Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

samedi 26 avril 2008

que se passerait-il si tout le monde faisait du BRF ?

Une promesse de révolution agricole: le bois raméal fragmenté

Efficace et simple, l’épandage de bois jeune en morceaux sur les sols de cultures permet de bons rendement et des produits de caractère… sans labour, ni engrais, ni pesticides, ni irrigation.
Dans les Causses du Lot, Jacky Dupéty est un des rares agriculteurs à le pratiquer en France. Plongée dans un sol fertile.
Le sol maraîcher semble une jeune friche, discrète. « Rien ne doit pousser là-dessus » pense-t-on aisément, à connaître les sols secs, des Causses du Lot, truffés de cailloux. Il suffit pourtant d’ouvrir la terre pour plonger dans l’univers grouillant des petits organismes, pour repérer des brochettes d’œufs de vers de terre. Petits, mais rudement actifs. Tellement que le sol devient irréprochable, fin et aéré, humide de vie, et délivre à la plante des éléments nutritifs facilement assimilables.
Résultat: sans labour ni irrigation, sans aucune lutte phytosanitaire, Jacky Dupéty réussit à cultiver légumes et blé avec un rendement au moins équivalent à celui de l’agriculture conventionnelle de la zone. Et d’un goût dense, fermes à la cuisson, d’après le cuisinier du restaurant trois étoiles qu’il fournit. Bref, ne reste plus qu’à semer et à récolter, le rêve de tout cultivateur.
Alors que les sols commencent à montrer des signes de fatigue, notamment dans le bassin parisien, Jacky Dupéty serait-il magicien? Son secret – largement ébruité à l'occasion de conférences, visites et publication d'un ouvrage -, réside dans un tas de copeaux de bois. Du bois raméal fragmenté, BRF, pour les intimes. Soit des déchets d’élagage broyés, qui proviennent de l’exploitation (forêt et haies) de Jacky, ou des chutes d’un élagueur professionnel: « en général, ces branches sont mises à sécher ou partent à la déchetterie: il y a une perte énorme dans la gestion de la forêt! » Épandu sur le sol en hiver en couche de 3 cm, ce bois vert de rameaux fait effet au moins pendant quatre à cinq ans. Trois à quatre mois après, il suffit d’incorporer le BRF au sol, sans labourer, puis de former un sillon pour semer. Avec cette technique, Jacky fait du maraîchage et du blé: « il n’y a que pour l’ail que ça ne fonctionne pas ». Le principe est de reproduire un écosystème de sol forestier (où les brindilles tombent au sol), donc de faire redémarrer directement la vie biologique du sol . La canicule : un tremplin Installé en bio en 1998, le néorural Jacky Dupety a subi de plein fouet la canicule de 2003: « rien n‘a poussé. ». Coup de grâce? Plutôt coup de pouce. « Alors, j’ai cherché sur internet des méthodes de culture sans eau. Sur le site du comité Jean Pain de Bruxelles se trouvait une publication scientifique du Professeur Gilles Lemieux au Québec, qui n’était passé que par le canal de la recherche agronomique et peu vulgarisé. » En 2004, Jacky applique ce qui est marqué sur 500 m3, avec l’aide des copains pour couper et broyer. « Je me suis forcé à ne pas arroser : ça bouleverse nos habitudes de toujours intervenir. Et j’ai été le premier à être surpris des résultats: les légumes poussent tout seuls et même en plein soleil, ne souffrent pas. Les courgettes avaient des parfums de noisette et de mangue… » Ce qui ne gâche rien, les investissements - donc les coûts de revient - sont minimes et la technique est intéressante en climat tempéré comme en climat tropical. La difficulté: récupérer 30 petits camions de bois élagué par hectare de culture… Qu’importe, la méthode fait des émules autant chez les jardiniers amateurs que chez les agriculteurs : une quinzaine la pratiquent en France à titre expérimental.Aujourd’hui, Jacky continue ses expériences. Sur les dates et densités de semis, sur les essences forestières à broyer. « Le BRF change radicalement le cadre intellectuel auquel on est habitué. Nous sommes arrivés à un point de rupture en agriculture conventionnelle: le BRF permet de répondre aux contraintes de sol, aux pénuries d’eau, à la cherté du pétrole comme aux pollutions agricoles. Il porte le germe d’une vraie révolution. »
Raquel Hadida 27.02.2008
Pour en savoir plus :
Site internet Les jardins de BRF
Le livre de Jacky Dupéty : Le BRF, vous connaissez ?

Le bois raméal fragmenté, comment ça marche ?
Des chaînes alimentaires se créent entre insectes, micro-organismes, champignons, etc., et font circuler eau et azote vers les plantes. Les vers de terre aèrent le sol en profondeur et, contrairement au compost, les filaments de champignons évitent l’érosion du sol « même dans des pentes de 35 % sous la pluie! ». La présence des copeaux de bois empêche les mauvaises herbes de pousser. En plus, comme les populations d’insectes et de micro-organismes se régulent, ravageurs et maladies n’ont qu’à bien se tenir.

Que se passerait-il si tout le monde faisait du BRF ?
Pour Daniel Henry, ingénieur agronome indépendant, « la transformation serait radicale. » D’une part au niveau économique: un marché du BRF s’installerait, remplaçant les approvisionnements centralisés par la proximité. Les investissements étant faibles, l’agriculteur ne serait plus pris à la gorge par l’endettement, et les petites exploitations pourraient être aussi compétitifs que les grandes. Ce qui favoriserait l’installation des jeunes et l’égalité de revenu, même si le travail serait plus manuel, pour un revenu comparable. Côté environnement, plus aucune pollution des nappes ni de pesticides, plus besoin d’arroser (alors que l’eau devient source de conflit), moins de pétrole utilisé et de CO2 dégagé. Mais voilà, le BRF remet en cause tous les réflexes acquis depuis 150 ans d’agronomie. Considérer que le sol n’est qu’une juxtaposition d’éléments a abouti à l’énorme marché de l’industrie agrochimique.

2 commentaires:

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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.