des panneaux solaires (principal mode de production utilisé dans l’habitat) est donc moindre qu’une maison individuelle. Si cette maison se trouve dans le Sud de la France, elle sera encore plus favorisée que l’immeuble situé dans le Nord de la France. L’idée de l’association Effinergie pour son label Bepos est « d’accepter un écart en calculant le différentiel entre énergie entrante et énergie renouvelable sortante en fonction de la situation, explique Yann Dervyn, la maison individuelle devra produire plus que l’immeuble. »



Mesurer toutes les consommations



Une seconde question épineuse se pose : quelles sont les consommations d’énergie à intégrer dans le calcul du différentiel entre consommation et production ? Aujourd’hui, seules les consommations liées à l’infrastructure sont prises en compte : l’éclairage, le chauffage/refroidissement, les ascenseurs… Tout ce qui relève des consommations dites mobilières (bureautique, électroménager…) ne l’est pas. L’Ademe travaille sur la définition des méthodes de calcul de ces usages mobiliers afin de les intégrer à la consommation. Mais c’est l’obstacle réglementaire qui sera le plus difficile à lever. Jusqu’à maintenant, les labels de performance énergétique sont attribués, au moment de la livraison du bâtiment, sur la base des consommations théoriques. D’où l’exclusion des consommations des équipements mobiliers qui sont ajoutés après livraison… Des postes pourtant importants, qui impliquent directement le comportement responsable de l’usager du bâtiment.

Ce sera donc au Plan Bâtiment Grenelle et notamment le groupe Réglementation Bâtiment Responsable (RBR 2020) de proposer des solutions. La création d’un label Bepos « exploitation » est évoquée et aurait le mérite d’intégrer l’ensemble des usages, ainsi que les pratiques des usagers en matière d’économie d’énergie. Mais cela ne pourrait se faire que dans un second temps, après avoir trouvé un consensus sur les usages à mesurer.

Et lorsque ces aspects seront réglés, deux autres questions auront à trouver des réponses. D’une part, à l’ère des écoquartiers dont la production d’énergie peut être mutualisée (réseaux de chaleur biomasse, ferme solaire…), le modèle du bâtiment qui produit sa propre énergie est-il le seul à devoir être valorisé par un label Bepos ? D’autre part, la comptabilisation de l’énergie grise devra, à terme, faire partie des critères d’un Bepos. Cette énergie grise qui désigne le CO2 émis lors de la construction du bâtiment pourrait disposer d’outils d’évaluation fiables et reconnus d’ici la fin 2013.

Une première version du label Bepos pourrait apparaître à l’horizon de la fin 2013. Mais il s’agira d’une première mouture qui aura besoin de grandir pour atteindre toutes ses cibles.









Philippe Chibani-Jacquot

lundi 16 avril 2012

crime médiatique DSK, Hollande, etc.

Chers coproducteurs et usagers d'Atheles,
Chers membres du site www.pierrecarles.org,

 Nous sommes en train d'achever le montage d'un nouveau documentaire « pirate » : « DSK, Hollande, etc. » , et je me permets de vous solliciter à quelques jours du 1er tour de l'élection présidentielle. Certains d'entre vous ont déjà soutenu nos films, en les coproduisant via Touscoprod, en participant aux manifestations anti-dîner du Siècle, ou en achetant les DVD sur le site d'Atheles.

Après « Fin de Concession » (2010), « Enfin pris ? » (2002), « La Sociologie est un sport de combat » (2001), « Pas vu pas pris » (1998) et d'autres films que vous avez peut-être déjà vus, nous sortons « DSK, Hollande, etc. » , coréalisé avec Julien Brygo, et Aurore Van Opstal.

 Tenter d'agir sur le réel, c'est ce que nous essayons de faire avec quelques complices à travers nos films. Faire en sorte que les choses ne restent pas en l'état, que l'ordre établi le soit moins. Mais certaines limites sont apparues : une diffusion et une audience limitée de nos films en salles de cinéma, le fait aussi que ces documentaires sont des analyses après-coup d'événements sur lesquels nous n'avons plus prise (la privatisation et le renouvellement de la concession de TF1, racontés dans Fin de concession, l'élection d'Alain Juppé à la mairie de Bordeaux avec le soutien des médias évoquée dans Juppé, forcément…).

Cette fois, nous essayons d'aller plus loin : réaliser une enquête dévoilant le « crime médiatique » tandis qu'il est en train d'être commis, alors qu'il se déroule sous nos yeux.

Révéler le processus de présélection anti-démocratique

 Dans « DSK, Hollande, etc. » nous essayons de mettre à jour la manipulation des entreprises de presse et des « grandes » chaînes de télévision qui invitent les électeurs à n'imaginer que deux choix possibles : François Hollande (après la chute de Dominique Strauss Kahn) ou Nicolas Sarkozy. Ce choix est présenté comme une alternative gauche-droite, alors qu'il s'agit plus vraisemblablement d'un affrontement centre droit-droite dure.

Ce rouleau compresseur médiatique en faveur de deux candidats vise à écarter la présence d'une femme ou d'un homme de gauche au 2e tour de la présidentielle. Pour cela, les médias ont agité l'épouvantail Marine Le Pen et prôné le « vote utile ».

Il nous semble important de révéler les dessous de ce simulacre démocratique afin qu'une partie des citoyens ne se fasse pas une nouvelle fois abuser par des médias au service de deux candidats.

Nous aider à finir le film
« DSK, Hollande, etc. » sera mis en accès libre dans les jours qui viennent sur le site Internet créé pour l'occasion : http://www.pierrecarles.org/.
Vous pouvez déjà y visionner quelques extraits. Nous réalisons ce documentaire avec peu de moyens, grâce à la collaboration d'amis et à une équipe de techniciens bénévoles motivés. Le budget d'un tel projet s'élève à 40 000 € mais nous ne disposons actuellement que d'une petite partie de cette somme. Nous parions sur la possibilité de collecter des fonds pendant et après la fabrication du film – contrairement à ce qui se fait dans une production classique – afin de pouvoir rémunérer un minimum ces travailleurs bénévoles qui sont tous animés de fortes convictions.

Nous soutenir : mode d'emploi
C'est pour cette raison que nous sollicitons votre aide. Nous avons mis en place plusieurs possibilités de soutien afin que vous puissiez choisir celle qui vous convient le mieux :


Don : quel que soit votre budget - les plus petites sommes sont les bienvenues -, vous pouvez contribuer à ce projet via le bouton Paypal sur la page : www.pierrecarles.org, ou en envoyant un chèque à l'ordre de Michel Fiszbin, 14 rue Gabriel Richaud, 37500 Chinon.

Pré-commande de DVD : pour commander dès à présent l'édition DVD du film accompagnée de bonus, nous vous invitons à envoyer un chèque à l'ordre de Michel Fiszbin (14 rue Gabriel Richaud, 37500 Chinon) en précisant votre commande de DVD et votre adresse postale. Nous vous demandons un minimum de 18 euros mais vous pouvez mettre plus. Sortie prévue : courant juin 2012.

Organisation de projections : en organisant des projections publiques vous contribuerez à diffuser le film, à susciter le débat ainsi qu'à réunir des fonds. Pour récupérer une copie du film de bonne qualité, vous pouvez nous contacter à l'adresse projection@pierrecarles.org.

Coproduction : pour des raisons pratiques, ce choix n'est possible qu'à partir d'une somme de 1500 €, je vous invite alors à nous contacter à l'adresse contact@pierrecarles.org

Et surtout n'hésitez pas à faire circuler le plus largement possible l'adresse du site ainsi que ce mèl !

Nous sommes conscients qu'un film seul ne renversera pas l'ordre des choses, mais nous pensons, peut-être naïvement, qu'il représente une force pouvant ébranler, malgré tout, les fondations du système dans lequel nous vivons. Surtout en cette période électorale, où les consciences politiques sont les plus éveillées.

Merci d'avance pour votre soutien !

 Pierre Carles
(au nom de l'équipe de « DSK, Hollande, etc. »)
Le 13 avril 2012.

SARKOZY planque sa montre . il y a une main noire tendue devant lui

regardez le coup d'oeil qu'il donne vers le militant noir à sa gauche.



