Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

jeudi 26 novembre 2009

l'agriculture intensive:POLLUEUR MAJEUR de l'UNION EUROPEENNE

pourtant l'agriculture intensive est exonérée à 75% de la taxe carbone ?
les POLLUEURS ne sont décidément pas les PAYEURS
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L'agriculture intensive en Europe greve l'effet des puits de carbone, AFP, 23/11/09

Paris (AFP) - 11:04 -
Les emissions de puissants gaz a effet de serre, comme le methane et l'oxyde d'azote, lies a l'agriculture intensive, risquent d'annuler en Europe l'effet positif des puits de carbone naturels que sont les forets et les prairies, selon une etude publiee dimanche.
Oceans, forets, prairies, tourbieres sont capables de stocker une part importante des gaz a effet de serre, reduisant ainsi la proportion de gaz carbonique (CO2) qui s'accumule dans l'atmosphere et contribue au rechauffement climatique.
Mais en Europe, "la tendance au developpement d'une agriculture et d'une exploitation forestiere de plus en plus intensives pourrait faire de la surface terrestre europeenne une source significative de gaz a effet de serre", previennent des scientifiques dans la revue Nature Geoscience.
"La mise en place de politiques de gestion des terres visant a reduire les emissions de gaz a effet de serre devrait etre une priorite", insistent-ils, a l'issue de travaux effectues dans 17 pays europeens, dans le cadre du projet CarboEurope.
De 2000 a 2005, les forets et prairies d'Europe ont ainsi pu stocker plus de 300 millions de tonnes de carbone par an, ce qui correspond a 19% des emissions de CO2 liees aux energies fossiles (petrole, gaz, charbon).
Mais si l'on tient compte d'autres emissions de CO2 (terres agricoles, tourbieres assechees...), de l'oxyde d'azote du aux engrais et du methane emis par les ruminants et les tourbieres, l'effet positif des puits de carbone se retrouve quasiment annule, expliquent Detlef Schulze (Institut Max-Planck pour la biogeochimie, Iena, Allemagne) et ses collegues.
Si l'on prend en compte "tous les gaz a effets de serre dans la biosphere terrestre de l'Europe", c'est comme si les puits de carbone naturels n'eliminaient plus de l'atmosphere que 2% du CO2 emis par les menages, l'industrie et le transport, selon leurs calculs comportant de fortes marges d'incertitude.
Le bilan est encore plus defavorable au sein des 25 pays de l'UE, ou forets et prairies ont pu, de 2000 a 2005, compenser environ 12% du CO2 lie aux energies fossiles, mais ou les emissions de methane et d'oxyde d'azote sont relativement plus elevees qu'ailleurs en Europe.
Malgre la presence de puits de carbone naturels, les ecosystemes terrestres de l'UE emettent au final plus de gaz a effet de serre qu'ils n'en absorbent, augmentant ainsi de 3%, en "equivalent CO2", les emissions attribuees aux combustibles fossiles.
<http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-.htm?&rub=14&xml=newsmlmmd.53d4b2a061d5b2b0f5c5f84730b445f6.141.xml>

dimanche 22 novembre 2009

CHOMSKY ET LE POUVOIR

Là-bas si j’y suis et les Mutins de Pangée
vous font vraimentUn cadeau modeste et génial !
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DEUX FILMS AVEC NOAM CHOMSKY

Novembre 2009,
sortie d’un DOUBLE DVD
1 . CHOMSKY et Cie 2 . CHOMSKY ET LE POUVOIR (INEDIT)Réalisation Olivier Azam et Daniel Mermet
Pour tout savoir : www.lesmutins.org
Pour commander : lesmutins.org/officine/

Chers Amis de Là-bas,Grâce à vous l’aventure continue ! Après le succès en salle de Chomsky et Cie, voici la suite, Chomsky et le pouvoir, en réponse aux nombreuses questions posées lors des débats qui ont suivi les projections. Les deux films sortent dans un double DVD. Un moyen d’aller plus loin et de s’approprier le regard émancipateur de Chomsky. Car c’est bien connu pour la crème des penseurs français, Chomsky est un négationniste, Chomsky a soutenu Pol Pot, Chomsky c’est la théorie du complot, Chomsky est anti-américain et donc antisémite. En un mot, Chomsky a les pieds fourchus.

C’est ce que nous avons voulu vérifier en partant sur ses traces à Boston en avril 2007. Et nous avons réussi à le rencontrer.
Pour mettre le monde en garde, nous avons lancé une souscription pour la réalisation d’un DVD avec les images des entretiens qu’il nous a donnés en avril 2007. Vous avez répondu si favorablement que nous avons eu les moyens suffisants pour réaliser « Chomsky et Cie ». Plus de 15 000 SMG, (Souscripteurs Modestes et Géniaux) nous ont soutenu. Un financement original qui nous a permis de déjouer pressions et censures économiques. Avec le soutien du CNC (Centre National du Cinéma) et de France Inter, le film est sorti en salle en novembre 2008. Un accueil chaleureux de la presse et plus de 55 000 entrées, un vrai succès pour un documentaire ! Et le film fait le tour du monde, de Bratislava à Seattle, de Téhéran à Brasilia, de Buenos Aires à Alger. En juillet 2009, pour son festival estival, Michael Moore choisit de présenter ce « Modest and genial film »
Plus de 100 000 spectateurs au total et plus de 200 débats en France !
Grosse fatigue, vrai bonheur et beaucoup de questions sur des sujets qui n’étaient pas abordés dans le film ou sur des points qui demandaient précisions et développements.
Aussi, en passant par Boston en avril 2009, nous sommes retournés voir Noam Chomsky, avec l’essentiel de ces questions, les intellectuels et le pouvoir, le conflit israélo-palestinien, l’Etat et la crise du capitalisme, le socialisme libertaire, les luttes sociales d’hier et d’aujourd’hui. Voilà ce qui a donné un deuxième document, « Chomsky et le pouvoir » L’aventure continue donc, et nous en sommes heureux, plusieurs projets sont en route.
Heureux aussi parce que votre soutien donne raison à nos penseurs de métier, c’est bel et bien un complot !
Là-bas, 22 novembre 2009

samedi 14 novembre 2009

BOLKESTEIN:comment les SOCIALISTES ont aidé Sarkosy

avant d'entendre le document sonore sur le site de France Info,j'étais persuadé que la directive BOLKESTEIN avait été,sinon abandonnée,du moins vidée de son contenu nauséabond.

pourtant,je me suis dit que Sarkozy ne pouvait pas présenter à un syndicat des contrats illégaux.

les contrats sont donc légaux mais comment ont-ils pu le devenir malgré le tollé qu'il y a eu autour de l'affaire du plombier polonais?

la réponse se trouve dans cet article de POLITIS et...
ça dépasse l'imagination

je recopie le passage de l'article qui me donne la nausée:

