L'ONU veut controler la ruee vers les terres agricoles,
Le Monde, 15/06/09
Jean-Pierre Stroobants (avec Antoine Le Bozec), Bruxelles correspondant
Olivier De Schutter, rapporteur special des Nations unies pour le droit a l'alimentation, s'inquiete de l'extension rapide des acquisitions et locations de terres agricoles dans des pays en developpement par des Etats riches et des fonds d'investissement.
Cette pratique du land grabbing ("accaparement de terre") s'est acceleree a la faveur de la crise alimentaire de 2008.
M. De Schutter juge que la question doit figurer a l'agenda des discussions agricoles du G8, le sommet des huit pays les plus industrialises, en juillet.
Il avance onze principes lies aux droits de l'homme qui devraient, selon lui, servir de base aux contrats futurs ainsi qu'a une approche multilaterale, afin d'eviter les menaces qui planent sur les populations locales.
Selon les estimations, de 15 a 20 millions d'hectares (ha) - l'equivalent des terres arables francaises - ont fait l'objet de transactions depuis trois ans, essentiellement en Afrique.
La Chine aurait achete 2,8 millions d'ha en Republique democratique du Congo pour y developper la plus grande exploitation mondiale d'huile de palme.
La Coree du Sud, les Emirats arabes unis et l'Egypte ont acquis, au total, plus de 1,5 million d'ha au Soudan. L'Arabie saoudite aimerait louer un demi-million d'ha en Tanzanie.
Les experts estiment que, d'ici a 2030, il faudra trouver 120 millions d'ha de terres agricoles supplementaires pour repondre a la demande de produits alimentaires. "Ces investissements peuvent representer une chance de developpement, creer des infrastructures et de l'emploi, permettre a des agriculteurs d'acceder a la technologie et au credit, note M. De Schutter.
Ils peuvent aussi avoir des consequences tres negatives et menacer tant le droit a l'alimentation que les autres droits des populations concernees."
Faute de regles negociees, des cultivateurs sont, et seront, expulses et prives d'acces aux ressources indispensables a leur survie.
Le paradoxe, releve le representant special, est que parmi les personnes les plus exposees au risque alimentaire se trouvent 500 millions d'hommes et de femmes dont depend en grande partie l'avenir de la planete : ce sont les ouvriers salaries du secteur agricole. "Leur assurer une protection adequate constituerait une contribution majeure", estime-t-il.
M. De Schutter reclame egalement que les investissements soient couples a des projets a haute intensite de main-d'oeuvre, ce qui donnerait de l'emploi et des revenus aux groupes locaux. Ils devraient, en outre, se voir reserver une partie des recoltes, a mettre en vente sur les marches locaux. Le representant special demande encore que les principes du developpement durable et d'une approche agro-ecologique soient respectes partout.
Seule une approche multilaterale, conclut-il, permettra d'eviter la concurrence entre les pays pauvres desireux d'attirer des capitaux.
<http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2009/06/15/l-onu-veut-controler-la-ruee-vers-les-terres-agricoles_1206948_3244.html#ens_id=1207050>
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je pense que l'ONU,est malgré tout ce qu'il raconte, en train de mettre le doigt dans un engrenage qu'ils seront par la suite incapables de maitriser.
donner un cadre "légal" à des actions de SPOLIATION à l'échelle mondiale est,à mon avis une erreur monstrueuse car du coup ils les justifient.
je crois que l'ONU a tort et devrait exiger un moratoire sur toutes les actions de Land Grabbing.
120 millions d'ha nécéssaires d'ici 20 ans pour la consommation alimentaire,c'est déjà dûr à trouver,
si en plus il faut accepter de DONNER celles qui existent déjà pour satisfaire uniquement des investisseurs sans foi ni loi,sous prétexte de faire rouler des bagnoles,le but devient inateingnable.
les conséquences sont toujours les mêmes:FAMINE pour ceux qu'on a spolié et à qui on n'a,comme d'habitude ,pas demandé leur avis.
demandé aux 8 pays les plus riches de s'auto-réguler,surtout en période de crise économique:
quelle FOUTAISE !
Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.
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- paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.
12 commentaires:
on reconait bien là ta conception tres "doite agréaire" des année 40.
"surtout ne rien changer" meme si le changement est déja là.
je trouve que c'est une tres bonne chose que l'ONU mette ce débat sur la place publique mondial par l'intermédiare du G20.
le pire, c'est laisser sans rien dire ce qui se passe actuellement.
des négociation de gré à gré entre état comme ça été le cas pour Madagascar , là en éffet il ya spoliation et t'a beau signé des pétition ça ne changera strictement rien.
par contre L'ONU dispose de moyens de préssion non négligeable.
a ton habitude tu ne parle que d'une partie du problème.
tu ne parle pas que dans certain pays comme le sénégal, que je connai bien, , 40% des terre cultivable ne sont pas exploité par les population local.
je suis bien entendu contre tout achat de terre par les firm ou les pays étranger mais des location avec des cahier des charge bio tres strict sur des terre non exploité pourquoi pas.
les proposition de l'ONU sur le sujet me semble équilibrer et de bon sens.
bien entendu je reste tres vigilant sur ce qui serat réelement proposé, mais le pire c'est de laisser faire ce qui se passe maintenant
à méditer.
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