Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

vendredi 25 septembre 2009

le lien vers le blog de Denis.une nouvelle maison en paille qui sort de terre.

http://maison-en-paille.blogspot.com/


au vu du trou pour les fondations et de la profondeur du puit canadien,Denis ne va pas faire les choses à moitié.

j'ai été impressionné,ce n'est pas fréquent.

jeudi 24 septembre 2009

fiscalité écologique punitive et socialement injuste

maintenant qu'on va tous payer cette amende "écologique",les verts qui ont tout fait pour le mettre en place commencent à se poser des questions.
Ou bien ont-il simplement peur du résultat des urnes pour les régionales?peur de la SANCTION des pauvres ?
conseiller régionnal c'est un poste qui paye bien...
QUEL GACHIS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

article où on reparle aussi du rôle de rabbateurs pour le PS .
les bourreurs d'urnes .
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Journee parlementaire. Les Verts ne savent plus sur quelle taxe danser, L’Humanite, 22/09/09
Rosa Moussaoui

Les elus ecologistes se reunissaient hier, a Paris. L’occasion d’afficher leurs doutes sur la taxe carbone voulue par Sarkozy.
La taxe carbone facon Sarkozy, petit pas ou grande arnaque ? La question embarrasse les elus ecologistes, qui se reunissaient hier a la mairie du 14e arrondissement de Paris pour leur journee parlementaire, a trois semaines de l’examen de la loi de finances 2010 devant enteriner le nouvel impot.

Au centre du questionnement des ecologistes, cette question, objet d’une table ronde : peut-on concilier fiscalite ecologique et justice sociale ? Contraints de prendre en compte l’hostilite de l’opinion publique a la mise en place d’une taxe carbone percue comme socialement injuste, les Verts deplorent « l’incomprehension » le « manque de pedagogie » et l’absence « d’aide a la transition energetique » en direction des plus modestes.
Surtout, ils mettent en cause les « arbitrages gouvernementaux ». Le taux de 17 euros par tonne de CO2, d’abord, juge insuffisant pour modifier les comportements. L’assiette, ensuite : les Verts critiquent l’exclusion de l’electricite, le recours a des centrales thermiques lors de pics de consommation etant emetteurs de gaz carbonique. Les incertitudes sur la progressivite promise, enfin, les Verts jugeant peu probable une hausse le la nouvelle taxe d’ici a 2013, echeances politiques nationales obligent.
Au final, les ecologistes hesitent sur l’attitude a adopter face a ce « bebe malingre », que Jean-Paul Besset, venu de la Fondation Nicolas-Hulot, elu depute europeen en juin dernier, appelle a « faire grandir ». « Le projet gouvernemental est mauvais et globalement contre-productif, tranche, de son cote, l’eurodepute Yannick Jadot, ancien de Greenpeace. Il donne l’image d’une fiscalite ecologique punitive et socialement injuste. » Favorable a la reprise des propositions initialement emises par la commission Rocard, Noel Mamere admet qu’il n’existe en l’etat « aucune garantie » sur des mecanismes de redistribution des 3,4 milliards d’euros que devrait rapporter cette taxe.
Quant a la perspective d’une exoneration des transporteurs routiers, des agriculteurs et des industriels soumis a un marche de quotas d’emission pourtant peu contraignant, le depute de Gironde la juge « scandaleuse ».
Ce « gachis », cet « enterrement d’une idee fondatrice du developpement soutenable », selon l’expression du senateur Jacques Müller, n’entament pourtant pas l’euphorie qui regne, depuis les elections europeennes de juin dernier, dans les rangs des Verts. Ceux-ci brandissaient hier comme un trophee le score de 20,15 % enregistre dimanche par la candidate ecologiste Anny Poursinoff au premier tour de la legislative partielle dans la dixieme circonscription des Yvelines. Arrivee seconde, derriere l’UMP (43,94 %), celle-ci devance largement un PS mal en point (12,44 %). La preuve, selon Cecile Duflot, que « les temps changent en politique ». Alors que des premieres consultations militantes se sont degagees, ce week-end, une ecrasante majorite en faveur de listes autonomes sur le modele d’Europe Ecologie au premier tour des regionales, la secretaire nationale des Verts a insiste sur la constitution, au second tour, de « majorites de gestion » dans les regions. Avant de prevenir, histoire de faire monter par avance les encheres : « Ceux qui pensaient que ces elections europeennes seraient sans lendemain se trompent. »
<http://www.humanite.fr/2009-09-22_Politique-_-Social-Economie_Les-Verts-ne-savent-plus-sur-quelle-taxe>

mardi 22 septembre 2009

écolo-IMPERIALISME

je le craignais fortement,
ce qui est bien avec Sarko c'est qu'il ne faut pas attendre longtemps pour savoir où il veut en venir:
se servir de l'écologie pour mettre en place un écolo-impérialisme c'est la possibilité d'empêcher les pays pauvres de changer de statut.

on sait que si tous les humains consommaient comme les Français il faudrait 8 terres.
si nous voulons conserver notre style de vie durablement,il faut absolument empêcher les autres d'y arriver.c'est à la fois simple et...cynique

L'europe ne se gênait pas trop ,grace a FMI et à l'OMC ,pour piller les ressources des pays pauvres.
avec l'excuse ,en plus ,de la préservation du climat,elle va s'en donner à coeur-joie dans l'impérialisme.

salauds de pauvres qui veulent à tout prix produire et consommer en risquant de POLLUER notre belle planête !

le pire dans l'histoire:
Nicolas hulot qui a tout fait pour faire mettre en place cette fameuse taxe carbone injuste fait un documentaire où il prétend que son but final est exactement le contraire de ce qui va arriver.
ça s'appelle" le syndrome du Titanic".
forme de justification au vu de ce que ce colonialisme va presque forcément engendrer ?

PARTAGER en laissant les pauvres crever de faim,c'est vraiment une notion de PARTAGE que je trouve DEGUEULASSE.

pascal

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pour Climat : Sarkozy et Merkel pour une taxe carbone contre les mauvais eleves, AFP, 18/09/09

Paris (AFP) - 20:09 - La France et l'Allemagne soutiennent le principe d'une taxe carbone pour les mauvais eleves en matiere de reduction des gaz a effet de serre et souhaitent la creation d'une organisation mondiale de l'environnement, dans une lettre vendredi au secretaire general de l'ONU.
"Il ne serait pas acceptable que les efforts des pays les plus ambitieux soient compromis par les fuites de carbone qui resulteraient de l'absence ou de l'insuffisance d'action de certains", ecrivent le president francais Nicolas Sarkozy et la chanceliere allemande Angela Merkel dans ce courrier a Ban Ki-moon rendu public par l'Elysee.
"Pour cette raison, il doit etre possible de mettre en place des mesures d'ajustement appropriees visant les pays qui ne respecteraient pas cet accord (ou n'en seraient pas partie)", ajoutent M. Sarkozy et Mme Merkel en faisant reference a un accord qui serait obtenu a la conference sur le climat de Copenhague en decembre.

Le chef de l'Etat francais, qui vient d'annoncer l'entree en vigueur des 2010 d'une taxe carbone en France, s'est prononce a plusieurs reprises pour la mise en place d'une mesure equivalente aux frontieres de l'Union europeenne (UE) afin de preserver une "concurrence loyale et equitable" entre les entreprises de ses membres et celles des pays moins "verts".