"En pleine campagne pour les européennes, la discrétion est requise au gouvernement et à l’Elysée. Et les principaux candidats aux élections européennes, en particulier ceux de la majorité et du parti socialiste, se gardent bien de débattre sur ce terrain glissant de la libéralisation des services, d’autant plus que, lors de la campagne référendaire française de 2005, les partisans du oui au TCE ont laissé croire que celle-ci était « enterrée ».
En vérité, une majorité a été trouvée (avec le PPE pour la droite et le Parti socialiste européenne, PSE, pour la gauche) pour consacrer la déréglementation de services publics en Europe ainsi que le dumping social.

pour moi,tous les gens qui s'associeront avec les socialistes seront complices de la mise en place de cet ESCLAVAGE SOCIAL,

n'est ce pas José Bové and co ??????
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vendredi 22 mai 2009 à 17:45

Au secours, la directive Bolkestein revient ! Aux européennes !
par Thierry Brun

La directive de libéralisation des services dite « Bolkestein », du nom de son auteur ultralibéral Fritz Bolkestein, n’est pas morte.
Elle doit même faire l’objet d’une procédure législative en France d’ici le 28 décembre 2009. Depuis quelques semaines, le ministère des Finances, chargé de la transposition de cette directive et d’évaluer les exigences existantes, travaille sur ce dossier lourd de conséquences pour un secteur des services qui pèse 66 % du PIB européen et 75 % des emplois.

Fritz Bolkestein, celui par qui est arrivée la libéralisation des services
Les Etats membres de l’Union européenne ont en effet jusqu’au 28 décembre pour « évaluer pour chacune des exigences identifiées dans leur législation, si elle est non discriminatoire, justifiée par une raison d’intérêt général et proportionnée » (article 15 de la directive « révisée », relative aux services dans le marché intérieur, dite directive Bolkestein).

En pleine campagne pour les européennes, la discrétion est requise au gouvernement et à l’Elysée. Et les principaux candidats aux élections européennes, en particulier ceux de la majorité et du parti socialiste, se gardent bien de débattre sur ce terrain glissant de la libéralisation des services, d’autant plus que, lors de la campagne référendaire française de 2005, les partisans du oui au TCE ont laissé croire que celle-ci était « enterrée ».
En vérité, une majorité a été trouvée (avec le PPE pour la droite et le Parti socialiste européenne, PSE, pour la gauche) pour consacrer la déréglementation de services publics en Europe ainsi que le dumping social.

Quel est le contenu de cette directive ?
La directive Bolkestein a pour objectif de lever les obstacles à la libre circulation des services dans l’UE. Et après plus de deux ans d’intenses controverses, qui ont suscité un débat déterminant en faveur du non au traité constitutionnel européen lors du référendum de mai 2005, une directive « révisée » a finalement été adoptée en deuxième lecture par le Conseil européen (seules la Belgique et la Lituanie se sont abstenues) en décembre 2006.
La version actuellement en cours de transposition n’est pas moins dangereuse que l’original.
Si l’on se souvient de la controverse sur le « principe du pays d’origine » et des objectifs de libéralisation des services publics, la version actuelle de la directive, principal outil de mise en œuvre de la Stratégie de Lisbonne, consacre le principe de « libre prestation de services », une des dispositions du traité de Rome, et le champ d’application concerne bien les services publics, du moins les « services d’intérêt économique général » (SIEG), c’est-à-dire les transports, les services postaux, l’approvisionnement en eau, l’électricité, le traitement des déchets, etc. Auxquels il faut ajouter les services aux entreprises, les services fournis à la fois aux entreprises et aux consommateurs.

Les architectes, un exemple de la déréglementation en cours des services
Cette directive, entérine la mise en concurrence des salariés et le nivellement de la protection sociale par le bas, et applique à la lettre le principe de la concurrence « libre et non faussée », fondement que l’on retrouve dans le Traité de Lisbonne dans un Protocole, partie intégrante du Traité, qui stipule : le « marché intérieur tel qu’il est défini à l’article 3 [...] comprend un système garantissant que la concurrence est libre et non faussée ».

Pourquoi est-il si intéressant de revenir sur cette directive Bolkestein ? En cette période de crise et de retour annoncé à plus de régulation, le ministère des Finances, sous couvert de crainte de contentieux à venir, est à l’évidence en train de s’aligner sur la position de la Commission européenne, validée par le Parlement européen après un compromis entre les groupes du PPE et du Parti socialiste européen.
Certains rétorqueront que la directive révisée a supprimé le « principe du pays d’origine », selon lequel un prestataire qui souhaite fournir ses services temporairement dans un autre pays (sans s’y établir) peut le faire sans avoir à appliquer d’autres mesures que celles de son pays d’origine. Il n’en est rien.
Après l’adoption de la directive Bolkestein, un règlement européen (593/2008/CE du Parlement européen et du Conseil du 17 juin 2008 sur la loi applicable aux obligations contractuelles), qui s’applique donc directement aux Etats membres, a, sans bruit, mis en place un dispositif similaire au « principe du pays d’origine ».

Le "principe du pays d’origine" dans le règlement européen du 17 juin 2008
Le réseau européen de soutien aux entreprises Enterprise Europe Network, mis en place par la Commission européenne en février 2008, l’a fort bien résumé : « Ce règlement s’applique à toute obligation née d’un contrat, tel qu’un accord de transfert de technologie ou une licence internationale de propriété intellectuelle. Le principe de base de ce texte est que les parties contractantes sont libres de choisir la loi applicable au contrat. Si elles ne parviennent pas à s’accorder, la loi la plus étroitement liée au contrat s’appliquera. Il est présumé que cette loi est la loi de résidence ou d’établissement du titulaire de la licence, bien qu’il puisse y avoir des exceptions ».

Ce règlement s’appliquera aux contrats conclus après le 17 décembre 2009 et remplacera la convention de Rome de 1980.
A cette date « une entreprise et un salarié français exerçant ses talents en France, pourront parfaitement convenir en toute liberté que la loi applicable à leur rapport sera celle du Yémen du Sud », explique Gilles Karpman, directeur général délégué du Cabinet Idée Consultants dans un article publié en septembre 2008.

Il ajoute que cette règle « s’applique à tous les contrats y compris de travail et permet aux parties de choisir et de changer à tout moment la loi applicable à leurs relations, et cela pas seulement en optant pour une des législations des Etats membres mais en vertu d’un principe dit d’universalité (c’est beau) éventuellement pour n’importe quelle législation même extra communautaire (le plombier kazakh fera-t-il autant jaser que son confrère polonais ?) ».

