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lundi 3 septembre 2007

prévision pas météorologique:un gouvernement communiste qui va se faire renverser pour cause de capitalisme sauvage

13- Pekin 2008. L'envers du miracle chinois, L’Express, 07/08/07
Marc Epstein, avec Severine Bardon et Christine Kerdellant

A un an des jeux olympiques de Pekin, l'empire du Milieu se prepare a offrir son meilleur profil au reste du monde. Pourtant l'incroyable success story economique dissimule une realite beaucoup moins reluisante : pollution, corruption, nepotisme, tensions...La croissance ne sera pas eternelle. La fuite en avant non plus
De notre envoye special a Pekin, le 11 de chaque mois marque la Journee de la queue. Aucun propos grivois dans ce rendez-vous, concu comme une lecon de civisme : les habitants de la capitale chinoise sont invites, ce jour-la, a se mettre en file indienne, tout simplement, avant de monter dans le bus. Le 11 n’a pas ete choisi par hasard, car les deux chiffres, places cote a cote, sont supposes evoquer deux personnes, l’une derriere l’autre. « Faire la queue est civilise, etre poli est magnifique », proclament brochures et affiches de propagande. A ceux qui ne seraient pas convaincus des patrouilles sont chargees d’enseigner la douceur et le respect d’autrui. Histoire de les motiver davantage, sans doute, les usagers du bus sont designes « missionnaires de la civilisation ».
Tout cela rappelle les manuels de savoir-vivre, dont raffolaient les nouveaux bourgeois dans l’Europe du xixe siecle. Et ce n’est pas un hasard. Car Pekin, la « nouvelle bourgeoise » du village planetaire, attend du beau monde. Des la ceremonie d’ouverture des Jeux olympiques, le 8 aout 2008, la Chine, longtemps repliee sur elle-meme, entend presenter son meilleur profil au reste de la planete, convie a la fete devant son poste de television. A l’approche de l’echeance, dans cette nation ou il ne saurait etre question de perdre la face, il y a quelque chose de touchant dans la febrilite des preparatifs. Clairement visible de l’un des boulevards peripheriques de la capitale, le site sportif est deja bati, avec son immense stade en forme de nid d’oiseau et, non loin, son complexe nautique aux allures de glacon translucide. Sauf incident imprevisible, les Jeux representeront une consecration pour le president Hu Jintao et pour le Parti communiste lui-meme, pres de six decennies apres la revolution de 1949.
Quel exploit ! Parmi les touristes qui se presseront dans la capitale, le long des avenues bordees de restaurants et de cafes branches, combien songeront aux malheureux, soupconnes de « derive bourgeoise », exhibes dans ces memes lieux coiffes de bonnets d’ane, lors de la Revolution culturelle, il y a un peu plus de quarante ans ? Le souvenir des folies criminelles de Mao Zedong, telles que le Grand Bond en avant, s’estompe peu a peu. Plus que jamais, le PC semble solidement installe a la tete du pays. Mais pour combien de temps encore ? Et pour faire quoi ?
Malgre la fascination beate qu’exerce la Chine – sur les hommes d’affaires, en particulier, qui revent d’investir le plus grand marche du monde – certaines questions ne pourront pas rester longtemps sans reponse. A quoi sert un Parti communiste, par exemple, s’il encadre une forme de capitalisme triomphant ou le gouffre qui separe les plus riches de l’ecrasante majorite des pauvres ne cesse de s’elargir ? Quelle sera la legitimite du Parti quand la croissance donnera des signes d’essouflement ? Que se passerait-il si les membres de la classe moyenne, principaux beneficiaires des reformes, venaient a perdre une part de leurs economies a l’occasion d’un krach boursier ou de l’explosion d’une bulle immobiliere ? Et le fameux « miracle economique chinois » peut-il se renouveler, annee apres annee, sans que les dirigeants encouragent davantage la democratie, la transparence et l’Etat de droit ? Ces interrogations ne sont pas purement academiques. Car 1 terrien sur 5 est chinois. A l’heure des flux economiques mondialises, le destin de l’empire du Milieu nous concerne tous.
Pour ceux qui l’ignoreraient encore, rappelons quelques chiffres. La Chine, en 2007, c’est, au rang mondial, le premier producteur agricole (48 % des legumes !) ; le premier constructeur d’autoroutes, de voies ferrees, de logements, de centrales electriques ; le premier fabricant d’ordinateurs portables et de televiseurs ; le premier producteur et le premier consommateur de charbon et d’acier.
C’est aussi le pays qui produit plus de 8 tracteurs sur 10. Plus de 7 montres sur 10. Plus de 1 appareil photo sur 2… Selon les dernieres estimations, la production industrielle chinoise devrait depasser, des 2013, celle des usines americaines. En l’espace d’une generation, une economie centralisee de type leniniste est ainsi devenue la plus grande puissance commerciale de la planete. Mais un tel mastodonte peut masquer des faiblesses structurelles…