L'Allemagne s'etait jusque-la montree plus reservee sur ce type de mecanisme. En juillet dernier, le secretaire d'Etat allemand a l'Environnement Matthias Machnig avait ainsi craint qu'une telle taxe soit percue par les pays en developpement comme "une nouvelle forme d'eco-imperialisme".
Dans ce courrier, les deux dirigeants estiment qu'une "nouvelle architecture institutionnelle devra etre mise en place et favoriser l'emergence d'un droit international de l'environnement". Ils souhaitent des progres "sur la voie de la creation d'une organisation mondiale de l'environnement".
Leur lettre a ete publiee a la veille du sommet sur le climat qui doit se tenir mardi prochain a New York pour relancer les negociations afin d'aboutir a un accord a Copenhague.
M. Sarkozy et Mme Merkel y souhaitent que le sommet de New York permette de deboucher sur un consensus sur quatre points essentiels, dont la reduction d'au moins 50% des emissions mondiales de gaz a effet de serre d'ici a 2050 par rapport a 1990, adoptes par les pays du G8 en juillet.
Ils demandent egalement des "engagements contraignants et ambitieux des pays developpes", conformes avec l'objectif de -80% d'emissions d'ici a 2050 adoptes par ceux du G8, avec des "efforts comparables" a partir de 2020.
Les pays emergents doivent pour leur part s'engager a "reduire la croissance de leurs emissions par rapport au niveau actuel",
a adopter "un calendrier" de reduction et publier avant 2012 des "plans de croissance sobre en carbone", plaident aussi le president et la chanceliere.

Enfin, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel pronent la definition de mecanismes permettant de soutenir les politiques de reduction des emissions de CO2 dans les pays en developpement, en matiere de financement comme de cooperation technologique.

<http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-.htm?&rub=14&xml=newsmlmmd.45cb02177a376cada8ec67299d9fc249.5b1.xml>

lundi 14 septembre 2009

le blog de Guy sur la maison des petits cochons

http://maison-nifnafnouf.blogspot.com/

Denis aussi a attaqué les fondations
photos à venir sur le blog

merci aux CASTORS,j'ai beaucoup apprécié leur visite sur le chantier de Loïs samedi après-midi.
les maisons en paille sont sur la bonne voie.

le nouvel article de Dominique GUILLET. où on reparle de la TERRA-PRETA

je tiens à préciser que je n'ai jamais rencontré Dominique Guillet et que je n'ai jamais assisté à la moindre de ses conférences.

on arrive aux mêmes conclusions en prenant des chemins différents.

d'ici qu'il découvre le BOCASHI ...


http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/carbonemonamour.html

vendredi 11 septembre 2009

Arnaque écologique:a qui profite la taxe carbone ?

Comment le nouvel ordre mondial réussit à imposer de nouvelles taxes aux peuples pendant que la mafia continue de tout empoisonner, de tout polluer, de tout saccager et d’engranger des dividendes.

le raisonnement proposé:

- Aujourd’hui, ce sont plus d’un milliard d’êtres humains qui ne mangent pas à leur faim.

- Tous les jours, ce sont 35 000 êtres humains, principalement des enfants, qui meurent de faim: à savoir, ils trépassent.
- Les sols agricoles sont ruinés, biologiquement morts, et selon certaines études, au taux de 76 milliards de tonnes de sols érodés tous les ans, il n’y aura plus un seul gramme de terre arable en 2050.
- Ce sont 2,6 milliards d’humains qui sont sans assainissement, et ce sont 1,3 milliards d’humains qui sont sans accès à l’eau potable. Tous les ans, 2 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent de maladies diarrhéiques liées au manque d’eau potable.
- La biosphère est cancérisée et une partie de l’humanité se meurt empoisonnée par les aliments et les produits de la chimie, de la pharmacie et de l’agrochimie.
- 300 personnes possèdent autant que les 3 milliards d’individus les plus pauvres de la planète: ces 3 milliards d’individus vivent avec 1 dollar par jour et peut-être moins.

Ces faits, qui sont loin d’être exhaustifs, dans le catalogue des calamités, remettent fort bien en perspective les dangers, réels ou illusoires, liés à une augmentation de la température d’1 ou de 2°C

pourtant presque personne ne parle de ces faits.
mais beaucoup de gens parlent de la taxe carbone...

http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/generaux/caniculs.html

jeudi 10 septembre 2009

COLAS pollue aussi les esprits

des nouvelles de nos pollueurs.

Lundi ,en début d'après-midi un gros camion pompe est venu aspirer les caniveaux et les canalisations.
les entrées ont toutes été grattées pour enlever les traces du méfait.

contrôle du maire qui a soulevé lui-même les bouches.

c'est un de mes voisins qui m'explique ça.
puis il ajoute:
"tu les as énervés"

le chef d'équipe lui a déclaré:
"quelqu'un du village nous a trahis"
"est-ce-que vous savez qui c'est ?"

je crois que ça en dit long sur le sentiment d'impunité des employés de Colas.

sur la pollution,leur justification a été simple :
d'habitude ils lavent le ciment des trottoirs avant de mettre l'enrobé sur les routes.
ils versent donc leur "merde" sur la route,elle est ensuite recouverte par l'enrobé...

dans le cas de Crépol,ils ont enrobé la route plus tôt "pour rendre service".
c'est trop INJUSTE de se faire accuser, surtout quand c'est pour rendre service.

c'est-y pas beau comme raisonnement ?

lundi 7 septembre 2009

ce que ça donne en face de l'écoulement du tuyau



les poissons sont gâtés:
ils ont droit à la mousse dans leur bain
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le niveau d'eau est au plus bas

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le tuyau va directement à l'herbasse 40 mêtres plus loin

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effets du lait de ciment sur les poissons

information pour Monsieur Perraudin
le policier des eaux qui craint de se déplacer pour rien....
la décantation en bassin,si tant est qu'elle soit branchée sur les égoûts ne change absolument rien sur le PH.

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EAUX DE LAVAGE DES BÉTONNIÈRES

Caractéristiques
Le tableau suivant résume les résultats d'une étude portant sur les eaux de lavage des bétonnières. Ces résultats mettent en lumière deux caractéristiques importantes :
Les eaux de lavage des bétonnières ont un pH élevé, autrement dit, elles sont très basiques, ou « alcalines ». Cela signifie qu'elles peuvent attaquer les tissus des poissons et qu'elles peuvent tuer les saumons, les truites et tout autre animal aquatique.
Les eaux de lavage des bétonnières sont très troubles et ont une teneur très élevée en matières en suspension (sédiments).
Caractéristiques des eaux de lavage des bétonnières :
Volume d'eau utilisé moyen = 25,6 L
pH moyen de l'eau de lavage = 12 1
Turbidité moyenne2 = 27 000 uTN3
Concentration totale moyenne des solides en suspension = 79 000 ppm4


1Les Recommandations canadiennes pour la qualité des sédiments : protection de la vie aquatique mentionnent que le pH devrait rester entre 6,5 et 9,0.
2 la turbidité est l'état d'un fluide trouble
3 uTN = unité de turbidité néphélémétrique
4 ppm = parties par million. Les Land Development Guidelines (directives pour l'aménagement du territoire) énoncent que le niveau maximal acceptable pour la concentration des solides en suspension est de 25 ppm au-dessus de la ligne de base lorsque le temps est sec, et de 75 ppm au-dessus de la ligne de base lorsque le temps est humide.
LE pH DES EAUX DE LAVAGE DES BÉTONNIÈRES EST ÉLEVÉ
Le ciment Portland (l'ingrédient actif du béton, du mortier et du lait de ciment) est le produit toxique qui est léthal pour les poissons.