Sarkozy manque de perdre sa montre à la Concorde par LeNouvelObservateur

vendredi 17 février 2012

sarkozy :parce qu'il le vaut bien

nullité:l'image qui restera de Sarkozy


hollande EURO-RSCG et l'achat d'une proximité avec le pouvoir

extrait d'un article du monde sur le financement des campagnes:


"Les choses sont moins voyantes et surtout plus subtiles, nuance le patron d'une agence de communication. Dans la com', notamment, des entreprises acceptent de surpayer des conseils à des agences qui travaillent quasi gratuitement pour un gros candidat, dans la perspective d'acheter, au-delà de la prestation délivrée, une proximité avec le pouvoir..."


http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/08/enquete-sur-l-argent-des-campagnes-electorales_1640426_1471069.html

Nathalie Mercier  conseillera doncValérie Trierweiler, "à titre gracieux" souligne-t-elle, avant de se mettre temporairement en congé du musée du Quai Branly à partir du mois de février et jusqu'à l'élection présidentielle.
Elle est surtout une amie du président d'Euro-RSCG, Stéphane Fouks.

Le discours du Bourget a été co-écrit avec Gilles Finchelstein qui se présente comme directeur de la Fondation Jean Jaurès mais qui est en réalité,surtout un des 4 spin doctors de DSK,directeur d'Euro-RSCG.

jeudi 16 février 2012

hollande vendu aux patrons(suite)

HOLLANDE aux ordres du BILDERBERG:
ON EST FAITS COMME DES RATS


hollande acheté par les patrons(suite)

Hollande a-t-il fait une proposition choc devant des patrons?


Dans son édition de mercredi, L'Express affirme que François Hollande a rencontré des patrons et évoqué des propositions sur la réduction de la dépense publique pour le moins surprenantes de la part d'un socialiste. Au PS, on nie que ces propositions soient celles du candidat. Le Front de gauche, lui, reste incrédule.

C'est une bombe potentielle pour le candidat Hollande. Dans son édition de mercredi, L'Express raconte que François Hollande a avancé des propositions pour réduire la dépense publique lors d'un dîner avec des grands patrons. Selon un P-DG anonyme cité par l'hebdomadaire, le socialiste aurait "évoqué la formation professionnelle et l'aide au logement comme trop coûteuses". Il aurait également suggéré la suppression des départements, la réduction des dotations de l'Etat aux collectivités locales, l'introduction de salariés privés dans les établissements du secondaire et, enfin, la prise en charge de la dépendance par les assurances privées. Autant de propos rapportés qui sont en dissonance avec le discours du Parti socialiste sur tous ces sujets.


Interrogée par leJDD.fr, la porte-parole de François Hollande, Delphine Batho, se refuse à "commenter ou à démentir des échos de presse". Mais elle jure que prêter de telles propositions au favori des sondages n'est "pas sérieux". "Qui peut croire qu'il sera le candidat des assurances privées pour prendre en charge la dépendance?", interroge-t-elle. Ce serait, en effet, en contradiction totale avec le projet du PS, qui propose de "faire appel à la solidarité nationale".

"Nous sommes à l'exact opposé de ces pistes"

Le candidat reprendrait-il à son compte certaines des autres pistes évoquées par L'Express? Razzy Hammadi, secrétaire national à la Fonction publique du PS et représentant de l'aile gauche du parti, refuse d'y croire. "Je travaille suffisament et régulièrement avec François Hollande pour vous dire que cette brève est tout aussi sérieuse que le courage qui accompagne son anonymat", affirme-t-il au JDD.fr. "Nous sommes sur ces points à l'exact opposé des pistes évoquées", ajoute celui qui sera candidat aux législatives en Seine-Saint-Denis.

Du côté du Front de gauche, partenaire potentiel du PS, on peine aussi à croire que François Hollande ait tenu de tels propos. "On a été surpris. Ça dépasse l'entendement", confie au JDD.fr Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. "C'est tellement énorme que ça dépasserait l'imaginable pour un candidat de gauche, même si c'est une gauche d'accompagnement du libéralisme", ajoute-t-il. Mais Eric Coquerel reste prudent : "C'est relaté par une journaliste qui elle-même relate des paroles qui ne sont pas celles de François Hollande", souligne-t-il.



François Hollande devra-t-il aller jusqu'à démentir lui-même avoir tenu ces propos? Delphine Batho ne lâche rien, martelant que "François Hollande est le candidat du changement et de la justice". Razzy Hammadi, lui, assure que "notre candidat s'exprimera en temps et en heure" sur son projet. Après les débats internes par communiqués de presse interposés à propos de l'embauche de 60.000 enseignants, la campagne de François Hollande se passera aisément d'une nouvelle polémique étalée au grand jour.

http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Francois-Hollande-a-t-il-fait-des-propositions-chocs-lors-d-un-diner-avec-des-patrons-462667/

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le problème dans l'histoire c'est que tous les partis qui se sont inféodés d'eux-même au PS comme Europe-écologie et le front de gauche se retrouvent du même coup inféodés aux grand patrons.
elle est belle la gauche dans cet état!!!!!!!!!!!!!!!!!

mercredi 15 février 2012

HOLLANDE et le BILDERBERG:pourquoi le discours du Bourget était un ramassis de MENSONGES !

Le discours du Bourget a été co-écrit avec Gilles Finchelstein qui se présente comme directeur de la Fondation Jean Jaurès mais qui est en réalité,surtout un des 4 spin doctors de DSK,directeur d'Euro-RSCG.(voir l'article précédent)

Heureusement que hollande a prétendu avoir banni les spin doctors de son entourage......


Le discours du Bourget est un ramassis de phrases toutes faites,de mots qui frappent idéologiquement les électeurs.du subliminal!
une magnifique MANIPULATION basée sur une étude fine des comportements électoraux.
la politique dans ce qu'elle a de plus SALE

Une petite vidéo pour comprendre comment travaille le spin doctor :



Il y a une phrase marante:on y dit qu'"il ne faut pas parler aux jeunes mais il faut absolument parler des jeunes":

Ecoutez Hollande et vous verrez qu'il a parfaitement intégré ce concept,il lui permet de demander des efforts à toute la population au nom de leur avenir mais sans leur garantir quoique ce soit,aucune obligation de résultat:quelle honte!

HOLLANDE et le BILDERBERG:SCANDALE où on retrouve les spin doctors de DSK

Une ancienne d'Euro-RSCG pour la com de Valérie Trierweiler


LEMONDE.FR
28.11.11
18h36 • Mis à jour le 28.11.11



Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande,



Devant l'afflux des demandes d'interviews, c'est Nathalie Mercier qui s'occupera de la communication de la compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler.
Nathalie Mercier, ancienne d'Euro-RSCG, est aujourd'hui directrice de la communication du musée du Quai Branly.

Elle est surtout une amie du président d'Euro-RSCG, Stéphane Fouks, conseiller en communication de Dominique Strauss-Kahn, et de Manuel Valls, auprès de qui elle travaillera dans l'équipe de campagne de François Hollande. Elle fut également la conseillère en image de Lionel Jospin pendant la campagne de 2002.



Valérie Trierweiler, qui a répondu à de nombreuses sollicitations lors de l'investiture de François Hollande comme candidat à la présidentielle du Parti socialiste, cherche encore sa place dans la campagne. Prise entre le désir d'en être et la volonté de se protéger.



Nathalie Mercier la conseillera donc, "à titre gracieux" souligne-t-elle, avant de se mettre temporairement en congé du musée du Quai Branly à partir du mois de février et jusqu'à l'élection présidentielle.



Raphaëlle Bacqué
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le fameux "à titre gracieux" a de quoi faire tiquer.
il faudrait que les journalistes fassent un peu leur boulôt.
frais de campagne déguisé ?
 
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petit rappel sur EURO-RSCG et ses méthodes:
 
« Plus pourri que moi, je meurs... », Acte XVIII : Politiques, justice et communicants 7


22-08-2011

« Pratiquer l'injure, l'anathème, le mensonge, l'amalgame, le procès d'intention et la chasse aux sorcières... » telle est la méthode, - la mise en œuvre de « la mécanique totalitaire du terrorisme intellectuel(1) » -, appliquée par l’agence de communication Euro-RSCG C&O,

 - Euro RSCG Worldwide, au plan mondial -, qui contribue à imposer, en France, l’image de « super DSK. » Et EuroRSCG(2) est une puissante agence. Sans compter la banque Lazard, Orange et Mac Donald’s France, elle assure la communication de 14 sociétés du Mid 100 référençant le CAC 40. « Le métier d’Euro-RSCG...», écrit Andrea Massari, dès le 19 mai 2011, « ...est de faire passer aux patrons de presse et aux médias les « messages » politiques des gros annonceurs.

 Or beaucoup d’entre eux jugeaient le patron du Fonds Monétaire International comme le meilleur candidat à la présidentielle française du point de vue de la finance et des multinationales. On est ici en plein mélange des genres entre la presse, la publicité, les affaires et la politique.

