Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

mardi 4 mars 2008

l'argent qui PUE:celui ,entre autres, de BENJAMIN LOUVET

encore un article pioché chez Nicolino
http://fabrice-nicolino.com/biocarburants/

LEUR MONDE PUE , vous ne trouvez pas ?
pendants qu'ils se payent sur la bête des enfants MEURENT de FAIM et de SOIF tous les jours.
et ils MISENT sur une augmentation de ces problèmes...!
combien de cadavres sur leurs consciences?
combien de cadavres sur nos consciences,NOUS qui les laissons faire?
ré-écoutez l'appel des vieux du Conseil National de la Résistance à leur propos.

Cyniques de tous les pays, regardez-vous
Publié le 3 mars 2008
L’amoralité est toujours aussi fascinante.
Lisez plutôt cet entretien paru dans Le Figaro (lefigaro.fr). Un monsieur
Benjamin Louvet,
directeur-adjoint du fonds d’investissement Prim’Alternative,
explique pourquoi et comment il va miser sur la hausse des matières premières, à commencer par les céréales.
Au passage, il note sans y penser que l’explosion du prix du blé et du maïs - entre autres - a été largement provoquée par le boom sur les biocarburants. Édifiant.
«Le blé pourrait valoir 50% plus cher en 2009»
Directeur général adjoint de Prim’Alternative, Benjamin Louvet gère le fonds Prim’Univert.
Il mise sur la hausse des matières premières par le biais des contrats à terme.
LE FIGARO.FR Comment se compose votre portefeuille ?
Benjamin Louvet Notre panier se compose de contrats à terme sur sept produits. Ces contrats permettent de miser sur la performance des matières premières sans supporter les risques inhérents aux actions de sociétés. Le sucre et le maïs sont représentés à hauteur de 18,75% des actifs. Le blé, le soja, l’huile de soja, le colza et le canola, qui est un type de colza génétiquement modifié cultivé exclusivement en Amérique du Nord et en Australie, constituent chacun 12,5% du portefeuille. Prim’Univert était également investi initialement dans un contrat à terme sur l’éthanol. Mais celui-ci n’a jamais vraiment fonctionné, faute de liquidités suffisantes. Les capitaux ont donc été répartis sur le sucre et le maïs, les deux sources de production d’éthanol. L’ensemble de ces pondérations est fixe, notamment pour limiter la volatilité.
Comment expliquez-vous la hausse actuelle de l’ensemble des matières premières agricoles ?
Le sucre, le maïs et le blé bénéficient du développement des biocarburants.
La politique dans ce domaine est très active aux Etats-Unis, où 20% de biocarburants devront être incorporés dans les carburants d’ici à 2030. Cette orientation modifie complètement la filière agricole. La demande de maïs destiné à la production d’éthanol a augmenté d’un tiers cette année. Le prix de cette céréale a donc bondi. Les producteurs ont alors choisi de semer davantage de maïs, au détriment du blé. Plus rare, celui-ci est devenu plus cher. Les surfaces cultivées en blé ont donc été accrues, au détriment du soja, dont les cours se sont tendus à leur tour. Les biocarburants sont principalement responsables de la flambée actuelle des cours des matières premières agricoles. Mais cette hausse des prix a été renforcée par de mauvaises conditions climatiques. La sécheresse a sévi en Ukraine, qui est le grenier à grain de l’Europe, mais aussi au Maroc et en Australie, où la production l’an dernier a baissé de 60% par rapport à 2005.
Face à l’inflation sur ces matières premières, des pays parmi les plus gros exportateurs mondiaux ont restreint leur offre. Après la Chine et la Russie, le Kazakhstan a pris cette décision. Ce pays est le cinquième exportateur mondial de blé. Seuls les Etats-Unis et le Canada ont aujourd’hui les capacités nécessaires pour fournir des céréales sur le marché mondial. Il y a donc une situation de pénurie relative à la forte demande. Actuellement, les stocks mondiaux de blé représentent deux mois de consommation mondiale. Les réserves de soja n’excèdent pas un mois. La récolte devrait permettre de réduire ces tensions, si les conditions météorologiques sont normales.
En cas d’intempéries ou de nouvelle sécheresse, le blé pourrait valoir 40% à 50% plus cher en 2009.
Les matières premières agricoles font-elles l’objet de spéculation, après avoir désintéressé les investisseurs pendant quarante ans ?
Les investisseurs sont rationnels. Ils misent quand les prix augmentent, ce qui n’a pas été le cas pendant les dernières décennies. Ils saisissent les tendances de marchés, mais ne les créent pas. Il ne faut pas stigmatiser les méchants spéculateurs. L’inflation sur les denrées alimentaires n’est pas directement liée à la hausse des matières premières, qui ne représentent que 2% à 5% du prix d’une baguette de pain. D’autres profitent de cette flambée des cours.
Quels sont vos autres thèmes d’investissement ?
Le panier de Prim’Univert permet dans un premier temps de miser sur la croissance de la population mondiale. En s’enrichissant, des pays comme la Chine et l’Inde adoptent de nouvelles attitudes alimentaires, davantage tournée vers les protéines et la viande. La demande de céréales pour l’alimentation du bétail croît fortement. La raréfaction de l’eau est aussi un thème d’investissement que nous avons retenu. Depuis les années 1950, la consommation d’eau dans le monde a triplé. La pollution des nappes phréatiques augmente avec la taille des villes. Pour rendre l’eau potable, de coûteuses infrastructures de retraitement des eaux usées et de dessalement d’eau de mer sont nécessaires. Le coût élevé de ces équipements va contribuer à l’augmentation du prix de l’eau. Comme 70% de l’eau consommée est utilisée par l’agriculture, notamment pour l’irrigation des cultures, le prix des céréales et des oléagineux devrait aussi progresser.

"beurk" comme dit ma fille

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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.