Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

dimanche 28 octobre 2007

une autre croissance est possible.

l'auteur du livre a un blog:
http://rl-blogue.blogspot.com

on y trouve ça:

VOUS AVEZ DIT "CROISSANCE" ? COMME C'EST BIZARRE !
Croissance ? Décroissance ? Autre croissance ? Quelle est la solution ?On peut toujours réfléchir. Par exemple à partir de cet extrait du livre "DEVENEZ ECOLOGISTE".http://www.lespressesdumidi.fr/devenez_ecologiste.htm

La mondialisation, dont on nous rebat les oreilles, est un concept antiécologique car il est fondé sur l’idée d’une croissance indéfiniment positive et donc sur le développement prioritaire de la puissance technologique. Or, le progrès technologique et sa productivité reposent sur un postulat incontournable : l’abondance et le faible coût des énergies fossiles, des énergies de combustion. Mais on est en train de se rendre compte que ce qui a été le dogme fondateur des sociétés industrielles depuis le fameux tournant de la machine à vapeur il y a guère plus d’un siècle, est probablement en bout de course aujourd’hui. Ce tout énergie fossile est en effet menacé par deux grandes causes : la raréfaction inévitable de cette forme d’énergie enfouie dans les entrailles de la Terre et qui va bien évidemment entraîner l’élévation de son coût – ce qui est rare est cher –, et les pollutions qui résultent de la mise en œuvre de plus en plus envahissante de cette énergie fossile tant convoitée : le pétrole. Ces contingences économiques et climatiques vont forcément limiter, tôt ou tard, la croissance à tout prix.
Alors que faut-il faire ? Prendre les devants ! C’est précisément sur cette notion de croissance qu’il faut réfléchir. La redéfinir, abandonner certains de ses principes chers au capitalisme, tel que celui de consommation par exemple. Consommer quoi, pour quoi faire, pour qui ? Lorsqu’on va droit vers le mur et que l’on en est conscient, mieux vaut tenter d’éviter le choc frontal, qui pourrait être d’ailleurs le choc final ; appuyer sur la pédale du frein, tourner le volant ! Seule une nouvelle conception de la vie en société pourrait éviter le pire à l’humanité. Promouvoir peu à peu un monde nouveau dans lequel les énergies fossiles ne seraient plus l’enjeu ni le moteur du bien-être des hommes. Réfléchir à une meilleure répartition de richesses plus équitables et moins futiles ; définir des priorités raisonnables. D’autres sources d’énergie existent déjà ou sont en projet. Nous les avons évoquées. Il faudra bien consacrer du temps et de l’argent à la recherche dans ce domaine.
Bien entendu vous pensez à l’énergie nucléaire. Comment la jeter aux oubliettes en effet. Dans l’immédiat, c’est une énergie propre, souple d’utilisation, relativement bon marché et inépuisable, mais elle pose d’énormes problèmes pour l’avenir à cause du stockage de ses déchets. C’est donc bien vers le soleil, l’eau et l’air qu’il convient de nous tourner, pour imaginer nos civilisations de demain, celles du siècle qui commence. La tâche sera ardue.Malgré la confusion qui règne au sein des partis écologistes, déchirés par de stériles querelles de personnalités, l’analyse écologique en France et en Europe gagne du terrain parce qu’elle est simple et qu’elle répond à l’aspiration profonde de ceux, de plus en plus nombreux, qui ont à souffrir de ce monde injuste, gangrené de toute part par le travail des enfants, les régressions sociales, les pollutions, les canicules, les inondations, le chômage organisé ou la précarité des petits boulots, le terrorisme, le racisme, la tyrannie des religions et les guerres inutiles et meurtrières.
Nos sociétés modernes, gravement atteintes au plus profond de leurs entrailles, sécrètent non pas des anticorps, comme essaient de le faire croire les tenants de la bien commode mais illusoire autorégulation par les marchés, mais bel et bien des germes de régénérescence, des cellules de renouvellement. Notre monde ne se guérira pas ; il sera changé, renouvelé sur des bases écologiques ou il périra et avec lui l’humanité.
La technologie ne sauvera pas la société de croissance, mais la conception écologique du monde de demain peut empêcher le chaos qui ne manquerait pas de s’installer sur notre planète désemparée si l’homme persistait à croire en tout ce qu’il a adoré et en quoi il a fondé ses plus fous espoirs : l’argent, l’argent, l’argent.

intéressant,non?
en tout ças,je suis en accord avec tout ça.

;-) clin d'oeil à l' "ami" Romain Blachier

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Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.