Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

jeudi 18 septembre 2008

développement du ZAI et autres techniques simples de cultures en zones arides

Papounet,tu demandais ce que je fais pour eux.
en fait,je fais ce dont ils ont besoin:
je cherche des sous pour le CILLS.
les techniques,ils les connaissent.elles ont fait leurs preuves.
les moyens de trouver sufisemment de sous pour les mettre en oeuvre:ils ne les connaissent pas.
alors je fais ce que je peux.
ils ont failli avoir des sous avec un projet qui s'appelle la barrière verte mais ce financement de riches est bloqué( aux dernières nouvelles par le japon qui se sert de son véto dans une négotiation qui n'a rien à voir avec le sujet).
dans le projet global de barrière verte il y a pleins de projets foireux mais celui-ci tient vraiment la route.
c'est simple,pas cher et plein de bon-sens et surtout ça marche:tout ce que j'aime

pour une fois qu'on en parle en France,je ne vais pas bouder mon plaisir:

Agriculture. Bonne pioche au Sahel, Liberation, 16/09/08
Yves Sciama, envoye special au Burkina Faso

Au Burkina Faso, des paysans ont developpe des techniques simples pour augmenter les rendements des cultures de 30 %. Et stopper la desertification.

Reportage.
Le long des routes rectilignes et plates du Burkina Faso, a travers l’air qui tremble de chaleur, on les voit defiler sans fin, ensables ici, ecroules la, toujours renaissants : des murets de pierres empilees, hauts comme la main, une vingtaine de centimetres au maximum. Ils ont commence a quadriller la campagne sahelienne apres les grandes famines des annees 70, et depuis, ils s’allongent, se multiplient, s’entrelacent, totalisant des milliers de kilometres. Ici, les experts les appellent des «cordons pierreux».

Batis au prix d’heures de travail ereintant sous un soleil hostile, ils sont l’instrument d’un ensemble d’innovations agronomiques discretes, parfaitement low-tech, et qui ont pourtant l’ambition de faire la revolution verte en ces terres desolees.
Leur horizon ?
Rien moins que la victoire sur la desertification et la famine sur un territoire grand comme dix fois la France, ou vivront bientot 100 millions d’habitants.

Plus prosaiquement, il s’agit d’instaurer au Sahel des modes de culture qui assurent la securite alimentaire des hommes, et la bonne sante des ecosystemes qui les nourrissent.

Explosion demographique. Il y a urgence car la terre, ici, va s’epuisant sous l’effet de pratiques agricoles bouleversees par l’explosion demographique. Jusque dans les annees 60, les paysans saheliens pratiquaient la jachere. Afin de maintenir leurs rendements, ils abandonnaient periodiquement leur parcelle pour aller defricher la brousse, puis y revenaient plusieurs dizaines d’annees plus tard. Mais l’accroissement de la population sahelienne (+ 3 % par an !) a augmente la pression sur les terres cultivables et fait exploser ce systeme ancestral : aujourd’hui, les jacheres disparaissent, la terre est surexploitee tandis que la consommation de bois de feu, croissante, decime les arbres, dont les ruminants, omnipresents, empechent la repousse…

Ainsi les Saheliens sont-ils pieges dans un cercle vicieux bien connu des agronomes des zones arides : les sols a la vegetation rarefiee sont exposes a l’erosion sterilisante du vent et surtout de pluies qui sont, ici, a la fois rares (entre juin et septembre) et violentes.

La vegetation ne retient plus la terre qui ne retient plus l’eau des orages qui entrainent la terre. De vastes plaques desertiques encroutees, les «zipeles», grandissent puis convergent… Ainsi, la desertification avance. Pis, le rechauffement climatique devrait accelerer sa marche, en apportant dans cette region des precipitations accrues reparties sur une saison encore plus courte.