D’autres souligneront que six mois après l’adoption de la directive Bolkestein, un protocole inédit sur les « services d’intérêt général » annexé au traité de Lisbonne fait clairement la distinction entre les SIEG et les services « non-économiques » (justice, police, régimes de sécurité sociale). Ce document n’est pas encore ratifié et loin de l’être. Dans le même temps, les SIEG sont quasiment tous tombés sous le coup de la concurrence libre et non faussée. De plus, le ministère des Finances n’a pas encore indiqué quels seraient les services sociaux exclus de la transposition de la directive Bolkestein. En effet, les services d’intérêt général (SIG) n’existent pas en droit européen et la Commission ne connaît que la définition des services que donne la jurisprudence de la Cour de justice par laquelle une activité de service est « une activité fournie en échange d’une contrepartie économique ».
Rappelons enfin que la directive 96/71 du 16 décembre 1996 sur le détachement de travailleurs dans le cadre d’une prestation de services intercommunautaire laisse aussi la place à de nombreuses pratiques de dumping social. « La règle qu’elle édicte veut que quelle que soit la loi applicable à la relation de travail, les travailleurs détachés d’un pays à un autre de l’Union en application d’un contrat de prestation de services restent soumis à la loi du pays où ils ont conclu leur contrat de travail à l’exception d’un socle de règles du pays d’accueil ». Plusieurs affaires jugées par la Cour de justice (CJCE) ont donné lieu à un jugement privilégiant la liberté d’établissement et la libre prestation des services plutôt que les droits sociaux fondamentaux.

Directive Bolkestein, ce qui est déjà transposé :
La loi de modernisation de l’économie adoptée en juillet 2008 a transposé une partie de la directive européenne sur les services de 2006, en particulier dans son titre II. Il s’agit de l’assouplissement des conditions d’implantation des grandes surfaces sur le territoire. Une grande surface de moins de 1000 m² (contre 300 m² auparavant) pourra désormais s’installer sans autorisation préalable de la commission départementale d’urbanisme (autorité compétente pour délivrer les permis d’implantation).

plus d'informations sur le site de POLITIS
http://www.politis.fr/Au-secours-la-directive-Bolkestein,7133.html?7133.html

vendredi 13 novembre 2009

BOLKESTEIN:les menteurs pris la main dans le sac

http://www.france-info.com/france-social-2009-11-05-des-travailleurs-d-europe-de-l-est-a-bas-prix-dans-les-champs-365560-9-44.html

il faut cliquer sur le document sonore de l'article sur la page de France Info

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qui a intérêt au mensonge?
les représentants des paysans ou le conseiller du président?
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Des travailleurs d’Europe de l’est à bas prix dans les champs français ?
France Info - 5 novembre 2009

Le syndicat Légumes de France affirme ce soir qu’un conseiller de l’Elysée leur aurait proposé d’engager des ressortissants d’Europe de l’est au tarif pratiqué dans leurs pays pour faire baisser leurs coûts de production. L’Elysée nie qu’il se soit agi d’une proposition, affirmant avoir seulement proposé une étude sur d’autres pays.
La séquence polémique n’est pas encore terminée pour le gouvernement. Ce soir, les producteurs de fruits et légumes, furieux, maintiennent, malgré les dénégations élyséennes, qu’un conseiller de Nicolas Sarkozy leur a fait une proposition cynique.
Selon le syndicat Légumes de France,
Christophe Malvesin, conseiller du président de la République pour l’agriculture
, aurait proposé la semaine dernière à la présidente de l’organisation, Angélique Delahaye de “faire venir des intérimaires polonais aux conditions du pays d’origine” pour faire baisser les coûts salariaux des exploitants français.

Cette suggestion aurait été réitérée mercredi devant un responsable agricole du Vaucluse reçu à l’Elysée, selon Denis Digel, chargé des coûts salariaux au sein de Légumes de France. “Ils souhaitent nous aider à créer des structures d’intérim à l’étranger pour faire venir des salariés.
Ce n’est pas du tout ce que veut la profession. On l’a toujours dénoncé”, a souligné Denis Digel, lui-même producteur de légumes en Alsace.

Pas du tout, répond en substance l’Elysée, les producteurs auraient mal compris. Il ne s’agissait pas d’une proposition. Christophe Malvesin voulait seulement étudier la situation dans les pays qui font appel à cette main d’oeuvre faiblement payée, sans nécessairement l’importer en France. Selon lui, il s’agissait “d’analyser ce qui se passe dans les autres pays” plus compétitifs que la France, conformément à la demande du président de la République “qui a demandé que l’on tienne compte de leur expérience”. “Ce n’est pas parce que les Allemands font venir des Polonais à des coûts polonais qu’on va le faire en France, mais il faut aller au bout de l’analyse”, jure-t-il.
Le sujet a de quoi relancer les polémiques qu’avait provoquées en France le projet de directive Bolkestein, finalement abandonné, qui aurait permis à un prestataire de services de travailler dans n’importe quel pays de l’Union européenne aux conditions de son pays d’origine. Ce texte avait été à l’origine du mythe du “plombier polonais”.
Les producteurs de fruits et légumes français dénoncent depuis des années les distorsions de concurrence avec les pays voisins. Ils demandent que leurs charges et cotisations sociales soient remplacées par une TVA sociale applicable à l’ensemble des productions agricoles, nationales et importées.

pourquoi les écolos veulent une taxe carbone à 100 euros?pour assurer une rentabilité aux industriels du captage

un marché captif de quelques 4 000 MILLIARDS D'EUROS,ça vaut bien quelques mensonges.

et qui seraient les heureux bénéficiaires du JACK-POT?

les sites des centrales electriques au charbon, au gaz ou au fioul, ou ceux des cimenteries, des raffineries et des usines siderurgiques, puis le transport, enfin l' enfouissement dans le sous-sol et bien sûr les politicien(nes) et les écolos qui leur auront apporté ce marché si juteux.
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Le captage-stockage du CO2 vise la maturite en 2020, Le Monde, 06/11/09
Pierre Le Hir

"La prochaine decennie sera celle ou ca passe ou ca casse" : tel est le pronostic du Japonais Nobuo Tanaka, directeur de l'Agence internationale de l'energie (IEA), qui ouvrait le 3e colloque international sur le captage et le stockage du CO2 organise, jeudi 5 et vendredi 6 novembre a Paris, par l'Institut francais du petrole (IFP), l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'energie (Ademe) et le Bureau de recherches geologiques et minieres (BRGM).
Le captage et stockage du CO2 (CSC) est "la technologie dont nous avons besoin pour attenuer les effets du changement climatique", affirme M. Tanaka. Selon le groupe d'experts intergouvernemental sur l'evolution du climat (GIEC), entre 20 % et 40 % des emissions mondiales de gaz carbonique d'origine humaine pourraient etre neutralisees de la sorte a l'horizon 2050.
Mais, ajoute le patron de l'IEA, "il faudra gagner la confiance du public". "Les gouvernements devront prendre position et clairement indiquer qu'il s'agit d'une technologie fiable", dit-il. De fait, la demonstration de la surete de cette filiere - gage de son acceptabilite sociale - apparait comme la cle de son developpement.

"Dans le protocole de Kyoto, le CSC etait totalement ignore. Aujourd'hui, de nombreux projets existent dans le monde. Le temps du deploiement industriel est venu", estime Olivier Appert, president de l'IFP, qui considere que la filiere arrivera a maturite dans les annees 2020.

Deja, principalement aux Etats-Unis, au Canada et en Europe, quelque 140 installations sont en service ou en gestation.

Mais il s'agit, le plus souvent, de projets de recherche ou d'unites pilotes de faible capacite. C'est le cas, en France, de l'experimentation menee par Total dans le bassin gazier de Lacq (Pyrenees-Atlantiques), avec un demonstrateur a l'echelle de 1/10e.