Les chiffres ne sont pas fiables
« Le Bureau national des statistiques emploie 60 000 personnes, souligne un resident de longue date. Mais les chiffres ont tendance a etre enjolives au fur et a mesure qu’ils remontent la hierarchie. Car la tendance naturelle de chaque fonctionnaire est d’apparaitre le plus performant possible aux yeux de son superieur. » Resultat : il existe un ecart de 20 % entre le produit interieur brut indique par Pekin pour l’ensemble du pays et la moyenne des PIB signales dans les provinces ! Les experts etrangers, dans les diverses agences des Nations unies comme a la Banque mondiale, sont « invites » a accepter, telles quelles, les donnees chinoises. Mais les informations les plus elementaires sont sujettes a caution, quand elles sont disponibles. Ambassadeur des Etats-Unis a Pekin de 1999 a 2001, l’amiral Joseph Prueher remarqua que le gouvernement chinois ignorait le nombre exact des habitants, alors evalue entre 1,25 et 1,3 milliard. Afin de nourrir cette multitude, quelle est la surface des terres arables ? A la fin des annees 1990, les estimations officielles evoquaient 95 millions d’hectares. A la meme epoque, cependant, des releves par satellite revelaient 140 millions d’hectares… « Il faut toujours interpreter les chiffres, resume un specialiste financier, car leur degre de fiabilite varie en fonction des secteurs. Les indices sociaux – sur les salaires ou la duree du travail – sont les plus fantaisistes. Manifestement, le regime s’en fiche ! »

La Chine ne respecte pas les regles du jeu
Les difficultes de Danone le prouvent. Depuis que le geant francais de l’agroalimentaire accuse le groupe Wahaha, son partenaire chinois, d’avoir cree des societes paralleles et de siphonner une part des profits, l’entreprise subit une contre-attaque juridique et un harcelement mediatique teinte de xenophobie. « L’ennui, explique un investisseur francais, c’est que les Chinois n’accordent guere d’importance a la parole donnee ni aux engagements pris par contrat. Surtout, en cas de conflit, il ne sert a rien de trainer votre partenaire devant les tribunaux, puisque l’affaire sera sans doute jugee dans la region d’origine de ce dernier, par un magistrat avec lequel il aura souvent des liens de parente... » L’impunite atteint un sommet avec les barons du Parti : seuls 20 % des communistes condamnes en 2005 pour corruption auraient ete sanctionnes.

Les contrefacons et les copies sont endemiques
Selon un recent rapport de la Commission europeenne, 86 % des marchandises piratees et contrefaites saisies l’annee derniere dans les pays de l’Union europeenne etaient d’origine chinoise. En 2006, les fonctionnaires des douanes ont intercepte plus de 250 millions d’articles, contre 75 millions l’annee precedente. La plupart sont des medicaments, des cigarettes, ainsi que « des produits susceptibles de nuire gravement a la sante des consommateurs ». Dernier exemple en date : le geant americain du jouet Fisher-Price a annonce, le 2 aout, le rappel de 967 000 articles made in China soupconnes de contenir des produits toxiques.
Le phenomene de la contrefacon a pris une telle ampleur que certains s’interrogent sur les capacites d’innovation du pays. « Sur le papier, explique un chercheur en sciences fondamentales, la Chine investit des sommes importantes dans la recherche et le developpement. Sur le terrain, toutefois, les universites produisent davantage de tetes bien pleines que de tetes bien faites. La fraude et le plagiat, sans oublier la corruption, sont des gangrenes solidement installees. Les meilleurs etudiants partent au-dela des frontieres ; dans les facs americaines, en particulier, ils font l’apprentissage d’une certaine ethique. A leur retour, cependant, les vieilles habitudes reprennent souvent le dessus. » Dans son livre destine aux investisseurs etrangers, Kham Vorapheth, directeur d’un cabinet de conseil, indique les precautions a prendre afin d’eviter le pillage des donnees : « Disperser les pieces a fabriquer […] Attention a ne pas trop stocker ou donner trop d’informations sensibles sur les reseaux internes de l’entreprise […] Les bureaux sont regulierement visites la nuit par la Securite publique [police], grace aux equipes de surveillance des immeubles qui leur en facilitent l’acces. » (1)