Outre Stéphane Fouks, le patron d’Euro-RSCG, trois personnes ont travaillé à plein temps, - et à très gros salaires et « faux frais » -, pour Dominique Strauss-Kahn : Ramzi Khiroun l’homme à la Porsche Panamera, Gilles Finchestein une plume de Dominique Strauss-Kahn et Anne Hommel attachée de presse. Ce sont eux qui sont aujourd’hui soupçonnés d’avoir lancer la thèse du « complot » pour tenter de protéger Dominique Strauss-Kahn. »


Que penser de la moralité, de l'éthique, de l'incorruptibilité, de la probité, de l'honnêteté, de la droiture et de la déontologie, sinon de la justice et de la légalité, de toutes ces pratiques plus que douteuses, véreuses, litigieuses, suspectes, torves, malhonnêtes, malsaines, vénales.... aux portes béantes de la corruption ?


En France, la loi du 29 janvier 1993, précise que « les comptes de campagne et les comptes annuels des partis doivent faire figurer la liste des entreprises ayant accordé des aides ainsi que leur montant. »
 Il est à spécifier que le gouvernement socialiste avait présenté un projet de loi interdisant aux personnes morales, en particulier les entreprises, les États étrangers et les organisations internationales. de financer les partis politiques et les comptes de campagne des candidats aux élections. Le Parlement, à majorité socialiste, s'était prononcé pour le maintien du financement privé des partis par des personnes morales en l'assortissant de plafonnement plus strict et en recherchant une plus grande transparence. La loi du 19 janvier 1995, - le président de l'Assemblée nationale Philippe Séguin en étant à l'origine -, rédigée à partir des conclusions du groupe de travail créé, à l'automne 1994, après la démission de trois ministres du gouvernement d'Edouard Balladur mis en cause dans des affaires politico-financières, - Alain Carignon, Michel Roussin et Gérard Longuet -, interdit les dons des personnes morales aux partis politiques français. Cette interdiction vise toutes les personnes morales autres que les partis politiques, que ce soient les entreprises, les associations, les fondations, les syndicats, les collectivités locales, les États étrangers et les organisations internationales.



L’agence de communication Euro RSCG, - sa candidature présentée par le Directeur général du Fonds Monétaire International Dominique Strauss-Kahn en personne -, a obtenu la communication, de dite institution, pour l’Europe et l’Afrique. Et comme l'écrit Andrea Massari, le 19 mai 2011, - source déjà citée -, « Outre Stéphane Fouks, le patron d’Euro RSCG, trois personnes ont travaillé à plein temps, - à très gros salaires et « faux frais » -, pour Dominique Strauss-Kahn : Ramzi Khiroun l’homme à la Porsche Panamera, Gilles Finchestein une plume de Dominique Strauss-Kahn et Anne Hommel attachée de presse. »




Plusieurs questions se posent :



- En France, les règles du financement politique n'excluent-elles pas le financement d’une campagne politique par les entreprises privées comme par les États étrangers ou les organisations internationales ?



- Une entreprise ou une institution internationale, - dans le cas présent le Fonds monétaire International -, ne font-elles point preuve de pratiques illégales en servant gratuitement les ambitions d’un homme en abusant de ses biens sociaux ?



- Une entreprise ou une institution internationale, - toujours dans le cas présent le Fonds monétaire International -, ne font-elles point preuve de pratiques illégales en servant gratuitement les services privés d'un homme impliqué dans des affaires de mœurs, - Affaires Piroska Nagy et Nafissatou Diallo aux Etats-Unis et, parallèlement, Affaire Tristane Banon en France -, et des affaires politico-financières, - Affaires Cléastream2, Basano et autres... - ?



- La promotion nationale de Dominique Strauss-Kahn et les services privés à une personne physique impliquée dans des affaires de mœurs et politico-financières entraient ils dans le marché international passé par le Fonds Monétaire International, dirigé par Dominique Strauss Kahn son Directeur Général, - des relans de MNEF, d'Elf et tant bien d'autres... resurgissant, depuis les arcanes d'un justice qui lui avait accordé des non-lieux, des relaxes, des blanchiments et des plaintes et dossiers classés sans suite, et remontant en surface avec EuroRSCG -?



- Et sous quelles conditions ?

Et, « Quoiqu’il en soit on voit ici la malfaisance des « spin doctors » à la française : ces manipulateurs d’opinion, ces petits génies de la communication, qui tentaient d’imposer à la gauche d’abord, aux Français ensuite, un homme manifestement peu fait pour les hautes fonctions auxquelles la superclasse mondiale aspirait pour lui ! » c'était en ces termes qu'Andrea Massari, le 19 mai 2011, - source déjà citée-, concluait son article.

Dans l'Affaire Nafissatou Diallo/Dominique Strauss-Kahn, tout comme il l'avait fait dans l'Affaire Piroska Nagy/Dominique Strauss-Kahn, en fin 2008, le « gang des quatre », comme est surnommée l’équipe de communicants d’Euro RSCG Ramzy Khiroun(5), Gilles Finchelstein et Anne Hommel, menés par Stéphane Fouks et affectés à protéger l’image de marque de Dominique Strauss-Kahn, s’emploie, depuis l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn et la signification, à lui, de sept chefs d'inculpation, à entacher la réputation de la plaignante. Leurs efforts de déstabilisation, s'autorisant toutes les bassesses et les coups les plus tordus, - ne se dit-il pas dans le milieu des grands dirigeants d'entreprise et dans le milieu politique, tous bords confondus, que Ramzy Khiroun est « un champion du déminage, mais aussi un tueur » -, afin de mieux impressionner le District Attorney Cyrus Vance, le Grand Jury et les juges du pénal, se concentrent sur la communauté religieuse de la victime, sur ses conditions d’entrée aux États-Unis et sur ses conditions de vie. A cet effet, le 16 août 2011, un article de presse(6), s'est interrogé et a posé une question existentielle : « Bon, si Cyrus Vance Jr. ne condamne pas Dominique Strauss-Kahn, il y aura un mystère. En revanche, les portes de Rikers Island lui tendent les bras. Ne rajoutons rien à ce dossier sordide et ne lançons non plus la pierre à tous ces puissants qui, vaille que vaille, ont soutenu honteusement cet homme. Un vrai fait divers digne d’un film d’horreur. C’est Nafissatou Diallo la menteuse qui dit la vérité ? »

http://www.come4news.com/plus-pourri-que-moi,-je-meurs-,-acte-xviii-politiques,-justice-et-communicants-7-779643

HOLLANDE et le BILDERBERG:avoir des socialistes pour faire le SALE BOULOT

La chronique de Jacques Nikonoff


30 janvier 2012.



FRANÇOIS HOLLANDE SUR LES PAS DE GEORGE PAPANDRÉOU, JOSÉ SOCRATES ET JOSÉ LUIS ZAPATERO



Jacques Nikonoff est porte-parole du M’PEP et ancien président d’Attac. Derniers ouvrages publiés :



•« Sortons de l’euro ! Restituer au peuple la souveraineté monétaire » (Mille et une nuits, 2011)

•« La confrontation. Argumentaire anti-FN » (Le Temps des Cerises, 2012).





Il existe deux critères très simples pour juger le programme de François Hollande, candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle. Le premier est de savoir quels sont ses conseillers ; le second est d’en regarder le coût.



En procédat ainsi, on se rend compte aisément que François Hollande fera comme ses camarades « socialistes » George Papandréou en Grèce, José Socrates au Portugal et José Luis Zapatero en Espagne. Tout en évoquant symboliquement des thèmes de gauche, il poursuivra l’austérité engagée par Sarkozy.

 Du côté du Front de gauche, la réaction a été molle, peut-être parce qu’il lui faut du temps pour analyser les 60 propositions du candidat socialiste. Peut-être, aussi, pour ménager une participation du Front de gauche à un éventuel gouvernement « socialiste » ? Il faudrait que le Front de gauche s’exprime clairement et vite sur ce point en annonçant que le programme de François Hollande ne peut pas permettre la participation gouvernementale du Front de gauche. La précision est urgente et importante, car au PCF, par exemple, certains dirigeants semblent prêts à renouveler l’expérience désastreuse de la « gauche plurielle ».



Ainsi, l’Humanité datée des 27 et 28 janvier a interviewé Sébastien Jumel, maire PCF de Dieppe (76). Pour ce dernier, le projet du candidat PS « va dans le bon sens, mais ne répond pas totalement aux préoccupations sociales ». De plus, cet élu a « le sentiment que François Hollande prend en compte un certain nombre de thématiques que nous développons depuis un bout de temps ». Pour étayer son point de vue, Sébastien Jumel prend l’exemple de la finance dont Hollande a fait son « adversaire ». Le maire de Dieppe continue en se réjouissant que « François Hollande prenne un virage à gauche », car « il y a des pistes intéressantes ». Cependant, Sébastien Jumel affirme : « je reste quand même un peu sur ma faim » ! Ouf !