"Nouvelle usine a gaz"
L'IEA a etabli une feuille de route ambitieuse. L'objectif est d'arriver a cent projets a grande echelle en 2020, puis de monter a 850 installations en 2030 et 3 400 en 2050, ce qui permettrait de pieger 10 milliards de tonnes de dioxyde de carbone par an. Un chiffre a comparer aux 30 milliards de tonnes annuelles aujourd'hui relachees par les activites humaines. L'investissement necessaire sur quarante ans est de pres de 6 000 milliards de dollars (4 000 milliards d'euros).

La premiere incertitude qui pese sur ce scenario est financiere. Avec les techniques actuelles, la sequestration d'une tonne de CO2 sur les sites des centrales electriques au charbon, au gaz ou au fioul, ou ceux des cimenteries, des raffineries et des usines siderurgiques, puis son transport, enfin son enfouissement dans le sous-sol, reviennent a pres de 100 euros.

Un cout dissuasif, quand les droits d'emission se negocient, sur le marche du CO2 a moins de 20 euros la tonne. D'autant que le captage est une operation gourmande en energie, qui peut reduire de plus d'un quart le rendement d'une centrale au charbon.
La donne pourrait changer si, comme le prevoient des experts, le cours de la tonne de CO2 grimpe a 100 euros en 2030, et si celui du captage-stockage tombe a 30 euros la tonne, grace a une standardisation des procedes.

La seconde incertitude est environnementale. Les methodes de capture et d'acheminement du dioxyde de carbone sont maitrisees par l'industrie petroliere. Mais des recherches restent a mener pour garantir la securite, sur une periode d'un ou plusieurs millenaires, d'un enfouissement dans une formation geologique profonde, telle qu'un aquifere salin. Les risques potentiels etant une acidification du milieu, une remontee gazeuse vers une nappe d'eau potable, voire un degazage brutal dans une zone ou, a forte concentration, le CO2 pourrait avoir des effets deleteres.

C'est ce qui fait dire au reseau associatif France nature environnement que le CSC est "une nouvelle usine a gaz". Et qu'il vaut mieux miser sur la preservation - et la restauration - de la capacite naturelle des oceans, de la vegetation et des sols a absorber le carbone.
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Plusieurs options techniques a l'etude
Trois procedes existent pour capter le CO2 : extraction dans les fumees de combustion, dans le combustible initial, ou apres concentration par la presence d'oxygene. Son transport vers un site de stockage peut s'effectuer par gazoduc terrestre ou sous-marin, ou par bateau. Son enfouissement est envisage dans des aquiferes salins, des gisements de petrole et de gaz, ou des veines de charbon inexploitees.
Sur le meme sujet :
Eclairage La Norvege, pionniere de la sequestration
<http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2009/11/06/le-captage-stockage-du-co2-vise-la-maturite-en-2020_1263650_3244.html#ens_id=1223016>

vous le saviez ? ils JOUENT avec le climat.

à qui appartient le climat?
peut-on laisser des autorités le modifier sans aucune transparence ?
ne peut on imaginer des intérêts économiques s'emparer de cette arme imparable?
cet article me pose beaucoup de questions.
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Des chutes de neige artificiellement provoquees sement le chaos a Pekin,
Notre Planete Info, 10/11/09
Christophe Magdelaine

Afin de limiter la secheresse qui persiste sur Pekin, les services meteorologiques chinois ont modifie la meteo en dispersant massivement des produits chimiques dans les nuages le premier week-end de novembre 2009.

Resultat : il a tellement neige sur la capitale chinoise que la ville fut partiellement paralysee.

Ensemencer les nuages avec des produits chimiques pour controler en partie la meteo s'appelle l'ingenierie climatique (ou geoingenierie). Ces techniques sont utilisees regulierement et depuis de nombreuses annees pour faire face a des situations meteorologiques qui deviennent problematiques. Toutefois, elles ne sont pas sans consequences comme en temoigne les abondantes chutes de neige sur Pekin (Beijing en chinois).

Au dela de la pollution qui est engendree par la dispersion dans l'atmosphere de produits chimiques*, l'operation sur Pekin a suscite de fortes critiques.
En effet, les precipitations forcees se sont transformees en neige (16 millions de tonnes) avec la presence d'un front froid et des temperatures qui ne depassaient pas 2 °C, a indique l'agence de presse Chine Nouvelle.
Des chutes de neige qui ont seme le chaos dans la ville
Ces chutes de neige exceptionnelles ont stupefie les 17 millions d'habitants de Pekin qui se sont reveilles dans une ville recouverte d'un manteau blanc, cela faisait au moins 10 ans que la neige n'etait pas tombee si tot dans la saison.
L'eau tant attendue est donc bien arrivee, meme si la forme solide des cristaux de neige ne permet pas directement l'infiltration dans le sol et la recuperation de l'eau via les canalisations en ville.
Consequence plus facheuse, la capitale a ete particulierement desorganisee : accidents de circulation, habitants frigorifies, plus de 200 avions cloues au sol, transport maritime interrompu... Les services de chauffage de la capitale se sont meme actives en debut de semaine pour mettre en route le chauffage dans les residences avant la date reglementaire du 15 novembre.

"La decision arbitraire du gouvernement n'a pas pris en compte les interets de la population",
soulignait le mercredi 4 novembre le China Daily, qui s'interroge egalement sur les consequences ecologiques de telles actions : "on devrait reflechir aux dangers potentiels de la dispersion de produits chimiques dans les nuages", rapporte le journal Le Parisien.

La geoingenierie en Chine : une operation courante
Le Bureau de modification meteorologique de Beijing a declare avoir utilise des moyens artificiels pour augmenter les chutes de neige, dans le but d'attenuer la secheresse persistante. Le recours aux produits chimiques n'est ni exceptionnel, ni cantonne a la Chine. "Nous ne manquons pas une occasion de provoquer des precipitations depuis que Pekin souffre d'une secheresse persistante" a declare Zhang Qiang, directeur du Bureau de Pekin pour la modification du climat. Ainsi, les meteorologues chinois provoquent des pluies depuis des annees en injectant des substances chimiques dans les nuages. Ceci se fait notamment dans le Nord du Pays ou la penurie d'eau devient inquietante.
Le Bureau de modification meteorologique chinois (dependant de l'administration meteorologique chinoise) s'est notamment illustre lors des Jeux Olympiques de Pekin en 2008. Mais la Chine n'est pas le seul pays qui utilise la geoingenierie : le president russe Poutine se vante de preparer un soleil radieux lors de chaque grande manifestation officielle et selon l'Organisation Meteorologique Mondiale (OMM), plus de cent projets de modification artificielle du temps sont mis en œuvre aujourd'hui par plusieurs dizaines de pays, notamment en Afrique.
La geoingenierie pour lutter contre le rechauffement climatique ?
Au dela de ces operations locales, soulignons que dans le cadre de la lutte contre le rechauffement climatique, certains scientifiques et industriels travaillent sur des projets capables de modifier le climat terrestre en agissant par exemple sur le rayonnement solaire, la composition des oceans ou directement sur la teneur de l'atmosphere en gaz a effet de serre.

