Blog sur la production de framboises biologiques avec une méthode utilisant les "mauvaises herbes" comme engrais-paillage. la technique est une amélioraion du BRF:"Bois,Rameaux Fragmentés". elle nécéssite très peu de matériel donc très peu d'investissement; elle ne nécéssite pas non plus de travail de force style bêchage ou passage de motoculteur. en double-cliquant sur les photos,vous verrez mieux les détails. pour laisser un commentaire, choisir l'identité anonyme.

lundi 15 octobre 2007

bon appétit

Histoire chimique d'une tarte aux cerises d'un supermarché ....
Je vais vous raconter l'histoire d'une tarte de supermarché (extrait du livre de C.Bourguignon Le Sol, la Terre et les Champs)
LA FARINE : les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu de deux à six traitements aux ormones pour raccourcir les tiges, afin d'éviter l'averse et une dose importante d'engrais : 240kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium par hectare.
Dans le silo, aprés récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl. Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de féve, du gluten et de l'amylase.
LA POUDRE LEVANTE : elle est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium.
LES CORPS GRAS : ils reçoivent un antioxydant comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.
LES OEUFS : ils proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries aux granulés contenant des antioxydants, des arômes, des émulsifiants comme l'alginate de calcium, des conservateurs comme l'acide formique, des colorants comme la capsanthéine, des agents liants comme le lignosulfate et enfin des appétants pour qu'elles puissent avaler tout ça, comme le glutamate de sodium. Elles reçoivent en plus des antibiotiques et en particulier des anticoccidiens. Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique, et une enzyme pour retirer le sucre du blanc.
LE LAIT : il provient d'un élevage industriel, où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques : des antibiotiques comme le flavophospholipol ou le monensin-sodium, das entioxydants comme l'ascorbate de sodium, l'alpha-tocophérol de synthése, le buthyl-hydrox-toluéne, des conservateurs comme l'acide acétique, l'acide acétique, l'acide terrique, des composés azotés chimiques comme l'urée ou le diurédo-isobutane, des agents liants comme le stéarate de sodium, des colorants et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout cela, comme le glutamate de sodium.
LES HUILES : elles ont été extraites par des solvants comme l'acétone, puis raffinées par action de l'acide sulfurique, puis lavage à chaud , neutralisées à la lessive de soude, décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium et déodorisées à 160°c du chlorure de zinc. Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
LA CREME : une fois obtenue, elle reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique.
LES CERISES : Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre dix et quarante traitements de pesticides selon les années .
Les cerises sont décolorées à l'anhydride sulfureux et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine. Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium, et à la sortie, elles reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium. Elles sont enfin enduites d'un sucre qui proviend de betteraves qui , commes les blés, ont reçu leur dose de pesticide et d'engrais. Le sucre extrait par défécation de la chaux et à l'anhydride sulfureux, puis décoloré au sulfoxylate de sodium, puis raffiné au nortie et à l'alcool isopropyllique. Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.
SI VOUS AVEZ EU LE COURAGE DE LIRE CET EXTRAIT JUSQU'A LA FIN ... il ne me reste plus qu'à vous souhaitez UNE BONNE TARTE AUX CERISES ..... MAISON !!!!!!!!

5 commentaires:

Anonyme a dit…

envie de vomir

qu'est ce que tu penses de cet article:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-966593@51-966673,0.html

c'est sur les fruits et legumes dans le Monde

Buzz

paysan bio a dit…

ça fait un moment que je suis le problème des abeiles:
Heinstein a exliqué que le jour où les abeilles auront disparu ,l'humanité subira rapidement le même sort.

pour les framboises,j'ai essayé toutes les formes de pollinisation:
plumeau,souffleur,vibreur,rien n'est plus efficace qu'une ruche.

en plus celle qui est dans les framboises nous a donné 31 KG de miel cette année,ce n'est pas négligeable.

par contre je demande à tous les jardiniers que je connais de ne pas utiliser l'appat anti-fourmi KB à base de FIPRONYL.
le fipronyl est la matière active du Régent et du Gaucho.
ces produits sont interdits mais la solopperie de KB est en vente libre dans tous les supers et les hypermarchés.
c'est un appat au glucose qui attire autant sinon plus les abeiles que les fourmis.
une seule goute rapportée dans la ruche suffit à la flinguer.

ce problème n'intéresse personne et des milliers de flacons sont vendus chaque année et KB et les distributeurs engrangent un fric fou.
on se demande après pourquoi les ruches crèvent...

pour agir,je fais goûter mon miel et je conseille aux gens qui le trouvent bon d'acheter une ruche.
mon pote apiculteur en vend et nous explique au fur et à mesure les gestes à faire.

c'est un super cours de science de la vie pour le enfants.

Anonyme a dit…

Cependant l'apiculture n'est pas aussi simple que cela. Varoa et suite. J'ai eu une douzaine de ruches et j'ai fini pa arrêter à cause des parasites. il faut un suivi constant avec les ruches! On doit les bichonner. Si vous achetez une ruche la première année sera bien mais si vous ne l'entretenez pas suffisamment chute spectaculaire. Juste pour prévenir l'apiculture c'est un métier.

paysan bio a dit…

Den,
tu as donné exactement l'exemple de ce qu'il faut éviter.
j'ai vu pas mal d'exemples comme le tien.

c'est bien pour ça que je conseille aux gens de n'acheter qu'une rûche pour commencer et de se faire aider par un professionnel au début:il montre les gestes à faire et l'expérience vaut bien mieux que ce qui est écrit dans les bouquins.

pour les varoa,il y a des méthodes bios mais tout dépend de la pression (nombre)sanitaire.
il faut être un pro pour l'estimer.

il y a quand même un truc préventif:contrairement à un pro,un amateur a intérêt à éloigner ses ruches les unes des autres et à préparer le terrain sous les ruches(planter des vivaces odorantes qui vont perturber les prédateurs)

c'est vrai que c'est dommage d'avoir le matériel et d'être obligé d'acheter son miel.
de plus l'apiculture,même à faibe échelle nous aide à affuter notre esprit d'observation.

tu ne crois pas?

Anonyme a dit…

Mais même avec une formation apicole, qui me permettait de bien maitriser l'apiculture. IL FAUT Y ËTRE EN PERMANENCE C'EST UN METIER.
L'ideal est d'avoir au moins(en tant qu'amateur) une cinquantaine de ruches pour que le déplacement ne se fasse pas pour rien.
;-))


archives

Qui êtes-vous ?

paysan bio producteur de framboises biologiques. passionné par mon métier. mais gêné par le fait qu'il ne procure pas un revenu suffisant pour faire vivre correctement ma famille. c'est elle la priorité,donc je vais certainement changer de métier.