Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

vendredi 29 janvier 2010

No Sarkozy Day


No Sarkozy Day

l'appel officiel:

- Appel au peuple -

Inconséquence politique, échec économique, casse sociale, rupture du pacte républicain, atteinte à l’égalité des chances, politique de la peur, stratégie de la division, lois liberticides, pratiques autocratiques du pouvoir, favoritisme, népotisme, manipulations médiatiques, ingérences judiciaires, collusion avec le monde des affaires et les forces de l’argent…

Nous avons tous nos raisons pour nous opposer à Sarkozy et à son clan, pour résister au sarkozysme. Mais ce président sans envergure, effrayé par le peuple, prend grand soin de le tenir à l’écart, muselant au besoin sa parole derrière des cordons de CRS.

Alors, ENSEMBLE, nous élèverons la voix plus haut, nous nous ferons entendre plus fort, unis dans la défense des valeurs de notre République :

Liberté – Egalité – Fraternité – Laïcité – Démocratie

Nous, simples citoyens, vigilants et inquiets, en conscience et indépendamment de tout parti ou syndicat, appelons toutes celles et tous ceux qui ressentent l’envie, le besoin de dire NON ! à Nicolas Sarkozy, à se rassembler pour un No Sarkozy Day.

Le 27 mars 2010 : une journée pour lui dire NON !

Des rassemblements seront organisées partout en France, à partir de 14 Heures devant les préfectures et les sous-préfectures, à Paris place de la Bastille, et dans le monde entier devant les ambassades de France.

A l’issue de cette journée de mobilisation, se tiendront partout des réunions ouvertes, où nous pourrons ensemble, démocratiquement, décider de la suite à donner à ce mouvement de contestation populaire du sarkozysme, contestation que nous espérons aussi large que possible.

http://www.no-sarkozy-day.fr/

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ma réaction sur la liste d'échange de mon association d'éducation populaire:


bonjour,

je n'ai pas fait de pub pour cette journée sur la liste car je crois que l'adhésion à ce mouvement doit être personnelle.

le texte commence par :
"Nous, simples citoyens, vigilants et inquiets, en conscience et indépendamment de tout parti ou syndicat..."

c'est justement parce que la démarche est indépendante de tous les vautours (oui,les socialistes et ceux qui les aident peuvent se sentir visés)qui ne pensent qu'à prendre le pouvoir pour le confisquer au même titre que Sarkosy,que j'y adhère.

l'idée,pour moi,est que Sarkosy se sert de la puissance publique pour communiquer à son profit.
ses déplacements très chers où des personnes choisies viennent l'applaudir pendant que les opposants sont parqués comme des veaux derrière des barrières gardées par des CRS sont SCANDALEUX.

l'idée est donc de se réapproprier la communication à propos de sarkosy.

il faut que cette contre communication soit présente dans l'esprit des Français en 2012.
ceux qui participeront à cette journée et aux suivantes s'en rappelleront.


il est clair que je ne lutte pas contre Sarkosy pour mettre des socialistes et affiliés à la tête de l'état mais pour offrir aux français des personnes qui seront là pour les servir,pas pour se servir ou pour créer des injustices en favorisant leurs copains.

pascal

BIO:chronique d'une mort annoncée

je rappelle que le bio n'est pas juste un marché,c'est avant tout une éthique,celle de ne pas empoisonner la personne que l'on nourrit.

on a ,depuis quelques années, laissé les rênes du bio aux vautours du capitalisme.

pour moi, le bio c'est la vie,eux ne prospèrent que sur la mort.
le résultat ne se fait pas attendre.

que peuvent faire des gens avec une éthique lorsqu'ils sont sous la coupe de ceux qui ont érigé le cynisme comme valeur ultime de l'homo-capitalistum ?
les bios vont payer leur éthique au prix fort,jusqu'à leur mort.

cet article est un des premiers chapitres de la chronique d'une mort annoncée et,à mon avis, de plus en plus inévitable.