La pollution met la croissance en peril
La Chine devance desormais les Etats-Unis comme premier emetteur de CO2 de la planete. Pluies acides, deforestation, rejet des gaz a effet de serre, rivieres transformees en cloaques, air irrespirable dans les grandes villes : la degradation de l’environnement serait chaque annee la cause de 750 000 deces prematures, selon les estimations de la Banque mondiale, et amputerait la Chine de 8 % a 10 % de son produit interieur brut. L’ecologie est un dossier prioritaire pour Pekin. Le jour ou le Comite olympique est venu examiner la candidature de la capitale chinoise, le gouvernement a fait fermer les usines et interdit aux fonctionnaires d’utiliser leur voiture pour la journee. Aujourd’hui, a l’approche des JO, de nombreuses centrales a charbon, ainsi que la gigantesque Acierie n° 1 sont en voie de fermeture. Mais, comme dans le meme temps, plus de 1 000 nouvelles voitures rejoignent, chaque jour, les rues de la ville, les efforts realises ont ete vains. L’eau coule en quantite insuffisante dans les grandes plaines du Nord, et les projets d’irrigation sont d’ores et deja depasses. Dans 3 rivieres sur 4, l’eau serait tellement polluee qu’il serait impossible de la rendre potable. Or les ressources en eau pour chaque habitant sont deja inferieures d’un quart a la moyenne mondiale.
Le gouvernement multiplie les campagnes d’information sur ces sujets et un ministre de l’Environnement devrait etre nomme, a l’automne, lors du prochain congres du Parti. Mais Pekin semble incapable de faire appliquer ses consignes dans les regions. « Le centre propose, dit-on, et les autorites provinciales disposent. » Dans les mines de charbon, deux tiers des equipements de desulfurisation ne seraient pas en etat de marche. Bien souvent, aussi, les amendes infligees aux pollueurs sont d’un montant trop peu eleve pour etre dissuasives. Dans ce domaine, comme dans tant d’autres, l’impunite facilite tous les exces.
La societe est en ebullition
De source officielle, quelque 75 000 manifestations se produiraient chaque annee a travers le pays. L’ecrasante majorite se deroulent loin des cameras de television, dans les campagnes, ou vivent 2 Chinois sur 3. Ici, des paysans luttent contre la saisie de leurs terres. Ailleurs, des mineurs font greve pour ameliorer les conditions de securite au fond des puits. Des chomeurs defilent contre l’insuffisance des indemnites de licenciement. Et les habitants des grandes villes protestent contre les expropriations forcees vers la banlieue. « Les etrangers ont les yeux rives sur les chiffres de la croissance, souligne Wen Tiejun, doyen de la faculte d’economie agricole et de developpement rural a l’universite Renmin (Pekin). Ils admirent nos gratte-ciel et repartent avec des images de metropoles ultramodernes dans la tete. Dans les campagnes, pourtant, ou vivent toujours 700 millions de Chinois, il y a beaucoup de problemes. »

