ENCADRE - Le maire de Romans-sur-Isère tente de rassurer
LYON, 18 juillet, (Reuters) - Henri Bertholet, le maire de Romans-sur-Isère, où a été déclarée vendredi une fuite dans un site nucléaire, a tenté vendredi de rassurer la population de cette commune de 33.800 habitants, gagnée par l'inquiétude.
"Depuis ce matin, nous recevons beaucoup d'appels téléphoniques de personnes qui veulent savoir s'ils peuvent continuer à boire l'eau", a-t-il dit à Reuters.
"Après l'incident de Tricastin, nous sommes dans une situation particulière et les gens sont inquiets. Nous les rassurons en leur disant qu'il n'y a aucun danger, qu'il peuvent continuer à consommer l'eau", a-t-il ajouté.
Selon lui, l'incident n'a pas d'incidence sur l'environnement. Il s'appuie sur les informations transmises par l'Autorité de sûreté nucléaire et l'exploitant, qui veut faire classer l'incident au degré 1 de l'échelle internationale, juste au-dessus du plus faible.
"Cette fuite est sans danger car elle reste à l'intérieur de l'enceinte de l'entreprise. La nappe phréatique qui se trouve à 30 mètres au-dessous n'est pas atteinte. Il n'y a donc pas d'impact sur l'environnement", a-t-il estimé.
"S'il n'y avait pas eu les incidents de Tricastin, ce nouvel incident n'aurait fait l'objet que d'un communiqué de quelques lignes dans la presse locale. Des incidents de ce type, on en recense plusieurs chaque année", explique-t-il.
LE MAIRE EST UN MENTEUR
http://www.asn.fr/sections/rubriquesprincipales/actualites/avis-d-incident/2004/fuite-d-acide-nitrique
et oui,la source est l'ASN
Paris, le 13 août 2004
AVIS D'INCIDENT
Romans sur Isère (Drôme) Usine FBFC Romans --> -->
Fuite d'acide nitrique au voisinage d'une pompe de transfert relié à un réservoir de stockage
Le mercredi 14 juillet 2004, vers 5 h 30 du matin, une fuite d'acide nitrique est détectée, au voisinage d'une pompe de transfert reliée à un réservoir de stockage, dans l'usine FBFC de Romans. Selon l'exploitant, cette fuite résultait de la défaillance d'un joint d'étanchéité situé à l'aval de la pompe.
L'exploitant a immédiatement isolé la pompe, par fermeture des vannes amont et aval, puis a rincé à l'eau le sol bétonné où se trouvait la pompe ce qui a eu pour effet d'entraîner de l'acide sur le sol naturel situé à proximité de celle-ci.
Le 15 juillet 2004, un décaissage du sol a été réalisé pour enlever les terres souillées sur une profondeur de trente centimètres, profondeur au-delà de laquelle un contrôle a montré que la terre était exempte d'acidité. Les terres collectées ont été stockées à l'abri en attente d'un traitement approprié.
L'exploitant précise que la coupe lithologique du site montre que la nappe phréatique se situe à 18 m de profondeur et qu'une couche imperméable de plus de 10 m d'épaisseur se trouve au-dessus de cette nappe.
Le 21 juillet 2004, l'Autorité de sûreté nucléaire a procédé à une visite de l'installation concernée et il a été constaté que la fuite avait bien pour origine la défaillance du joint d'étanchéité placé à l'aval de la pompe concernée.
L'Autorité de sûreté nucléaire a ensuite demandé à l'exploitant de compléter son analyse des causes de l'incident afin de prendre les mesures adaptées pour éviter son renouvellement. Il apparaît d'ores et déjà que les enseignement tirés auront pour effet d'améliorer le confinement des matières dangereuses dans l'usine. Il a donc été décidé de classer cet incident au niveau 0 de l'échelle INES.
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est-ce qu'une population peut faire CONFIANCE à des menteurs pareils surtout lorsqu'elle vit à proximité de sites potentiellement dangeureux?
1 commentaire:
Le dossier des investigations in situ : Romans Pourquoi le scandale environnemental est possible.
www.next-up.org/Newsoftheworld/AREVA.php
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