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Le bio ne fait plus recette,
Courrier International, 22/01/10
Ezra Fieser, The Christian Science Monitor

L’Amerique latine produit 75 % du cafe bio de la planete. Mais les retombees economiques ne sont pas au rendez-vous. La culture traditionnelle revient, comme le raconte The Christian Science Monitor.

Quelque 200 tonnes de cafe bio dorment dans un entrepot de Guatemala Ciudad, empilees en sacs de 60 kilos. Cela a beau etre l’un des meilleurs cafes du monde, Gerardo de Leon n’arrive pas a le vendre.

“Il est de tres haute qualite, et en plus c’est du bio”, explique le directeur de la FEDECOCAGUA, la plus grande cooperative guatemalteque, qui regroupe 20 000 exploitants. “Mais, en ce moment, les torrefacteurs ne veulent pas payer plus.”

M. de León demande 1,40 euro pour 500 grammes de cafe vert (non brule), soit environ 34 centimes de plus que le cours du jour. Mais il dit qu’il va bientot devoir le vendre au prix du cafe ordinaire.

C’est la raison pour laquelle de nombreux exploitants d’Amerique centrale commencent a renoncer au cafe bio : ils n’en obtiennent plus de prix preferentiels.

Depuis le Mexique jusqu’au Costa Rica, au moins 10 % des cultivateurs sont revenus a la culture traditionnelle, retrouvant pesticides et engrais chimiques pour accroitre la production. Bien que le bio rapporte encore jusqu’a 25 % de plus que le cafe classique, cette marge ne suffit pas a couvrir les couts de production plus eleves ni a compenser les rendements plus faibles. Les couts des certifications bio, des composts et des pertes dues aux parasites et a d’autres facteurs sont tels que le bio revient environ 15 % plus cher a produire que les cultures traditionnelles. L’utilisation d’engrais chimiques permet aux agriculteurs de produire environ 880 kilos de cafe a l’hectare, contre 520 kilos pour la meme superficie dans une exploitation bio. Dans la mesure ou les prix du cafe sont repartis a la hausse apres la baisse des cours au milieu des annees 1990, les producteurs n’ont plus guere de raisons financieres de continuer a cultiver des graines bio.

“Je peux vendre du cafe non bio a un intermediaire pour presque le meme prix que le bio, et je peux utiliser ce que je veux sur les plants de cafe – des engrais, des pesticides”, explique Jose Perez, qui a arrete l’annee derniere de cultiver du cafe bio sur son exploitation de 1,21 hectare. “Du coup, j’en recolte bien plus.”

M. Perez est un bon exemple de ce que Daniele Giovannucci, ancienne consultante en matiere de cafe a la Banque mondiale, appelle les vaines promesses faites aux producteurs. “De nombreux agriculteurs […] se sont vu promettre des avantages economiques par ceux qui voulaient les faire passer au bio, ce qui etait une tres mauvaise idee, ecrit-elle. Resultat, ils sont decus, comme on pouvait s’y attendre.”

Il y a une decennie, lorsque le cafe a atteint son cours plancher, des dizaines de milliers de cultivateurs latino-americains ont commence a planter des produits certifies bio, a l’appel de certaines organisations de developpement. Ils devaient pour cela suivre des regles strictes, prevoyant notamment l’abandon des pesticides et des engrais chimiques pendant trois ans. Une fois passes au bio, les producteurs devaient approvisionner un marche en pleine expansion qui rapportait jusqu’a 40 % de plus que le cafe traditionnel. Par la meme occasion, ils preserveraient leurs terres. Les exploitations classiques epandent pas moins de 45 kilos d’engrais chimiques a l’hectare. Dotees d’une flore abondante, les cultures bio piegent davantage de CO2 que les exploitations classiques, un atout pour une culture menacee par le changement climatique.
Toutefois, les agriculteurs n’obtenaient la certification qu’au bout de trois ans, si bien qu’ils devaient prendre a leur charge les surcouts pendant cette periode.

Des lors, beaucoup d’entre eux se sont endettes et abandonnent maintenant l’agriculture bio.