Certains y voient meme la seule solution efficace face a l'inertie de nos comportements et de nos decisions sur ce sujet majeur... Mais a quel prix ?

Dans un rapport publie en novembre 2007, le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC) decrivait ces projets de geoingenierie comme "largement speculatifs" et comportant "un risque d'effets collateraux inconnus".


Note
* L'iodure d'argent peut etre ainsi utilisee et sert de germe artificiel pour la croissance des cristaux de glace.
References
Un front froid frappe le Nord de la Chine - CCTV
Notre Planete Terre Bientot Climatisee ? - Joelle Penochet
La geo-ingenierie, inutile face au rechauffement climatique ? - GEO.fr
<http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2170_neige_Pekin_geoingenierie.php>

FOOD,inc:un monde où élever des vaches au pré serait un acte de résistance

ce film est à relier au livre de fabrice NICOLINO :

B I D O C H E,

l’industrie de la viande menace le monde (éditions LLL).

toute ressemblance avec le plan de SARKOZY pour imposer les contrats précaires BOLKESTEIN n'est pas non plus fortuite.

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FOOD, inc : le documentaire choc sur l’industrie alimentaire,

Cdurable.info, 07/11/09
David Naulin

FOOD, inc est un documentaire de Robert Kenner (sortie au cinema le 2 decembre 2009) :

Ce film est produit par Eric Schlosser, journaliste, auteur du celebre ouvrage Fast Food Nation, premiere enquete sur les dessous de la restauration rapide et les ravages sanitaires de ce mode d’alimentation standardise.

La projection sera suivie d’un debat anime par Perico Legasse, redacteur en chef de la rubrique Art de vivre-consommation a Marianne et realisateur du documentaire "Ces fromages qu’on assasine" et Christian Jacquiau, auteur de "Les coulisses de la grande distribution" et "Les coulisses du commerce equitable".


Apres ce film vous ne regarderez plus votre assiette de la meme maniere


Colette Roos, journaliste a Rue89 et France Inter, a ecrit au sujet du film : "Un monde ou elever des vaches au pre serait un acte de resistance. Ou l’on tuerait, dans un abattoir gargantuesque, 30.000 porcs par jour. Ou il serait plus difficile d’obtenir le droit de visiter une usine de steaks qu’une centrale atomique. Ou se faire servir un hamburger couterait moins cher qu’acheter une pomme. Ou les poulets, eleves dans le noir et engraisses trop vite, ne pourraient plus tenir sur leurs pattes.


Un monde ou la nourriture rendrait malade et ou il serait impossible de savoir de quoi elle est faite.

Ce monde, c’est celui que les chaines de fast-food et, derriere elles, les industriels de l’agroalimentaire ont faconne.

C’est celui que le documentariste Robert Kenner a choisi de montrer dans son film a charge, Food, inc.

Les acteurs principaux ? Mc Donald’s ou Monsanto, mais aussi Tyson, IBP ou Smithfield, transformateurs de viande qui controlent des millions de betes et decident du sort de fermiers desesperes et surendettes.

Face a ces entreprises qui ruinent l’environnement autant que la sante de leurs clients, nul salut a attendre des instances de regulation americaines, infiltrees par d’ex-cadres de l’agroalimentaire.

Le seul mode d’action possible ?

S’informer pour comprendre pourquoi les calories les moins cheres a l’achat sont aussi les plus couteuses pour la planete, les humains et les animaux qu’ils exploitent.

Un avertissement adresse a ses compatriotes, mais aussi valable ici, ou des lobbies travaillent a affaiblir la reglementation europeenne et des entreprises, a s’approprier le vivant. Consommateurs, vous etes ce que vous mangez. Et vous forgez le monde de demain par ce que vous achetez".


Ce que vous allez apprendre avec Food, Inc.
Dans les annees 70, le top 5 des emballeurs de viande bovine controlait environ 25% du marche. Aujourd’hui, les 4 plus grosses entreprises detiennent plus de 80% du dit marche. A la meme epoque, les Etats- Unis comptaient des milliers d’abattoirs produisant la majorite du boeuf vendu. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 13. Un supermarche moderne a, en moyenne, 47 000 produits ; la majorite de ceux-ci a ete produit par seulement une poignee d’entreprises de l’agroalimentaire.

En 1998, le Departement de l’Agriculture des USA (USDA) a decide de faire des tests bacteriologiques contre la salmonelle et certains E. coli (bacterie intestinale). Ainsi, si une usine echouait plusieurs fois a ces tests, l’USDA pouvait la faire fermer. Apres avoir ete traine au tribunal par les associations de producteurs de viandes et de volailles, le Departement de l’Agriculture n’a desormais plus ce pouvoir. En 2007, 73 000 personnes ont ete atteintes du virus E. coli.

En 1972, l’Administration de l’Alimentation et des Drogues (FDA) a conduit 50 000 inspections sanitaires. En 2006, ce nombre est tombe a 9164 controles. Sous l’administration Bush, la FDA avait a sa tete l’ancien vice-president de l’Association Nationale des Robots de Cuisine. Toujours, sous Bush, le chef d’equipe de l’UDSA etait un ancien chef du lobby de l’industrie bovine a Washington. Avant de se reconvertir dans l’agro-business, Monsanto etait une industrie chimique qui a produit, entre autres choses, des pesticides (DDT) et l’Agent Orange (un defoliant utilise pendant la guerre du Vietnam). Le juge de la Cour Supreme, Clarence Thomas etait un avocat de Monsanto a la fin des annees 70. Alors qu’il etait en poste a la Cour Supreme, Mr Thomas a ecrit, dans une affaire, une opinion majoritaire qui a aide Monsanto a faire respecter ses brevets de semences. Avec 32 000 cochons tues par jour, l’entreprise Smithfield de Tar Heel en Caroline du Nord est le plus gros abattoir du monde. En moyenne, un americain mange plus de 90 kg de viandes pas an. 30% des terres americaines servent aux plantations de mais.

1 americains sur 3, ne apres 2000 va contracter un diabete precoce.

Pour les minorites, ce ratio peut monter a 1 sur 2.


- Presentation de FOOD, INC au Salon Marjolaine le 14 novembre a 11h30 au Salon Marjolaine (Parc Floral). La projection est suivie d’un debat anime par Perico Legasse, redacteur en chef de la rubrique Art de vivre-consommation a Marianne et realisateur du documentaire "Ces fromages qu'on assassine" (sous reserve).
- FOOD, INC au Festival International du Film d’Environnement


En competition officielle au Festival International du Film d’Environnement, FOOD, INC. est presente le vendredi 20 novembre a 18h30 et le 21 novembre a 11h au Cinema La Pagode.
Site officiel :
<http://www.foodinc-lefilm.com/>
<http://www.cdurable.info/FOOD-inc-Documentaire-Choc-sur-l-Industrie-Alimentaire-au-Salon-Marjolaine-2009,2105.html>

mercredi 11 novembre 2009

SARKO dans la DROME:mettre en place le BOLKESTEIN de l’agriculture

Message de A.Lepage

A tous les "ouistes" qui nous racontaient en 2005 que la question du "plombier polonais" était une fable. Il suffisait d'attendre un peu. Qui sont au fiinal les affabulateurs ?

des pommes avec un sale goût d'exploitation de la misère.
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Sarkozy lance l’« exploiter plus pour gagner plus »

À deux reprises en quelques jours, l’Élysée a fortement suggéré aux producteurs de légumes de recourir à des contrats précaires de type Bolkestein pour embaucher à vil prix des travailleurs d’Europe centrale.

