Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

lundi 31 mars 2008

pour comprendre la différence entre ma position et celle de Papounet

Nouveau rêglement Européen de l'agriculture biologique:
sa caractéristique majeure:
si un produit biologique n'est pas disponible,les possibilités de dérogation sont facilitées.
en clair:vous pouvez traiter chimiquement la culture et qualifier votre produit de bio si votre coop d'approvisionnement vous couvre...


Agriculture biologique : les jeux sont faits depuis longtemps
Monsieur Sarkozy ne craint pas les paradoxes : alors qu’il annonçait en mai dernier, en lançant le processus du « Grenelle de l’environnement », son engagement à ne pas prendre de décision importante concernant l’environnement avant la fin du dispositif, la représentante de la France n’a pas hésité en juin à voter en faveur du nouveau règlement européen de l’agriculture biologique proposé par la Commission, au mépris des propositions du Parlement européen et de la mobilisation des associations.
Une réglementation déplorable, qui dénature la bio et ouvre un boulevard aux productions industrielles.
Un exemple funeste pour le Grenelle de l’environnement ?Lorsque le Conseil des ministres européens de l’agriculture et de la pêche des 11 et le 12 juin 2007 a adopté le nouveau Règlement de l’agriculture biologique (applicable à partir de 2009) proposé par la Commission européenne, seuls quatre pays ont voté contre : la Belgique, l’Italie, la Hongrie et la Grèce, Christine Lagarde, alors ministre de l’agriculture du gouvernement français ayant voté pour.
On a pu se féliciter que certains éléments des versions précédentes proposées par la Commission européenne aient été évincés, grâce à l’intervention du Parlement européen et à la mobilisation des acteurs professionnels et associatifs. Cependant, d’autres aspects sont beaucoup moins réjouissants.Tout en confirmant l’interdiction des OGM en production biologique, le nouveau règlement autorise ainsi 0,9% d’OGM dans les produits issus de l’agriculture biologique, en prétendant « protéger les producteurs contre des contaminations accidentelles d’OGM ». De fait, il permet surtout d’entériner à la fois le soutien aux OGM et l’irréversibilité de leur contamination ; une tolérance bien commode pour contrer les arguments de ceux qui réclament l’application du principe de précaution et un moratoire sur les OGM !
En outre, le nouveau règlement renforce l’approche du contrôle fondée sur les risques et prévoit des critères précis et complets pour l’autorisation d’intrants (engrais, pesticides, additifs, ...) en agriculture biologique ainsi que l’inscription des substances autorisées sur des listes restrictives.

Ces dispositions accompagnent la mise en place du contrôle des « points à risque », en référence au « paquet hygiène » et au système HACCP, qui se substitue progressivement à l’obligation de moyens pour l’agriculture biologique.

Ce système contraindra les producteurs à multiplier les analyses et l’achat d’intrants, de matières premières et autres matériels officiellement « sécurisés », pour un coût financier pénalisant en particulier les plus petits opérateurs, excluant les substances naturelles, les semences traditionnelles et les animaux de renouvellement bio non homologables dans le cadre juridique actuel, et favorisant ainsi les dérogations, voire les obligations d’utilisation de produits chimiques de synthèse.

Il faut encore savoir que le nouveau règlement prévoit aussi des dérogations permettant potentiellement d’utiliser des substances chimiques, dont certains pesticides de synthèse, et des intrants issus d’OGM : si un produit biologique n’est pas disponible, les possibilités de dérogations sont facilitées.

