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samedi 25 août 2007

à propos des SDF qui ont "choisi de ne pas travailler car ce sont tous des fainéants" que les politiciens lavent.

Article de l'humanité paru le 28 novembre 2005

Ils sont salariés le jour, SDF la nuit

Selon l’INSEE, un tiers des personnes sans abri sont employés ou ouvriers.
Contrairement aux idées reçues, les personnes sans logement ne sont pas coupées de l’emploi. Elles le sont même de moins en moins. Selon une étude de l’INSEE d’octobre 2003, un sans domicile fixe sur trois exerce une activité professionnelle.
Nouveau diagnostic de l’accroissement du nombre de travailleurs pauvres observé en France - depuis une vingtaine d’années, le phénomène des salariés sans domicile fixe ne peut plus être dissimulé derrière des parcours de vie individuels.
Touchées de plein fouet par la précarisation du travail, la généralisation du temps partiel imposé, des « petits boulots » d’intérim, mais aussi par l’insuffisance de la politique du logement, de plus en plus de personnes travaillent… sans gagner assez pour trouver un logement.

Selon l’étude, un quart des SDF salariés bénéficient d’un CDI. Dans neuf cas sur dix, ils sont employés ou ouvriers. Mais, selon Bernadette de la Rochère, rédactrice de l’étude de l’INSEE, « le fait d’avoir un emploi recouvre des réalités très diverses : parmi les SDF qui travaillent, il y a des gens qui touchent un très maigre salaire, d’autres qui travaillent sans être déclarés, d’autres encore en intérim, donc par intermittence ». 29 % des SDF sont sans papiers, et pour gagner de l’argent, ils n’ont d’autre choix que de travailler sans être déclarés.

Ainsi, Sabine, serveuse dans une chaîne de pizzeria renommée de Paris : « Mon employeur ferme les yeux sur ma situation, mais il n’est pas dupe, il en profite pour me faire travailler plus, il sait que je ne peux pas refuser, explique-t-elle. Par contre, il ne sait pas que je suis à la rue. Si je lui dis, il ne me considérera plus de la même façon, et au moindre problème dans la caisse je deviendrai une coupable idéale ». Un quart des SDF sont de sexe féminin.
Mais même s’ils occupent un emploi, leur parcours et leur statut professionnel sont plus précaires. En moyenne, leur durée hebdomadaire de travail n’excède pas les 32 heures. Et leur ancienneté est faible : six sur dix l’occupent depuis moins de six mois. Signe de cette précarité, presque la moitié de ceux qui ont déjà un emploi en recherchent dans le même temps un autre.
Enfin, « en janvier 2001, 36 % des sans-domicile recherchent effectivement un emploi », relate l’étude de l’INSEE. « À structure par âge et sexe comparable, c’est cinq fois plus que dans le reste de la population ».
Christelle Chabaud

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paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.