“Quand vous etes une petite structure, comme nous le sommes, il est deja difficile de survivre face aux gros exploitants. Alors, quand vous perdez des membres, la situation devient critique”, assure Marvin López, directeur d’une cooperative de producteurs bio du Guatemala, qui a perdu l’an dernier la moitie de ses quelque 380 adherents.
“Je recois tous les jours des appels d’acheteurs des Etats-Unis, qui me demandent si j’ai du bio a vendre”, explique de León, montrant du doigt un courrier avec offre d’achat a 1 euro les 500 grammes. “Puis je leur annonce mon prix : 1,40 euro le demi-kilo… et le cafe ne quitte pas l’entrepot.”
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Reperes
L’abandon de la culture de cafe bio va rendre celui-ci plus difficile a trouver pour les consommateurs. “C’est d’autant plus regrettable que le cafe bio commencait a se democratiser”, assure Jeremy Haggar, du Centre de recherche et d’enseignement d’agronomie tropicale du Costa Rica (CATIE). “Les prix vont augmenter et le cafe bio redeviendra un produit de luxe.” Proposes sous des marques “vertes”, les cafes bio etaient recemment devenus meilleur marche et plus largement accessibles. L’annee derniere, les ventes en Amerique du Nord ont atteint le chiffre record de 920 millions d’euros, une hausse de 13 % par rapport a 2007. Pourtant, Starbucks, la plus grande chaine de cafes de la planete, assure que la part du bio dans ses ventes de cafes est seulement de 3 % en raison des quantites limitees disponibles dans le monde et des contraintes du systeme de certification bio pour les exploitants.

jeudi 14 janvier 2010

comment la direction du PCF expulse des militant(e)s

je pense que leur tort est d'avoir soutenu un groupe de communistes humanistes,les rouges vifs.
trop humanistes au goût de la direction du PCF.
j'ai signé leur pétition,il y a déjà un moment.
allez voir leur blog,c'est très instructif sur les méthodes de VOYOUS utilisées par des dirrigeants qui prétendent représenter la classe ouvrière.
la lutte finale sera-t-elle l'utilisation d'huissiers et de la police pour voler ce qui appartient aux militants?
elle est tombée bien bas la "gôche plurielle",celle qui a abandonné les travailleurs.

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Chers camarades, chers amis,

Samedi dernier, nous lancions publiquement une pétition de défense de notre section, avec 143 signataires, en même temps qu'un blog http://62ruemontmartre.over-blog.com/Cette pétition a été transmise à Marie-George Buffet lundi, avec plus de 200 signatures. Aujourd'hui, nous en sommes à 272, dont 14 membres du Conseil national du PCF, parmi lesquels 4 secrétaires de fédération (liste en pièce jointe).

Mais aujourd'hui, Patrice Bessac et la direction de la fédération de Paris viennent de franchir un nouveau pas, en faisant procéder, par un huissier assisté de la police, à notre expulsion de notre local du 62 rue Montmartre, dont les serrures ont été changées. Nous rappelons qu'il s'agit de l'application d'une décision de justice, obtenue en juillet sur un mensonge: leur avocat a produite à l'audience (en juin) un document signé de l'exécutif départemental parisien certifiant qu'un nommé Georges Matti avait été élu secrétaire de section à la place de Simonne Goenvic, et que les clefs du local devaient donc lui revenir. La Commission des conflits dU PCF n'a pu que constater à la fin du même mois que c'était faux, mais la fédération n'en a tenu aucun compte.

Nous contestons bien sûr cette décision en appel, en produisant l'avais de la commission.

Aujourd'hui, après avoir eu recours à la justice pour nous condamner, sur une fausse déclaration, Patrice Bessac s'est adressé à la police pour nous expulser, sans même attendre la décision de la cour d'appel.