L’entourage de François Hollande le disqualifie d’emblée pour mener une politique de gauche



Il n’est même pas utile de lire le programme du candidat du PS quand on sait qui l’a écrit. Ceux qui ont tenu la plume, en effet, sont des agents du système, c’est-à-dire les obligés des milieux d’affaires.



Pierre Moscovici, le directeur de campagne de François Hollande, ancien ministre des Affaires européennes, fédéraliste et européiste convaincu, est vice-président du Cercle de l’Industrie. Il s’agit d’un lobby patronal, notamment partenaire du MEDEF. Les milieux patronaux ont trouvé en Pierre Moscovici un excellent représentant de commerce, dévoué et travailleur.



Manuel Valls, député-maire PS d’Évry, est directeur de la communication de François Hollande. Il est membre du Groupe de Bilderberg, l’une des plus célèbres boite à idée patronale du monde. Le vicomte Etienne Davignon, connu pour avoir massacré la sidérurgie française, président de ce lobby, explique que le député socialiste a été choisi parce qu’il était un « socialiste ouvert » et « pour lui ouvrir les yeux sur certains points ». Le vicomte ajoute que « On n’est pas là pour faire sa promotion, mais il n’est pas exclu que cela lui soit utile […] Certains de nos invités ont un destin ». Manuel Valls, effectivement, est un des agents des milieux patronaux les plus doués de sa génération au sein du PS.



Avoir des « socialistes » pour faire le « sale boulot » (les politiques d’austérité) est une technique assez classique. On l’a expérimentée en France à partir de 1982-1983, et on a vu le résultat en Grèce, en Espagne et au Portugal.

Avec Moscovici et Valls occupant des postes clé de la campagne de Hollande, on aura compris, sans le lire, que le programme du candidat socialiste ne sera pas de gauche et ne pouvait pas l’être. Tout en prétendant le contraire pour attirer les gogos.



Le chiffrage du programme de François Hollande témoigne de son orientation néolibérale



Inutile d’entrer dans le détail, le programme de François Hollande est fait de mesures symboliques donnant de petits signes à la gauche par une rhétorique adaptée, et à la droite pour les mêmes raisons. Tout le monde est servi. Ce n’est pas en mettant en avant telle ou telle mesure particulière que l’on peut juger le programme de François Hollande. Il faut aller à l’essentiel qui est son financement. Le constat est accablant : 30 milliards d’augmentations d’impôts pour financer le déficit public et 20 milliards de mesures nouvelles. Le tout sur les cinq années du mandat. Soit respectivement 6 et 4 milliards d’euros par an ! Une misère !



Premier constat : la priorité est donnée au remboursement de la dette, c’est-à-dire des spéculateurs.
En aucun cas la France ne pourra connaître une embellie de l’emploi et un redressement de la protection sociale, puisqu’une grande partie des ressources du pays ira alimenter les banques et autres spéculateurs.

Il fallait annoncer l’annulation de la dette et ensuite sa restructuration afin de sanctionner les coupables de la spéculation en ne les remboursant pas.

Messieurs Moscovici et Valls, têtes de pont des milieux patronaux au sein du PS, ont bien œuvré en faveur de leurs employeurs.



Deuxième constat : les 20 milliards d’euros de mesures nouvelles (4 milliards par an), sont une goutte d’eau par rapport à ce qu’il conviendrait de faire. L’étalonnage, à ce propos, est le partage de la valeur ajoutée entre capital et travail. Le travail a perdu 10% de PIB en 30 ans, soit 200 milliards d’euros par an. Une politique de gauche doit donc s’inscrire dans cette perspective : basculer, en un mandat, ces 200 milliards du capital vers le travail. C’est d’ailleurs le seul moyen pour sortir de la crise, à condition de prendre des mesures protectionnistes dans un cadre internationaliste. Si tel n’est pas le cas, les augmentations de salaires direct ou résultant de la suppression du chômage ne feront qu’alimenter des importations massives. Et ceci au moment où la dette ayant les conséquences les plus graves pour la France est la dette du commerce extérieur (75 milliards d’euros en 2011).



Ajoutons, pour accabler encore un peu plus ceux qui seraient tentés par le vote Hollande (ou Sarkozy, Bayrou, Joly, c’est-à-dire, à peu de choses près, du pareil au même), que ce programme minimal ne verra même pas le jour. Il repose, en effet, sur des hypothèses de croissance du PIB totalement à côté de la plaque. Ainsi, page 40 du programme de François Hollande, on peut lire que les hypothèses de croissance sont de 0,5% (2012), 1,7% (2013), 2% (2014), 2,5% (2015), 2,5% (2016) et 2,5% (2017). François Hollande fait comme s’il ne savait pas que la Grèce allait faire défaut et sortir de l’euro en 2012, suivie probablement par le Portugal. Que vers la fin du printemps ou au début de l’été, l’Italie allait se trouver dans de très graves difficultés, suivie de l’Espagne. Tout ceci va aggraver la crise et peser sur la croissance économique. Les prévisions de François Hollande ne seront jamais atteintes, et le candidat « socialiste », comme ses amis Papandréou, Socrates et Zapatero, nous expliquera qu’il faut se serrer la ceinture. Et nous nous retrouverons, une fois de plus, dans le cycle bien connu des alternances depuis le tournant de la rigueur de 1982-1983…

mardi 14 février 2012

HOLLANDE TOMBE LE MASQUE sur sa soumission à la FINANCE

voilà ce qu'explique HOLLANDE à un journaliste anglais du Guardian :

"la gauche au gouvernement pendant 15 ans "nous avons libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations. Il n'y a pas lieu d'avoir peur".

l'extrait de l'article:

Hollande brushed aside suggestions that he was a leftwing ideologue and dismissed comparisons with the initial fear greeting François Mitterrand's election in 1981. "The 1980s was a different era. People said there would be Soviet tanks on the Place de La Concorde. That era is over, it's history. It's normal there were fears then. There had been 23 years of the right in power, the cold war was on and Mitterrand nominated Communist ministers to government. Today there are no Communists in France ... the left was in government for 15 years in which we liberalised the economy and opened up the markets to finance and privatisations. There is no big fear."

François Hollande y précise bien également qu'il n'y aura pas de référendum en France sur le nouveau traité européen s'il est élu : "He said it would be for the French parliament to ratify the treaty after the election and he would not put it to a referendum".

dommage qu'il faille comprendre l'anglais pour se faire une idée un peu réaliste de la salopperie qu'est le parti qui se dit "socialiste".

quand je pense aux cons qui ont écouté beats le discours du bourget.
sarkosy/hollande deux experts du MENSONGE.

vendredi 10 février 2012

le moringa:l'arbre contre la faim.solution trop simple pour ceux qui s'engraissent sur les pauvres

Afrique du Sud : Le moringa, mieux qu’un supermarché !

Greenetvert, 03/02/12




Un arbre pourrait aider les Africains a reagir aux crises alimentaires. Est-ce enfin la fin de la malnutrition et de l’insecurite alimentaire ?

Mavis Mathabatha a plante 15 hectares d’un «arbre miracle» a Tooseng, un village dans la province pauvre du Limpopo, au nord-est de l’Afrique du Sud. Depuis trois ans, cette ancienne institutrice travaille pour que le moringa oleifera assiste sa communaute et les villages voisins. Les maux y sont nombreux : hauts taux de chomage, pauvrete, insecurite alimentaire, VIH, …

Des nutriments qui renforcent le systeme immunitaire

Les effets positifs du moringa ont deja ete prouves. Ses feuilles possedent tellement de nutriments que les chercheurs l’ont surnomme “l’arbre supermarche”. Il contient autant de calcium que quatre verres de lait, autant de vitamine C que sept oranges, le potassium de trois bananes, trois fois plus de fer que les epinards, quatre fois plus de vitamine A que les carottes, et deux fois les proteines du lait.

Alors en 2009, Mavis a commence a ramasser, secher et moudre les feuilles des premiers arbres qu’elle avait plantes. Elle les saupoudra sur la nourriture de 400 enfants pauvres de la creche «Sedikong sa Lerato». Les enfants de cette creche viennent de foyers qui vivent avec moins de 270 euros par mois – soit la plupart des villageois. Elizabeth Serogole, la directrice de la creche temoigne : “Les resultats furent immediats. Certains enfants presentaient des signes de malnutrition, comme des plaies sur leur peau. Elles ont commence a guerir des qu’ils ont mange les feuilles. Le systeme immunitaire et la concentration des enfants se sont renforces avec une cuilleree de poudre par jour.”