L’information qui suit ne devait pas sortir.
D’ailleurs, l’Agence France-Presse ne s’y était pas encore intéressée, hier, en milieu d’après-midi. La veille, pourtant, Reuters indiquait dès 16h16 depuis Strasbourg que le conseiller agricole de l’Élysée avait suggéré aux producteurs français de légumes « de faire venir des intérimaires polonais aux conditions du pays d’origine » pour travailler dans les champs de légumes et dans les serres de l’Hexagone




L’information a été donnée à notre confrère Gilbert Reilhac par Denis Digel, producteur alsacien de légumes et administrateur de Légumes de France, un syndicat spécialisé de la FNSEA. Récemment, Denis Digel accompagnait à l’Élysée Angélique Delahaye, présidente de Légumes de France. Évoquant les propos du conseiller agricole de l’Élysée, Christophe Malvezin, le maraîcher alsacien a déclaré à Reuters : « Ils souhaitent nous aider à créer des structures d’intérim à l’étranger pour faire venir des salariés. Ce n’est pas ce que veut la profession. On l’a toujours dénoncé (…), on ne peut pas tolérer qu’on fasse venir des travailleurs étrangers dans nos entreprises alors qu’on se bat pour le développement de l’emploi local. »

Sollicité par Gilbert Reilhac pour Reuters, Christophe Malvezin a expliqué dans la soirée de jeudi que sa proposition était « d’analyser ce qui se passe dans les autres pays », conformément au souhait exprimé par le président de la République dans son discours de Poligny. Ce dernier avait en effet donné une feuille de route en ce sens à Bruno Le Maire, son ministre de l’Agriculture (voir encadré). Selon Reuters, la proposition a également été formulée par le conseiller de l’Élysée devant un responsable agricole du Vaucluse le mercredi 4 novembre. On peut donc dire que l’Élysée fait le forcing pour que le syndicalisme agricole majoritaire collabore afin de mettre en place un système de précarisation massive et de sous-rémunération des salariés de l’agriculture.

Cette offensive est aujourd’hui en vigueur dans des pays qui ont transposé en droit intérieur la directive Bolkestein, amendée et finalement votée par une majorité de parlementaires européens, dont ceux de la droite française.

Et les dégâts qu’elle occasionne vont bien au-delà de la baisse des coûts du travail saisonnier dans les serres, les champs de légumes et les vergers.

Dans les pas de l’Allemagne
En Allemagne, les porcheries industrielles, les abattoirs et leurs ateliers de découpe fonctionnent désormais avec de plus en plus de main-d’œuvre polonaise, roumaine ou bulgare. L’absence de salaire minimum dans les régions autonomes de notre voisin d’outre-Rhin facilite cet appel à la main-d’œuvre étrangère cantonnée dans les contrats précaires renouvelables pour les tâches les plus difficiles et les plus faiblement rémunérées.



Selon une étude rendue publique le 17 février 2009 en France par l’Institut du porc, dès 2008, plus des deux tiers des salariés de l’industrie de la viande porcine en Allemagne étaient des travailleurs des pays d’Europe centrale fournis par des prestataires de services. Cette étude indiquait que le coût de cette main-d’œuvre était de 7 euros de l’heure pour les industriels allemands de la découpe contre 15 euros avec des nationaux et 20 euros en France. L’étude ajoutait à ce propos : « On estime que cette situation s’est traduite par un avantage de coût de la main-d’œuvre d’au moins 5 centimes par kilo traité en abattage-découpe. Les abattages allemands sont en forte croissance ces dernières années (…). Ce système gagne plusieurs pays européens comme l’Irlande ou le Royaume-Uni. On estime que l’Espagne bénéficie d’un avantage du même ordre. Le Danemark, l’Allemagne, l’Espagne ont aussi plus de facilité pour employer de la main-d’œuvre étrangère dans les élevages. ».
Faute de pouvoir délocaliser certaines productions agricoles aussi facilement que des activités industrielles et de services, l’Europe délocalise les travailleurs pour réduire encore la part des salaires dans la valeur ajoutée. La voilà, la signification de la proposition faite par Nicolas Sarkozy dans son discours de Poligny.
Gérard Le Puill
http://www.humanite.fr/2009-11-07_L-Evenement_Sarkozy-lance-l-exploiter-plus-pour-gagner-plus

C’était déjà dans le discours de Poligny, le 27 octobre dernier
Tel quel :Nicolas Sarkozy, président de la République.
Extrait de son discours, dans lequel il suggérait déjà la proposition faite depuis par son conseiller :
« Nous produisons des tomates, pour le coût du travail à 12 euros de l’heure. Le problème, c’est que nos voisins les produisent à 7 euros de l’heure, voire à 6. Il est évident que les 35 heures ont été une catastrophe pour l’agriculture comme pour tous les secteurs économiques français (…). Je demande à Bruno Le Maire d’analyser l’organisation de la main-d’œuvre salariée étrangère chez nos partenaires européens pour me proposer avant la fi n de l’année des mesures visant à accroître la compétitivité de nos exploitations agricoles. Je ne laisserai pas partir la production agricole française. On va vous mettre dans un combat à armes égales avec vos concurrents. »
http://www.humanite.fr/2009-11-07_Politique-_-Social-Economie_C-etait-deja-dans-le-discours-de-Poligny-le

« Ce n’est pas ainsi que nous entendons nous battre
ANGÉLIQUE DELAHAYE, PRÉSIDENTE DU SYNDICAT LÉGUMES DE FRANCE.
Que vous a précisément proposé le conseiller de Nicolas Sarkozy à l’agriculture ?
ANGÉLIQUE DELAHAYE. Il nous a redit ce qu’avait dit Nicolas Sarkozy lors de son discours prononcé à Poligny, à savoir que le gouvernement compte étudier ce qui se pratique dans les pays de l’Union européenne (UE) dont les productions font concurrence à la France. Or, les plus concurrentiels sont ceux qui importent de la main-d’œuvre étrangère à bas coût, notamment de Pologne. Cet entretien remonte à quelques jours et je veux bien croire que mes souvenirs soient sensiblement émoussés. Mais j’ai discuté avec un de mes collègues qui avait lui aussi rencontré un représentant du gouvernement. Nous avons tous deux compris la même chose : il serait question de pallier à la distorsion de concurrence entre producteurs européens en utilisant les mêmes « outils » qu’en Allemagne, par exemple. Ce n’est pas ainsi que nous entendons nous battre.