Nous renouvelons donc notre appel à tous les communistes, à tous les progressistes, à tous les démocrates, à nous soutenir dans notre lutte pour que noter section reste une section communiste, et que notre local du 62 rue Montmartre soit rendu aux militants qui en ont payé intégralement l'achat et l'entretien, pour rester un local communiste, alors que de nombreux précédents nous convainquent que le seul but de la fédération de Paris est de le mettre en vente.Vous pouvez signer notre pétition en vous rendant sur le blog http://62ruemontmartre.over-blog.com/ ou en répondant à ce mail en indiquant "Je signe", suivi de vos prénom et nom, de votre commune et votre département, (votre section du PCF si vous en êtes adhérent) et des mentions que vous souhaitez éventuellement voir figurer après votre signature.Vous trouverez sur le blog la plupart des éléments du dossier, enrichis depuis samedi, en particulier avec une rubrique "Ce que disent les statuts du PCF".En vous remerciant de votre attention et en espérant votre soutien,PCF section Halles Bourse (Paris Ier IIe)

accros à la DETTE,bonne année.pays les plus riches ou les plus endettés?

Crise financière : comment éviter l'explosion ?, par Pierre Larrouturou


LE MONDE 13.01.10 13h56 • Mis à jour le 13.01.10 14h10


Peut-on soigner une gueule de bois avec un double whisky ?

Peut-on sortir de la crise de la dette en accumulant plus de dette encore ?

Dans tous nos pays, beaucoup s'alarment aujourd'hui de la fuite en avant des finances publiques mais tous savent que, dans l'état actuel de nos économies, stopper les déficits amènerait à replonger dans une récession profonde.

"Il y a une bombe sous la reprise actuelle, c'est l'endettement public" affirmait récemment Pascal Lamy, le directeur général de l'OMC, mais il ne conseillait pas pour autant de stopper les déficits.

Que choisir ? Sombrer dans le gouffre de la récession (tout de suite) ou foncer dans le mur de la dette (dans quelques années) ?

En quinze mois, la dette publique des Etats-Unis a augmenté de 2.000 milliards, soit 14 % du PIB américain. Pour éviter un effondrement complet de leur économie, les Etats-Unis ont "brulé" en quinze mois l'équivalent de toutes les réserves accumulées par la Chine en vingt ans.Quant à la Chine elle-même, c'est peu dire que son économie est instable : "88 % de la croissance vient de l'investissement. Jamais, dans aucun pays, on n'a vu une croissance aussi déséquilibrée" explique Stephen Roach, Chef-économiste de Morgan Stanley.

Pour éviter la récession, le gouvernement chinois a lancé un plan de relance représentant 13 % du PIB et a obligé les banques à distribuer un maximum de crédits. En un an, les banques chinoises ont distribué en crédits plus de 30 % du PIB. C'est du jamais vu. Dans aucun pays au monde !
"Le rétablissement chinois n'est ni stable, ni solide, ni équilibré" admettait le 10 septembre le Premier Ministre, Wen Jiabao. Le même jour, Xu Xionian, Professeur à la China Europe International Business School, affirmait : "Pour apaiser sa soif, la Chine a bu du poison." Paul Krugman, Prix Nobel d'économie, estime que les risques d'un retour à la récession dès la fin 2010 sont "de 30 à 40 %". L'ancien Chef économiste du FMI, Simon Johnson, affirme que "nous nous préparons à une catastrophe énorme". En novembre, la Société Générale a envoyé à ses clients les plus fortunés un argumentaire mettant en avant le risque d'un "global collapse", un effondrement global des marchés.

Il n'y a que Nicolas Sarkozy qui ose encore dire publiquement que "tout laisse penser que la croissance revient"…

"Le plan Paulson est une transfusion sanguine à un malade souffrant d'une hémorragie interne" affirmait Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'économie, en octobre 2008. Un an plus tard, rien n'a changé : on transfuse nos économies à coup de trilliards de dollars sans soigner "l'hémorragie interne". Pour éviter l'explosion, pour éviter le global collapse, il est fondamental de comprendre où est l'hémorragie interne dont parle Stiglitz : pourquoi, dans tous nos pays, l'économie tombe-t-elle en récession si on cesse d'augmenter la dette ?

Pourquoi nos économies sont-elles si "accros" à la dette ? Comment les sevrer ?