Le système d’étiquetage, quant à lui, devient moins strict et permettra de faire apparaître des composants bio dans la liste des ingrédients, même si le produit est majoritairement conventionnel.
Par ailleurs, le nouveau règlement rend obligatoire le logo de l’Union européenne pour les produits biologiques d’origine communautaire, « afin de promouvoir le « concept commun » du mode de production biologique », et établit un nouveau régime permanent d’importation qui permettra aux pays tiers d’exporter vers les marchés de l’Union européenne dans des conditions identiques ou équivalentes à celles des producteurs du marché intérieur ; pourtant, le contrôle et la certification de ces produits posent des problèmes.
Et, si les cahiers des charges privés restent autorisés, les normes nationales (comme celles qui régissent le label AB), plus strictes et plus adaptées aux régions que le nouveau cahier des charges européen, ne sont plus permises, les vidant ainsi de leur sens.
Tous ces éléments ne peuvent que contribuer à marginaliser des modes de production biologique aux critères plus rigoureux, fondés sur l’utilisation de procédés et substances naturels (au lieu d’intrants commercialisés [1] ), ainsi que les plus petites exploitations.
En réalité, cette politique publique, qui programme la réduction des critères de l’agriculture biologique, ouvre la voie à davantage de productions industrielles de grande échelle et d’importations pour l’agriculture biologique,et pousse ainsi les acteurs professionnels à renforcer ou initier des démarches de marque et de certification privées, pour pallier les insuffisances des normes publiques et assurer aux consommateurs un approvisionnement en produits biologiques de qualité.

On ne peut que s’interroger sur les raisons (ou les pressions) qui ont pu conduire des fonctionnaires européens à produire et soutenir un tel projet, et les représentants des gouvernements à voter pour ce règlement.
En réalité, il s’agit d’une logique de gestion du risque sanitaire calibrée sur les conditions de production industrielle, qui prévaut de plus en plus sur la qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments, et qui sert les intérêts des industries agrochimiques et agroalimentaires.

Les constructeurs automobiles, par exemple, peuvent aussi trouver un intérêt à un « assouplissement » des normes, pour que puissent mieux se troquer, dans les grandes négociations internationales, exportations d’automobiles contre importations de produits alimentaires.
Il n’est donc pas surprenant que les nouvelles marques de produits bio fleurissent depuis quelques années chez les multinationales de la distribution et de la production, appâtées par un marché croissant et probablement aussi la perspective d’une réglementation « plus souple ».Ainsi par exemple chez Danone. Quand cette firme avait finalement, après des années, abandonné l’appellation « BIO » pour une de ses gammes de yaourts qui n’avait rien de bio, on avait pu croire au succès - certes tardif - du harcèlement des professionnels de la bio et des associations auprès de Danone et des institutions. Mais Danone, leader mondial des produits laitiers frais, préparait surtout sa reconversion, manifestée à l’automne 2006 avec le lancement d’une nouvelle marque de produits bio (« les deux vaches ») à travers la filiale française de l’entreprise nord-américaine Stonyfield (fraîchement rachetée), premier producteur mondial de produits laitiers frais organiques et quatrième marque de yaourts aux Etats-Unis. Une reconversion vertueuse ? Questionnée par quatre associations [2] sur sa campagne vers les consommateurs au printemps 2007, leur proposant d’interpeller les candidats aux élections en France pour leur demander de favoriser le développement de l’agriculture biologique - mais sans évoquer les dangers de la réforme en cours du règlement européen - Stonyfield avait répondu ne pas avoir souhaité « complexifier » l’information vers les consommateurs (et Danone n’avait manifestement pas jugé utile de s’exprimer). Dans l’introduction - résolument optimiste et autosatisfaite - de sa dernière lettre d’information électronique [3] (octobre 2007), la firme se félicite de s’être « invitée dans la campagne présidentielle », sans mentionner aucunement le nouveau règlement européen. Selon Stonyfield, ses approvisionnements sont aujourd’hui essentiellement régionaux. Mais qu’en sera-t-il dans quelques années, quand la nouvelle marque sera plus solidement implantée sur le marché et dans la tête des consommateurs, et que le nouveau règlement de l’agriculture biologique sera en application ?
A qui profitera le développement de l’agriculture biologique dénaturée ?
Ainsi, pour l’agriculture biologique officielle, il n’y a plus rien à négocier lors du « Grenelle de l’environnement », sinon des aménagements à la marge à travers les « règlements d’application » qui, comme leur nom l’indique, ne pourront que préciser les conditions d’application de la nouvelle réglementation. Le cadre légal, lui, reste fermement posé.
Une belle mascarade !
Véronique Gallais
Action Consommation le 10.10.2007

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout ça pour crier ta douleur de bio raté(lol)
Rassure toi , paysans bio j'en fait aussi partie et je comprend.