Lorsqu'il se dissout dans l'eau, il forme de l'hydroxyde de calcium (Ca(OH)2), une substance alcaline très soluble, et entraîne donc une élévation substantielle du pH de l'eau (jusqu'à 12 unités à 25 °C).

C'est pourquoi le pH des eaux de lavage des bétonnières est fatal aux poissons.

Il est intéressant de constater que la Loi sur les pêches de 1868, (dont une partie est montrée à droite), promulguée peu de temps après la confédération du Canada, mentionne spécifiquement que la chaux vive, ingrédient principal du ciment Portland, est une substance qui ne doit pas être déversée dans les cours d'eau contenant du poisson.



Qu'est-ce que le pH?
Le pH est une mesure de l'acidité d'un échantillon. L'échelle de pH va de 0 à 14 (7 représentant un échantillon neutre). Plus le pH est faible, plus l'échantillon est acide. Plus le pH est élevé, plus l'échantillon est basique ou « alcalin ».
pH de quelques substances communes
La figure de droite montre la vaste gamme de pH couverte par différentes substances. Pour afficher la version plein format de ce graphique, cliquez sur la vignette. Vous pourrez retourner à cette page à l'aide du bouton RETOUR (BACK) de votre navigateur.
Gamme de pH inoffensifs pour la faune aquatique :
6,5-9,0
Les variations soudaines de pH, même à l'intérieur de cette gamme, peuvent néanmoins être nocives au poisson et doivent être évitées.
Effets du pH sur les poissons.
Effets possibles d'une augmentation du pH sur le poisson : MORT, dommages aux tissus externes tels que les branchies, les yeux et la peau, et incapacité d'éliminer les déchets métaboliques.
Un pH élevé peut également augmenter la toxicité d'autres substances. La toxicité de l'ammoniaque est par exemple multipliée par dix lorsque le pH passe de 7 à 8.


Comment mesure-t-on le pH?
On peut mesurer le pH d'un échantillon avec :
des bandes indicatrices de pH couvrant une gamme de valeurs adéquate (les trousses vendues pour les aquariums ne peuvent mesurer les valeurs élevées de pH)
un pH-mètre portable.
Les bandes indicatrices de pH sont faciles à utiliser et bon marché. Il suffit de tremper la bande dans le liquide et de comparer la couleur que prend la section qui a été immergée avec une échelle étalonnée. (voir photo de droite).
Un pH-mètre portable est plus cher mais il permet de faire des mesures plus précises du pH si l'opérateur sait comment l'utiliser. L'utilisation d'un pH-mètre nécessite également des équipements supplémentaires tels que des solutions standard d'étalonnage.
Les bandes indicatrices de pH et les pH-mètres sont distribués par les compagnies qui vendent des instruments scientifiques et des produits chimiques (consultez les pages jaunes de l'annuaire pour trouver les compagnies dans votre secteur).
Y a-t-il un moyen de faire baisser un pH élevé?
Un liquide dont le pH est élevé peut être « neutralisé » ou ramené à l'intérieur de la gamme sécuritaire pour les poissons de plusieurs façons. On peut par exemple ajouter un acide mais il faut dans ce cas être très prudent parce qu'il est facile de dépasser la neutralisation et de se retrouver avec une eau acide tout aussi dangereuse pour le poisson (consultez Le pH de quelques substances communes). On peut aussi abaisser le pH en injectant du gaz carbonique dans le liquide ou en y immergeant de la glace carbonique.
Le traitement actif des déchets dont le pH est élevé est plus facile dans les installations fixes telles que les usines de préparation de béton ou les grands sites de construction sur lesquels des équipements de contrôle fiables peuvent être installés. Pêches et océans n'encourage pas le traitement actif des déchets sur les sites. Pour éviter tout dommage à l'environnement, le plus prudent est de recueillir les eaux usées et de les traiter en dehors du site.

Il est important de remarquer que le filtrage ou la décantation en bassin des eaux de lavage des bétonnières (parfois mis en oeuvre sur le site) ne changera absolument rien au pH.

Les composants responsables de la valeur élevée du pH restent dissous et l'eau reste capable de tuer tous les poissons d'un cours d'eau en l'espace de quelques minutes.


LES EAUX DE LAVAGE DES BÉTONNIÈRES SONT TOUJOURS TRÈS TROUBLES
Le ciment de Portland est constitué de particules très fines. Les eaux de lavage des bétonnières sont en fait des boues de ces particules en suspension dans l'eau. Si les eaux de lavage d'une bétonnière ou d'une dalle de béton sont rejetées dans un collecteur d'eaux pluviales, une grande partie des particules en suspension ainsi rejetées dans l'eau peuvent facilement atteindre un cours d'eau abritant du poisson. L'aspect turbide est dû aux particules qui diffractent la lumière.

L'image de droite montre un dépôt de sédiments fins dans un cours d'eau de Delta (Colombie-Britannique) dû à un rejet de lait de ciment dans un collecteur d'eaux pluviales. Les branchies des poissons étaient recouvertes par les fines particules et le gravier qui constitue le lit du cours d'eau était complètement colmaté (voir ci-dessous).

Les sédiments fins peuvent :
Obstruer les branchies des poissons
Les poissons absorbent l'oxygène dissous dans l'eau à l'aide de leurs branchies. Si ces dernières sont couvertes de sédiments, l'oxygène ne peut plus être absorbé dans leurs tissus et les poissons suffoquent et meurent rapidement.


Étouffer l'habitat
Si l'espace entre les graviers se comble, les oeufs de poisson qui incubent dans le lit de la rivière, tout comme les insectes qui y vivent et dont se nourrissent les poissons, n'ont plus assez d'oxygène et meurent.
Diminution de la capacité de se nourrir
Les saumons sont des prédateurs visuels. Si l'eau dans laquelle ils se nourrissent est trouble, ils ne peuvent plus voir leurs proies.
Le graphique de droite montre les résultats d'une étude portant sur l'efficacité des salmonidés (un groupe de poissons qui inclut les saumons) en tant que prédateur en fonction de la turbidité de l'eau. Pour afficher la version plein format de ce graphique, cliquez sur la vignette. Vous pourrez retourner à la présente page en cliquant sur RETOUR (BACK) dans votre navigateur.
En eau claire (turbidité = 0 uTN*), les poissons étaient capables de capturer 100 % des proies tandis qu'en eau trouble (turbidité = 60 nTN), les poissons n'ont capturé que 5 % des proies présentes dans le bassin d'essai (*nTN = unité de turbidité néphélémétrique)
(Graphique adapté de : Berg, L. 1982. The effect of exposure to short-term pulses of suspended sediment on the behavior of juvenile salmonids. Dans : G. Hartman (ed.). Proceedings of the Carnation Creek workshop, a 10 year review. Feb. 24-26, 1982, Malaspina College, Nanaimo (Colombie-Britannique)
Veuillez communiquer vos questions ou vos commentaires concernant cette page à : wernickb@pac.dfo-mpo.gc.ca

dimanche 6 septembre 2009

COLAS POLLUEUR mais qui se targue de développement responsable et durable

(je rappelle qu'en cliquant sur les photos,vous pouvez les agrandir)

pour info:la rivière herbasse coule là où se trouve la voiture au centre de la photo.

une copie du mail que j'ai envoyé à la responsable de"l'action RESPONSABLE "de l'entreprise :
bonjour,
je pense que je m'adresse à la bonne personne.

si j'ai bien compris,vous êtes responsable du développement RESPONSABLE de l'entreprise Colas.