Un arbre miracle

Le Docteur Samson Tesfay, un chercheur post-doctorat au departement de science horticole a l’Universite du Kwazulu Natal confirme que le Moringa est vraiment un «arbre miracle» : “Chaque partie du moringa peut etre utilisee. Il a des qualites medicinales, therapeutiques, nutritives et pratiques. Les feuilles ont la reputation de soigner 300 maladies.”

Infections de la peau, pression sanguine trop haute, diabete, gonflements, ulceres gastriques, systeme nerveux – presque tout est concerne. Cet arbre originaire d’Inde du Nord est utilise en medecine Ayurvedique depuis des siecles. Il peut pousser de 3 m par an, sans etre une espece envahissante. Il s’est bien acclimate a Tooseng, alors que cette region aride a subit de grosses secheresses ces dernieres annees. Le moringa pourrait donc etre cultive dans toutes les zones desertiques. Les graines peuvent aussi etre utilisees pour purifier l’eau et Tesfay avance qu’elles enleveraient 98% d’impuretes et de microbes.

Un projet humanitaire

Mavis Mathabatha, quant a elle, a demande une bourse au «Southern Africa Trust», qui lui permet de posseder 13 000 moringas aujourd’hui. Elle ne s’est pas arretee la. Elle a aussi distribue 6000 pousses de moringa a des familles pauvres dans le cadre d’une campagne d’information sur la nutrition.

A ce jour, la plantation de Mavis produit et emballe plus de 10 000 tonnes par an de feuilles qui sont distribuees en Afrique du Sud mais aussi aux pays voisins. Motivee par la perspective d’aider les gens, elle demande moins d’un euro pour 40 grammes de poudre – soit la dose d’un mois.

Source :
ipsnews.net

http://www.greenetvert.fr/2012/02/03/le-moringa-mieux-qu’un-supermarche/45808

jeudi 9 février 2012

déchets du BTP:huit fois plus que les ordures ménagères

Les decharges du BTP se repandent en France,

 Le Monde, 08/02/12, 16h23


Gilles van Kote



A ce rythme, la Seine-et-Marne pourra bientot disputer au Rwanda son surnom de pays des Mille Collines. Au fil des annees, ce departement au relief peu marque se herisse de hautes buttes d'une vingtaine de metres, dont la forme trahit l'oeuvre des hommes. Sous une couche de terre recouverte d'herbe et de jeunes arbres, les archeologues du futur y trouveront un melange de beton et de ciment, de debris mineraux ou bitumineux, de terres et de gravats. Ce sont, en langage du XXIe siecle, des installations de stockage de dechets inertes (ISDI).

Un dechet inerte est un dechet qui ne subit "aucune modification physique, chimique ou biologique importante" avec le temps, et ne represente donc pas un danger pour l'environnement ou la sante humaine. Pour l'essentiel, il s'agit de dechets du batiment et des travaux publics (BTP). En 2008, selon le ministere de l'ecologie, la France en a produit 254 millions de tonnes. Huit fois plus que d'ordures menageres.

Moins de la moitie de ce "gisement" serait recyclee, apres concassage, generalement comme materiau de remblai ou sous-couche pour travaux routiers. Une directive europeenne fixe un objectif de recyclage et de valorisation de 70 % en 2020 pour ces dechets du BTP. Cela passera par une politique encourageant la creation de plateformes de tri et de recyclage.

Pour l'heure, il est bien plus interessant d'exploiter une ISDI. "C'est une activite raisonnablement lucrative", reconnait Ann Philippe de la Giraudiere, avocat d'Enviro Conseil Travaux (ECT), leader du marche en Ile-de-France.

Le principal souci des pouvoirs publics est plutot de mieux encadrer le stockage de ces dechets. Car de nombreuses affaires ont nourri la suspicion, meme si elles ne concernaient pas seulement des dechets inertes. En 2007, une entreprise de Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) avait ainsi ete placee en liquidation apres qu'une enquete eut prouve qu'elle s'etait debarrassee en pleine nature d'environ 400 000 m3 de gravats contenant de l'amiante.

En 2011, la montagne de dechets de Limeil-Brevannes (Val-de-Marne) a justifie la venue de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'ecologie. Ce melange de dechets industriels, abandonnes par une entreprise defaillante, provoquait d'importantes nuisances. Le prefet du Val-de-Marne a assure, mardi 7 fevrier, que cette "montagne", en cours d'evacuation, aurait disparu d'ici a avril.

Lors de sa visite, Mme Kosciusko-Morizet avait annonce des mesures. La publication d'un decret prevoyant la mise en place d'un systeme de garantie financiere par l'exploitant, afin d'assurer la remise en etat du site, est attendue pour la fin fevrier. Et la ministre a signe, fin decembre 2011, une circulaire demandant aux prefets de renforcer le controle des ISDI en 2012.

La situation est explosive. Le ministere de l'ecologie reconnait que, sur les 1 300 decharges accueillant des dechets inertes recensees debut 2011 en France, seules 557 disposaient d'une autorisation prefectorale : 239 attendaient une regularisation et les autres etaient illegales. "Nous en avons denombre 37 illegales rien que dans le Var, et plus du double dans toute la region Provence-Alpes-Cote d'Azur, affirme Robert Durand, de la Confederation environnement Mediterranee. Des vallons entiers sont combles par des dechets du BTP, evidemment sans autorisation. C'est une question de prix : cela coute deux fois moins cher, entre 2 et 4 euros la tonne, que dans une ISDI autorisee."

Meme si la loi impose au producteur ou au detenteur de dechets d'en assurer l'elimination dans des conditions n'engendrant pas de nuisances pour la sante et l'environnement, la tentation est grande de s'en debarrasser, ni vu ni connu, au bord d'un chemin de campagne. En y glissant parfois, au passage, une plaque amiantee ou quelques dechets toxiques, couteux a traiter. D'autant que les exploitants d'ISDI ne sont tenus d'effectuer que des controles visuels sur le contenu des camions venant decharger leurs cargaisons chez eux.

"Il y a aussi un probleme de distance : il n'est pas raisonnable de demander aux gens de faire plus d'une demi-heure de route pour se debarrasser de leurs dechets, sans parler des emissions de CO2 que cela provoque", estime Jacques Rabotin, president du Syndicat des recycleurs du BTP, qui deplore la multiplication des depots sauvages dans l'Aude, ou est situee son entreprise. D'ou, ajoute-t-il, "l'importance d'un bon maillage du territoire".

Mais la pression fonciere a proximite des zones urbaines, ou se trouve le "gisement" de dechets, rend de plus en plus difficile la creation de nouvelles installations. "On n'arrivera pas a s'en sortir sans de veritables choix politiques, estime Jean-Christophe Louvet, president de la Federation des travaux publics des Pays-de-Loire. Or, la question des dechets du BTP a ete laissee a l'abandon."

La loi Grenelle 2 fait pourtant obligation aux departements de se doter d'un plan de gestion et de prevention des dechets du BTP. Mais la preparation de ces plans suscite "la febrilite des operateurs, qui se precipitent aujourd'hui pour ne pas avoir a trouver de nouvelles solutions ensuite", constate Helene Gassin, vice-presidente (Europe Ecologie-Les Verts) du conseil regional d'Ile-de-France.

En Seine-et-Marne, ou une douzaine d'ISDI sont en activite, sept demandes de creation ou d'extension de sites existants ont ete deposees en 2011. De quoi desesperer Mireille Lopez, presidente de l'Association de defense de l'environnement de Claye-Souilly et ses alentours (Adenca), qui se desole de "voir detruit notre paysage" et s'inquiete de la presence de terres polluees au milieu des dechets inertes. En 2006, le departement avait produit 2 millions de tonnes de dechets du BTP, mais en avait enfoui cinq fois plus, en provenance du reste de l'Ile-de-France.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/02/08/les-decharges-du-btp-se-repandent-ern-france_1640367_3244.html

jeudi 2 février 2012

HOLLANDE ,l'enfariné :parce qu'il le vaut bien,parce qu'il ne vaut pas mieux

le jeu est à cette adresse:

fh-2012.com

pour une fois qu'un socialiste est à sa vraie place,il ne faut pas gâcher son plaisir.

vendredi 27 janvier 2012

biocarburants :sur-consommation,facteur de chèreté et poids de 2,65 milliards sur la dette Française

L'aide aux biocarburants est supportee principalement par le consommateur,

LeMonde.fr avec AFP, 24/01/12, 13h42




La Cour des comptes, qui a mene une evaluation de la politique d'aide aux biocarburants en France, a estime que les consommateurs ont debourse 3 milliards d'euros de plus pour les biocarburants, en raison d'une consommation plus importante et de mesures fiscales. L'etude de la Cour des comptes, publiee mardi 24 janvier, porte sur la periode de 2005 a 2010.