Rétablisons quand meme la vérité que tu déforme allégrement.
le % de faux bio(tricheur) est extrement faibe (tu le reconnait toit meme) et coute tres chere, 2 transformateurs qui on triché sur les céréales bio il ya quelques années en bretagne on fait 1 an de taule (ferme)avis aux amateur(rires)
quand aux reglements , européen c'est en projet et a priorie il y a une tres forte mobilisation des producteur et consomateur bio en allemagne(lobie tres puissant a la commission).
De toute façon "mon" bio n'est pas celui là (le bio partiel) mais l'intégral.
quand aux OGM ,on était 10 000 a Rennes samedi a hurlé notre oposition a tout OGM , les bio et les apiculteur était tous là en tete de cortège.
Non , mon bio a moi , c'est celui de phil , une exploitation a taille humaine ,familiale, solidaire (stagiare du 1/3 monde, employé handicapé et 0.5 ha mis a la disosition des"jardin du coeur" gratuitemen , indépendant au niveau énergétique(phil produit plus d'electricité qu'il en consomme) indépendant au niveau économique (phil rfuse tout aide publique et s'adapterait a un lachage de intermarché car a d'autre débouché) , au point au niveau des techniques naturelles(faux semi , paillage ligneux, semoir de précision ,maitrise de l'assolement , de la structure et texture des sol ect).
a ateind un bon niveau de vie ,1400euro net , maison en bois qu'il a fini de payer, mais ne cherche pas a gagner plu car veux préserver sa qualité de vie(vie culturel forte et engagement tiers mondiste)
il n'utilise bien entendue aucun produit de synthése et quasiment aucune matiere premiere(son tracteur marche a 100% a l'huile de colza dans la plus total illégalité (lol)).
quand a ses prix de vente ils sont ceux pratiquer en moyenne par la proféssion.
il ne cherche surtout pas a vendre moins chere(respect du prix juste ) mais a produire moins chere(d'ou son bon revenu) par des technique naturelle et surtout , surtout par une organisation rigoureuse de son travail.
Il me disait l'autre jour que pour ramassé ses salades il méttait 3 fois moins de temps qu'a ses début et en se fatiguant 2 fois moins grace a l'utilisation d'une coupeuse a roulette a bras et a l'organisation intéligente de son travail.
c'est vrai et je l'assume , mon bio n'a rien a voir avec ton bio
"suffit de ramassé ce que veut bien nous donner la nature et l'état n'a qu'a payer la note"
ça c'est sur ,c'est le bio qui ne marche pas et....heureusement.
et en plus c'est un bio qui ne respecte pas le consomateur(je me souvien de mes début de consomateur bio) carote véreuse"c'est bio monsieur" , aliment conservé contre tout bon sens paysans a l'humidité donc moisie (mais c'est bio monsieur...)ect.
chez phil , les carote véreuse sont donné auw animaux , les produit sont naturellement au sec , délicieux car il retrouvé de vielle variété , et en plus tu as toujours un tres grand sourire.
bien sur, certains grogne quand il n'y a plus de patissons(papounet) mais phil veux garder du temps pour son acordéon.
a méditer mon grand
le papounet.

paysan bio a dit…

je n'explique pas ma douleur:
j'explique ce que je pense de la situation du bio et de son avenir.
je pense qu'il part en couilles.

tu as écrit exactement le contraire:
pour toi le bio va dans la bonne direction:
"quand aux reglements européen ; meme si il ya eu un assouplissement par rapport au transformateur , les aides au bio on été recoduite pour la reconversion et meme éténdu au maintien bio dans les zonnes a handicaps naturel.
tout montre aussi qu'il y a une forte progréssion depuis octobre avec aide mais aussi sans les aides(que certains refuse par principe).
pour moi le bio va dans la bonne direction , il se profétionnalise et le revenu moyen d'un"pro" commence à se raprocher du salaire moyen francais."

autre chose:
je ne déforme pas la vérité:
tu as les références et l'intégralité des articles dont je me sers pour expliquer mon raisonnement.