Partie perdue ? Ali Ouedroago, qui cultive des terres du village de Gourcy, a 100 km de Ouagadougou, est la preuve du contraire. A 70 ans, ce «paysan innovateur», comme on appelle ici ces agriculteurs a l’affut d’une meilleure maniere de faire, montre volontiers ses greniers pleins de mil et son cheval, un des signes exterieurs de richesse les plus envies en pays Mossi. Il a adopte les trois principales techniques qui font leur chemin au Burkina, sans tambour ni trompette.
Destinees a retenir l’eau et la terre, «ces technologies sont simples, bon marche et efficaces, produites par le milieu paysan», souligne Souleymane Ouedraogo, economiste a l’Institut national de l’environnement et de la recherche agricole (Inera) du Burkina.
Demi-lunes.
La premiere, le cordon pierreux, c’est tout simplement le plus petit barrage du monde : un muret qui casse les torrents de pluie et les retient dans une mare.

L’eau s’infiltre, depose les limons et nutriments qu’elle charrie, avant de traverser tres lentement le cordon et de continuer sa route.

Le resultat est fecond, surtout si le paysan a pris le soin de creuser des «demi-lunes», du nom de la seconde de ces petites techniques qui ne payent pas de mine, mais payent le paysan de retour : elle consiste a creuser un reseau de depressions en forme de demi-cercle de quatre metres de diametre, bordees par un bourrelet de terre.
Les semis sont faits dans ces demi-lunes qui retiennent la pluie, le trop-plein passant par-dessus le bourrelet pour tomber dans la demi-lune mitoyenne…

Enfin, contre l’erosion, il y a le «zai» : le paysan crible le sol de trous d’une vingtaine de centimetres de profondeur, a la pioche.
Puis il les comble avec un melange de terre et de compost (fait de pailles, de cendres domestiques, de dejection animales et d’eau) et y depose son semis.
Les orages venus, l’eau, au lieu d’emporter compost et semis, s’infiltre dans ce melange meuble qui reste longtemps humide.

Ces pratiques «low-tech» ont permis des hausses des rendements de l’ordre de 30 %, selon l’Inera.
Mieux, elles ont favorise l’enracinement spontane d’arbres.
Des arbres que les «paysans innovateurs» ont appris a epargner et proteger des ruminants, car leurs effets benefiques sont innombrables : penetration de l’eau amelioree, limitation du dessechement, production de matiere organique via leurs feuilles et fruits.

Ousseini Kindon, sexagenaire alerte qui vit a Bogaya, tout pres de la frontiere malienne, temoigne : «Il y avait neuf arbres sur ces terres quand je suis arrive a l’age de 29 ans, et regardez maintenant : j’en suis a environ 4 000 pieds», s’emerveille-t-il, montrant des dizaines de petits troncs de baobabs, particulierement prises dans la region. «J’ai compte 100 sortes de plantes differentes sur mes champs recemment, ajoute-t-il. Et avec les arbres sont revenus les oiseaux
Brouettes et charrettes.

Ces techniques simples ont permis de rehabiliter environ 10 % des surfaces cultivees du Burkina Faso, soit plus de 300 000 hectares, selon l’Inera.

Cependant, leur diffusion pourrait bien plafonner… faute de moyens.

Les experts du Comite interetatique de lutte contre la secheresse au Sahel (Cilss) ont calcule qu’il faut entre 120 et 230 € pour amenager un hectare. «Lorsque les pierres sont trop loin des champs, il faut louer un camion a la journee, explique Edwige Botoni-Liehoun, experte en gestion des ressources naturelles au Cilss.
Il faut aussi des outils elementaires, pelles, pioches, brouettes, charrettes… et un peu d’encadrement technique.»
Chaque hectare permettant de nourrir trois personnes au lieu de deux, l’investissement est amorti en environ cinq ans,
mais l’avance de fonds pose toujours probleme, tant la misere des paysans du Sahel est grande. Ici, une bouteille d’eau vide est aussitot recuperee comme un objet precieux. «Les gens ont besoin d’aide, insiste Edwige Botoni-Liehoun.
La demande est enorme : cette annee, nous avons recu 130 requetes de financement, mais nous ne pourrons en satisfaire qu’une trentaine.»
«L’enjeu, observe Henri Girard, agronome francais installe au Burkina depuis les annees 80 , est de passer d’une agriculture de defrichement a une agriculture a la fois intensive et ecologique, qui permette de nourrir toute la population