Je m'apelle pascal Caradec
Tel 04 75 45 69 19

j'ai un blog et je vous conseille d'y jeter un coup d'oeil.

http://paysan-bio.blogspot.com/

une entreprise comme la votre qui se permet ce genre d'agissements qui, dans sa COM , se targue de développement durable ,c'est d'autant plus choquant.

ASSUMEZ votre rôle de POLLUEURS ou bien mettez en place des garde-fous efficaces.

là, votre entreprise ,si grande, se couvre de RIDICULE.

pas cordialement

pascal

PS:j'ose espérer que vous ne ferez pas payer aux contribuables les conséquences de vos erreurs
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pour vous faire une idée:le lien vers la page d'acceuil du pollueur:
ça vaut son pesant de cacahuettes
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COLAS POLLUEUR et malfaçon.


Cerise sur le gâteau et résultat du travail de l'entreprise:
je vous le donne en mille:
ils ont tellement mis de béton qu'ils ont réussi à boucher l'égoût.

oui,oui, vous avez bien compris:
ils ont bouché l'égoût tout neuf ,celui avec les tuyaux encastrés dans les trottoirs en béton tout neufs!

personne ne réponds chez COLAS au 04 75 44 36 57 en ce beau dimanche bien ensoleillé....
du beau soleil qui chauffe si bien les plaques d'égoût noires...
la chaleur,c'est efficace pour faire prendre le béton.
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COLAS :POLLUEURS et même pas soigneux !


Voilà sous un autre angle l'état dans lequel ils ont laissé le caniveau.

ça ressemble à du travail de nettoyage soigné?
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COLAS s'est débarassé de son ciment en l'envoyant dans la rivière en utilisant les égouts



l'histoire:
il y a soit-disant une opération d'embellissement de mon village. Crepol 26350.
Enfin embellissement est le mot utilisé par nos élus pour qualifier une opération où ils ont coupé des platanes centenaires et en échange,ils nous offrent un bétonnage et un asphaltage en rêgle du village.

les élus ont décidé;c'est soit-disant la démocratie,domage qu'ils aient des goût de chiottes et qu'ils vivent pratiquement tous à l'extérieur du village,et par conséquent ils ne subissent pas les conséquences de leurs choix.

j'ai pris l'habitude de ne pas faire de politique dans mon village car je suis locataire d'un batiment communal.
je déteste les conflits d'intérêts.

Seulement là,ILS ONT DEPASSE LES BORNES.

Vendredi l'entreprise Colas,ou un de ses sous-traitants, a nettoyé les trottoirs tout neufs en béton au karcher.
il fallait faire joli:il y a la fête dans le village ce week-end.

mais le temps c'est de l'argent.
Pour enlever le béton en trop,au lieu de le ramasser,ils se sont contentés de le pousser dans les bouches d'égoût.
il y a même sur la photo la trace de la raclette dont ils se sont servis.

Il y a dans ces grandes entreprises de batiment une sorte d'impunité pour toutes les action de pollution.
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COLAS Rhône-alpes POLLUE dans notre région

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jeudi 3 septembre 2009

chronique d'un massacre annoncé:le bio sans conscience qui DERAPE

le cocktail importation à bas coûts lié à la main-mise des grandes surface TUE tout simplement la filière bio,tout comme ce même cocktail a ,il y a quelques années tué tous les petits maraîchers des ceintures vertes.
l'histoire ne nous apprend décidément rien
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La filiere bio commence a etre victime de son succes, Le Monde, 31/08/09
Laetitia Clavreul

"Bio", mais pas local. C'est un paradoxe, et surtout une realite dans les rayons francais. A

lors que la production en mode biologique prone le respect de l'environnement, l'essor rapide de la consommation de ce type de produit a pour effet un recours massif aux importations, et donc au transport sur longue distance de marchandises. La preuve que la sortie de la confidentialite de ce marche de niche est difficile, voire mal maîtrisee.

En 2008, le marche a affiche une croissance de 25 %, a 2,6 milliards d'euros. Entre 2000 et 2007, la hausse etait deja de 10 % par an. Revers de la medaille, en 2008, tous produits confondus, les importations se sont elevees a 30 %, contre moins de 20 % en 2005, selon l'Agence Bio, organisme public charge de la promotion du secteur. La France manque de lait bio, de cereales, surtout de fruits et legumes.

Le probleme est simple. D'un cote, l'offre ne peut que progresser lentement car il faut deux ans pour convertir un elevage laitier au bio, trois pour une exploitation cerealiere, le temps que les produits chimiques utilises jusque-la ne laissent plus de traces dans le sol. De l'autre, la demande s'est beaucoup accrue dernierement, dopee, selon les observateurs, par deux evenements qui ont fait prendre conscience des risques d'une consommation non durable : le Pacte ecologique de Nicolas Hulot, puis le Grenelle de l'environnement.

Du coup, industriels de l'agroalimentaire et marques de distributeurs, qui avaient investi plus recemment le secteur, ont augmente leur offre. Sans pour autant trouver de matiere premiere sur le marche francais. "Ceux qui sont impliques depuis longtemps dans la filiere ont moins de difficultes car ils ont passe des contrats avec les agriculteurs", explique Cecile Frissur, deleguee generale du Synabio, le syndicat des transformateurs de produits alimentaires bio, qui compte plus de 5 600 entreprises. Un chiffre en hausse de 12 % en 2008. Elle juge que les nouveaux venus, comme l'ont fait les anciens, devraient adapter leurs objectifs de croissance dans le bio au rythme d'evolution de l'offre de matieres premieres. En bref, etre patients, et moins gourmands.
Meme des "historiques" doivent importer. "La situation est loin d'etre ideale, nous sommes en tension permanente. Nous voudrions trouver pres de chez nous, sinon cela n'a pas de sens", reconnaît Christophe Barnouin, directeur general de Distriborg (marques Bjorg et Bonneterre).
Chez Biolait aussi, l'approvisionnement est une question-cle. Ce groupement de pres de 500 producteurs est l'acteur incontournable de la collecte de lait biologique en France. En 2009, il a du en importer du Royaume-Uni pour livrer ses clients. "Nous pouvons fournir 40 millions de litres, mais la demande frole les 50 millions", explique Loic Dete, le directeur general. Vu que des eleveurs plus nombreux, en cours de conversion, pourront a l'avenir fournir l'entreprise, dans deux ans, la production aura augmente de 50 %. Les importations ne seront alors plus de mise.
Pour les cereales aussi, c'est un passage oblige. Les principaux moulins bio ont pris l'habitude d'importer du ble d'Italie. Selon les previsions du ministere de l'agriculture, la collecte de ble biologique sera en hausse de 19 % en 2009, mais le recours aux importations restera necessaire.
A l'Agence Bio, l'optimisme regne pourtant, car l'on juge l'inadequation entre offre et demande "conjoncturelle". "Vue la dynamique des conversions, la situation n'a pas vocation a perdurer", assure la presidente, Elisabeth Mercier, mettant en avant les efforts financiers du ministere pour aider au developpement de la filiere. Il prevoit un passage de 2 % a 6 % des surfaces d'ici a 2012. Un taux que certains jugent inatteignable.