Les biocarburants en France sont aujourd'hui vendus apres melange avec les hydrocarbures. Ils sont distribues pour la circulation automobile sous deux formes, le biodiesel en addition au gazole et le bioethanol en addition a l'essence. Toutefois, la moindre densite energetique des biocarburants implique un surcroit de consommation pour les automobilistes, qui doivent mettre un peu plus de carburant pour parcourir la meme distance, constate la Cour dans son rapport. Pour le consommateur s'ajoute egalement le prix plus eleve des biocarburants repercute a la pompe.

La Cour estime donc que sans transparence aucune, un transfert de cout s'est fait vers le consommateur et recommande de "satisfaire aux exigences de transparence", d'autant qu'elle estime que cette politique presente pour l'agriculture un "bilan mitige quoique legerement positif".

En 2005, le plan biocarburant du gouvernement avait fixe comme objectif l'incorporation de 7 % de biocarburants a partir de 2010 et qu'en cas de non-respect de ce seuil, les distributeurs doivent s'acquitter d'une taxe generale sur les activites polluantes, "tres penalisante" d'apres la Cour, qui precise que les industriels repercutent cette taxe sur le consommateur.
Dans le meme temps, les industriels de la filiere beneficient d'une exoneration partielle de la taxe interieure de consommation (TIC, ex-TIPP), chiffree a 2,65 milliards d'euros. La Cour estime qu'il faudrait "accelerer la reduction" de cette defiscalisation.

Sur le plan energetique, le bilan n'est pas "aussi favorable qu'on pourrait le croire", indique la Cour. "Pour avoir un impact significatif en termes d'independance energetique, il faudrait des taux d'incorporation plus eleves, qui poseraient de nombreux problemes", ajoute cette derniere. Quant a la pertinence du point de vue de l'environnement, elle est tres difficile a mesurer et de plus en plus contestee.

Obtenus a partir d'une matiere premiere vegetale (biomasse), les biocarburants sont divises en deux grandes familles : la filiere ethanol, a base de betterave et de cereales, pour l'essence, et la filiere huiles vegetales, a base de colza, pour le diesel.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/01/24/l-aide-aux-biocarburants-est-supportee-principalement-par-le-consommateur_1633724_3234.html

lundi 9 janvier 2012

quand le BIO EQUITABLE vire à l'arnaque et à l'EXPLOITATION:Victoria's Secret et Fairtrade International

Linge sale -

Victoria’s Secret exploite des enfants pour fabriquer sa lingerie "equitable",

Blog Big Browser, 23/12/11




La marque de lingerie Victoria’s Secret esperait se donner une image militante en lancant en 2007 une ligne de produits equitables fabriques en Afrique, "Burkina fashion".

Raté ! Une vaste enquete mene par le journaliste de Bloomberg, Cam Simpson, revele que la celebre "marque aux Anges" fait travailler des enfants dans les champs de coton africains, pourtant certifies bio et equitables.

Le journaliste raconte ainsi le quotidien de Clarisse Kambire, 13 ans, exploitee dans l’un des champs de coton burkinabes qui fournissent Victoria's Secret. Battue par ses employeurs lorsqu'elle ne travaille pas assez rapidement, la jeune fille decrit un quotidien de souffrance pour recolter le coton equitable qui servira a fabriquer "ces culottes zebrees, vendus 8,50 $ dans la boutique Victoria's Secret de la Water Tower Place de Chicago".

Ce n'est evidemment pas une exception, nombre de marques emploient dans leurs usines des enfants. Mais la decouverte de Cam Simpson denonce surtout le processus de controle de Fairtrade International, l'organisme certificateur du commerce equitable. L'organisation a publie un communique sur son site Internet, en reponse a l'article de Bloomberg. Deplorant les decouvertes de l'enquete, l’organisation affirme qu’"aucun systeme de certification ne peut garantir a 100 % qu’il n’y a pas de travail des enfants".

La marque americaine, elle, a reagi en repliquant que ses standards interdisent formellement le travail d'enfants et qu'elle "etait en ferme negociation avec les personnes concernees pour examiner cette affaire de pres."

http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/12/23/linge-sale-victorias-secret-exploite-des-enfants-pour-fabriquer-sa-lingerie-equitable/

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samedi 7 janvier 2012

SCANDALE du TRI MECANO BIOLOGIQUE du SITRAD :80 millions pour RIEN

(Chronique d'un désastre annoncé)






Le samedi 17 décembre 2011, le SYTRAD faisait PORTES OUVERTES à ETOILE-SUR-RHONE au centre de TMB (tri mécano-biologique). De 10 à 16 heures : visites guidées ; de 11 à 12 heures : échanges avec les élus.







Le Président du Sytrad, Serge Blache, a expliqué que la question du loyer payé par le SYTRAD à la mairie d’ETOILE (véritable aubaine pour cette commune, qui par ailleurs est une des plus riches de la Drôme, si on fait le ratio entreprises/habitants, et n’avait donc pas forcément besoin de ce surplus) est désormais réglée. En effet, les cinq loyers déjà payés correspondent au prix du terrain, qui désormais est la propriété du Sytrad. Il n’y a donc plus de loyer à payer. Cette moralisation des pratiques est bienvenue au moment où le Sytrad prend le bouillon : malgré 80 millions d’euros investis, aucun compost aux normes ne sort des 2 centres de Nord-Drôme (pollué chimiquement et mélangé à des bris de verres, plastique, et divers) et celui d’Etoile est incapable de démarrer.







Le Maire d’Etoile, Sandro Duca, explique ensuite que le SYTRAD a résilié le marché passé avec l’opérateur URBASER-VALORGA, en juin 2011, à la suite de retards à Etoile et de la mauvaise qualité du compost sur les deux autres sites. Le SYTRAD est à la recherche d’un autre « maître d’œuvre ». Pourquoi le SYTRAD ne recrute-t-il pas lui-même des ingénieurs et éprouve-t-il le besoin de sous-traiter la mise en œuvre d’un procès de tri qu’il a lui-même choisi ? Sans doute parce que c’est la solution de facilité : on en a la preuve ici, si l’opérateur ne donne pas satisfaction on change d’opérateur !







Ensuite le vice-président à l’environnement du Conseil général, Patrick Royannez, parle fort pour expliquer que c’est avec courage que les syndicats de communes du nord Drôme et Ardèche ont pris le problème à bras le corps et ont opté pour une solution « grenello-compatible », ce qui n’est pas le cas dans tous les départements. Cette décision positive place ces collectivités dans une situation favorable car désormais elles sont en avance sur une probable évolution de la réglementation !



Cette argumentation est parfaitement erronée, nous le montrons dans le dernier paragraphe de ce texte, en citant le Cercle National du Recyclage.



Ce que veut dire M. Royannez en fait, c’est qu’il croit qu'il est désormais impossible de faire marche arrière, et qu’il ne reste qu’une solution : foncer dans la même direction, en priant. Ensuite, la mauvaise foi, en toute connaissance de cause, peut constituer une bonne technique de défense.







Jean David Abel, vice président du SYTRAD et adjoint à Romans, intervient ensuite pour dire qu’il n’était pas là au début (on comprend en filigrane qu’il n’aurait pas choisi ce procédé) et que depuis qu’il est arrivé, à petits pas, les choses s’améliorent, et que sans doute tout va s’arranger mais progressivement, petit à petit, pour finalement tendre vers l’objectif final, la perfection, mais qu’il faut être patient et avoir confiance.(HIC)







On sait qu’en avril 2009, le ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire répondait au sénateur Piras (publié dans le JO Sénat du 23/04/2009) que la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) s’appliquerait au compost issu du TMB s’il ne remplissait pas la norme :







« En effet, ces équipements (TMB), qui peuvent correspondre à des investissements importants, sont susceptibles dans certains cas de produire un compost qui ne pourrait pas respecter de manière régulière la norme NF 44051 définissant les exigences en matière de qualité du compost.



