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samedi 7 mai 2011

DSK et son SPIN doctor RAMZY KHIROUN:le déni de démocratie ou la "démocratie dirigée"

Les spin doctors, les nouveaux maîtres du jeu.l

undi 12 octobre 2009.
Pierre Adelfang
Directeur associé, Synactiv Santé
Paris, France


To spin = « faire tourner » mais surtout dans l’expression spin doctor « donner de l’effet à une balle » pour changer sa trajectoire et brouiller les repères de l’adversaire.
Cette expression typiquement anglo-saxonne désigne les nouveaux Raspoutine de la démocratie, à la fois faiseurs de rois et conseillers spéciaux, experts en retournement d’opinion, modeleurs d’élections, inventeurs d’images, fabricants de consensus. Bref des « docteurs Folamour » de la politique moderne qui prennent une place étonnante, voire inquiétante à Washington comme à Londres, mais aussi à Moscou et bientôt à Paris ?

Les spin doctors ont aussi leurs « dix commandements » :

1. Un seul chef d’orchestre : centraliser l’information
2. Jouer en mesure : ne tolérer aucun couac
3. Le message, rien que le message
4. Nourrir les media en temps et en heure
5. Garder les bons morceaux (scoops, fuites) pour les amis
6. Marteler l’information, quitte à repasser les plats
7. Prendre constamment le pouls de l’opinion.
8. Tester et mesurer chaque décision (groupes témoins)
9. Voler à l’adversaire ses meilleurs arguments
10. Enjoliver, menacer, parfois cogner


Qui sont les principaux spin doctors de ce début de siècle ?

Aux Etats-Unis : Karl Rove : « le spin bull »

Karl Rove, 50 ans, est le stratège en chef et véritable « cerveau » du candidat Bush qu’il connaît depuis 1973. Ce pitbull de la lutte politique est passionné d'histoire On a parfois comparé Karl Rove à Raspoutine, tant son influence est immense sur le président qui lui doit à peu près tout. C'est dans ce contexte que doit s’apprécier la montée de Karl Rove, chouchou de Bush junior. Si cet homme de l’ombre a la réputation d’être plus puissant que son patron, c'est qu’il a fait entrer la communication politique dans une ère nouvelle.
C’est lui qui définit la campagne qui l’a fait gouverneur du Texas en 1994, lui qui orchestre son élection à la Maison-Blanche, qui assure la victoire législative de 2002 et veille minutieusement à tous les détails de la présidence, l’oeil rivé sur l’échéance de 2004. Tout récemment, un observateur qui s’étonne que Karl Rove suive de près le choix du futur président du New York Stock Exchange s’entend répondre par un conseiller : « Dans tout ce qui peut affecter l’élection présidentielle, Karl Rove intervient, dans la communication, mais aussi la stratégie, et même le contenu de la politique présidentielle ». Ses prédécesseurs, sous Bill Clinton, des hommes comme James Carville ou George Stephanopoulos, étaient déjà des spin doctors. « Mais Karl Rove incarne une nouvelle catégorie de conseillers, selon James Moore et Wayne Slater, coauteur d’une biographie sur Karl Rove. Il est le produit de la campagne politique permanente, un coprésident que ses relations avec Bush et son conseil fidèle ont placé au centre du pouvoir ». Une première dans l’histoire américaine et dans celle des consultants politiques. Son influence est telle qu’on ne se demande plus si Georges W. Bush va se lancer dans d’autres guerres mais si « Karl Rove va envahir la Syrie ». Sur quoi se joue la réélection de Bush en 2004 ? demande-t-on à un politologue chevronné de Washington. « L’économie, l’économie, l’économie ». « Et Rove, Rove, Rove » ajoute-t-il. « Rove sait ce que Bush peut dire et à qui il peut le dire, écrivent les auteurs Lou Dubose, Jan Reid et Carl Cannon de « Boy Genius ». Si Bush est le virtuose, Rove est le compositeur ».


En Grande-Bretagne : les spin doctors de Tony Blair

Chacun à leur façon, Peter Mandelson, 51 ans, et Alastair Campbell, 47 ans, ont « fait » Tony Blair. Le premier est une figure du New Labour, le second l’ex-responsable du service politique du « Daily Mirror ». Cette facette des années Blair peut s'intituler « Jamais sans mon spin ».