Le Parti devient un « Rotary »
Ces divers facteurs sont-ils de nature a destabiliser le regime ? Peu probable. Le president chinois, Hu Jintao, ainsi que le Premier ministre, Wen Jiabao, cherchent a encourager la democratisation a l’interieur du Parti. Mais pas au-dela. Et les membres de la classe moyenne semblent plutot heureux de leur sort. Il n’y a aucune division au sein des elites – trop occupees a s’enrichir, sans doute, pour s’embarrasser de querelles ideologiques. « Le Parti communiste est devenu une sorte de Rotary Club qui compte 72 millions de membres », resumait il y a peu Roderick MacFarquhar, professeur a l’universite Harvard. « La plupart ont adhere au PC dans l’espoir que cela aurait des effets positifs pour leur carriere. »
Au regime totalitaire de Mao Zedong a succede un systeme autoritaire au sein duquel la plupart des dirigeants semblent engages dans une course sans fin, obnubiles par les gains economiques a court terme. Dans un pays qui a connu 26 dynasties depuis 4 millenaires, la fuite en avant n’aura qu’un temps. Si l’Etat-parti devait s’effondrer, le monde tremblerait pour de bon.
(1) Patrons, reussissez votre Chine !, par Kham Vorapheth. L’Harmattan, 429 pages, 39 euros
<http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/chine/dossier.asp?ida=459133>

ce que j'ai mis en gras ne vous rapelle pas un tout petit peu la dérive du PS français?
putain de socialistes.
et la dernière phrase?
toujours aussi sécurisante la mondialisation?
Si l’Etat-parti devait s’effondrer, le monde tremblerait pour de bon.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut, pascal
C'est effrayant, ce texte (pas eu le tps de me plonger dans l'autre, mais je vais le faire)
Ce mépris de l'Occidental perfusé à l'économie de marché: abject!
Alors, si on m'a bien expliqué:
Le Chinois est fourbe; il ne respecte pas les contrats (des contrats nickel, bien entendu, préparés en toute transparence et bonne foi par quelque multinationale humaniste venue avec les meilleurs intentions du monde).
Le Chinois ne respecte pas les règles du jeu (des sympathiques multinationales qui … voir plus haut) et il se permet de créer des entreprises parallèles. Dans son propre pays! Un comble.
Le Chinois trafique éhontément et contrefait les produits qu'on lui donne à fabriquer et ni la police ni le gouvernement ne lèvent le petit doigt pour protéger la propriété intellectuelle des gentilles multinationales qui …blablabla.
Le Chinois est sale et pollue partout avec ses usines qui produisent les créations des multinationales immaculées (qui …).
Le Chinois est copieur; il achète des automobiles pour circuler dans les villes comme les Occidentaux. Mais voilà, en Chine, ça pollue.
Le Chinois est incompétent: il fait mal les produits que les honnêtes multinablabla lui donnent à fabriquer.
Le Chinois est indiscipliné: on est obligé de lui apprendre à faire la queue quand il recevra les gentils touristes occidentaux avides de belles performances et de grande famille du sport.
Le Chinois est xénophobe: il critique ces Occidentaux intègres. A la Télé, en plus!
Le Chinois est indocile et il y a de TRES nombreuses manifestations dans tout le pays: sur des sujets plus futiles les uns que les autres comme l'expropriation, les conditions de travail et les salaires. Et donc, il y a "beaucoup de problèmes", nous dit-on.

Et enfin, le gouvernement chinois, c'est le "Rotary". Aucune ressemblance avec les dirigeants qui nous gouvernent, évidemment, avec une probité et une sobriété remarquables.
Vraiment une particularité de Chinois.
A la limite, on se demande pourquoi tout le monde occidental se presse aux portes de la Chine. Mission civilisatrice? Caritative? Ou simple et légitime appât du gain?
On se demande.

paysan bio a dit…

c'est vrai que la mondialisation libérale est versatile:
il y a encore 3 mois la chine avec sa croissance à 2 chiffres était LE PARADIS,l'ELDORADO.

Aujourd'hui,le Monde a besoin de maintenir un pouvoir injuste en chine afin d'éviter son propre effondrement.

si tous les humains consommaient comme les Français,i faudrait 3 terres.
alors,si nous ne voulons pas changer,c'est aux pauvres d'accepter de rester à la place où ils sont.
et pour ne pas avoir d'empathie avec eux,il est IMPORTANT de les diaboliser.
salauds de pauvres,salauds de chinois,ETC...