Cette transition pourrait avoir lieu en deux ou trois decennies si l’agriculture cessait d’etre le parent pauvre de l’aide au developpement.
Aujourd’hui, elle recolte 5 % de l’enveloppe dediee au Sahel alors que 65 % de la population, ici, en depend.
<http://www.liberation.fr/transversales/futur/reportage/352111.FR.php>

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pour moi il y a un enjeu tout aussi important:
il faut bloquer l'utilisation abusive des engrais chimiques qui vont stériliser le reste de l'afrique et entrainer le continent dans le même cercle vicieux que celui des sahéliens.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est bien ,"pauvre" paysan bio , tu est en progres , tu t'est peut etre aperçu que "geulLer" dans le vide ne menait a rien.
moi ça fait 20 ans que je soutiens une ong qui oeuvre pour une agriculture autonome et biologique pour le tiers monde.
j'ai colecté des éoliennes de marine , du petit matériel, des vieux brabant, des sous et j'ai meme été au mexique pour eux en 1984/85.
je suis encore plus convaicu que toi par l'abération total pour l'agricultue d'utiliser des engrais de synthése car j'ai vu de mes propre yeux les dégats que cela entrainaientt au Mexique mais ausssi en israel sur la fertélité à moyen terme des sol.
les engrais sont une voie sans issus por l'agriculture mondiale c'est une évidence.
ton raisonnement de laisser coabiter toujours agriculture biologique et chimique pour laisser le choix et pouvoir pour toi de toujour te "classifier" dans les bons "bio" face aux méchants chimiques est complétement cinique , iresponsable et crétin.
c'est comme si tu laissait le choix au gens d'utiliser ou pas l'amiante pour leur laisser le choix ou pas de creuver(sic).
Bien sur il faudra une période de reconversion plus ou moin longue mais notre objectif politique doit etre a terme l'interdiction de l'agriculture productiviste et chimique dangeureuse pour la nature, dangeureuseuse pour l'éspece humaine.
Politiquement tu est encore plus "poule mouillé" , incapable d'exliquer au "plouc" papounet en quoi sarko aurait été pire que royal.
Tu m'a souvent dit que royal aurait été pire que sarko ce qui sou entend que finalement tu trouve sarko mieux que royal.
en réalité , peut etre meme inconciemment , tu a préféré "le couillu" à la "salope".
cela est ton droit et cela aurait été presque drole si il n'y avais pas les sdf traqué par sarko , les chomeurs culpabilisé , vilempidé , radié , les immigrées traqué comme des bètes , les sdf pouchassé ét éliminé des statistique , les liberté de manifesté ou de diffusé les tract fortement réduite depuis 18 mois etc etc..
ton abstention adhésion soumission, a sarko te rend responsable de ce massacre social.
tu avais le droit de voter au 1ere tour bayrou , c'était meme tres bien vu et tres courageux vue tes idées , il s'en ai fallu de peux que je vote moi aussi pour lui.
mais au 2eme tour le choix étais simple vue le programme présenté c'était SARKO OU PAS SARKO.
Tu as choisi sarko , donc pour moi tu cautionne la chasse aux immigrés , les raditions de chomeurs , la rédution des aides au personnes isolées , la diminution progréssive des libertés publiques , le fichage généralisé de la population , la précarisation a grande échel ect
en fin de compte tu a "vendu"les plus faible de la société a sarko pour la seul raison d'un antiroyalisme acharné.
tu as gagné , elle n'a pas été élue mais tu trouve pas que c'est un peux cher payé pour les classes défavorisé.
PAUVRE ....PAUVRE ...PAYSANS BIO.
le papounet

Anonyme a dit…

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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.