 Alastair Campbell

Alastair Campbell rejoint en 1994 l’équipe de Tony Blair. Deux ans plus tard, il est son unique porte-parole et lui confie un contrôle sur l’ensemble de la communication du gouvernement et du New Labour.
A ce poste, Alastair Campbell fait merveille. Il a l’art de la formule : « She was the people's princess ». Cette épitaphe, après la mort de Diana, c’est lui qui la souffle à Tony Blair.
De plus, il sait nourrir les tabloïds avec des scoops et des rumeurs. Peu à peu, il se rend indispensable. Dans les réunions de cabinet, il sermonne les ministres. « C'est la pile de la radio, sans lui Blair ne pourrait rien dire », explique Peter Stothard, ancien rédacteur en chef du « Times » et auteur du best-seller « 30 jours au cœur du système Blair ». Juste après l’élection de Tony Blair en 1997, Alastair Campbell annonce aux fonctionnaires chargés de la communication du gouvernement qu’ils devront dorénavant déterminer l’actualité du jour. Ce « Second Prime Minister » ne se contente pas de promouvoir une politique, il participe étroitement à son élaboration et à sa mise en œuvre et exerce un contrôle sur tout l’exécutif. Son système de communication est une véritable arme de guerre permettant d’anticiper les mouvements de l’opposition et de répliquer à la moindre attaque. Il est partout. Dans le bureau du Premier ministre, mais aussi à la droite de Georges W. Bush - le président américain raffole de son franc-parler - lors de la rencontre de Hillsborough, en Irlande, où les deux chefs d'Etat décident d’entrer en guerre contre l'Irak.
Mais les défauts de Campbell finiront par l’emporter sur son utilité. Etroitement nationaliste, il pense que la fin justifie tous les moyens. Pour imposer les vues de son maître, il n’hésite pas à violer une administration jalouse de sa neutralité et à jouer des media, dont il connaît toutes les astuces, quitte à s’attirer la haine farouche de la BBC.
Pris en flagrant délit de manipulation sur les prétendues armes de destruction massive en Irak, le spin doctor devient alors, comme dans les tabloïds, celui par qui le scandale arrive, celui qui montre que Tony Blair est prêt à sacrifier ses convictions au désir obsessionnel de plaire. Démissionnaire depuis le 31 août, suite à la comparution du Premier ministre devant la commission d'enquête sur le suicide de David Kelly (ancien chef inspecteur de l'ONU chargé d’établir la réalité des armes de destruction massive de Saddam Hussein), Alastair Campbell, manipulateur attitré mais socialiste, paye le prix d’une qualité rare en politique : la fidélité à un homme.

 Peter Mandelson

Peter Mandelson, petit-fils d'une grande figure du Parti travailliste, a étudié à Oxford où il a fait la connaissance de Tony Blair. A sa sortie il mène de front un engagement précoce en politique ainsi qu’une carrière de producteur à la BBC, d’où il tient sa familiarité avec le milieu politico-médiatique. Directeur de campagne et de la communication de Neil Kinnock, le leader travailliste de l’opposition de 1983 à 1992, puis de Tony Blair à partir de 1994, il a été l’un des architectes du New Labour et a, par deux fois, occupé des postes de ministre.
Il passe pour le prince des spin doctors. Emporté par un scandale financier, il ne cesse pas pour autant d’exercer un rôle de mentor. Il reconnaît d’ailleurs lui-même qu’il « n'aime pas tant le pouvoir que la possibilité d'influer sur le cours des événements ». N’hésitant pas à l’occasion à recourir à des méthodes « musclées » : coups de gueule, menaces légales, contre-feux en tout genre que son passé de producteur de télévision lui permet de mettre en scène.
Peter Mandelson, de retour au « 10 Downing Street », serait sans doute le plus heureux des hommes s’il n'était, selon sa propre expression, « l’homme le plus détesté d'Angleterre ». Mais cela ne l’empêche pas de rester un élément essentiel dans le dispositif de Tony Blair. La preuve : Bernard Ingham, le propre spin doctor de Maggie Thatcher, ne tarit pas d’éloge sur lui.
C'est d'ailleurs Peter Mandelson qui remplace Alastair Campbell au « 10 Downing Street », depuis que ce dernier a été contraint de quitter son poste.


« Le Chaman » de Poutine

A Moscou, Gleb Pavlovski est surnommé « le Chaman », le prêtre sorcier. A 53 ans, il est le plus influent des prchiki, les conseillers en relations publiques, très nombreux en Russie postcommuniste. Dans son domaine, la manipulation de l’opinion publique, Gleb Pavlovski est en effet capable d’accomplir des prodiges. Il se présente plutôt comme « consultant en technologies politiques ».

Car, dit-il, la manipulation de l’opinion publique est une science exacte :

on peut faire gagner n’importe quel candidat à condition d’avoir de l'argent et de savoir porter des coups, surtout les plus bas à l’adversaire.

Quelques exemples : En 1996, cet ancien dissident devenu « image maker » réussit à faire réélire Boris Eltsine, président malade, corrompu et alcoolique, dont le taux de popularité ne dépasse pas 4% quelques mois avant l’élection. Plus difficile encore, en mars 2000, il transforme un ancien colonel du KGB, sans passé politique et totalement inconnu un an auparavant, Vladimir Poutine, en nouveau tsar. Ce n’est pas tout. Gleb Pavlovski avoue aujourd’hui, qu’au début de l'été 1999, il a milité en secret dans l’entourage du président Eltsine pour que le Kremlin déclenche une guerre en Tchétchénie. Le but est de donner à Vladimir Poutine, tout juste nommé Premier ministre, une image d’homme fort et déterminé, capable de succéder à Boris Eltsine.
Au début de l’ère Poutine, le Chaman reste très influent. Conseiller en stratégie du nouveau président, il continue à « vendre » l’ancien espion à l’opinion publique russe. Pour rendre moins inquiétant le régime autoritaire qui se met en place, Gleb Pavlovski invente le concept de « démocratie dirigée ».

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paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.