il te manque une information:
pendant des années j'ai très bien gagné ma vie en faisant du bio.
pourquoi?
parce que j'avais trouvé une faille dans un rêglement.
je vendais mes framboises en Suisse.
il faut savoir que lorsque les suisses produisent des framboises ils ferment leurs frontières aux importations de framboises.
je suis allé voir les douanes suisses et je leur ai demandé si les producteurs suisses produisent des framboises avec les queues.
réponse négative,donc ils n'avaient aucune raison de me fermer la frontière...
alors je suis allé voir les grands restaus et les épiceries fines suisses pour leur proposer des framboises bios moins chères que celles qu'ils pouvaient trouver au moment de la mesure protectioniste.
cerise sur le gateau:la prime à l'exportation hors europe me payait le transport.

le rêglement faisait mon revenu beaucoup plus que le choix des techniques bios que j'utilisais.

avec l'ouverture de l'Europe aux pays de l'est,ma niche bio s'est écroulée.
mais il y a une chose que j'ai parfaitement intégré:
les rêglements sont parfaitement capables de rendre des actions rentables et d'en éliminer d'autres.

l'article expique que le nouveau rêglement Européen va pénaliser les petits opérateurs.
tu explique que ça va dans le bon sens.
je souhaite à ton copain Phil de ne pas se retrouver dans la case des petits opérateurs car,à mon avis,et les politiques ne lui demanderont pas son avis,il passera lui aussi à la casserole.

à ce moment là,il faudra avoir le courrage d'aller lui expliquer tes prises de positions.

Anonyme a dit…

mes prise de positions sont a vrai dire tres "caroté" sur celles de phil.
ton grand probleme viens si j'ai bien compris de la mono culture et bien entendu si tu n'a qu'un seul débouché et que celui ci se ferme..............
Tout n'a pas été toujour été rose pour phil , en 98 la faillite du 1er supermarché privé bio sur Rennes lui a laissé une ardoise de 60 000F et 25 % de ses débouché en moins , mais comme ce n'etait "que" 25% il s'en est remis en 2 ans et a meme fortement progréssé apres car cela avait inspiré toute une remise en cause profétionnel et commerciale tres bénéfique.
quand a l'avenir de phil je ne m'en fait pas pour lui(contrairement au min tres menacé par une restucturatio) , il a toujours su montrer une formidable capacité d'adaptation que se soit au niveaux des aléas climatique ou comerciaux.
très visionnaire il n'a jamais été aussi confiant dans son métier , le vent bio est tres porteur sur Rennes et ailleur , l'augmentation des matieres premier avec incidence sur les produit alimentaire est une aubaine pour lui qui n'en consomme preceque pas et surtout la récompense d'années d'expériences et d'inovations en bio pas toujour facile.
Connue surtout comme le spécialiste local du patisson il pourrait en produire 2 fois plus tant la demande est forte.
Son exploitation est absolument pas sous tension financiere bien au contraire.
depuis que sa maison est payé il a meme baissé un peux ça production car il veux surtout bien vivre humainement et culturelement.
Je suit sa compta , seul point de désacord avec lui son refus des primeS.
Pour moi elle existe et son donc a prendre en les considérant comme des véritable prime a l'exploitant et non pas des incitation au surinvestissement.
la plupart des bio que je connait les intégre comme aide nécéssair a la reconvertion et au 5 premier annés puis les sortes du prévisionnel pour les épargner pour leur retraite.
Pour moi c'est normal que la société "prime" des agriculteurS qui on l'éthique de l'environnement.
Par contre je sui contre les prime qui aide au fonctinnement de l'exploitation et donc la rende dépendante des pouvoir public.
je suis dans l'intimité comptable de beaucoup de bio du coin et je peut te dire que 85% on un bon revenu ....meme en retirant les prime.
les autre bien sur c'est....des "paysants bio"
la différence entre les deux le profétionalisme technique et commercial.
le papounet