Dans quelle mesure cette distorsion se manifeste-t-elle ?
ANGÉLIQUE DELAHAYE. Pendant longtemps, nous n’avons parlé de distorsion de la concurrence qu’avec les pays du pourtour méditerranéen. Nous savons aujourd’hui qu’elle existe au sein de l’UE. Nous ne comprenions pas pourquoi les producteurs allemands étaient si performants. En dix ans, leur chiffre d’affaires en fraises, en asperges et en salades a augmenté dans la même proportion que le nôtre a baissé. Une étude a montré que le coût du travail était déterminant. Là-bas, une heure de cueillette revient à 6 euros, contre 12 euros en France.
Vous-même revendiquez qu’il baisse. Est-il possible d’y parvenir sans rogner sur le salaire des ouvriers ?
ANGÉLIQUE DELAHAYE. Tout à fait. On peut envisager une fiscalité allégée, par exemple en assimilant les charges sociales à la TVA.
Actuellement, les exploitations bénéficient d’une réduction de 12 % de la TVA sur tous leurs achats mécaniques. Or, les fruits et légumes nécessitent peu de mécanique et beaucoup de main-d’œuvre…
ENTRETIEN RÉALISÉ PAR MARIE-NOËLLE BERTRAND
http://www.humanite.fr/2009-11-07_Politique-_-Social-Economie_Agriculture-Ce-n-est-pas-ainsi-que-nous

L’Europe avilie
Il y a des sous-salariés en Europe et Nicolas Sarkozy veut les « dealer » à bas prix aux agriculteurs et aux producteurs de fruits et légumes, pour commencer.

On se souvient sans doute de la façon dont furent vilipendés les partisans du « non » au traité européen et les adversaires de la fameuse directive Bolkestein, censés redouter le plombier polonais 
qui viendrait concurrencer les plombiers français et leur tondre la laine sur le dos… Craintes infondées, xénophobie rampante, voire paranoïa. Pour le dire de manière plus claire, tous ceux qui s’opposaient à la perspective d’un dumping social généralisé en Europe au nom de la concurrence « libre et non faussée », et qui souhaitaient au contraire une Europe du progrès social étaient des anti-européens.
On peut se demander aujourd’hui qui est anti-européen quand un conseiller du président vient proposer, on a envie de dire « en douce », comme un produit de contrebande, des intérimaires polonais aux conditions de leur pays d’origine. Qui est anti-européen, quand la logique de cette offre ignominieuse, c’est d’abord de fouler aux pieds ces travailleurs polonais eux-mêmes.

Sous-payés, sans possibilités réelles de droits civiques et syndicaux, contraints de se loger au rabais, de vivre séparés de leur famille. Le sort réservé à ces citoyens européens, c’est celui d’Européens de seconde zone. Le temps de cette conception de l’Europe, c’est le temps du mépris.

Les paroles de Nicolas Sarkozy à Poligny sur la terre et l’identité française ont masqué cette partie de son propos, présentée comme une aide aux agriculteurs par laquelle il évoquait en des termes étranges au regard de l’histoire « l’organisation de la main-d’œuvre salariée étrangère chez nos partenaires », dans le but de mettre en place une organisation semblable en France, désignée comme « des mesures visant à accroître la productivité de nos exploitations agricoles ».

C’est lourd, très lourd, de demander aux agriculteurs français, au nom de leur bien et en faisant appel dans le même discours à l’identité nationale, de collaborer à la mise en place de la surexploitation d’une « main-d’œuvre étrangère ».

C’est cela l’Europe, la fraternité par-delà les frontières, le dépassement des chauvinismes ? C’est tout le contraire et c’est inquiétant. C’est un avilissement.

C’est aussi un mensonge. Car fonder la compétitivité agricole de la France sur une main-d’œuvre sous-payée, c’est mettre en difficulté les producteurs qui ne le pourront pas ou ne s’y résoudront pas.

C’est mettre en concurrence les producteurs entre eux, à qui fera trimer le plus ses Polonais et puis bientôt ses Roumains, ses Bulgares, ses clandestins… La réaction des producteurs, telle qu’elle s’est exprimée par la voix d’un responsable de leur syndicat est non seulement digne et forte, elle est juste. Il est vrai que nombre de producteurs étrangers travaillent à de moindres coûts. Mais l’Europe est à la croisée des chemins. Ou elle poursuit dans la voie de l’abaissement du coût du travail, qui est la voie d’une Europe de pauvres, ou elle œuvre pour de vraies coopérations fondées sur le progrès social, ce qui est la voie d’une économie forte.

Dénoncer, rejeter et balayer le deal de Nicolas Sarkozy, c’est refuser l’abaissement économique et moral, oui, moral, de la France. C’est agir en Européens pour une autre Europe.
http://www.humanite.fr/2009-11-07_Politique-_-Social-Economie_L-Europe-avilie

La droite française n’oublie pas Bolkestein
La proposition de l’Élysée aux agriculteurs est dans le droit-fil de la directive Services qui avait suscité un tollé en Europe dès 2006.
Réaliser ce vieux rêve, mille fois contrarié par les luttes sociales : diminuer le coût du travail jusqu’à la gratuité… ou presque. Deux à quatre euros de l’heure. La droite trouve prétexte dans la terrible crise que traverse l’agriculture à tenter de briser définitivement le modèle social français.

Proposer comme remède aux agriculteurs d’implanter des agences intérimaires en Pologne ou en Roumanie pour leur fournir de la main-d’œuvre sous-payée n’est pas une provocation, mais la constante d’une idéologie. Celle-là même qui prévalait en 2006, lorsque la directive Bolkestein fut proposée aux parlementaires européens et qui avait soulevé une indignation immense dans le monde du travail et au-delà. À l’instar de la proposition faite par le conseiller de Nicolas Sarkozy, en début de semaine, aux représentants de la filière agricole, le texte proposait alors le même scénario  : recruter des travailleurs à l’étranger et les rémunérer au tarif de leur pays d’origine. Une pratique déjà en vigueur chez certains de nos voisins, comme l’Allemagne, où le smic n’existe pas. « Elle est belle, leur Europe sociale », réagissait hier, dans un communiqué, l’eurodéputé du Front de gauche Patrick Le Hyaric. « Voilà bien l’Europe de la concurrence libre, celle du traité de Lisbonne (…), a-t-il pointé, avant d’appeler à « un salaire minimum en Europe et à l’harmonisation par le haut des niveaux de protection sociale. » C’est précisément dans le sens inverse que s’inscrit la proposition de l’Élysée. Loin de promouvoir l’esquisse d’une harmonisation, elle soumet les travailleurs à un dumping social insupportable. Ceux qui viennent de l’étranger, forcés de vivre dans des conditions déplorables, comme les locaux pris dans le piège d’une concurrence redoutable avec leurs homologues venus en France pour pouvoir travailler. Mais la proposition faite en catimini à l’Élysée révèle aussi l’extraordinaire duplicité de celui qui promettait « la revalorisation du travail ». « Tout doit être fait pour encourager le travail que depuis des décennies on s’efforce par tous les moyens de décourager », lançait Nicolas Sarkozy le 25 septembre 2008 à Toulon. Un mois plus tard, lors d’un déplacement en Haute-Savoie, le même affirmait sans ciller : « Je veux dire aux salariés que nous allons créer une véritable sécurité sociale professionnelle en sécurisant mieux les parcours professionnels. » Aujourd’hui, l’Élysée s’apprête au contraire à précariser le monde du travail au nom de la rentabilité et de la concurrence. Fort d’un argument qui fait mouche à droite – « la compétitivité de la France » –, le chef de l’État a demandé à son ministre de l’Agriculture d’aller voir comment, dans les autres pays européens, on « organise la main-d’œuvre étrangère ». En d’autres termes, si ces derniers profitent d’un travail à bas coût, la France devra s’aligner pour éviter toute « distorsion de concurrence » à l’intérieur du marché européen. « Je ne laisserai pas partir la production agricole française », prétextait le chef de l’État dans un récent discours à Poligny pour justifier par avance la proposition faite par son conseiller.
Frédéric Durand
http://www.humanite.fr/2009-11-07_L-Evenement_La-droite-francaise-n-oublie-pas-Bolkestein
Alain G. LEPAGE