Pour s'assurer que la hausse de la production aura bien lieu, et le plus rapidement possible, les fabricants tentent eux-memes de convaincre les agriculteurs d'opter pour le bio. Ils ajoutent ainsi au prix du lait une prime de 30 euros pour 1 000 litres durant le temps de conversion des elevages. Pendant cette periode, l'eleveur produit selon les principes du bio, mais est paye le prix du lait conventionnel, tout en produisant moins. Il se dit que pour s'attacher de nombreux producteurs, certaines entreprises offriraient une prime plus consequente que les autres.
Autre moyen d'agir, le conseil technique. C'est ce que propose Danone a ses eleveurs, autour de son usine du Molay-Littry (Calvados) d'ou sortent ses produits Les 2 Vaches, sa marque bio. S'assurer leur collaboration est le meilleur moyen d'acheter local, et de securiser la croissance de ses approvisionnements, alors que le groupe lance en octobre une gamme de produits pour enfants sous la meme marque. Il se fournit par ailleurs aupres de Biolait, exclusivement en lait francais.
Terrena, principale cooperative agroalimentaire francaise, finance aussi les services de conseillers techniques. Le groupe ne veut plus se faire pieger. En 2008, ses deboires ont fait grand bruit. Pour produire ses volailles bio, il doit importer du soja, bio lui aussi, dont la France manque. Son fournisseur habituel, un bresilien, ne pouvant ponctuellement le livrer, il s'etait approvisionne en Chine. Et dans le soja, de la melamine a ete retrouvee...
Tout cela va-t-il trop vite ? Bien trop, estiment certains. "Le Grenelle de l'environnement a eu pour effet pervers un emballement. La demande a explose, notamment pour les cantines. Resultat : c'est l'echec assure", s'enerve Etienne Gagneron, producteur et responsable de la commission bio de la Federation nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA).
Les importations a bas couts font leur place, selon lui, et il sera impossible apres coup pour les productions francaises de recuperer ces debouches.
Une autre question se pose. La crise ne va-t-elle pas remettre en cause l'essor actuel ? En Allemagne et au Royaume-Uni, deja, les chiffres s'affichent en baisse. Les Francais restent sereins, car ici le marche est n'est pas encore mature.
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Une part de marche de 1,7 % dans l'alimentation
Principes Une gestion durable de la production, ne nuisant pas a l'environnement, a la sante humaine, a celle des animaux et des vegetaux. L'agriculture biologique interdit par exemple l'utilisation des produits chimiques de synthese ou des OGM.
Production Selon l'Agence Bio, en 2008, 2,12 % de la surface agricole etait consacree a la production biologique, en hausse de 4,8 % sur un an (avec + 11,6 % pour les cereales et + 25 % pour le vignoble). Elles devraient augmenter de 10 % en 2009.
Marche Dans l'alimentation, la part de marche des produits bio atteint 1,7 %. C'est desormais en grandes surfaces qu'il s'en ecoule le plus (42 %), et la aussi que la croissance des ventes est la plus forte (+ 39 % sur un an). En trois ans, les ventes de lait bio ont double. Celles des oeufs ont ete presque multipliees par deux. En 2008, 46 % des cantines scolaires ont integre au moins ponctuellement des produits bio dans leurs menus, un chiffre qui devrait atteindre 77 % en 2012.
Sur le meme sujet :
Zoom : Le secteur commence a s'integrer dans le monde agricole
Eclairage : C'est quoi, du bio ?
<http://abonnes.lemonde.fr/economie/article/2009/08/31/la-filiere-bio-commence-a-etre-victime-de-son-succes_1233778_3234.html#ens_id=1233872>

Sarrasin;culture sans herbicide,sansfongicide,sans insecticide et sans gluten

Le retour du ble noir breton, Le Monde 2, 01/08/09
JP Gene

Sarrasin, ble noir, gwinigh du (en breton), qu'on l'appelle comme on veut, son histoire se resume a deux chiffres : a la fin du XIXe siecle on en comptait 350 000 ha en Bretagne et en 1990 seulement 200 ha. La duchesse Anne etait au desespoir, elle qui, des la fin du xve siecle, en avait encourage la production sur ses terres, aussi pauvres que les serfs qui s'y crevaient a la tache. Ramenee du Levant par les croises, cette graminee, qui n'est pas une cereale mais appartient a la famille des polygonacees (oseille, rhubarbe), passait pour le " mil des Maures ", d'ou son nom de sarrasin.
Pendant plusieurs siecles il fut le pilier de l'alimentation locale, la bouillie a la farine de sarrasin etant un rempart efficace contre la famine. Sa version " riche ", la galette, etait fourree a la fortune du pot avant de faire fortune en creperie. Dans les annees 1950 les producteurs sechaient eux-memes leur recolte – ce qui n'est pas chose aisee sous ces climats – et livraient aux meuniers des graines de mediocre qualite, trop humides et mal triees, impropres a la farine. La minoterie s'en desinteressa au profit des cereales. Ce fut le premier coup porte au ble noir. La politique agricole commune (PAC) l'acheva en encourageant d'autres cultures : pomme de terre, mais, ble, elevage… Exit le sarrasin ! Depuis des decennies, les fameuses " galettes au ble noir de Bretagne " dont vous vous regalez en pays bigouden sont le plus souvent au ble noir chinois, canadien, voire polonais. Un secret de polichinelle chez les meuniers, qui savent bien ce qu'ils mettent sous leurs meules et dans leurs sacs. Quelques pionniers de l'agriculture bio reagirent les premiers contre la disparition de cette culture emblematique, enracinee dans la tradition a chapeau rond, et la seule " cereale apparentee " sans gluten. Etrangers aux coopes cerealieres, prives des techniques modernes de sechage et de stockage, les " bios " ont repete les erreurs de leurs aines : le sarrasin sortait toujours de leur ferme avec un taux d'humidite et d'impuretes trop eleve et la galette a la farine de ble noir bio avait parfois du mal a s'etaler sur la plaque… Pour sauver le sarrasin, il fallait batir une filiere. C'est la tache que s'est fixee l'association Ble noir Tradition Bretagne, creee en 1987 et regroupant producteurs, collecteurs et meuniers.
Franck Adenys a adhere au projet avant meme de reprendre la ferme paternelle, pres de Pontivy (Morbihan). Sorti du lycee agricole avec diplome en poche, il travaille dans une cooperative de stockage de cereales qui traitait egalement un peu de ble noir. C'est la qu'il decouvre l'etat dans lequel celui-ci est produit. " Il arrivait a 30 % d'humidite et autant d'impuretes. Il fallait le ramener a 14-15 % d'humidite et 3 % d'impuretes. Seuls des professionnels, disposant de la technologie moderne, peuvent le faire. " Durant ses etudes on ne lui a jamais parle de ble noir et encore moins de bio. Son pere comme son grand-pere en faisaient un peu, " par tradition ". Lorsqu'il lui succede en 2004, la ferme se divise en trois : l'elevage laitier (40 vaches), les cereales (ble, mais pour le betail) et le sarrasin (10 ha). Il en portera la surface a 17 ha. " Les trois quarts de nos revenus viennent du lait, le ble noir n'est qu'une culture d'accompagnement qui offre un petit supplement. " Franck ne tarit pas d'eloges sur le sarrasin devant ses parcelles fleuries de rose et de blanc sous un ciel breton ou le soleil et les nuages se tiennent par la barbichette. " On peut dire que c'est une plante naturellement bio car elle ne demande aucun intrant. Ni herbicides, ni fongicides, ni insecticides. Je seme a la fin mai et cent vingt jours plus tard je recolte. Pas de prise de tete. C'est une culture rustique, bien maitrisee. " Tout est dans le semis qui doit etre fait par temps sec sur une terre fine et bien preparee.
S'il est suffisamment dense et regulier, les larges feuilles de la plante etoufferont elles-memes les adventices. Apres, il n'y a plus qu'a attendre – il ne supporte aucun traitement – en esperant le beau temps pour la recolte. Franck a calcule qu'un hectare de ble noir necessite trois heures de travail par an contre une semaine pour la meme surface en ble. Certes les rendements sont differents – 6 tonnes/ha pour le ble, 1,5 tonne/ha pour le sarrasin – mais les marges brutes sont proches : 680-720 euros/tonne pour le premier, 600 euros/tonne pour le second. Avec un avantage : " On sait le prix de vente en semant ", a la difference des autres cereales au cours fluctuant.