Anonyme a dit…

tout à fait d'accord, Pascal. On diabolise les autres: Chinois, Arabes, Noirs et autres pour continuer les trafics en tous genres. En toute impunité.

paysan bio a dit…

coucou Emcee,
je pensais justement à toi.
en fait je suis en train de lire ça:
http://www.lemonde.fr/web/chat/0,46-0@2-3244,55-947379@51-853716,0.html

quelques arguments assez censés à opposer à ton Troll:
les experts du climat se sont pas sûr à 100% que le réchauffement soit dû à la pollution,juste à 90% et en augmentation...
s'accrocher à la thèse inverse est extrêmement...scientifique.
non?
:-))
pascal

Anonyme a dit…

L'article est très intéressant.
Hélas, le "troll" n'en profitera pas.
Revenant, comme à son habitude, sur un ton plus courtois, en espérant que je publierai ses commentaires, il a écrit un pavé critiquant Al Gore (ce que je conçois, ne faisant aucunement confiance à un démo US), mais aussi contre les Verts et José Bové et citant, entre autres, Allègre en référence... Mouhaha!
Une logorrhée inintéressante.
Donc, j'ai supprimé son com'.
Non seulement il ne fait pas avancer la réflexion mais il la plombe. Et il finit toujours par insulter quelqu'un méchamment. Donc, OUT! Je n'ai pas de temps à consacrer à ces gens-là.
Cela dit, même si les scientifiques se trompent sur le réchauffement climatique, je pense que cela ne vaut pas le coup de tenter le diable.
D'autre part, toute la pollution que nous produisons ne peut pas faire de bien à la planète et il serait plus que temps que nous revenions à des bases plus saines. Et que l'environnement soit l'affaire de tous, individuellement et collectivement. RC ou pas.

paysan bio a dit…

on est tout à fait d'accord,le choix individuel:je l'ai fait il y a 20 ans en abandonnant mon métier de fourgueur de produits phytosanitaires aux exploitants agricoles pour devenir paysan bio.

mais il est difficile de donner des leçons aux autres.
ce n'est pas mon choix.

par contre,je crois qu'on peut influer sur les choix de société.
je pense que l'information vraie et claire est la condition sine qua non des bons choix.

c'est pour ça que je vais chercher des articles qui sortent des informations autres que la daube manipulatoire des partis,des entreprises et des gouvernements.

l'angle nouveau de l'article dont je t'ai donné les coordonnées,pour moi, c'est ça:
"
Lièvre : Les émissions des pays riches occidentaux seront bientôt largement inférieures à celles de la Chine. Politiquement, il y a de quoi être pessimiste sur la capacité à lutter contre le réchauffement. En tant que citoyen très informé, et pas seulement en tant que climatologue, êtes-vous inquiet ?

Hervé Le Treut : Oui, bien sûr, car le problème se pose de manière complexe. Effectivement, la part des pays émergents va devenir dominante. Mais si l'on rapporte les émissions de gaz à effet de serre au nombre d'habitants, elles resteront très inférieures à celles des pays occidentaux. Exemple : actuellement, un Européen émet deux à trois tonnes de carbone par an dans l'atmosphère ; un Nord-Américain, de l'ordre de six tonnes ; et un Chinois atteint juste le seuil d'une demi-tonne qu'il faudrait ne pas dépasser. Le problème se pose en termes d'efficacité globale, mais aussi en termes d'équité. Et si les pays occidentaux ne donnent pas l'exemple, il sera très difficile d'entraîner les pays émergents dans une réduction des émissions. La solution au problème ne peut passer que par un développement de pays comme la Chine, qui utilisent d'autres technologies que celles qui ont servi lors du développement des économies occidentales dans les années 1970-1980, moins consommatrices en énergie. Cela pose le problème des transferts de technologies entre le Nord et le Sud.
"
pour moi,quand on va parler en termes d'équité en écologie,on aura dépassé le stade de la mondialisation libérale.

oui,je sais que c'est exactement la réponse à la question que posent les socialos sur le blog de Marques.
mais je ne vais pas me fatiguer à leur répondre:
ce sont mes trolls à moi.
:-))

pascal

Anonyme a dit…

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lolikneri havaqatsu


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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.