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samedi 1 septembre 2007

une explication crédible à la trahison de ces putain de socialistes:fausse gauche de droite

La fracture populaire par Christophe Guilluy *

Au premier tour de la présidentielle, la gauche et l'extrême-gauche n'ont attiré qu'un tiers de l'électorat populaire. Quand elles votent, ce qui est d'ailleurs de moins en moins le cas, les couches populaires ne choisissent plus le camp du progrès social.
Ce constat aurait dû provoquer un aggiornamento de la gauche, au moins un débat sur les thématiques qui ont permis à la droite et à l'extrême-droite de capter le peuple : travail, immigration et insécurité. Il n'en a rien été, au contraire.
En faisant exploser les vieilles oppositions héritées de la révolution industrielle, la nouvelle géographie sociale a rendu la France populaire invisible pour la gauche.
La France des ouvriers, des petits salariés du secteur privé, des revenus modestes, des précaires est aujourd'hui une « France périphérique », dispersée, périurbaine et rurale. Ce ne sont plus les anciennes banlieues ouvrières qui structurent les nouvelles fractures sociales.
Cette « France périphérique », qui est aussi celle des plans sociaux, vit à la marge des métropoles les plus actives, mondialisées et cosmopolites.
Inexistante culturellement, elle n'en est pas moins majoritaire et enregistre une forte poussée démographique.
Peuplée des salariés les moins protégés des effets de la mondialisation, elle hurle depuis vingt ans sa demande de protection. C'est ce qu'ont très bien entendu Sarkozy et, plus tôt encore, Le Pen. Car ici l'image de la mondialisation, ce n'est pas seulement les délocalisations, c'est aussi l'immigration. En feignant de croire que l'immigration ne participe pas à la déstructuration des plus modestes ( Français ou immigrés ), la gauche accentue la fracture qui la sépare des catégories populaires. Fracture d'autant plus forte qu'une partie de la gauche continue d'associer cette France précarisée qui demande à être protégée de la mondialisation et de l'immigration à la « France raciste ».
Dans le même temps, presque malgré elle, la gauche est de plus en plus plébiscitée par une « autre France », celle des grands centres urbains les plus actifs, les plus riches et les mieux intégrés à l'économie-monde ; sur ces territoires où se retrouvent les extrêmes de l'éventail social ( du bobo à l'immigré ), la mondialisation est une bénédiction.
La contradiction est bien là.

(*) Géographe .

Le Nouvel Observateur

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paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.