Malgre ces atouts, il suscite encore bien des reticences en milieu rural. Reputation de " ble des pauvres ", symbole du passe, de trop d'annees de maigres pitances, peu interessant pour l'industrie phytosanitaire, " on dit que le ble noir, c'est une ideologie ".
Franck sait qu'il " passe pour un mec qui est loin de la route " mais il poursuit et cherche a convaincre ses collegues de franchir le pas. C'est le travail de l'association qui a d'abord etabli un cahier des charges pour chaque secteur de la filiere. La harpe de type argente est la seule variete cultivee dans sept departements de l'Ouest. Semences certifiees achetees chaque annee, densite de semis a 35 kg/ha, taux d'humidite et d'impuretes a respecter, aucun traitement a base de produits chimiques de synthese durant la fabrication et le stockage de la farine, la filiere s'est mise en ordre de bataille pour obtenir une IGP (indication geographique protegee), l'equivalent europeen de notre AOC. Le dossier est en bonne voie a Bruxelles. Trois cent vingt producteurs, six moulins, trois entreprises de collecte et de traitement ont rejoint l'association qui, en une quinzaine d'annees, a redonne ses lettres de noblesse au ble noir. En 2008, ses adherents ont produit 1 600 tonnes, ils en esperent plus de 3 000 en 2009. Et les creperies utilisant le sarrasin breton dans leurs galettes le signalent en devanture. Vous voila avertis. Et n'oubliez pas : " Nulle Bretonne n'est plus mignonne a voir que la belle que l'on appelle Fleur de Ble Noir. "
<http://abonnes.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/ARCHIVES/archives.cgi?ID=016b6e0a039e148fedf5b71d836cce74bce7cf11fc4fde0a>

le CHARBON VERT (biochar),basé sur la TERRA PRETA ,est enfin disponible pour le tiers-monde.

c'était un de mes rêves les plus fous:
donner au tiers-monde le top de la technologie que nous avons développé dans le domaine de la culture des fruits et légumes en agriculture intensive biologique.

bien-sûr il y a des lacunes dans le kit proposé:
utilisation du plastique au lieu du BRF,
non-utilisation du BOKASHI en engrais foliaire et en valorisation des déchets organiques,
etc,
mais la voie est ouverte et c'est GENIAL,c'est géant!!!!!!!!!!!!!!!!
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Des supers potagers aux nouvelles oasis, Pro-Natura, Lettre d’information, 29/08/09

Un Super Potager avec biochar donne une alimentation equilibree a une famille de 10 personnes sur moins de 60 m2 avec 80% d’economie d’eau.

Pro-Natura International s’est associe a la societe a but social JTS Semences pour developper le Super Potager qui est un jardin potager novateur, ecologique et tres performant, concu initialement pour l’Afrique. C’est une combinaison entre le Jardin Tropical Ameliore (JTA) de JTS Semences et le Biochar de Pro-Natura. Tout en mettant en valeur les terres, il permet de produire au quotidien, sur une surface de 60 m2 seulement tous les elements nutritifs necessaires a une parfaite alimentation pour une famille de 10 personnes. La mise au point de ces jardins a ete faite initialement au Niger et au Senegal et ils representent la promesse d’une humanite en meilleure sante.


