Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

mardi 18 septembre 2007

empoisonnement aux pesticides 3 :et pourquoi tous les politiques qui ont couvert la pollution ont-ils PEUR aujourd'hui? LA PSYCHOSE

Fort-de-France (Martinique). « Mes terres ne valent plus grand-chose », Le Parisien, 17/09/07
Anne-Lu Bertrand

Romain Bellay, agriculteur a Riviere-Pilote, victime du chlordecone
Que reste-t-il a Romain Bellay ? En surface, les 6 ha de terres cultivees par cet agriculteur de Riviere-Pilote ont vu passer de pres le cyclone Dean au mois d'aout. Les bananiers sont a terre, les piments forts sont depourvus de feuilles et de fruits. En profondeur, ces terres sont polluees au chlordecone et au HCH (un autre pesticide de la meme famille) et « ne valent plus grand-chose », souffle-t-il, amer. Pour lui, cette pollution est un heritage du « beke » (descendant des colons blancs) qui possedait ces terres et y cultivait la banane a la grande epoque du HCH. Mais, pendant quelques annees, Romain Bellay a lui-meme epandu le chlordecone « a pleines mains » dans son champ.
Son depit est celui de tous ces agriculteurs aux terres « chlordeconees », qui ne savent plus quoi planter de rentable... ou d'autorise. Recemment, c'est un aquaculteur qui a tout perdu, la faute a la riviere polluee : les analyses sur ses ecrevisses ont montre que la quantite du pesticide depassait largement la norme autorisee.
President de l'Organisation patriotique des agriculteurs martiniquais, Romain Bellay fait feu de tout bois, interpellant les ministres de passage sur l'etat d'avancement des dossiers d'indemnisation « des agriculteurs victimes du chlordecone ». « Le prefet voulait nous dédommager petitement et sans faire de vagues. Mais quand il a vu que des plaintes etaient deposees contre l'Etat pour empoisonnement, son discours a change. Le dossier semble bloque. »

Les consommateurs aussi, qui estiment avoir mange des produits et bu de l'eau contamines, cherchent les responsables. En premiere ligne : les agriculteurs, bien sur, mais aussi les particuliers cultivant des jardins familiaux sur d'anciennes bananeraies et buvant de l'eau de source provenant de rivieres ultrapolluees. Certes, les consequences sur la sante sont encore mal connues, mais plusieurs etudes epidemiologiques - menees par l'Inserm et le CHU de Pointe-a-Pitre - sont en cours. Reste la psychose, palpable dans l'ile. Meme cultives sur des sols sains, les produits martiniquais font, helas, fremir beaucoup de consommateurs, au grand dam des producteurs.
<http://www.leparisien.fr/home/info/faitjour/article.htm?articleid=276216692>

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Having read this I thought it was really enlightening. I appreciate
you taking the time and energy to put this article together.

I once again find myself personally spending way too much time both reading and leaving comments.
But so what, it was still worthwhile!

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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.