Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

mardi 10 juin 2008

pour les politiques,la DECROISSANCE n'est pas très sexy

Pour les politiques, la decroissance n'est pas "tres sexy", Le Monde, 04/06/08
H. K.

Malgre l'importance des potentiels d'economie d'energie, le mot peine a franchir la bouche des responsables politiques. Ils preferent parler d'energie nucleaire, d'eoliennes, d'energies renouvelables ou de voitures electriques plutot qu'evoquer franchement la question de la decroissance de la consommation energetique.
L'efficacite energetique n'est meme pas posee comme imperative. Ainsi, l'Union europeenne doit discuter en 2008 d'un paquet "Energie-climat" qui comprend un triple objectif pour 2020 : reduction de 20 % des emissions de gaz a effet de serre, passage a 20 % de la production energetique assuree par les energies renouvelables et amelioration de 20 % de l'efficacite energetique. Mais la Commission europeenne n'a pas rendu obligatoire la realisation ce dernier objectif, a contrario des deux autres. Pour les Amis de la Terre, "le gouvernement francais ne semble guere dispose a peser pour que les 20 % d'efficacite energetique deviennent contraignants".
Certes, le ministere de l'ecologie lance, le 4 juin, avec l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'energie (Ademe), une campagne promouvant les economies d'energie. Mais l'essentiel de l'effort est demande au citoyen, peu de decisions concretes etant prises au niveau gouvernemental. Pourquoi une telle prudence des responsables politiques ? La reponse est donnee par Claude Mandil, ex-directeur de l'Agence internationale de l'energie (AIE). En avril, au debat organise par l'association Passages, il constatait que "la difficulte des politiques d'efficacite energetique, c'est qu'elles se traduisent par des decisions minimes, dispersees. Si vous me permettez un mot familier, ce n'est pas tres sexy pour les gouvernements ! L'energie nucleaire, ou une politique de capture et de sequestration du carbone, ca c'est sexy, cela represente de grandes decisions, beaucoup d'argent, des grandes entreprises, c'est tres attirant pour les responsables politiques..."
"Payer plus pour ce qui pollue"
Yves Cochet, depute Vert de Paris, confirme : "Les responsables politiques ont peur de parler d'economies d'energie, de dire : "Il faut se serrer la ceinture". Ils croient que ce n'est pas bon de tenir de tels propos." L'elu ecologiste estime que "les responsables ne veulent pas remettre en cause le modele economique fonde sur la croissance, ils preferent croire que la technique et le marche vont faire des miracles, sans qu'il y ait besoin de changer de mode de vie, de se chauffer et de rouler moins". Par ailleurs, si le nucleaire ou les eoliennes generent du profit pour de grandes entreprises, cela n'est pas le cas pour les economies d'energie. Elles irriguent en revanche un large tissu economique de PME, mais a la capacite de lobbying plus faible.
Pourtant, la sobriete energetique a un avantage economique certain : les importations de petrole ont represente quelque 31 milliards d'euros en 2007, mais pourraient atteindre une facture de 40 milliards pour la France, en 2008.
Les politiques pourraient toutefois reflechir aux paroles de Gro Harlem Brundtland, ex-premier ministre de Norvege et une des creatrices du concept de developpement durable. Elle expliquait au Monde 2 de juillet-aout 2007 : "Vous devez dire aux gens qu'il faut changer les regles de l'economie, payer plus pour ce qui pollue, payer plus pour l'energie. Mais que ce surcout sera compense par des impots moins eleves sur d'autres choses."
<http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/2008/06/04/pour-les-politiques-la-decroissance-n-est-pas-tres-sexy_1053632_0.html>

2 commentaires:

Anonyme a dit…

d'accord avec ce post.
nouvelle donne (dans la mouvance socialiste" est la pointe de la réflextion dans ce domaine.
il faut baisser notre consommation individuelle d'énergie.depuis déjà environ 6 mois on n'utilise plus qu'une voiture dans le foyer de paounet et on a sensibilisé les enfant sur les consommation d'électricité et surtout d'eau chaude.
a nouvelle donne on est pour une politique publique et volontariste pour l'énergie par un prix différencié suivant le niveaux de consommation , consommation de base prix bas , consommation haute, prix haut.

Anonyme a dit…

au lieux de parler de décroissance je préfère comme larouturou parler de croissance sélectif.
Tu as la chance de faire parti des 50% de ménages équipé d'un ordinateur, de quel droit pourrais tu demander l'abandon de la croissance informatique dans les 50% de la population restant.
Tu as apparemment la chance d'être propriétaire de ton logement , de quelle droit pourrais tu prétendre d'arrêté la croissance dans l'accession a la propriété individuel.
Tu fait partie de 80% des ménages qui on une voiture , de quelle droit voudrai tu empêcher les 20% restant de ne pas acquérir une voiture.
je connais en banlieue des pauvres qui économise depuis des années pour passer le permis et avoir ensuite une bagnole
Par contre pour la croissance des 4/4 pollueur, la je suis d'accord avec toi, je suis pour la décroissance et le fait qu'il y en ai de moins en moins.
a méditer
le papounet


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paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.