C’est un mode de culture biologique intensif, fruit de plus de 15 ans de recherche et de 30 ans d’experience terrain, applicable a toutes les zones tropicales. Le kit comprend les semences adaptees, les amendements du sol, le materiel d’irrigation, les equipements innovants (voile de couverture, outils, etc.), son prix depart France est a partir de 149 euros.
Les semences sont le fruit de plus de 15 ans de recherche agronomique et ne contiennent pas d’OGM. La production est constante toute l’annee, independamment des saisons avec un cycle tres regulier de 45 jours quelle que soit la saison. Le systeme permet une reduction de la consommation d’eau de plus de 80% et limite le travail necessaire a 2 heures par jour.
Le Super Potager comporte de nombreuses innovations et l’on peut noter en particulier l’introduction de biochar produit par la technologie du charbon vert de Pro-Natura.
La fertilisation du sol par la poussiere de charbon de bois (biochar) est une pratique ancestrale initiee il y a plus de 7 000 ans par les Indiens pre-Colombiens des regions amazoniennes. Les proprietes exceptionnelles de ces sols ont ete conservees jusqu'a nos jours, et decouvertes recemment par la communaute scientifique qui accorde desormais au biochar un interet croissant.
Le biochar de Pro-Natura evite les problemes ecologiques lies au charbon de bois car le biochar utilise est du charbon vert produit exclusivement a partir de biomasse renouvelable (residus agricoles ou forestiers, plantes invasives…) par un processus de carbonisation en continu, propre et efficace (machines Pyro-6 et Pyro-7). Les fertilisants complementaires choisis se limitent a des produits naturels (compost, fumier…).
Cette technique permet d’au moins doubler la productivite et la qualite des terres agricoles grace a la fertilisation du sol une fois pour toute par l’incorporation d’un kilogramme de biochar par m2. En plus de l’effet fertilisant direct, le biochar agit aussi comme puits durable de carbone, permettant ainsi, en sequestrant du carbone provenant du CO2 de l’atmosphere, de lutter a long terme contre les changements climatiques (une tonne de biochar est equivalente a 3 tonnes de CO2.
Le Super Potager se presente sous forme d’un kit auquel il est possible d’ajouter des options, afin d’ameliorer encore ses rendements, et la facilite d’implantation.
Le kit comprend :
- Les contours de baches : ils permettent de limiter les planches de culture et de localiser le travail en un seul et meme endroit (tel un pot de fleur), permettant ainsi d’ameliorer le substrat, de limiter les attaques, de lutter contre l’erosion hydrique et eolienne. Ces contours de baches sont la base de la technique JTA. Leur installation entraine un travail du sol en profondeur permettant un enracinement plus profond, et donc une meilleure emprise au sol des plantes ;
- Le cygne d’eau : retenteur d’eau permettant d’ameliorer et de valoriser les sols, contribuant ainsi a une meilleure gestion et a une economie de l’eau (ajoute aux baches et aux voiles, il permet de consommer jusqu’a 4 fois moins d’eau qu’une culture traditionnelle) ;
- L’engrais naturel : il est tres utile pour relancer la fertilite des sols et contribuer au bon developpement des plantes ;
- Les voiles de germination : indispensable sur le JTA, ils ont pour objectif de lutter contre l’evaporation de l’eau (d’au moins 2/3), de limiter la duree de fermeture des stomates (cellules foliaires de la plante indispensables a la photosynthese) aux heures les plus chaudes de la journee augmentant ainsi la periode de photosynthese, de realiser une barriere contre les insectes volants, de lutter contre le froid du petit matin et de proteger contre les vents de sable et contre les fortes pluies ;
- Les voiles de pepinieres : ils permettent de garantir le meme effet que les voiles de cultures sur de petites surfaces caracteristiques des pepinieres et d’eviter le compactage superficiel du sol ;
- L’arrosoir a pomme fine : il permet d’apporter l’eau de maniere reguliere et non agressive pour les plantes ;
- Le plantoir : indispensable pour faciliter le repiquage des plants ;
- Le cordeau : il permet de delimiter les plates bandes et de realiser un semis en ligne ;
- Les semences JTS : elles sont le fruit de plus de 15 ans de recherche agronomique sans OGM. Leur conditionnement en sachet etanche, a usage unique, ainsi que leur germination verifiee en continue par nos laboratoires permettent de garantir des taux de germination optimum.
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Les nouvelles oasis : des super potagers en plein coeur des systemes agroforestiers
L’agroforesterie designe un systeme d’utilisation rationnelle des terres qui accroit le rendement total en combinant les cultures agricoles (vivrieres, annuelles) avec les arbres (cultures perennes) et/ou l’elevage, sur une meme parcelle en synergie. La combinaison peut s’etaler dans le temps, dans le respect des conditions ecologiques et socio-economiques des populations locales. C’est un moyen pour recreer et maintenir la fertilite des sols.
L’agroforesterie etait autrefois une agronomie specifique et traditionnelle dans les communautes paysannes des tropiques. Les synergies entre foresterie, agriculture et elevage ont mis longtemps a etre explorees pour leurs benefices economiques et socio environnementaux.
La methodologie que nous preconisons est celle de la mise en place d’un projet pilote a petite ou moyenne echelle, avant de passer a une echelle plus vaste. Elle permet de preciser les itineraires techniques en obtenant des donnees chiffrees sur la productivite des systemes agroforestiers, generalement beaucoup plus competitifs que les systemes monoculturaux.
L’agroforesterie repond aux enjeux de la lutte contre la pauvrete et la malnutrition mais egalement aux enjeux climatiques. C’est ainsi que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’evolution du climat (GIEC), qui s’est vu attribuer le Prix Nobel de la Paix, decrit l’opportunite : « plus d’un milliard d’hectares sont disponibles pour une conversion a des systemes agroforestiers a haute productivite qui ont la capacite de reduire la pauvrete et la deforestation de maniere significative et de sequestrer du carbone a grande echelle ».

D’apres le GIEC, dans les 50 prochaines annees de tels projets de lutte contre la pauvrete sont financables par le marche du carbone. Ils ont un potentiel de reduction des gaz a effet de serre dans l’atmosphere egal a 50 milliards de tonnes de CO2.
Depuis 20 ans Pro-Natura a demontre l’efficacite des systemes agroforestiers tant en Amerique Latine qu’en Afrique et en Asie et a developpe des centres de formation pratiques pour les agriculteurs finances par la Cooperation francaise et la Fondation Leventis. Toute cette experience se trouve concentree dans des guides pratiques disponibles en Francais et Anglais.
L’objectif prioritaire est aujourd’hui d’intensifier ce type d’actions en zone aride ou les problemes d’alimentation et de degradation de l’environnement sont alarmants.
<http://www.pronatura.org/index.php>
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mercredi 2 septembre 2009

banque Wir : un taux honnête de 0,8% qui couvre les frais.

et si celà nous ammenait à penser que TOUS les autres banquiers ne sont que de vulgaires ESCROCS ?
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Et si on essayait ? (2/6). Creer des monnaies par millions, Le Monde, 18/08/09
Herve Kempf

Ne dites pas a Roland Canonica qu'il contribue a changer le monde, il croit qu'il est banquier...

Et c'est d'un ton placide, avec un bel accent helvete de Neuchatel, qu'il explique au journaliste francais etonne que la Banque Wir existe depuis 1934, et que, oui, elle gere sa propre monnaie, et que, ma foi, ca marche bien : 60 000 entreprises participent au systeme.

Bien sur, on a ete un peu prudents, on visite tous les clients avant d'ouvrir un compte.

Ah, un detail, les wirs ne rapportent pas d'interets.

Si M. Canonica est tres heureux que vous l'appeliez, il n'est pas du genre a vous promettre que sa banque se pliera en quatre pour vous, et qu'il multipliera vos economies par miracle. "On vise le long terme", dit-il. Et, en passant : "C'est une opportunite pour resister a la mondialisation." En fait, la Banque Wir, dont M. Canonica se presente comme "le technicien", est un archetype des systemes monetaires independants que de plus en plus de groupes divers veulent creer a travers le monde : elle cree et gere sa propre monnaie.

Elle est nee en Suisse en 1934, au coeur de la crise economique, de l'union d'une quinzaine de petites entreprises : celles-ci voulaient pouvoir s'echanger leurs produits, alors meme que, faute d'argent, le commerce etait au point mort. L'idee etait de s'ouvrir des credits mutuels au sein d'un Wirschaft Ring ("cercle economique"). Ils seraient comptabilises en une unite specifique, le wir, de valeur egale a un franc suisse.

Comment cela fonctionne-t-il ? Quand l'entreprise A achete quelque chose a B, A recoit un credit et B enregistre le debit correspondant. Le debit en wir sera compense par les ventes de B a un participant C, ou regle en francs suisses, avec lesquels la convertibilite est totale.

Le systeme a fait ses preuves, de nombreuses autres entreprises s'y sont agregees, l'organe de comptabilite a obtenu le statut bancaire.

Mais cette banque presente une caracteristique remarquable : elle ne cherche pas a gagner de l'argent, juste a faciliter les transactions entre les participants.

"Nous pratiquons un taux de 0,8 %, pour couvrir les frais, dit M. Canonica d'un ton detache. C'est beaucoup moins qu'ailleurs."