C'est en observant l'évolution de la dette aux Etats-Unis sur les 50 dernières années qu'on comprend les causes profondes de cette addiction. Jusqu'en 1981, le ratio dette/PIB était parfaitement stable. L'économie n'avait pas besoin de dette pour croître régulièrement. Des règles collectives assuraient une progression régulière des salaires et un partage équitable de la productivité entre salariés et actionnaires. Ce "compromis fordiste" a permis aux Etats-Unis de connaître 30 ans de stabilité. Sans dette.

Mais, en 1981, Ronald Reagan arrive à la Maison blanche. Les libéraux baissent les impôts sur les plus riches, ce qui diminue les recettes fiscales et augmente la dette publique.

La dette augmente surtout parce que les politiques de dérégulation amènent à la baisse de la part des salaires dans le PIB.

C'est à partir de là que des millions d'Américains commencent à s'endetter pour maintenir leur niveau de vie.

Les Etats-Unis ne sont pas une exception : dans l'ensemble des 15 pays les plus riches de l'OCDE, la part des salaires représentait 67 % du PIB en 1982. Elle ne représente plus que 57 %.

Sans doute la part des salaires était-elle un peu trop élevée à la fin des années 1970, mais une baisse de 10 points, c'est colossal.

Cela pèse très lourdement sur la consommation des ménages.

En juillet 2003 déjà, dans son rapport annuel, la Banque des Règlements Internationaux, la "Banque Centrale des Banques Centrales", soulignait le risque d'une récession mondiale par manque de consommateurs.

Comment expliquer la baisse de la part des salaires ?

Dans tous nos pays, la peur du chômage a fortement déséquilibré la négociation sur les salaires : "Si tu n'es pas content, tu peux aller voir ailleurs."

Avant même qu'éclate la crise des subprimes, il y avait au Japon 32 % d'emplois précaires; il y avait en Allemagne 4 millions de chômeurs et 6 millions de petits boulots.

Avant même qu'éclate la crise, alors que les Etats-Unis étaient officiellement en situation de plein-emploi, il y avait en réalité tellement de bad jobs à 10 ou 15 heures par semaine que la durée moyenne du travail -sans compter les chômeurs- était tombée à 33,7 heures (Source Economic Report of the President 2007).

Dans ce contexte de chômage et de précarité de masse, quel salarié peut négocier une augmentation de salaire ?

Qui peut refuser un surcroit de travail ?

Qui peut "donner sa démission" en espérant trouver assez vite un autre emploi ?

La peur du chômage est dans toutes les têtes

. Cette peur a profondément déséquilibré la négociation et la part des salaires est tombée à un plus bas historique.

Pendant des années, le système n'a fonctionné que parce qu'on distribuait par la dette le pouvoir d'achat qu'on ne donnait pas en salaire mais la fuite en avant a des limites…

" Si tu n'es pas content, tu peux aller voir ailleurs " Les racines de la crise financière, c'est 30 ans de chômage et de précarité.

C'est à cause du chômage de masse que la part des salaires a tant diminué.

C'est à cause du chômage que nos économies ont tant besoin de dette.

Le chômage n'est pas seulement une des conséquences de la crise. Il en est l'une des causes premières.

Pour éviter l'explosion, pour stopper "l'hémorragie", il faut donc s'attaquer frontalement au chômage. C'est seulement en donnant au plus grand nombre un vrai emploi et une vraie capacité de négociation sur les salaires qu'on sortira de la crise.

Hélas, à mi-mandat, Nicolas Sarkozy n'a toujours rien fait d'utile dans ce domaine. Le nombre de chômeurs a augmenté de 800.000 en dix-huit mois et Pôle Emploi annonce que un million de chômeurs vont arriver en fin de droit en 2010 mais Sarkozy regarde ailleurs… Pourtant, dans ce domaine, pas besoin de réunir un consensus du G20 pour agir : le Danemark et les Pays-Bas ont montré qu'on pouvait, au niveau d'un pays, construire un nouveau contrat social et diviser par deux le chômage. " Comment vaincre le chômage et la précarité pour sortir de la crise ? " Voilà le grand débat national que Nicolas Sarkozy devrait lancer.

