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vendredi 17 août 2007

l'accès aux sanitaires:une question de vie ou de mort

L'accès aux sanitaires, une question de vie ou de mort
STOCKHOLM (AFP) - 17/08/2007 09h02





Près d'un tiers des habitants de la planète n'a pas accès à des toilettes. Une situation aux conséquences dramatiques, responsable chaque année de la mort de millions de personnes atteintes de maladies liées au manque d'hygiène, selon les experts.



"Les diarrhées résultant du manque d'installations sanitaires et d'hygiène sont responsables de la mort de plus de 2 millions d'enfants pauvres chaque année", note l'Institut international de l'eau à Stockholm (SIWI).



Et selon David Trouba, porte-parole de cet institut, 50 à 70% des hôpitaux dans le monde sont remplis de personnes souffrant de maladies liées à l'eau et qui pourraient être évitées facilement.



Pourtant, le problème ne semble pas avoir attiré l'attention qu'il mérite et fait figure d'enfant pauvre du secteur de l'eau.



"Il s'agit de l'une des histoires négligées du développement", estime Sunita Narain, directrice du Centre pour la science et l'environnement, en Inde. Elle note cependant que les choses évoluent et que de plus en plus de gouvernements s'attèlent désormais sérieusement au problème.



"C'est en partie en raison du tabou. On ne parle pas si facilement de ces questions. Ce sont des choses privées", déplore de son côté Johan Kuylenstierna, directeur de la Semaine mondiale de l'eau.



Ce congrès annuel est actuellement réuni pour sa 17e édition à Stockholm, en présence de quelque 2.500 experts du secteur de l'eau, venus du monde entier.



Les conditions sanitaires et hygiéniques dans lesquelles vivent les populations ont un impact direct sur leur santé et la mortalité infantile, mais aussi sur la réduction de la pauvreté, la place des femmes et des jeunes filles dans la société, la scolarisation, l'environnement et le développement social et économique, selon l'Organisation des Nations unies (ONU).



"Les femmes sont les plus touchées par le manque d'installations sanitaires", note M. Kuylenstierna.



Maladies gynécologiques et problèmes hygiéniques liés à la menstruation les rendent particulièrement vulnérables.



La pénurie d'eau propre a aussi des conséquences sur l'éducation puisque beaucoup d'élèves manquent des jours d'école en raison de maladies, selon l'ONU.



En outre, de nombreuses jeunes filles ne fréquentent pas les établissements scolaires parce que ceux-ci ne sont pas équipés de latrines adéquates ou parce qu'il n'y a pas de séparation entre garçons et filles.



Le tiers de la population mondiale qui n'a pas accès à des toilettes, c'est à dire 2,6 milliards de personnes, produit annuellement plus de 200 millions de tonnes d'excréments qui ne sont ni collectés ni traités.



La mise en place d'installations sanitaires n'implique pas des coûts très élevés, selon M. Kuylenstierna, qui dénonce l'inaction politique dans ce domaine et évoque un "scandale".



Pour chaque dollar dépensé pour améliorer les conditions sanitaires et l'hygiène, entre 3 et 34 dollars sont épargnés dans les secteurs de la santé, de l'éducation, et des développement sociaux-économiques, selon l'ONU.



Les Nations unies ont fait de 2008 l'année internationale des questions sanitaires, un coup de projecteur sur ce vaste chantier de santé publique à l'heure où la pauvreté urbaine augmente et se traduit par une prolifération des bidonvilles.



"Le problème des bidonvilles est étroitement lié à la problématique des sanitaires", indique Inga Björk Klevby, directrice adjointe de l'agence de l'ONU pour les établissements humains (ONU-Habitat).



Actuellement, un milliard de personnes, c'est-à-dire un habitant de la planète sur six, vit dans des bidonvilles, quartiers défavorisés et surpeuplés où les infrastructures sanitaires sont largement insuffisantes et les conditions d'hygiène déplorables.




© 2007 AFP

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paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.