Le systeme prospere : soixante-quinze ans apres sa creation, il fait circuler chaque annee plus de 1,7 milliard de francs suisses (1,1 milliard d'euros), et il est cite en exemple par un des meilleurs specialistes mondiaux des monnaies complementaires.


"Vous l'aimez cuit comment, votre saumon ? - Euh, comme vous voulez, ca ira." Bernard Lietaer recoit tres gentiment dans son grand appartement de Bruxelles, decore de masques africains et asiatiques et de centaines de livres. Plutot que de vous retrouver dans un restaurant, il prepare - avec talent, il faut le dire - le repas, tout en poursuivant la conversation.
Son amabilite recouvre une longue et originale experience de financier. Au sein de la Banque royale de Belgique, il a appartenu a la petite equipe qui a concu le systeme monetaire qui a conduit a l'euro ; puis, il est devenu gerant d'un des premiers fonds speculatifs, le Gaia Fund, au debut des annees 1990. Il etait alors un des plus gros acheteurs "d'options" a la City de Londres. Mais, aussi etrange que cela paraisse, il a quitte ce jeu qui ne repondait pas a ses aspirations, et a commence a se passionner en intellectuel sur le phenomene monetaire, avant de promouvoir les monnaies complementaires.
Pour comprendre sa demarche ou celle de la Banque Wir, il faut se rappeler un fait, si contraire au sens commun : la monnaie n'est pas fabriquee par une autorite centrale qui l'adosse a des reserves d'or ou d'argent ; elle est creee par les banques privees a partir des promesses de remboursement des emprunteurs. Et durant les dernieres decennies, les banques se sont emancipees de toute autorite - avec les resultats que l'on sait.
"L'homogeneisation monetaire, dit M. Lietaer, a incontestablement facilite les echanges a chacune des etapes historiques, le passage a l'Etat-nation, puis la mondialisation. Mais elle a aussi penalise la capacite de gerer les problemes qui se manifestent dans les economies locales. En meme temps, la puissance financiere a tendance a se concentrer dans un nombre sans cesse plus reduit de centres de decision de plus en plus eloignes du citoyen ."
Les consequences sont nefastes. La monnaie est indifferente a la finalite de l'echange, et se moque de servir a enfouir des dechets toxiques ou a dispenser des cours d'alphabetisation. Elle pousse a des activites susceptibles de detruire l'environnement : "Quand une banque prete 300, il faut lui rendre 600. La croissance est necessaire pour creer les 300 supplementaires", explique Bernard Lietaer. La creation monetaire etant aux mains des banques, elle conduit a la concentration d'argent d'un cote et a la sous-monetarisation d'une partie de la population mondiale de l'autre : "Cette rarete, ecrit un autre specialiste, Patrick Viveret, oblige les domines a n'utiliser qu'une faible partie de leur potentiel d'echange et d'activite." Et puis, comme l'experience actuelle le montre, le systeme financier est intrinsequement instable.
La solution de Bernard Lietaer a tous ces maux ? "Il faut de la diversite monetaire, comme il y a de la biodiversite dans une foret, afin d'amortir les chocs. Les societes matriarcales ont toujours eu un systeme de double monnaie : une pour la communaute dans laquelle on vit, l'autre pour les echanges avec l'exterieur. Il nous faut creer des monnaies complementaires qui permettent aux communautes de satisfaire leurs besoins d'echange sans dependre d'une autorite exterieure."

Le plus etonnant est que deja, nombre de monnaies s'emancipent du systeme dominant : les bons de reduction dans les supermarches, les "miles" des compagnies aeriennes ou les cheques-dejeuner sont si courants qu'on n'y prete plus attention. A une echelle plus impressionnante, les "marches d'emissions de gaz a effet de serre" mis en place par les Nations unies ou par l'Union europeenne afin de parer au changement climatique ne creent rien moins qu'une nouvelle monnaie, la monnaie carbone.

Partout dans le monde, des communautes creent de nouvelles monnaies : les SEL (systeme d'echange local) permettent aux individus d'echanger leurs competences, comptees en unites de temps. Les SOL (abreviation de solidaire), experimentes en France par une dizaine de communes, fonctionnent sur carte a puce comme une carte de fidelite dans un magasin - sauf que c'est tout un reseau de magasins et d'institutions qui participent au systeme.
En Allemagne, plus d'une trentaine de monnaies regionales (appelees regio) ont cours. L'Argentine a passe le pire moment de sa crise financiere, entre 1998 et 2002, avec des systemes prives d'echange qui ont implique jusqu'a six millions de personnes. Au Bresil, dans un bidonville de Fortaleza, la Banco Palmas delivre depuis dix ans des microcredits avec le palma , sa monnaie, qui presente un taux d'interet tres faible. Elle a ainsi cree 3 200 emplois. D'autres villes bresiliennes commencent a imiter cette demarche.
Le mouvement est stimule par l'affaissement du systeme financier capitaliste, et va prendre une autre ampleur grace aux nouvelles technologies. Les telephones portables deviennent un moyen de paiement electronique. Une possibilite de plus en plus appreciee en Afrique, ou le systeme bancaire est defaillant : au Ghana, par exemple, TradeNet permet d'effectuer les transactions des matieres premieres agricoles sur le telephone.
Internet pourrait permettre a des communautes autonomes de creer leur propre monnaie. Un reseau discret prepare cette mutation, dont Jean-Francois Noubel, cocreateur en son temps du serveur AOL, est un prophete : "La philosophie d'Internet peut s'appliquer a la monnaie comme elle l'a fait avec les medias, ou l'on passe d'un systeme centralise a un systeme ou chacun est producteur et transformateur d'information. Il y aura ainsi des millions de monnaies, comme il y a maintenant des millions de medias. Il s'agit maintenant de fabriquer les outils d'interoperabilite, les protocoles permettant de mettre en reseau ce qui est fait."
Concretement, des groupes experimentaux commencent a definir des regles d'echanges et des registres de credit, avec deux caracteristiques essentielles : les monnaies ne peuvent generer de phenomene speculatif, et elles peuvent etre ponderees par des parametres definis en commun, comme par exemple la bonne reputation que s'attire chaque membre du reseau. De la meme maniere qu'Internet repose sur des protocoles tels que HTML (format de donnees concu pour representer les pages Web), le reseau "Metacurrency project" (projet monnaies libres) acheve d'elaborer un protocole pour des monnaies libres.
Les banquiers qui tiennent les renes des institutions monetaires laisseront-ils ce bouleversement arriver ? Jean-Francois Noubel ne s'en inquiete pas : "Le processus est enorme, il est dans l'air, il est en train d'arriver. On va deposseder les banques du pouvoir de faire la monnaie."
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Pour en savoir plus :
Monnaies regionales, de Bernard Lietaer, ed. Charles-Leopold Mayer, 2008.
Le site de "Metacurrency project" (creation de monnaies).
La Mare aux Canards (video)- TINA Films, contact tinafilms@free.fr
Decouvrir les SOL.
Un dossier sur l'enjeu des monnaies plurielles.
Prochain article :
"Recreer la nature"
<http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/2009/08/18/creer-des-monnaies-par-millions_1229556_0.html>_____________________________________________________________________________________________________________

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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.