Anonyme a dit…

je reconnait que cela doit etre rageant d'arréter le bio ou moment ou celui-ci est en pleinne progréssion et ou la moyenne des revenus en bio(intallé depuis 10ans)est largement supérieur aux "chimiques".
le bio est porteur ,parceque la demande explose et qu'ils sont de fait quasiment indépendants des matieres premieres qui vont etre de plus en plus cheres.
le bio a prouvé qu'il était la seule alternative pour une agricultue durable pour le reste des générations a venir.
le bio prouve chaque jours qu'il peut etre indépendant financierement des pouvoirs publique et des grand groupe commerciaux.
c'est chez les bio qu'il y a le plus d'imagination de techniques naturelles , de diversité commerciale , d'agro tourisme ethique , d'acueil des handicapés et de vivacité culturelles locales.
Bien sur des parasites, idéologique ou oportuniste, ce sont gréfé avec les vents porteurs , c'est hélas inévitable ,mais c'est une toute petite minorité et qui de toute façon est condanné a disparaitre a plus ou moins long terme.
la grand majorité des bio,ele, continue sa reconquete sur "les chimique" destructeur de la nature .
Alors que le vrai bio produit pour bien vivre tout simplement et tout naturellement.
pause pour papounet.
gros bisous a tous.
si tu à le temps paysan bio , essaye toi à une auto critique tu en as grandement besoin.
le papounet

Anonyme a dit…

les réglements européens en gestation nécéssitent des débats , des opossitions et de nouvelle proposition.(les producteur et consomateur allemand exerce une préssion maximal en ce moment).
c'est pour ça que l'on étaient 10 000 samdi dernier à hurler notre oposition à toutes libéralisation par l'europe des OGM.
Personne ne s'attandait à une telle mobilisation.
Il faut maintenant que les autres région se bouge le cul.
quand à l'obligation d'utiliser des produits de synthése je te signal qu'elle existe depuis toujours en ab ,en particulier pour le traitement de tout les bovin contre les varons et aussi dans certains marais (poutant zonne tres fragile) a l'obligation de faire des campagne de désherbage chimique par commune contre les chardons.
j'ai fait lire lors d'une réunion , ce post, a 10 des plus anciens bio du coin.
Ils onts bien ris quand tu as écrit que le nouveaux réglement europen les obligerais a utiliser de produit de synthese et des matierres premieres.
plusieurs, on des procédure judiciaire en cours depuis 10 ans pour non traitement chimique des varon et d'autre pour non paiement de taxe de filiere(chimique) qui poutant ne les concerne pas.
ça ne les as pas empécher de continuer un bio familial , authentique et rémunératueur.
bien au contraire leur oposition a l'admistration leur apporter une aura de "pur" tres profitable commercialement (lol)
désolé , mais il y a en meme un qui a dit.
"ça se vois qu'il n'est pas Breton ton bio papillion" surnom donné aux bio "fantaisistes" dans le coin.
LE PAPOUNET

paysan bio a dit…

Papounet,
à 11, vous n'avez pas été capables de comprendre que c'est la personne qui signe l'article (c'est à dire Véronique Gallais) qui l'a écrit?
ce n'est donc pas moi.
la seule phrase de moi est l'introduction de l'article:
"
Nouveau rêglement Européen de l'agriculture biologique:
sa caractéristique majeure:
si un produit biologique n'est pas disponible,les possibilités de dérogation sont facilitées.
en clair:vous pouvez traiter chimiquement la culture et qualifier votre produit de bio si votre coop d'approvisionnement vous couvre..."

par contre je mets l'article sur le blog car je suis d'accord avec avec son point de vue.
si ce point de vue fait RIRE tes copains paysans bios,il y a des questions à se poser d'autant que d'après ce que tu écris ils semblent connaitre le problème.

j'ai travaillé pour la marque Perle du Nord et je sais bien ce que coûtent la création,la promotion et la défense d'une marque.
des coûts que des producteurs isolés ne pourront pas assumer,
des coûts que ceux qui sauront se regroupper feront finalement payer aux consommateurs.
ces coûts qui vont servir de mesures protectionnistes pour ceux qui sont déjà installés.
par exemple:chez moi,les producteurs de tommes de chèvres ont un revenu extraordinaire:
l'installation de nouveaux producteurs aux normes coûte tellement cher que plus personne ne peut s'installer.
la demande étant plus forte que l'offre,les producteurs installés en profitent allègrement.
c'est un esprit compatible avec l'esprit de marché mais ce n'est pas un esprit compatible avec la solidarité bio.

de plus,pour moi
le processus d'industrialisation(qui commence par la vente) sera lié à un processus d'intégration pratiquement inéluctable.
si l'intégration fait marrer tes producteurs bretons,tant mieux pour eux.
moi j'ai quité la Bretagne car j'étais contre l'obligation contractuelle de passer par la SICA ou COOPAGRI pour vendre mes produits.
à l'époque,l'obligation de vendre tous ses produits à la coop à partir du moment où on y adhère n'était exigée qu'en bretagne.

l'intégration,ça ne me fait pas rire du tout.

