Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

jeudi 30 août 2007

L'article de Buzz:extra-ordinaire en effet:je suis d'accord avec certains constats mais pas du tout avec l'idéologie prônée

La France prépare mal l'avenir de sa jeunesse
Raymond Barre et Pierre Messmer sont anciens premiers ministres. Le groupe de travail, placé sous la présidence de Marcel Boiteux, réunissait, outre les deux auteurs, Michel Albert, Gabriel de Broglie, membres de l'Académie, Christian de Boissieu, Jean-Michel Charpin et Jean-Philippe Cotis..
Publié le 18 janvier 2007

La société française est inquiète. Inquiète pour ses enfants, inquiète pour son avenir. Le malaise des jeunes est devenu un thème courant.

La société française est inquiète. Inquiète pour ses enfants, inquiète pour son avenir. Le malaise des jeunes est devenu un thème courant. Depuis un an, l'Académie des sciences morales et politiques a entrepris un travail de fond sur cette question dont elle publie aujourd'hui les conclusions dans un essai au titre sans appel : La France prépare mal l'avenir de sa jeunesse (Éditions du Seuil). Ce livre est le fruit de réflexions fondées sur les travaux scientifiques de chercheurs de la Rue d'Ulm, rassemblés autour du professeur Daniel Cohen. Ce n'est pas l'esprit partisan qui nous conduit aujourd'hui à prendre la plume ensemble pour la première fois. C'est la gravité de faits irréfutables que nous avons constatés. Optimistes et déclinistes pourront bien s'affronter pour savoir si le verre est à moitié plein ou à moitié vide ; le fait est qu'il se vide. La France n'est sans doute pas encore au bord du gouffre, mais il est plus que jamais urgent de prendre conscience des erreurs qui l'y mènent.
Pour protéger les emplois, les Français ont accepté d'en exclure de nombreux jeunes. Aujourd'hui, 1 sur 4 n'a pas décroché d'emploi stable trois ans après la fin de sa formation ; on en comptait 1 sur 10 en 1982. Les politiques suivies - rigidification du droit du travail et « partage de l'emploi » - ont eu pour effet de créer des barrières presque infranchissables entre les titulaires des emplois protégés - privés aussi bien que publics - et ceux qui en sont exclus : les 20-30 ans, mais aussi les 50-65 ans.

Car l'emploi, contrairement au pain, ne se partage pas ; il se multiplie par le travail. L'accès à l'emploi se fait dorénavant sur le mode de la « file d'attente », comme dans tout système de pénurie organisée. La France consacre pourtant plus de dépenses que ses voisins aux dispositifs d'aides à l'emploi des jeunes. Mais ces mesures ne seront jamais que des palliatifs si le droit du travail n'est pas réformé. Les pays scandinaves, en favorisant une protection des personnes et non des emplois, ont prouvé qu'il était possible de modifier de manière efficace les institutions du marché du travail sans renoncer pour autant à la garantie de sécurité à laquelle aspirent les salariés.
Le dualisme du marché du travail se double de celui, tout aussi pernicieux, du système éducatif. L'école et l'université se sont ouvertes massivement. Mais cette ouverture a engendré autant de désillusions qu'elle avait suscité d'espoirs. D'élitiste qu'elle était et d'égalitaire qu'elle devait devenir, notre école est devenue plus injuste. L'égalité des chances n'a pas progressé. Elle a même régressé pour les plus grandes écoles. Les fils d'ouvriers et d'employés représentaient 25 % des admis à Polytechnique il y a 50 ans ; ils sont 1 % aujourd'hui. En dehors des cursus d'excellence, seules les filières professionnelles font l'objet d'une certaine sélection et d'une certaine réussite. Ceux qui ne peuvent y entrer viennent s'échouer en masse dans les formations générales des universités. Et là, après avoir perdu leur temps, ils subissent quand même une sélection : celle de l'échec. Les tabous de la gratuité, du refus de la sélection et le manque d'autonomie des universités rendent l'enseignement supérieur difficilement réformable, sauf par contournement ou à la marge grâce à la création de filières spécialisées, due aux initiatives heureuses de certaines équipes pédagogiques.
Les jeunes restent beaucoup plus longtemps dépendants de leur famille du fait de l'allongement des études et des difficultés d'insertion. Et c'est sur eux que pèsera bientôt le poids croissant des retraites de leurs aînés, et le service d'une dette publique exponentielle. Si en­core cette dette servait à préparer l'avenir !
Mais les financements pub­lics de la recherche - qui représentent la moitié de son budget - ont fortement régressé. Dans un monde mû par le progrès rapide des technologies, ce relatif désinvestissement est désastreux.
Les exemples étrangers montrent qu'il n'y a pas de fatalité à une telle situation. Ce n'est pas la mondialisation qui aggrave à ce point les dualismes de notre société ; ce sont nos propres idées reçues. Alors, tant pis pour les jeunes ? Sans nul doute, si nos concitoyens et ceux qui aspirent à les gouverner décident, dans les mois qui viennent, de continuer à privilégier les positions acquises et à repousser les indispensables adaptations aux défis internationaux que nous devons relever.

Aucun commentaire:


archives

Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.