Dès demain, ce sera, dans chaque région, le chantier prioritaire d'Europe Ecologie.


Pierre Larrouturou est économiste et membre du Bureau exécutif d'Europe Ecologie. Dernier livre publié : Crise : la solution interdite chez DDB.
Article paru dans l'édition du 14.01.10

samedi 9 janvier 2010

OGM,pesticides:ARMES de DESTRUCTION MASSIVE

on est loin des beaux discours de Jean Charles Bocquet:

ce documentaire révèle le véritable coût de la culture du Soja en Amérique du Sud et par conséquent le véritable coût de la viande industrielle chez nous.
viande industrielle favorisée par la politique agricole européenne ,avec notre pognon,donc avec notre accord tacite... tant que nous ne réagissons pas.



les communautés indigènes estiment que chaque année au Paraguay, 90 000 familles sont forcées de quiter leurs terres ancestrales afin de laisser la place aux plantations de Soja.

aujourd'hui,la production de viandes et de produits laitiers est responsable de
18 % des émissions de gaz à effet de serre soit plus que la totalité du secteur transport.

Bidoche,le livre de Nicolino ,n'a pas été écrit par hazard.

vendredi 8 janvier 2010

maison en papier: 4000 euros 400 KG


Une maison en papier pour les personnes démunies

L' Universal World House est un habitat "de papier" d'une superficie de 36 m2 pensé et breveté par Gerd Niemoeller, un inventeur suisse.


La maisonnette peut être utilisée presque partout : légère, facile à assembler, respectueuse de l'environnement, anti-sismique et peu coûteuse.

En effet, la maison modulaire est proposée par l’entreprise suisse "The Wall" au prix de 4 000 euros.

Ce prix comprend la plomberie, une chambre aménageable - jusqu'à 8 couchages -, une véranda, une douche et un toilette.

D'un poids total de 800 kg, la maison ne pèse plus que la moitié sans le bloc de base.

Les différentes parois et cloisons sont composées de celluloses imprégnées de résine, de cartons recyclés et de journaux.

Ainsi, selon son concepteur, avec la chaleur et la pression, le papier deviendrait extrêmement résistant et stable.L'intérieur des panneaux préfabriqués ressemble à un nid d'abeille, où l'air va remplir le vide de chaque unité. Cette technique utilisée dans certains avions et bateaux amène à obtenir des murs bien isolés.
L'objectif premier est de créer "un habitat intelligent d'urgence" permettant d'offrir un logement aux personnes déplacées et aux populations urbaines pauvres. Car selon son inventeur, "le nombre de migrants et de réfugiés vivants dans des logements improvisés, va croître avec le changement climatique, et nous voulons offrir une alternative."Plus de 2000 maisons ont déjà été commandées par une société nigériane.

Par ailleurs, le Zimbabwe et l'Amérique du Sud sont également intéressés par le procédé.

vendredi 1 janvier 2010

sarko se félicite du Nouvel Ordre Mondial dans ses voeux aux Français ...

à propos:une coquille s'est glissée dans le discour de Sarko.
"tout le monde a souffert de la crise pendant l'année 2009"
l'auteur du discours ,GUAINO, ne semble pas en avoir tant souffert que ça:

http://paysan-bio.blogspot.com/2009/12/pas-de-crise-pour-nos-elites-salaire.html

Obama augmente les mesures sécuritaires au nom de la lutte contre les terroristes
( ou contre le terroriste désequilibré et,ou manipulé qui met de la poudre dans son slip?)...

jusqu'ou iront-ils ?

grace aux mensonges,les mesures de contrôle ne seront pas imposées aux populations,ce seront ces populations appeurées qui les réclameront...

un film est,à mon avis,très intéressant pour l'éducation populaire:
vrai?faux? il a l'avantage de nous interroger sur NOS CROYANCES.



si on revenait à Sarko ?
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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.