Il est, par ailleurs, nécessaire d’étudier la capacité des équipements à évoluer, notamment en fonction d’éventuelles exigences supplémentaires sur la qualité du compost. Ces critères, essentiels pour une valorisation optimale des déchets, doivent être examinés au cas par cas afin d’éviter l’orientation vers des décharges ou incinérateurs de tonnages importants sortant de ces installations. »







On sait que depuis juillet 2009, l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) n’accorde plus de subventions aux nouveaux projets d’installations de tri mécano-biologique (TMB) à cause du compost de piètre qualité qui en résulte notamment dans les installations existantes en Allemagne, en Angleterre, en Belgique, en Catalogne.







En dernier lieu, en septembre 2011, le Cercle National du Recyclage (http://www.cercle-recyclage.asso.fr/) indiquait que le contexte réglementaire actuel va vers un durcissement des exigences et pourrait interdire en agriculture le compost issu des installations de TMB, notamment un projet de règlement européen qui devrait voir le jour en octobre 2012 (un règlement européen est d’application directe et immédiate dans tous les Etats membres de l’UE).



Voici les conclusions de ce rapport :







« A travers ce dossier, différentes difficultés apparaissent pour la création et le développement des installations de TMB.



A ce jour, peu d’installations existantes produisent un compost conforme à la norme NFU 44-051, mais celles qui y sont parvenues ont mis l’accent sur les techniques permettant d’assurer la qualité du compost.



Le contexte réglementaire actuel va vers un durcissement des exigences et pourrait limiter l’utilisation de compost issu d’OMR, notamment en l’interdisant en agriculture ce qui poserait un problème par rapport aux débouchés.



La révision de la norme actuelle pourrait imposer de nouveaux critères et fixer des seuils plus contraignants, or rien n’assure qu’un compost répondant à la norme aujourd’hui y répondra encore avec ces nouvelles obligations.



La dynamique européenne et nationale est en faveur du développement du compostage de déchets organiques collectés sélectivement. Un projet de règlement européen devrait voir le jour en octobre 2012, il précisera que seuls les composts issus de la collecte sélective de biodéchets et respectant les critères de qualité bénéficieront du statut de produit. Les composts issus du TMB conserveront leur statut de déchets et devront alors suivre un plan d’épandage, ce qui remet en cause l’existence même des unités de TMB.



De plus, rien n’assure à l’heure actuelle la viabilité économique de ce type de gestion des déchets organiques. »



à consulter à l’adresse :



http://www.cercle-recyclage.asso.fr/actualites/communiques/item/992-cp19092011-communiques.html








On aurait pu s'attendre à ce que les élus "écologistes" qui co-pilotent ce Titanic aient dès le départ tiré le signal d'alarme, puis ensuite appuyé sur le frein, mais c'est le contraire qui se passe : depuis qu'il est évident qu'on va dans le mur, tout le monde a l'air d'accord pour accélérer !

lundi 2 janvier 2012

est ce parce qu'on sait faire qu'il faut obligatoirement le faire ? les biohackers

Bricoler le vivant : un nouveau jeu de construction pour amateurs ?

AFP, 28/12/11, 10:37




Paris (AFP) -

 La biologie tend-elle a devenir un jeu de Lego avec des briques biologiques ?
Les methodes du "do it yourself" (DIY), du bidouillage isole dans un garage, qui ont permis des percees dans l'informatique, s'etendent aussi aux biotechnologies.

Revant de creer un jour leur start-up ou simplement desireux d'experimenter, de jeunes bricoleurs du vivant manipulent de l'ADN, l'inserent dans des bacteries pour faire du yaourt fluo ou des biocapteurs detectant la presence de polluants.

Apres avoir mis au point des "boites a outils" facilitant l'ingenierie du vivant, ces "biohackers" echangent ces kits de reprogrammation genetique sur internet.

Il y a des "avancees technologiques telles" en biologie synthetique que des que les gens pensent pouvoir bricoler dans leur propre garage, "ils arrivent a trouver des technologies DIY pour le faire", explique Ariel Lindner, co-fondateur du Centre de recherches interdisciplinaires (CRI) a Paris.

Transformer des bacteries en usines productrices de biocarburants, de medicaments ou de nouveaux materiaux est un des objectifs de la biologie de synthese.

La communaute DIYbio (http://diybio.org) qui reunit au moins une vingtaine de groupes locaux dans le monde, dont un en France depuis cette annee, veut rendre l'experimentation biologique accessible aux amateurs en dehors des installations professionnelles traditionnelles. Afin de creer librement leurs propres projets.

"Au CRI, tout est fait dans le cadre d'un laboratoire", souligne M. Lindner, qui depuis 2007 encadre un petit groupe d'etudiants passant leurs vacances d'ete a preparer un concours lance en 2004 par le prestigieux MIT americain. Une competition invitant a manipuler des "briques" biologiques standardisees ("Biobricks") afin de creer des bacteries dotees de nouvelles fonctions : detecter l'arsenic, changer de couleur, d'odeur...

Faire compter des bacteries 165 equipes du monde entier, dont quatre venues de Paris, Lyon, Grenoble et Strasbourg, ont participe en 2011 au concours iGEM (international Genetically Engineered Machine) ouvert aux etudiants n'ayant pas encore entame une these.

Cette annee, l'equipe parisienne comptait une quinzaine de passionnes de differentes disciplines, de la biologie a l'informatique. "La culture de la maison, c'est de promouvoir leurs idees et leurs projets", declare M. Lindner qui cherche a faire de "l'enseignement par la recherche".

En 2010, les huit membres de l'equipe CRI-fondation Bettencourt avaient montre qu'on pouvait faire compter des bacteries jusqu'a cinq. Un jeu ? Peut-etre une technique utile dans le futur, selon M. Lindner.

Si les bacteries issues de l'ingenierie genetique savaient compter les etapes d'une tache a accomplir, elles pourraient s'autodetruire quand elles ont fini.

Ex-participant a iGEM 2007, Thomas Landrain a cree en avril La Paillasse, premier groupe francais reunissant quelques dizaines "de passionnes de biologie" qui entendent "s'inspirer du mouvement DIYbio.org".

"On a voulu mettre en place un laboratoire qui puisse etre accessible a n'importe qui", dit-il, precisant qu'on peut y elever des bacteries. Mais "tous les organismes qu'on manipule sont absolument inoffensifs pour l'homme", assure le fondateur de La Paillasse qui poursuit : "il y a autant de danger a travailler dans sa propre cuisine que dans notre labo".

"On ne produit pas d'organismes genetiquement modifies bien qu'on en ait les moyens", car on ne veut pas "etre hors la loi, on n'est pas des pirates", ajoute le jeune chercheur qui prepare une these de biologie synthetique dans un laboratoire du Genopole d'Evry.

http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Bricoler-le-vivant-un-nouveau-jeu-de-construction-pour-amateurs-.htm?&rub=14&xml=newsmlmmd.7501bbc219fb8f0882cf1ef78688d50c.221.xml

mardi 6 décembre 2011

la triste réalité du modèle Allemand que Sarko veut imposer aux pauvres

1 août 2011

L’Allemagne, un Etat modèle? Ce n’est pas l’avis de l’ONU!


Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies a publié début juillet un rapport sur l’Allemagne qui n’a pas trouvé d’écho dans la presse belge mais qui a suscité un grand émoi chez nos voisins allemands. Dans ce rapport, l’ONU est tout sauf tendre par rapport à la politique sociale de l’Etat allemand et se place ainsi aux antipodes des partisans souvent aveugles du modèle économique allemand, pour qui ce modèle devrait être suivi le plus rapidement possible par d’autres pays.



L’Allemagne enregistre de bons résultats économiques, qui serions-nous pour le contester? Mais nous avions déjà de sérieux doutes quant au fait que tout quidam allemand profitait de cette situation, et ces doutes sont encore renforcés par la lecture du rapport de l’ONU. Les premiers laissés-pour-compte de la prospérité sont les Saidah et les millions d’autres immigrés, y compris ceux de deuxième ou troisième génération, qui sont surtout confrontés aux côtés sombres du modèle allemand de prospérité.



Selon le rapport de l'ONU, 13% de la population allemande vit en-dessous du seuil de pauvreté et 1,3 million d’actifs ont besoin d’une aide financière car leur salaire ne leur permet pas de vivre. La pauvreté des enfants est particulièrement criante et touche 2,5 millions d’enfants. Le Comité de l’ONU pointe du doigt la législation Harz IV pour le montant de ses allocations d’assistance, qui pousse les allocataires bien en-dessous du seuil de pauvreté.