mardi 3 novembre 2009

faites de la récup:le flyer



rappel:il faut cliquer sur l'image pour l'agrandir
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lundi 2 novembre 2009

ENERGIE GRISE:la part de marché des isolants écologiques stagne à 2 % depuis 10 ans

Energie grise, la face cachee de l'eco-construction, Novethic, 27/10/09
Philippe Chibani-Jacquot

Le secteur du batiment vit a l'heure de la reduction des consommations d'energie, via les incitations fiscales et la reglementation thermique.
Mais un facteur important de reduction des emissions de gaz a effet de serre reste en marge des politiques publiques : l'energie grise.


« Dans le cas de la construction d’un immeuble de bureau de 1500 m2, le bilan carbone passe d’une dette de 500 kg de CO2 /m2 a un credit de 300 kg de CO2 /m2 selon le scenario de construction.
De la construction conventionnelle a la plus ecologique », explique Luc Floissac, conseiller environnemental et chercheur a l’Ecole nationale d’architecture de Toulouse. Ce specialiste de l’eco-construction a elabore le logiciel « Cocon » qui permet, notamment, d’evaluer l’energie grise d’un batiment, c’est-a-dire ses emissions de gaz a effet de serre (GES) avant meme qu’il n’ai degage un gramme de CO2 du fait de son usage. Le calcul prend en compte les emissions de GES dues a la production des materiaux1, la construction elle-meme, l’entretien, la durabilite des materiaux et leur valorisation en fin de vie...
35 ans de pollution evitee
Pour exposer un cas concret, la renovation d’un immeuble ancien de 285 m2, destine a accueillir trois logements sociaux dans la banlieue de Toulouse, a ete l’occasion pour l’equipe de Luc Floissac, d’evaluer les differentes strategies de construction en recoupant l’energie grise, la performance energetique mais aussi le cout financier de l’operation (incluant la taxe carbone). Resultat : une rehabilitation conventionnelle aurait produit l’equivalent de 204 kg de CO2 /m2 contre 35,5 pour la solution d’eco-construction mise en œuvre qui allie le feutre de bois et le liege. A raison d’une pollution de 5 kg de CO2/m2 et par an du a l’usage des logements, il faudra 35 ans pour que la renovation ecologique produise autant de GES que la seule renovation du meme immeuble selon des techniques conventionnelles. La solution mise en oeuvre aurait pu etre encore reduite, notamment en preferant des fenetres en bois, plutot qu’en PVC. Mais ce type d’arbitrage a permis de reduire au minimum le surcout du aux eco-materiaux.

Debut de reconnaissance
Jusqu’a maintenant, les politiques publiques ne se sont attachees qu’a la reduction de la consommation energetique du fait de l’usage du batiment pour atteindre l’objectif de division par quatre des emissions de GES du secteur a l’horizon 2050(1).

L’effort, porte par des incitations fiscales a la renovation et la creation de normes dites basse consommation pour le neuf est justifie(2), mais risque de voir ses resultats minimises du fait de l’usage exclusif de materiaux industriels energetivores (monomurs de beton, fenetres en PVC...).

Selon un rapport sur les eco-materiaux des Amis de la Terre publie en 2009, la part de marche des isolants ecologiques (chanvre, paille, ouate de cellulose...) stagne a 2 % depuis dix ans. L’ONG souhaite que les pouvoirs publics fassent du developpement des filieres d’eco-materiaux un enjeu strategique dans la politique de renovation thermique du parc de logement en France. Un premier acte gouvernemental devrait intervenir d’ici le printemps 2010 avec la creation, par le ministere du developpement durable, d’un label « Batiment bio-source » charge de quantifier de l’energie grise d’un un projet immobilier. « C’est un signe positif, mais il est fondamental que des changements reglementaires forts facilitent le developpement des filieres », estime Cyrielle den Hartig, chargee de campagne Changement climatique aux Amis de la Terre.
Les professionnels des eco-materiaux montrent du doigt la reglementation sur la reconnaissance des materiaux de construction qui conditionnent, notamment, l’obtention des garanties decennales par les constructeurs aupres de leurs assureurs.
La realisation d’un « avis technique » par le Centre scientifique et technique du batiment (CSTB) coute aux alentours de 100 000 € pour un produit.
Or un tel document valide la fiabilite du materiau (une laine isolante, une poutre porteuse...) mis sur le marche. Mais cet investissement demeure inaccessible pour les producteurs d’eco-materiaux, dont aucun ne depasse aujourd’hui la taille d’une PME, alors que le secteur industriel se caracterise par une forte concentration des entreprises.
Regrouper la profession
L’ambiance est toutefois a l’optimisme parmi les professionnels. « Le climat evolue, positive Luc Floissac. Il y a dix, nous faisions ricaner. Aujourd’hui, un rapprochement avec les organismes officiels du batiment est en cours ». Le Reseau francais de la construction paille, par exemple, travaille avec le CSTB a la redaction de « Regles professionnelles », document qui etabli un consensus sur les techniques de constructions reconnues.
«Il est totalement indispensable d’etre present dans les instances reglementaires aujourd’hui afin d’etre ecoute et reconnu, le tout est d’avoir les moyens de le faire », explique Bernard Boyeux, vice-president de l’association Construire en Chanvre qui regroupe agriculteurs, architectes, transformateurs de la filiere. Le prochain chantier de l’eco-construction sera d’organiser un reseau interprofessionnel apte a faire nombre, face aux industriels du beton et de l’aluminium.
1. Par exemple la laine de roche, isolant parmis les plus utilise, produit pres de trois fois plus de GES que la laine de chanvre aux capacites isolantes equivalentes.
2.Le parc immobilier en France represente a lui seul plus de 40 % de la consommation energetique francaise, soit 23 % des emissions de GES.
<http://www.novethic.fr/novethic/planete/environnement/immobilier/energie_grise_face_cachee_eco_construction/122077.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok>

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paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.