Anonyme a dit…

t'inquiete , on est pas si neu-neu on a bien vu que c'était un article, mais comme tu mettait certains passages en majuscule(cad crier sur le net)on as senti que tu te l'apropiais complétement ce qui est fort béte car il ne faut jamais prendre un article aussi bon soit t-il au pied de la lettre mais toujours le nuancé.
Non ce qui nous a fait rire , nous qui avons un peu de boutielle c'est que ça fait 15-20ans que l'on dit que le bio va etre intégré , par les GAB , Les COOP et maintenant les transformateur bio.
Aucun des bio se soir la , n'a été un jour intégré et ne le serat jamais , ils on une forte proportion de venteS directe, en constante augmentation et une bonne diversité de leur mode de commercialisation.
La plupart d'entre eux qui ont dans mes ages (aproche de la cinquantaine) lévent le pied au niveau de la production et "refile " leur surplus de clientelle a de jeunnes agri bio.
Ils se sont toujour battus contre les coop, les sica , l'administration , sont devenus des as de la procédure , comme Gérard depuis 10 ans en proces avec la DSV Et qui est en train de gagner a la cour européenne de justice tellement l'état français est empétré dans ses propre contradictions.
la plupart des bio présent on toujours rivalisé d'idées pour diversifié leur commercialistation , ventes au marché mais ausi vente a la ferme(1h matin et soir, vente au panier a la caissette , en libre service , en gondole libre et personaliser en grande surface , en magasin a la ferme a plusieurs , au coop bio de consomateur ect et meme certains vendent aux épicerie hautes gammes et a fauchon entre autre.
leur clientelle n'est pas que commerciale c'est aussi des fan du bio ,redoutable moyens de pression face aux politique.
tous sont impliqué dans les stages 6 mois et sont a fond pour l'intalation en agriculture mais aussi pour la reconversion des conventionnels.
Tous se sentent porter par un vent de reconquette sur les chimiques.
les reglements foireux , les menace d'intégration , les batons dans les roues , les accidents climatiques il en on vue d'autres.
la reconquete bio est inexorable et les parasites qui si gref (idéologue et industriel véreux) tomberons d'eux meme.
définition d'un "bio papillion" bio qui s'éparpille , qui ne sait pas se concentré ,pas épanouis dans son métier cherche une compensation dans une implication sans limite dans la politique ou les syndicat agricole au détriment de leur ferme de leur femme de leur famille. Ne résite généralement pas à la moindre bourasque climatique , réglementaire ,commerciale et...a la crise de la quarantaine (lol)
le papounet.
ce coup là je décroche réellement car il faut que je me réinvestisse en politique (la vraie)
bisous

paysan bio a dit…

une partie des textes sont en majuscule car j'ai des copains qui viennent lire le blog qui ont des difficultés de lecture:
ils m'ont demandé de mettre en évidence ce qui me parait être l'essentiel des articles.
j'en ai déjà parlé plusieurs fois sur le blog.

autre chose:
j'ai fait du bio dans mon coin pendant 15 ans en vivant ma passion à fond.

c'est ma période pauvre,ou très pauvre qui m'a ouvert les yeux et qui m'a fait comprendre que l'écologie c'est avant tout comprendre et aider les gens.

je ne me cache pas la vérité:avant d'être pauvre je croyais naïvement que l'état,les collectivités,s'occupaient vraiment des pauvres.
je faisais partie des gens qui trouvaient qu'ils payaient trop d'impôts pour entretenir des gens,des gens qui ne travaillaient pas autant que moi.
vu avec mon regard d'aujourd'hui:un joli égoïste.

jasonbob a dit…

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paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.