Le rapport critique aussi la discrimination au sein de la société allemande. Vingt ans après l’unification, le chômage reste deux fois plus élevé dans l’ancienne Allemagne de l’Est que dans les Länder occidentaux. Le taux de chômage élevé des personnes handicapées prouve aussi que le système social est insuffisamment armé pour répondre à ce problème. Les préjugés à l’égard des immigrés sont une autre source de discrimination tenace sur le marché de l’emploi. La situation des demandeurs d’asile est également peu enviable. Ils ne reçoivent même pas les médiocres allocations sociales Harz IV, vivent dans des baraquements délabrés et surpeuplés, n’ont pas le droit de travailler et n’ont accès aux soins médicaux qu’en cas d’urgence. Le non-respect des droits fondamentaux des demandeurs d’asile est une violation des conventions internationales. Le comité de l’ONU appelle l’Etat allemand à prendre d’urgence les mesures nécessaires pour que les demandeurs d’asile bénéficient d’un accès égal à la sécurité sociale, aux soins de santé et au marché de l’emploi.



L’ONU est également très préoccupée par la pauvreté croissante au sein de la population âgée. Selon un rapport du ministère allemand des Affaires sociales, les pensions ont augmenté en moyenne de 0,82% par an entre 2001 et 2010. Pour cette même période, l’inflation annuelle moyenne a atteint 1,36%. Ainsi, le pouvoir d’achat des pensionnés allemands a baissé de plus de 6% en 10 ans, alors que le bien-être a augmenté de plus de 20%. Plus de 400.000 personnes de plus de 65 ans dépendent d’une allocation sociale complémentaire de l’Etat. Avec les millions d’emplois à bas salaire qui ont été créés récemment, ce nombre devrait encore augmenter à l’avenir. Invité à réagir face à cette évolution, le Bundesarbeitministerium a souligné que les pensions suivaient l’évolution des salaires et que les salaires ne constituaient pas non plus une protection contre l’inflation.



Voici donc la recette de la "liaison au bien-être" à la sauce allemande! C’est bizarre, mais les partisans du modèle allemand n’en parlent guère…



Claude Rolin, Secrétaire général

Marc Leemans, Secrétaire national
 
http://blogdetedelacsc.blogspot.com/2011/08/lallemagne-un-etat-modele-ce-nest-pas.html

mardi 22 novembre 2011

Béton,érosion,pollution minent les sols français

Compte rendu. Beton, erosion, pollution minent les sols francais, Le Monde, 21/11/11, 14h10


Stephane Foucart



On le pietine sans y penser ; on peste quand il colle aux chaussures. Le sol, cette fine pellicule meuble qui enrobe la croute terrestre, est pourtant une ressource essentielle, en particulier pour le maintien des activites agricoles. Au terme de dix ans de travail, apres avoir preleve et analyse des milliers d'echantillons et agrege les contributions de centaines de chercheurs, le Groupement d'interet scientifique sur les sols (GisSol), pilote par l'Institut national de recherche agronomique (INRA), vient de rendre public le premier bilan exhaustif de l'etat des sols en France.

Nuance, le diagnostic varie considerablement suivant les regions et les parametres consideres. "L'etat des sols de France est globalement meilleur que celui de pays comme le Royaume-Uni ou de certaines regions allemandes, dont le passe industriel se fait sentir aujourd'hui", constate Dominique Arrouays (INRA), qui a coordonne l'etude. Pour autant, la gestion actuelle des sols n'est pas durable a plusieurs egards.

Artificialisation. Le betonnage des sols est le premier motif d'inquietude. Entre 2003 et 2009, environ 6 100 kilometres carres de terres ont ete artificialises en France. Cette transformation s'est faite "a 90 % aux depens de sols agricoles".

Le phenomene s'accelere nettement depuis quelques annees : la superficie de terres arables disparues sous le bitume entre 2003 et 2009 equivaut a celle perdue entre 1994 et 2003. Les pertes comptabilisees en une decennie se concentrent donc desormais sur sept ans. "Une perte de sols agricoles equivalant a un departement comme le Loiret tous les dix ans n'est pas durable", estime M. Arrouays.

Erosion. Le lessivage des sols sous l'effet des precipitations, du vent, des cours d'eau, de la fonte des glaciers ou de pratiques agricoles inadaptees est le deuxieme sujet d'inquietude des pedologues. "Pres de 18 % des sols presentent un alea d'erosion moyen a fort en France metropolitaine", ecrivent les auteurs du rapport. Ces risques sont particulierement marques dans le Sud-Ouest, le sillon rhodanien, le centre et l'ouest de la Bretagne ou le Nord.

L'augmentation possible de l'intensite ou de la frequence des fortes precipitations sous l'effet du changement climatique pourrait aggraver ce probleme dans les prochaines decennies. Cependant, il n'y a pas de fatalite. "Ces risques peuvent etre geres, notamment en maintenant un couvert vegetal, ou en separant les parcelles par des haies ou des fosses", soulignent les chercheurs.

Contaminations. Autour des grandes agglomerations urbaines, des anciens grands sites miniers ou industriels, la presence dans les sols de plomb, de cadmium ou d'autres metaux deposes par l'activite humaine est frequente. Ces contaminations diffuses demeurent relativement faibles et "ne necessitent generalement pas de lancer des alertes de sante publique". Dans un large mesure, elles resultent d'activites revolues, comme l'exploitation miniere ou la combustion des carburants au plomb, desormais interdits.

Des residus d'anciens pesticides sont quant a eux omnipresents, souvent en faibles concentrations. "Il y a des situations etonnantes, comme le cas du lindane - un insecticide desormais interdit - que l'on retrouve a peu pres partout, y compris dans les zones ou il n'a jamais ete utilise, par exemple sous couvert forestier, rapporte M. Arrouays. Ce qui conduit a penser qu'il a une capacite, une fois epandu, a se volatiliser et a se redeposer sur de grandes surfaces."

Biodiversite. "Contrairement a certaines idees recues, les sols de France ne sont pas morts, bien au contraire, observent les chercheurs. C'est la bonne nouvelle de nos travaux." Dans les echantillons preleves, ils ont systematiquement analyse l'ADN present. Les sequences genetiques decouvertes montrent que la biodiversite microbienne s'y porte bien et, surtout, ouvrent la voie a des travaux novateurs en biologie, puisque la plupart des micro-organismes qui vivent dans le sol sont inconnus.

"Plus la biodiversite des sols est importante, plus leur capacite de resilience est grande", rappelle M. Arrouays. Une des perspectives ouvertes par de tels travaux est l'identification de souches bacteriennes capables de degrader certains polluants - donc potentiellement de jouer un role de depollution.

Fertilite. En revanche, l'etude de la teneur en phosphore - essentiel a la fertilite des sols - pose, "a long terme", la question de "la durabilite du systeme agricole actuel". Les teneurs des sols en phosphore sont generalement faibles, a l'exception de la Bretagne et du Nord - Pas-de-Calais, ou elles sont tres fortes. Dans ces regions d'elevage concentre, "cette situation est tres preoccupante en raison de son impact sur la qualite des eaux et l'eutrophisation des milieux". Les auteurs du rapport posent ainsi la question d'une meilleure gestion des effluents d'elevage pour corriger les excedents, en compensant les "insuffisances potentielles" de fertilite de certains sols.

Carbone. Dans les 30 premiers centimetres de ses sols, la France stocke environ 3,2 milliards de tonnes de carbone (GtC). La tendance a long terme est-elle a un stockage accru ou a un relargage dans l'atmosphere ? "Il est aujourd'hui impossible de repondre avec certitude, disent les chercheurs. Dans certaines regions, les sols emettent plus de carbone qu'ils n'en fixent ; ailleurs, c'est le contraire."

Le role des sols vis-a-vis du carbone - puits ou source - est meconnu mais important. Une etude publiee en 2005 dans la revue Nature a montre qu'au Royaume-Uni les sols ont relache en moyenne 13 millions de tonnes de carbone par an entre 1978 et 2003 sous l'effet du changement climatique. Suffisamment pour gommer tous les efforts de reduction des emissions de gaz a effet de serre consentis par le pays sur cette meme periode...

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Les Antilles francaises gorgees de chlordecone

A la Guadeloupe et a la Martinique, la presence dans les sols d'un pesticide utilise dans les bananeraies - la chlordecone - pose un grave probleme de sante publique. Un cinquieme de la surface agricole utile de Guadeloupe est pollue par ce produit. C'est deux fois plus a la Martinique. La consommation reguliere de legumes-racines fixant la chlordecone accroit le risque de cancer de la prostate. A la Martinique, l'incidence de ce dernier, en 2008, etait 2,4 fois superieure a la moyenne europeenne. En 2200, environ 50 % des sols aujourd'hui contamines par la chlordecone dans le sud de Basse-Terre (Guadeloupe) seront toujours souilles par ce pesticide.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/21/beton-erosion-pollution-minent-les-sols-francais_1606951_3244.html

Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.